Bibeln

 

Jérémie 51:34

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34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

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Arcanes Célestes #583

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583. Hommes forts furent appelés les Néphilim, à cause de l'amour de soi : on le voit aussi çà et là dans la Parole, ou ceux qui sont tels sont appelés forts ; par exemple, dans Jérémie :

« Les forts de Babel ont cessé de combattre, ils se tiennent dans leurs retranchements ; leur force les abandonne, ils sont devenus des femmes. » - Jérémie 51:30.

Là, les hommes forts de Babel sont pris aussi pour ceux qui se sont laissé séduire par l'amour de soi.

Dans le Même :

« Epée contre les menteurs, et ils deviendront insensés ; épée contre ses (hommes) forts, et ils seront consternés. » - Jérémie 50:36.

Dans le Même :

« J'ai vu, eux ont été consternés, tournés en arrière ; leurs (hommes) forts ont été meurtris, et de fuite ont fui, et n'ont point regardé en arrière ; terreur de toute part ! Il ne fuira point, le léger ; et il n'échappera point, le Fort. Montez sur les chevaux, et élancez-vous avec furie, chars ! Qu'ils sortent, les Forts, Kusch, Puth, les Ludiens.

Jérémie 46:5-6, 9.

Là, il s'agit de la persuasion produite par les raisonnements.

Dans le Même :

« Comment dites-vous : Forts (nous sommes), nous, et des hommes de valeur pour la guerre ? Dévasté a été Moab. » - Jérémie 48:14-15.

Dans le Même : Elle a été prise, la ville, et ses remparts ; on s'en est emparé, et le cœur des Forts de Moab est devenu, en ce jour-là, comme le cœur d'une femme dans l'angoisse. » - Jérémie 48:41.

Pareillement le cœur des Forts d'Edom.

Jérémie 49:22.

Dans le Même :

« Jéhovah a racheté Jacob ; il l'a retiré de la main d'un plus Fort que lui. » - Jérémie 31:11 ;

Là, le fort est exprimé par un autre mot. Que les Enakim, d'entre les Néphilim, aient été renommés comme des hommes forts, on le voit dans Moïse :

« Tu passes aujourd'hui le Jourdain pour venir posséder des nations grandes et nombreuses plus que toi, des villes grandes et escarpées jusqu'au ciel, un peuple grand et haut (de taille), les fils des Enakim que tu connais, et dont tu as entendu dire : Qui tiendra devant les fils d'Enak ? » - Deutéronome 9:1-2.

  
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Arcanes Célestes #3402

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3402. Celui qui touchera cet homme et cette femme en mourant il mourra, signifie que le Divin Vrai et le Divin Bien ne doivent point être ouverts, et que cependant on ne doit pas en approcher par la foi, à cause du danger de la damnation éternelle s'ils sont, profanés : on le voit par la signification de toucher cet homme et cette femme, en ce que c'est s'approcher du Divin Vrai et du Divin Bien, qui sont représentés par Isaac et Rébecca, - ici le vrai est nommé en premier lieu, et le bien en second lieu, parce qu'il s'agit de ceux qui sont dans l'Eglise spirituelle, lesquels peuvent adultérer et même profaner le vrai, mais non le bien, et comme il en est ainsi, il est dit l'homme et la femme, voir numéros 915, 2517.

Et par la signification de mourir en mourant, en ce que c'est la damnation éternelle, qui est la mort spirituelle ; ici, à cause de la profanation dont il s'agit. Que ce soit d'après la Providence du Seigneur que personne n'est admis dans le bien et dans le vrai, c'est-à-dire dans la reconnaissance et dans l'affection de l'un et de l'autre, plus avant qu'il ne peut demeurer en eux, à cause du danger de la damnation éternelle, on le voit ci-dessus, numéro 3398 : il arrive à l'égard du bien et du vrai, ainsi qu'il a déjà été quelquefois dit et expliqué, que chez l'homme ils se retirent en dedans en proportion que celui-ci est dans le mal et dans le faux, que par conséquent les anges qui du ciel sont chez lui se retirent autant, et que les esprits diaboliques qui de l'enfer sont chez lui s'approchent autant ; de même vice-versa ; l'éloignement du bien et du vrai, par conséquent des Anges, d'avec l'homme qui est dans le mal et dans le faux, ne se manifeste pas à lui, parce qu'alors il est dans la persuasion que le mal est le bien et que le faux est le vrai, et cela, à cause de l'affection qu'il a pour eux, et du plaisir qu'elle lui procure ; et quand il est dans cet état, il ne peut nullement savoir que le bien et le vrai se sont éloignés de lui : le bien et le vrai, ou les anges, sont dits s'être éloignés de l'homme, quand l'homme n'en est plus affecté, c'est-à-dire, quand ils ne font plus ses délices, et quand au contraire il est affecté de ce qui appartient à l'amour de soi et à l'amour du monde, c'est-à-dire, quand c'est là seulement ce qui fait ses délices : savoir le bien et le vrai, ou les tenir par la mémoire et les avoir sur les lèvres, ce n'est point avoir le bien et le vrai, mais il faut en être affecté de cœur ; ce n'est pas non plus avoir le bien et le vrai, que d'en être affecté quand c'est pour acquérir de la réputation et des richesses, alors c'est de l'honneur et du gain qu'on est affecté et non du bien et du vrai, et c'est faire de ceux-ci des moyens pour obtenir ceux-là ; dans l'autre vie, chez ceux qui sont tels, les biens et les vrais qu'ils ont connus, qu'ils ont même prêches, leur sont retirés, mais l'amour de soi et du monde, dont leur vie se composait, leur reste. D'après ce qui vient d'être dit : on peut voir ce qui arrive au sujet du bien et du vrai, c'est-à-dire qu'il n'est permis à personne d'en approcher par l'affection et par la foi, à moins qu'on ne soit tel, qu'on puisse demeurer en eux jusqu'à la fin de sa vie ; mais ceux qui profanent ne peuvent pas en être détournés.

  
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