Bibeln

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

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Arcanes Célestes #1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes #4835

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4835. Viens vers l'épouse de ton frère, et acquitte-toi du lévirat envers elle, signifie qu'il continuerait le représentatif, à savoir, de l'Église : on le voit par la signification de venir ou entrer vers l'épouse de son frère, et de s'acquitter du lévirat envers fille, en ce que c'est conserver et continuer ce qui appartient à l'Église : ce qui avait été ordonné dans la loi de Moïse, que si quelqu'un mourait sans enfant, sou frère prendrait sa veuve pour épouse et susciterait semence à son frère, et que le premier-né serait appelé du nom du défunt, mais que les autres fils lui appartiendraient, cela était appelé le lévirat ; d'après ces paroles de Jehudah il est évident que ce statut de Moïse n'était pas quelque chose de nouveau dans l'Église Juive, mais qu'il avait aussi été précédemment en usage ; il en est de même d'un grand nombre de statuts qui ont été commandés aux Israélites par Moïse, comme de ne point prendre d'épouses d'entre les filles des Canaanites, et d'en prendre en dedans des familles, - Genèse 24:3, Genèse 28:1-2.

D’après ces statuts et plusieurs autres, il est évident qu'il y avait eu précédemment une Église dans laquelle avaient été instituées des choses telles que celles qui ont été ensuite promulguées et enjointes aux fils de Jacob ; que les autels et les sacrifices aient aussi été en usage des le temps Ancien, c'est ce qui résulte évidemment de la , Genèse 22:3, 7-8 ; il est donc clair que l'Église Juive n'a pas été une nouvelle Église, mais qu'elle était un relèvement de l'Église Ancienne, qui avait péri. Quelle a été la loi du lévirat on le voit dans Moïse :

« Si ont habité des frères ensemble, et que soit mort l'un d'eux, et point de fils à lui, ne se mariera point l'épouse du défunt dehors à un homme étranger, son beau-frère entrera vers elle, et il la prendra à soi pour épouse, et ainsi s'acquittera du Lévirat envers elle : alors il arrivera que le premier-né qu'elle enfantera subsistera sur le nom de son frère défunt, afin que ne soit point effacé son nom parmi Israël : que si cet homme ne veut pas prendre sa belle-sœur, sa belle-sœur montera à la porte vers les anciens, et elle dira : Mon beau-frère refuse de susciter à son frère un nom en Israël, il ne veut pas s'acquitter du Lévirat envers moi ; alors les anciens de sa ville l'appelleront, et ils lui parleront ; si celui-ci persiste, et qu'il dise : Je ne désire point la prendre ; sa belle-sœur s'approchera de lui, aux yeux des anciens, et elle lui arrachera son soulier de dessus son pied, elle lui crachera à la face, et elle répondra et dira ; Ainsi sera fait à l'homme qui ne bâtit pas la maison de son frère ; de là sera appelé son nom en Israël, la maison du déchaussé. " - ;

Celui qui ne connaît pas ce que représente le lévirat, ne peut faire autrement que de croire que c'était seulement pour conserver le nom et par suite l'héritage, mais la conservation du nom et de l'héritage n'était pas d'une telle importance, que le frère dût pour cela contracter mariage avec sa belle-sœur ; mais cela avait été enjoint, afin que par là fussent représentées la conservation et la continuation de l'Église ; en effet, le mariage représentait le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, le mariage céleste, par conséquent aussi l'Église, car l'Église est Église d'après le mariage du bien et du vrai, et quand l'Église est dans ce mariage, elle fait un avec le Ciel, qui est le mariage céleste même ; et comme le mariage représentait ces choses, c'est pour cela que les fils et les filles représentaient et en outre signifiaient les vrais et les biens ; c'est pourquoi être sans enfants signifiait être privé du bien et du vrai, de sorte que dans cette maison il n'y avait plus aucun représentatif de l'Église, et qu'ainsi la maison était hors de la communion : en outre, le frère représentait le bien consanguin auquel devait être conjoint le vrai qui était représenté par l'épouse veuve ; car le vrai ne peut être conjoint à d'autre bien qu'au bien qui est sien et consanguin, afin d'être un vrai qui ait la vie et produise du fruit, et continue ainsi ce qui appartient à l'Église : voilà ce qui était perçu dans le Ciel par le lévirat. Que si le frère ne voulait pas s'acquitter du lévirat, sa belle-sœur lui arrachait son soulier de dessus son pied, et lui crachait à la face, cela signifiait que de même celui qui était sans le bien et sans le vrai externes et internes détruisait les choses qui appartenaient à l'Église, car le soulier est l'externe, numéro 1748, et la face l'interne, Nos 1999, 2434, 3527, 4066, 4796 ; de là il est évident que le lévirat représentait la conservation et la continuation de l'Église. Mais quand les représentatifs des internes eurent cessé par l'avènement du Seigneur, cette loi a été abolie ; il en est de cela comme de l'âme ou esprit de l'homme et de son corps, l'âme ou l'esprit de l'homme est son interne, et le corps en est l'externe ; ou, ce qui est la même chose, l'âme ou l'esprit est l'effigie même de l'homme, et le corps en est l'image représentative ; quand l'homme ressuscite, l'image représentative ou son externe, qui est son corps, est rejeté, car alors il est dans l'interne ou dans l'effigie elle-même. Et il en est aussi de cela comme de celui qui est dans les ténèbres, et qui de là voit les objets qui appartiennent à la lumière, ou, ce qui est la même chose, comme de celui qui est dans la lumière du monde, et qui d'après cette lumière voit les choses qui appartiennent à la lumière du Ciel, car la lumière du monde relativement à la lumière du Ciel est comme des ténèbres ; dans les ténèbres ou dans la lumière du monde les choses qui appartiennent à la lumière du Ciel apparaissent non telles qu'elles sont en elles-mêmes, mais comme dans une image représentatif, de même que le mental de l'homme dans sa face ; c'est pourquoi, quand la lumière du Ciel apparaît dans sa clarté, les ténèbres ou les images représentatives sont dissipées ; c'est ce qui a été fait par l'avènement du Seigneur.

4835 bis. Et suscite semence à ton frère, signifie afin que l'Eglise ne périsse point : on le voit par la signification de la semence, en ce qu'elle est le vrai d'après le bien, ou la foi de la charité, numéros 1025, 1447, 1610, 1910, 2848, 3310, 3373, 3671 ; la même chose aussi est signifiée par le premier-né qui devait être sur le nom du frère défunt, numéros 352, 367, 2435, 3325, 3494 ; susciter cette semence au frère, c'est continuer ce qui appartient à l'Église, selon ce qui vient d'être dit, numéro 4834, par conséquent afin que l'Église ne périsse point.

  
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