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Jérémie 51:44

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44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

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Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes #1416

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1416. Je ferai de toi une grande nation, signifie le Royaume dans les cieux et sur les terres : c'est ce qu'on peut voir par la signification Nation. Dans le sans interne, la nation signifie le céleste de l'amour et le bien qui en procède, par conséquent tous ceux, dans l'univers, chez lesquels il y a le céleste de l'amour et de la charité : ici, comme dans le sens interne il s'agit du Seigneur, on entend tout céleste et tout bien qui en procède, par conséquent son Royaume, lequel est chez ceux qui sont dans l'amour et la charité. Dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-même qui est cette grande nation, parce qu'il est le Céleste Même et le Bien Même, car tout bien de l'amour et de la charité vient de Lui Seul ; c'est pourquoi le Seigneur est aussi son Royaume même, c'est-à-dire qu'il est tout dans l'unités les choses de son Royaume, ainsi que cela est aussi reconnu par tous les Anges dans le ciel. On voit donc par là que ces mots : je ferai de toi une grande nation, signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres. Que dans le sens interne, quand il s'agit du Seigneur et des célestes de l'amour, la nation le signifie Lui-Même et tous les célestes, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporte, numéros 1258, 1259, sur la signification de la Nation et des Nations ; on peut encore le confirmer par ces passages : Il est dit d'Abram dans ce qui suit :

« On ne t'appellera plus du nom, d'Abram, et ton nom » sera Abraham, parce que je t'ai donné pour père d'une multitude de Nations. » - Genèse 17:5.

C'est du nom de Jéhovah qu'est tirée, la lettre (h) dans Abraham, pour la représentation de Jéhovah ou du Seigneur. Il est dit de même de Saraï :

« Tu ne l'appelleras plus du nom de Saraï, mais son nom (sera) » Sarah ; et je la bénirai, et même je te donnerai d'elle un fils ; et je le bénirai, et il sera en Nations ; des rois des peuples sortiront d'elle. » - Genèse 17:15-16.

Là, les nations sont les célestes de l'amour, et les rois des peuples les spirituels de la foi qui en précèdent, les uns et les autres appartenant au Seigneur seul. Il est dit pareillement de Jacob :

« On ne t'appellera plus du nom de Jacob, mais Israël sera ton nom ; et il l'appela du nom d'Israël ; et Dieu dit : Je suis le Dieu foudroyant ; crois et multiplie, une Nation et une assemblée de Nations seront faites de toi, et des rois sortiront de tes reins. » - Genèse 35:10-11.

Là, Israël représente le Seigneur ; qu'Israël, dans le sens suprême, soit le Seigneur Lui-même, c'est ce qui est connu de quelques-uns ; et comme c'est le Seigneur Lui-même, il est évident que la nation et l'assemblée des nations, ainsi que les rois sortis de ses reins, sont les célestes et les spirituels de l'amour, et par conséquent tous ceux qui sont dans les célestes et les spirituels de l'amour. Il est dit au sujet d'Ismaël, fils d'Abram par Hagar :

« Quant au fils de la servante, je le poserai en Nation, parce qu'il est ta semence. » - Genèse 21:13, 18.

A l'endroit où se trouvent ces paroles on verra ce que représente Ismaël ; la semence d'Abram est l'amour même ; c'est d'après cet amour que le mot nation est appliqué à la génération d'Ismaël. On voit, dans Moïse, que nation signifie les célestes de l'amour :

« Si en » écoutant vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, » vous serez pour Moi un pécule entre tous les peuples ; et vous » serez pour Moi un Royaume de Prêtres et une Nation sainte. » - Exode 19:5-6.

Là, le Royaume de prêtres, qui est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, étant l'attribut des célestes de l'amour, est évidemment appelé nation sainte, tandis que le royaume du Seigneur par sa Royauté est l'attribut des spirituels de l'amour, et est appelé peuple saint ; c'est pour cela que les rois sortis de ses reins sont, comme on vient de le voir, les spirituels.

Dans Jérémie :

« Si ces statuts se retirent de devant Moi, a dit Jéhovah, la semence d'Israël cessera aussi, » pour qu'elle ne soit plus une Nation devant Moi tous les jours. » - Jérémie 31:36.

La semence d'Israël, c'est le céleste de la charité, et quand la charité cesse, il n'y a plus de nation devant le Seigneur, Dans Ésaïe :

« Le peuple, ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière ; tu as multiplié la , .

Il s’agit spécialement de l'Eglise des nations, et en général de tous ceux qui sont dans l'ignorance, mais qui vivent dans la charité ; ceux-ci sont la Nation, parce qu'ils appartiennent au Royaume du Seigneur.

Dans David :

« Afin que je » voie le bien de tes élus, afin que je me réjouisse dans la joie de la Nation, afin que je me glorifie dans ton héritage. » - Psaumes 106:5.

Là évidemment la Nation est le royaume du Seigneur. La signification de la nation, en ce qu'elle est le céleste de l'amour et le bien qui en procède, a tiré son origine de ce perceptif, que les hommes de la Très-Ancienne Eglise avaient été distingués en maisons, en familles et en nations ; et c'est ainsi qu'ils percevaient le Royaume du Seigneur ; et comme ils percevaient le Royaume du Seigneur, ils percevaient le céleste lui-même ; de ce perceptif naquit le significatif, et du significatif naquit le représentatif.

  
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