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Jérémie 51:53

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53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes #10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Arcanes Célestes #8148

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8148. Et il prit six cents char d'élite , signifie en général et en particulier tous les doctrinaux du faux, qui appartiennent à la foi séparée, dans leur ordre : on le voit par la signification du nombre six cents, en ce que ce sont toutes les choses en général et en particulier, du vrai et du bien de la foi dans un seul complexe, ainsi dans le sens opposé toute les choses, en général et en particulier, du faux et du mal de la foi séparée d'avec la charité ; que ce soit là ce qui est signifié par six cents, on peut le voir d'après ce qui a été montré sur le nombre six cent mille, numéro 7973 ; et par la signification des chars, en ce qu'ils sont les doctrinaux de la foi, ici de la foi séparée, numéro ; par les chars d'élite sont signifiés les doctrinaux principaux de cette foi, desquels dépendent tous les autres ; ceux qui en dépendent, ou qui sont à leur service, sont signifiés par les chars d'Egypte, dont il est ensuite parlé. Il faut qu'on sache que ces faux, qui sont signifiés ici par Pharaon, son armée et son peuple, puis par ses chars, ses chevaux et ses cavaliers, sont principalement les faux de ceux qui sont dans la foi persuasive, c'est-à-dire, qui se persuadent que les doctrinaux de l'Église, dans laquelle ils se trouvent, sont des vrais, et qui néanmoins vivent de la vie du mal ; la foi persuasive existe avec la vie du mal, mais non la foi salvifique ; Car la foi persuasive est la persuasion que toutes les choses qui appartiennent à la doctrine de l'Église sont des vrais, et cela, non pas pour le vrai, ni pour la vie, ni même pour le salut, car ils y croient à peine, mais pour des profits, c'est-à-dire pour acquérir honneurs et richesses, et pour la réputation ; c'est pour obtenir ces avantages, qu'ils s'instruisent des doctrinaux, ainsi ce n'est point pour être utiles à l'@?glise et au salut des âmes, mais c'est pour leur propre avantage et pour celui des leurs ; c'est pourquoi peu leur importe que ces doctrinaux soient des Vrais ou des faux, ils ne s'en inquiètent point, ils s'en enquièrent encore moins, car ils ne sont dans aucune affection du vrai pour le vrai ; mais ils les confirment, quels qu'ils soient, et quand ils les ont confirmés, ils se persuadent que ce sont des vrais, sans penser que les faux peuvent être confirmés aussi bien que les vrais, numéro 4741, 5033, 6865, 7012, 7680, 7950 ; de là la foi persuasive ; comme cette foi a pour fin et regarde, non pas le prochain et le bien du prochain, ni par conséquent le Seigneur, mais soi-même et le monde, c'est-à-dire, les honneurs et le gain, elle est conjointe avec le mal de la vie, et non avec le bien de la vie, car la foi conjointe avec ce bien est salvifique ; cette foi est donnée par le Seigneur, mais l'autre vient de l'homme lui-même ; celle-là reste pour l'éternité, celle-ci est dissipée dans l'autre vie ; elle est même dissipée dans le monde, si par elle ils ne font aucun profit ; mais tant qu'ils en tirent du profit, ils combattent pour elle, comme pour le ciel même, lorsque cependant c'est pour eux qu'ils combattent et non pour elle ; car les choses qui appartiennent à la foi, c'est-à-dire, les doctrinaux, leur servent de moyens pour leur fin, c'est-à-dire, pour la prééminence et pour l'opulence : ceux qui dans le monde sont dans cette foi peuvent difficilement être distingués de ceux qui sont dans la foi salvifique, car ils parlent et prêchent avec une ardeur comme de Zèle pour le doctrinal, mais cette ardeur est produite par le feu de l'amour de soi et du monde. Ce sont ceux-ci qui sont principalement signifiés par Pharaon et par les Égyptiens, et qui dans l'autre vie sont dévastés quant à cette foi : et cette foi étant dévastée, ils sont dans les faux sans mélange d'après le mal, car alors les faux s'élancent du mal : en effet, tout mal a avec lui son faux, car ils sont conjoints ; et ces faux apparaissent quand ils sont abandonnés au mal de leur vie ; alors le mal est comme un feu, et les faux sont comme la lueur qui provient de ce feu. Ce genre de mal et de faux provenant de ce mal diffère absolument des genres des autres maux et des faux de ces maux ; il est plus abominable que tous les autres, parce qu'il est contre les biens et les vrais de la foi, et par suite dans ce mal il y a la profanation ; la profanation est la reconnaissance du vrai et du bien, et néanmoins la vie contre ce vrai et ce bien, numéro 593, 1008, 1010, 1059, 2051, 3398, 3898, 4289, 4601, 6959, 6963, 6971.

  
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