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Jérémie 51:41

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41 Comment a été prise Sésac? et [comment] a été saisie celle qui était la louange de toute la terre? comment Babylone a-t-elle été réduite en désolation parmi les nations?

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Arcanes Célestes #2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcanes Célestes #1259

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1259. Or, voici pourquoi les Nations signifient les biens et les maux dans le culte.

Dans les temps très-anciens les hommes habitaient distingués en nations, en familles et en maisons, comme je l'ai dit précédemment ; c'était pour que l'Eglise sur la terre représentât le Royaume du Seigneur, où tous ont été disposés en sociétés, et ces sociétés en de plus grandes, et celles-ci en de plus grandes encore, et même selon les différences de l'amour et de la foi, en général et en particulier - Voir numéros 684, 685 - , et où, par conséquent tous ont été pareillement distingués comme en maisons, en familles et en nations. De là, les maisons, les familles et les nations signifient, dans la Parole, les biens de l'amour et de la foi qui procède de l'amour ; il y a une distinction bien marquée entre nation et peuple ; par nation est signifié le bien ou le mal ; et par peuple le vrai ou le faux ; et cette distinction est observée si constamment, que nulle part elle n'est négligée, comme on peut le voir par les passages suivants : ainsi dans Ésaïe :

« Il arrivera en ce jour-là que les Nations chercheront la Racine d'Ischaji, qui se tient pour enseigner des Peuples, et son repos » sera gloire. Il arrivera en ce jour-là que le Seigneur mettra encore sa main une seconde fois pour acquérir les restes de son Peuple, qui (aura été) laissé par Aschur, et par l'Egypte, et par Pathros, et par Kusch, et par Elam, et par Schinear, et par Chaoiath, et par les îles de la mer. Et il lèvera un étendard pour les Nations ; et il rassemblera les expulsés d'Israël, et il réunira les choses dispersées de Judah. » - Ésaïe 40:10-11, 12.

Là, les peuples sont pris pour les vérités de l'Eglise, et les nations pour les biens, et cette distinction y est manifeste. Il s'agit là du Royaume du Seigneur et de l'Eglise, et aussi, dans le sens universel, de tout homme régénéré ; les noms signifient les choses dont il a déjà été parlé ; Israël signifie les spirituels de l'Eglise, et Judah les célestes de cette Eglise.

Dans le Même :

« Ce Peuple, (ceux) » qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière. Tu as multiplié la Nation ; tu as rendu grande son allégresse. » - Ésaïe 9:2-3.

Là, le peuple est pris pour les vérités, aussi est-il dit de lui : marcher dans les ténèbres et voir la lumière ; la nation est prise pour les biens.

Dans le Même :

« Que répondra-t-on aux envoyés de la Nation ? Que Jéhovah a fondé Zion, et que les » malheureux de son Peuple se confieront en elle. » - Ésaïe 14:32.

La nation désigne pareillement le bien, et le peuple le vrai.

Dans le Même :

« Jéhovah Zebaoth enlèvera dans cette montagne les faces de l'enveloppe, de l'enveloppe (qui est) sur tous les » Peuples, et le voile (qui est) étendu sur toutes les Nations. » - Ésaïe 25:7.

Il s’agit là de l'Eglise nouvelle ou de l'Eglise des nations ; le peuple désigne les vérités de cette Eglise, et les nations les biens.

Dans le Même :

« Ouvrez les portes pour qu'elle entre la » Nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:2.

La nation est mise là évidemment pour les biens.

Dans le Même :

« Toutes les » Nations se réuniront ensemble, et les Peuples s'assembleront. » - Ésaïe 43:9.

Il s’agit encore de l'Eglise des nations ; les nations désignent les biens de cette Eglise, et les peuples ses vérités ; et comme ces choses sont distinctes entre elles, il est question des unes et des autres, autrement ce serait une vaine répétition.

Dans le Même :

« Le Seigneur Jéhovah a dit : Voici, je lèverai ma main » vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les Peuples ; et ils porteront tes fils dans leurs sein, et transporteront tes filles » sur l'épaule. » - Ésaïe 49:22.

Il s’agit là du Royaume du Seigneur ; les nations désignent pareillement les biens, et les peuples les vérités.

Dans le Même :

« Tu t'élanceras à droite et à gauche, et ta semence aura en héritage les Nations, et l'on habitera les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Il s’agit du Royaume du Seigneur et de l'Eglise qui est appelée Eglise des nations : que les nations soient prises pour les biens de la charité, ou, ce qui est la même chose, pour ceux chez qui sont les biens de la charité, c'est ce qui est évident en ce qu'il est dit que la semence, ou la foi, les aura en héritage ; les villes désignent les vérités.

Dans le Même :

« Voici, je l'ai donné Lui-même (comme) témoin aux Peuples, (comme) Prince et Législateur pour les Peuples ; voici, tu appelleras la Nation (que) tu ne connaissais pas, et les Nations » (qui) ne Te connaissaient pas accourront vers Toi. » - Ésaïe 55:4-5.

Il s’agit du Royaume du Seigneur ; les peuples désignent les vérités, et les nations les biens.

Dans l'Eglise, ceux qui sont doués du bien de la charité sont les nations, ceux qui sont doués des vérités de la foi sont les peuples, car les biens et les vérités sont attribuées selon les sujets chez lesquels ils sont.

Dans le Même :

« Les Nations marcheront à ta lumière, et les rois à la splendeur de ton lever ; alors tu verras et tu seras dans l'abondance, et ton cœur s'étonnera et se dilatera de ce que la multitude de la mer » se tournera vers Toi ; les armées des Nations viendront à Toi » - Ésaïe 60:3, 5.

Il s’agit du Royaume du Seigneur et de l'Eglise des nations ; là, les nations désignent les biens ; les rois, qui sont les chefs des peuples, désignent les vérités.

Dans Zéphanie :

« Les restes de mon Peuple les pilleront, et les résidus de ma Nation les auront en héritage. » - Zéphanie 2:9.

Dans Zacharie :

« Plusieurs » Peuples et de nombreuses Nations viendront pour chercher Jéhovah Zebaoth dans Jérusalem. » - Zacharie 8:22.

Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur et l'Eglise ; les peuples désignent ceux qui sont dans les vérités de la foi, et les nations ceux qui sont dans le bien de la charité ; aussi sont-ils nommés distinctement.

Dans David :

« Tu m'as délivré des contestations du Peuple ; tu » me mettras à la tête des Nations ; Mon Peuple (que) je n'avais pas connu me servira. » - Psaumes 18:44.

De même, le peuple désigne ceux qui sont dans les vérités, et les nations ceux qui sont dans le bien ; et comme le vrai et le bien constituent l'homme de l'Eglise, il est parlé de l'un et de l'autre.

Dans le Même :

« Les Peuples Te confesseront, ô Dieu ! Tous ces Peuples Te confesseront ; les Nations seront dans l'allégresse et dans la jubilation, parce que tu jugeras les Peuples en droiture, et que tu conduiras les Nations dans la terre. » - Psaumes 67:4-5.

Les peuples désignent évidemment ceux qui sont dans les vérités de la foi, et les nations ceux qui sont dans le bien de la charité.

Dans Moïse :

« Souviens-toi des jours de l'éternité ; ayez l'intelligence des années de génération et de génération ; interroge ton père et il te (le) déclarera, et tes vieillards et ils te (le) diront : lorsque » le Très-Haut donnait l'héritage aux Nations, et qu'il séparait les fils de l'homme, il établit les bornes des Peuples selon le nombre des fils d'Israël.

Deutéronome 32:7-8.

Là, il s'agit de la Très-Ancienne Eglise et des Eglises Anciennes, qui sont les jours de l'éternité et les années de génération et de génération ; dans ces Eglises, on appela nations ceux qui étaient dans le bien de la charité et auxquels l'héritage était donné, et l'on nomma fils de l'homme et ensuite peuples ceux qui étaient dans les vérités de la foi procédant de la charité. Comme les nations signifient les biens de l'Eglise, et les peuples les vérités, voilà pourquoi il a été dit d'Esaü et de Jacob, lorsqu'ils étaient encore dans le sein maternel :

« Deux Nations sont dans ton sein, et deux Peuples (sortant) de tes entrailles seront divisés. » - Genèse 25:23.

On peut maintenant voir par ce qui précède ce que c'est que l'Eglise des nations dans son véritable sens ; la Très-Ancienne Eglise fut la véritable Eglise des nations ; puis ce fut l'Eglise Ancienne. Comme on appelle nations ceux qui sont dans la charité, et peuples ceux qui sont dans la foi, le Sacerdoce du Seigneur se dit au sujet des nations, parce qu'il est un attribut des célestes qui sont les biens, et la Royauté du Seigneur se dit au sujet des peuples, parce qu'elle est un attribut des spirituels qui sont les vérités ; c'est même ce qui a été représenté dans l'Eglise Judaïque ; les Juifs ont été Nation avant d'avoir des rois, mais après qu'ils eurent accepté des rois, il sont devenus peuple.

  
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