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Ézéchiel 44:1

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1 Puis il me ramena au chemin de la porte extérieure du Sanctuaire, laquelle regardait l'Orient, et elle était fermée.

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Arcanes Célestes #2851

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2851. Ta semence héritera la porte de tes ennemis, signifie que la charité et la foi prendront la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux : on le voit par la signification d'hériter, en ce que c'est recevoir la vie du Seigneur, numéro 2658, ici prendre la place, parce que quand la charité et la foi sont où étaient précédemment le mal et le faux, alors la vie du Seigneur prend la place du mal et du faux ; par la signification de la semence, en ce qu'elle est la charité et la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1941 ; par la signification de la porte, dont il va être parlé ; et par la signification des ennemis, en ce qu'ils sont les maux et les faux, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans le mal et le faux ; ceux-ci sont signifiés dans le sens interne de la Parole par les ennemis et les adversaires. Quant à ce qui concerne la signification de la Porte, il y a en général deux portes chez chaque homme ; l'une, qui est ouverte aux maux et aux faux qui en proviennent, a son issue vers l'enfer, dans cette porte sont les génies et les esprits infernaux ; l'autre porte, qui est ouverte aux biens et aux vrais qui en procèdent, a son issue vers le ciel, dans cette porte sont les Anges ; ainsi il y a une porte qui conduit à l'enfer, et une porte qui conduit au ciel : la porte de l'enfer est ouverte à ceux qui sont dans le mal et dans le faux, et c'est seulement par des fentes çà et là que pénètre par en haut quelque lumière du ciel, par laquelle ils puissent penser et raisonner ; mais la porte du ciel est ouverte à ceux qui sont dans le bien vrai du bien : il y a, en effet, deux chemins qui conduisent au mental rationnel de l'homme ; un chemin supérieur ou interne par lequel entrent le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur, et un chemin inférieur ou externe par lequel entrent le mal et le faux qui sortent de l'enfer ; le mental rationnel, vers lequel se dirigent les chemins, est lui-même dans le milieu ; ce mental, d'après les biens et les vrais, qui y sont, est comparé dans la Parole à une ville et appelé ville, il lui est assigné des portes, et il est décrit çà et là, en ce que des ennemis, c'est-à-dire, les mauvais génies et les mauvais esprits, assiègent cette ville et l'attaquent, et qu'elle est défendue par les Anges du Seigneur, c'est-à-dire, par le Seigneur ; les génies et les esprits infernaux, avec les maux et les faux, ne peuvent pas venir au-delà de la porte inférieure ou externe, ni pénétrer jamais dans la ville : s'ils pouvaient pénétrer dans la ville ou dans le mental rationnel, l'homme serait entièrement perdu ; mais quand ils parviennent jusqu'au point qu'il leur semble avoir pris d'assaut cette ville, alors elle est fermée, de sorte qu'il n'y influe plus du ciel ni bien ni vrai ; il en influe seulement, comme il a été dit, quelque peu par des fentes çà et là ; il en résulte que de tels hommes n'ont plus rien de la charité ni rien de la foi, et qu'ils placent le bien dans le mal et le vrai dans le faux ; il en résulte aussi qu'ils ne sont plus véritablement rationnels, quoiqu'il leur semble qu'ils le sont, Nos 1914, 1944 ; et de là vient que ces hommes sont appelés morts, quoiqu'ils croient avoir plus de vie que les autres, numéros 81, 290 f ; et tout cela, parce que la porte du ciel leur a été fermée ; dans l'autre vie, on découvre et on aperçoit clairement qu'elle leur a été fermée ; et aussi vice versa, que la porte du ciel a été ouverte à ceux qui sont dans le bien et dans le vrai. Quant à, ce qui concerne spécialement la Porte des ennemis, de laquelle il s'agit dans ce Verset, elle est chez l'homme dans son mental naturel ; lorsque l'homme est entièrement naturel ou non-régénéré, les maux et les faux occupent cette porte, ou, ce qui est la même chose, les mauvais génies et les mauvais esprits influent en elle avec les cupidités du mal et les persuasions du faux, Voir numéros 687, 697, 1692 ; mais lorsque l'homme devient spirituel ou est régénéré, les maux et les faux, ou, ce qui est de même, les mauvais génies et les mauvais esprits, sont chassés de cette porte, ou de ce mental, et quand ils ont été chassés, ils sont remplacés par les biens et les vrais, ou par la charité et la foi ; c'est ce qui est signifié par ces mots : ta semence héritera la porte de tes ennemis ; cela se fait dans le particulier chez tout homme quand il est régénéré, et également dans l'autre vie pour ceux qui viennent dans le Royaume du Seigneur, et cela se fait aussi dans le commun, ou dans l'Eglise qui est composée de plusieurs : c'est ce qui a été représenté en ce que les fils d'Israël ont chassé les nations de la terre de Canaan ; dans le sens littéral cela est entendu par ta semence héritera la porte des ennemis, mais dans le sens interne c'est ce qui vient d'être dit qui est signifié ; de là vient que dans les temps anciens c'était un usage solennel de s'exprimer ainsi, lorsqu'on bénissait ceux qui se mariaient, comme on le voit aussi par la bénédiction que Laban donna à Rebecca sa sœur, lorsqu'après avoir été fiancée elle se rendait près de Isaac :

« Notre sœur ! Que tu sois en milliers de myriades, et que ta semence hérite la porte de ceux qui te haïssent ! » - Genèse 24:60 :

Que de telles choses soient signifiées dans la Parole par la porte des ennemis ou de ceux qui haïssent, on peut le voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Je détruirai par la famine ta racine, et je tuerai tes restes ; hurle, Porte ; crie, ville ; tu t'es fondue, Philistée, toi, toute entière ; parce que du septentrion la fumée est venue, » - Ésaïe 14:30-31.

Détruire par la famine la racine et tuer les restes, c'est enlever les biens et les vrais qui ont été intérieurement renfermés par le Seigneur ; que les restes (reliquiœ) soient ces biens et ces vrais le voit numéros 468, 530, 560, 561, 562, 661, 798, 1050, 1738, , 2284 ; la porte, c'est l'entrée qui conduit aux intérieurs ou au mental rationnel ; la ville désigne ce mental, ou ce qui est la même chose, et les biens et les vrais qui y sont, numéros 402, 2268, 2450, 2451, 2712 ; la Philistée désigne la science des connaissances de la foi, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans la science de ces connaissances, et non dans les biens de la foi, numéros 1197, 1198 ; la fumée qui vient du septentrion, c'est le faux qui provient de l'enfer ; que la foi soit le faux provenant du mal, on le voit numéro 1861.

Dans le Même :

« La ville de vanité sera renversée, toute maison sera fermée pour que personne n'entre ; il y aura clameur au sujet du vin dans les places, toute allégresse sera désolée, la joie de la terre sera exilée, ce qui restera dans la ville (sera) une désolation, et la porte sera frappée par la dévastation, car il en sera ainsi au milieu de la terre, au milieu des peuples. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13.

La ville de vanité qui sera renversée, c'est le mental humain qui sera privé du vrai ; toute maison, en ce qu'elle sera fermée, signifie qu'il n'y aura point de bien : que la maison soit le bien, on le voit numéros 2233, 2234 ; la clameur au sujet du vin dans les places, c'est l'état du faux ; on peut voir que la clameur se dit des faux numéro 2240 ; le vin est le vrai, au sujet duquel il y a clameur, parce qu'il manque, numéro 1071, 1798 ; que les places sont ce qui conduit aux vrais, numéro 2336 ; l'allégresse qui est désolée se dit du vrai, la joie de la terre qui est exilée se dit du bien : de là on voit ce qui est signifié par ces mots, ce qui restera dans la ville sera une désolation, et par ceux-ci, la porte sera frappée par la dévastation ; il est dit que la porte est dévastée, quand il n'y a que les maux et les faux qui règnent.

Dans Jérémie :

« Les chemins de Sion sont dans le deuil, de ce qu'on ne vient point à la fête fixée ; toutes ses Portes ont été désolées, ses prêtres gémissent, ses vierges sont dans l'anxiété, et elle est dans l'amertume : ses ennemis sont devenus chefs, ses adversaires sont dans la sécurité, parce que Jéhovah l'a accablée d'anxiété, à cause de la multitude de ses prévarications, ses petits-enfants s'en sont allés captifs devant l'ennemi. » - Lamentations 1:4-5.

Les chemins de Sion qui sont dans le deuil, signifient qu'il n'y a plus de vrais qui procèdent du bien ; que les chemins soient les vrais, on le voit numéros 189, 627, 2333 ; toutes les portes désolées, signifient que toutes les entrées ont été occupées par les faux ; les ennemis devenus chefs, signifient que ce sont les maux qui règnent.

Dans le Même :

« Jéhovah a mis dans le deuil l'avant mur et la muraille de la fille de Sion, ils languissent ensemble ; ses portes ont été enfoncés dans la terre, il a détruit et brisé ses barres ; son roi et ses princes (sont) parmi les nations ; il n'y a point de loi, même ses prophètes n'ont point rencontré la vision de Jéhovah ; ils ont ouvert sur toi leur bouche tous tes adversaires ; ils ont sifflé et grincé des dents ; ils ont dit : nous avons englouti ; certainement ce jour est celui que nous avons attendu, nous avons trouvé, nous avons vu. » - Lamentations 2:8-9, 16.

Les portes enfoncées dans la terre, signifient que le mental naturel a été occupé par les maux et par les faux ; son roi et ses princes parmi les nations, signifient que les vrais ont été plongés dans les maux ; on peut voir que le roi est le vrai en général, numéros 1672, 1728, 2015, 2069 ; que les princes sont les vrais principaux, numéros 1482, 2089 ; que les nations sont les maux, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, 2588.

Dans Moïse :

« Une nation de loin, de l'extrémité de la terre, te pressera dans toutes tes portes, dans toute ta terre ; ainsi te pressera ton ennemi. » - Deutéronome 28:52-53.

C’est une des malédictions que Moïse a prédites aux peuples, s'ils ne persévéraient pas à observer les préceptes et les statuts ; la nation de loin, de l'extrémité de la terre, signifie, dans le sens interne, les maux et les faux, ou ceux qui sont dans le mal et dans le faux ; presser dans toutes les portes, c'est fermer toute entrée au bien et au vrai.

Nahum :

« Voici, ton peuple est comme des femmes au milieu de toi, à tes ennemis en ouvrant elles ont été ouvertes les portes de la terre, le feu a dévoré tes barres : puise pour toi les eaux du siège, fortifie tes remparts, entre dans la boue et pétris l'argile, répare le four à briques. » - Nahum 3:13-14.

Les portes de la terre ouvertes aux ennemis, signifient que les maux occupent la place où doivent être les biens.

Dans le Livre des Juges :

« Les chemins n'étaient point fréquentés, et ils allaient par des sentiers, ils allaient par des chemins tortueux ; il n'y avait point de bourgs dans Israël : choisissait-il des Dieux nouveaux, alors les portes étaient assiégées ; à peine voyait-on un bouclier ou une lance parmi quarante (hommes) d'Israël. » - Juges 5:6-7, 8.

C’est la prophétie de Déborah et de Barak ; les portes assiégées, ce sont les biens et les vrais.

Dans David :

« Ils méditent contre moi ceux qui habitent à la porte ; ils (me) raillent eu chantant ceux qui boivent la cervoise. » - Psaumes 69:13.

Ceux qui habitent à la porte sont les maux et les faux, et ce sont aussi les infernaux.

Dans Ézéchiel :

« Dans les visions de Dieu il fut conduit à l'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion ; là, il vit les grandes abominations de la maison d'Israël : il fut conduit aussi à l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, qui regarde du côté du septentrion ; aussi des abominations. » - Ézéchiel 8:3, 6, 14-15.

L'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion, c'est la place où sont les faux intérieurs ; l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, du côté du septentrion, c'est où sont les maux intérieurs : qu'il y ait des faux et des maux intérieurs, et qu'il y ait une sphère intérieure dans laquelle sont de tels esprits et de tels génies, on le voit, numéros 2121, 2122, 2123, 2124.

Dans David :

« Voici, la possession de Jéhovah, (ce sont) les fils ; la récompense (est) le fruit du ventre ; comme des flèches dans la main d'un puissant, ainsi (sont) les fils des prémices : heureux l'homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, car ils parleront avec les ennemis à la porte. » - Psaumes 127:3, 4, 5.

Parler avec les ennemis à la porte, c'est ne craindre en rien les maux ni les faux, ni par conséquent l'enfer.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, Jéhovah Zebaoth sera en esprit de jugement pour celui qui est assis pour le jugement, et en force pour ceux qui repoussent le combat à la porte ; et même ceux-ci s'égarent par le vin et se fourvoient par la cervoise. » - Ésaïe 28:5-6, 7.

Dans le Même :

« Ils seront retranchés ceux qui font pécher les hommes par la Parole, et qui tendent des pièges à celui qui réprimande à la porte, et qui font pencher le juste vers la vanité. » - Ésaïe 29:20-21.

Dans le Même :

« Elam a pris le carquois dans le char de l'homme, des cavaliers, Kir a découvert le bouclier ; et il est arrivé que l'élite de tes vallées a été remplie de chars et de cavaliers ; en se plaçant ils se sont placés à la porte ; et en ce jour-là il a regardé vers l'arsenal de la maison de la forêt. » - Ésaïe 22:6, 7, 8.

Dans Jérémie :

« Juda a été dans le deuil, et ses portes sont devenues languissantes ; ils ont été noircis dans la terre, et le cri de Jérusalem est monté ; les grands ont envoyé les inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, ils n'ont point trouvé d'eaux. » - Jérémie 14:1, 2, 3.

Dans Je Même :

« Les Anciens ont cessé d'être à la Porte, les jeunes gens (ont cessé) leurs chants. » - Lamentations 5:14.

On peut voir par ces passages ce que signifie la porte des ennemis, c'est-à-dire qu'elle signifie l'enfer, ou les infernaux qui attaquent continuellement les biens et les vrais ; leur siège est chez l'homme, comme il a été dit, dans son mental naturel ; mais lorsque l'homme est tel, qu'il admet les biens et les vrais, par conséquent les anges, les infernaux sont chassés de cette place par le Seigneur ; une fois qu'ils ont été chassés, la porte du ciel ou le ciel s'ouvre ; il est aussi parlé de cette porte çà et là dans la Parole, comme dans Ésaïe :

« Cantique dans la terre de Juda ! Une ville forte est à nous, en salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes, et elle entrera la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1-2.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah à son Oint, à Choresch, dont j'ai pris la (main) droite, afin de faire descendre devant lui les nations, et j'ouvrirai les reins des rois, afin d'ouvrir devant lui les battants, et les Portes ne seront point fermées. Moi j'irai devant toi, et je redresserai ce qui est tortueux ; je romprai les battants d'airain, et je briserai les barres de fer. » - Ésaïe 45:1-2.

Dans le Même :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murailles, et leurs rois seront à ton service ; ils tiendront continuellement tes portes ouvertes, ni jour ni nuit elles ne seront fermées : on n'entendra plus parler de violence dans ta terre, de dévastation ni de fracture dans les confins ; et tu appelleras tes murailles, salut, et tes Portes. Louange. » - Ésaïe 60:10-11, 18.

Dans le Même :

« Passez, passez les Portes ; préparez le chemin au peuple, frayez, frayez le sentier ; dites à la fille de Sion : Voici, ton salut vient. » - Ésaïe 62:10-11, 12.

Dans Michée :

« Ils passeront par la Porte, et ils sortiront par elle, et leur Roi passera devant eux, et Jéhovah (sera) à leur tête. » - Michée 2:13.

Dans David :

« Portes, élevez vos têtes ; et haussez-vous, portes (ostia) éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui (est) ce Roi de gloire ? Jéhovah le fort et le héros, Jéhovah le héros de guerre. Portes, élevez vos têtes ; élevez-(les), portes (ostia) éternelles. » - Psaumes 24:7-8, 9, 10.

Dans le Même : Célèbre Jéhovah, Jérusalem ; loue ton Dieu, Sion ; parce qu'il renforce les barres de tes portes, il bénit tes fils au milieu de toi. » - Psaumes 147:12-13.

Par ces passages on voit que la porte du ciel est où sont les Anges chez l'homme, c'est-à-dire où est l'influx du bien et du vrai procédant du Seigneur ; qu'ainsi il y a, comme il a été dit, deux portes : le Seigneur parle ainsi des deux Portes dans Matthieu :

« Entrez par la porte étroite, parce que large (est) la porte et spacieux (est) le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent, parce que étroit (est) la porte et resserré (est) le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. » - Matthieu 7:12, 13, Luc 13:23-24.

En outre il est souvent question, dans Ézéchiel et dans l'Apocalypse, des Portes de la Nouvelle Jérusalem et des Portes du Nouveau Temple, par lesquelles il n'est entendu autre chose que l'entrée dans le ciel, Voir au sujet de ces portes, - ; Ézéchiel 43:1-2, 4 ; Ézéchiel 44:1-2, 3 ; , 12 ; Ézéchiel 48:31, 32, 33-34. Apocalypse 21:12-13, 21, 25 ; Apocalypse 22:14. Ésaïe 54:11-12. C'est de là que Jérusalem est appelée « la Porte du peuple. » - Michée 1:9. .

  
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Arcanes Célestes #2588

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2588. Epouse d'Abraham, signifie afin que le Vrai spirituel se conjoignît au Bien céleste : cela est évident par la représentation de Sarah comme épouse, en ce qu'elle est le Vrai spirituel conjoint

Au Bien céleste, numéros 1468, 1901, 2065, 2172, 2173, 2198, 2507 ; et par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Bien céleste conjoint au Vrai spirituel, numéros 2011, 2172, 2198, 2501 : soit qu'on dise le Vrai spirituel et le Bien céleste, soit qu'on dise le Seigneur, c'est la même chose, parce que le Seigneur est le Vrai même et le Bien même, ainsi que le Mariage même du Vrai avec le Bien et du Bien avec le Vrai. Comment ces choses se passent, c'est ce qu'on peut voir, il est vrai, par l'explication, mais comme elles sont aujourd'hui au nombre des choses obscures, il m'est permis de les illustrer autant qu'il est possible : il s'agit ici de la Doctrine de la foi, sur laquelle le Seigneur a pensé dans le second âge de l'enfance, savoir, s'il était permis d'y entrer par les rationnels, et de se former ainsi des idées sur cette doctrine ; s'il a pensé ainsi, c'était par l'amour de veiller sur le genre humain qui est tel, que ce qu'il ne saisit pas d'une manière rationnelle, il ne le croit pas ; mais le Seigneur perçut par le Divin que cela ne devait pas se faire, aussi est-ce par le Divin qu'il se révéla cette doctrine, et en même temps toutes les choses dans l'univers, qui en sont des dépendances, savoir, qu'il y a chez les hommes deux principes, d'après lesquels ils pensent, le négatif et l'affirmatif : et que c'est d'après le principe négatif que pensent ceux qui ne croient rien à moins d'être convaincus par les rationnels et les scientifiques, et même par les sensuels ; et que c'est d'après le principe affirmatif que pensent ceux qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite dans la Parole, par conséquent ceux qui ont foi au Seigneur. A l'égard de ceux qui sont dans le négatif que ce qui est dans la Parole soit vrai, disant dans leur cœur qu'alors ils veulent croire, quand ils seront persuadés par les rationnels et par les scientifiques, voilà ce qui se passe : ils ne croient jamais ; ils ne croiraient même pas s'ils étaient convaincus par les sensuels du corps, comme par la vue et l'ouïe et par le toucher, car ils formeraient toujours de nouveaux raisonnements contre ces convictions, et finiraient ainsi par éteindre entièrement toute foi, et pour changer en même temps la lumière du rationnel en ténèbres, parce qu'ils la changeraient en faussetés. Mais à l'égard de ceux qui sont dans l'affirmatif, c'est-à-dire, qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite, voici ce qui leur arrive : Ils sont continuellement confirmés par les rationnels et les scientifiques, même par les sensuels, et leurs idées sont éclairées et affermies : en effet, l'homme n'a la lumière que par le moyen des rationnels et des scientifiques, c'est aussi ce que chacun fait ; chez ceux-ci, la doctrine par conséquent en vivant vit, et il est dit d'eux, qu'ils sont guéris, et qu'ils enfantent ; mais chez les autres la doctrine en mourant meurt, et il est dit d'eux, que Jéhovah en fermant a fermé l'utérus. D'après ce qui vient d'être dit, on voit ce que c'est qu'entrer par les rationnels dans la doctrine de la foi, et ce que c'est qu'entrer d'après la doctrine de la foi dans les rationnels ; mais cela va être illustré par des exemples : d'après la Doctrine de la Parole, il est certain que le premier et le principal point de doctrine, c'est l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain ; ceux qui sont dans l'affirmatif sur ce sujet peuvent entrer autant qu'il leur plaît dans les rationnels et les scientifiques, même dans les sensuels, chacun selon son talent, sa science et son expérience ; et même plus ils y entrent, plus ils sont confirmés, car toute la nature est remplie de moyens de confirmation. Au contraire, ceux qui nient que ce soit là le premier et le principal point de doctrine, et qui veulent auparavant en être convaincus par les scientifiques et les rationnels, ne se laissent jamais convaincre, parce qu'ils nient de cœur, et tiennent continuellement pour un autre principe qu'ils croient l'essentiel ; et enfin par les confirmations de leur principe ils s'aveuglent au point qu'ils ne peuvent même savoir ni ce que c'est que l'amour pour le Seigneur, ni ce que c'est que l'amour envers le prochain ; et comme ils se confirment dans ce qui est opposé à ces amours, ils finissent même par se confirmer dans ce principe qu'il ne peut exister d'autre amour, dans lequel il y ait du plaisir, que l'amour de soi et du monde, et cela, jusqu'au point d'embrasser l'amour infernal au lieu d'embrasser l'amour céleste, sinon par la doctrine, du moins par la vie. Quant à ceux qui ne sont ni dans le négatif, ni dans l'affirmatif, mais qui sont dans le dubitatif avant de nier ou d'affirmer, leur état est tel qu'il a été expliqué ci-dessus, numéro 2568, c'est-à-dire que ceux qui inclinent à la vie du mal tombent dans le négatif, tandis que ceux qui inclinent à la vie du bien sont portés dans l'affirmatif. Soit un autre exemple : un des principaux points de la doctrine de la foi, c'est que tout bien procède du Seigneur, et que tout mal provient de l'homme ou de soi : ceux qui sont dans l'affirmatif que cela est ainsi, peuvent se confirmer par de nombreux moyens rationnels et scientifiques, que jamais, par exemple, aucun bien ne peut influer que du Bien Même. C'est-à-dire, de la source du Bien, par conséquent du Seigneur, et que le principe du bien ne peut venir d'autre part, en s'éclairant par toutes les choses qui, en eux mêmes, dans les autres, dans le commun, même dans tout ce qui a été créé, sont véritablement des biens, tandis que ceux qui sont dans le négatif se confirment dans les principes opposés par toutes les choses qu'ils pensent, jusqu'au point qu'enfin ils ne savent pas ce que c'est que le bien, disputant entre eux sur ce qu'est le souverain bien, ignorant complètement que le bien céleste et spirituel qui procède du Seigneur est ce qui vivifie tout bien qui est inférieur, et que le plaisir qui en provient est véritablement le plaisir ; quelques-uns même croient que le bien ne peut jamais venir d'autre part que d'eux-mêmes. Soit de nouveau pour exemple ce principe, que ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, peuvent recevoir les vrais de la doctrine et avoir foi à la Parole, mais non ceux qui sont dans la vie de l'amour de soi et du monde ; ou, ce qui est la même chose, que ceux qui sont dans le bien peuvent croire, mais non ceux qui sont dans le mal : ceux qui sont dans l'affirmatif peuvent le confirmer rationnellement et scientifiquement par d'innombrables moyens ; rationnellement, en ce que le vrai et le bien sont en concordance, mais non le vrai et le mal, et que comme dans le mal existe tout faux, de même du mal procède tout faux, et que si néanmoins le vrai est chez quelques méchants, il y est sur les lèvres et non dans le cœur : scientifiquement, de mille manières, en ce que les vrais fuient les maux, et que les maux repoussent les vrais : au contraire, ceux qui sont dans le négatif se confirment en cela, que chacun, quelqu'il soit, lors même qu'il vivrait dans une haine continuelle, dans les plaisirs de la vengeance et dans les fourberies, peut croire comme les autres ; et ils vont jusqu'à rejeter entièrement de la doctrine le bien de la vie, et quand ils l'ont rejeté, ils ne croient rien. Pour qu'on voie encore plus clairement comment la chose se passe, soit cet exemple : ceux qui sont dans l'affirmatif que la Parole a été écrite de telle sorte qu'elle a un sens interne qui ne se montre pas dans la lettre, peuvent aussi se confirmer de plusieurs manières par les rationnels, par exemple, en ce qu'il existe par la Parole un lien entre l'homme et le Ciel ; qu'il y a des correspon-dances des choses naturelles avec les choses spirituelles, et que celles-ci ne se présentent pas de la même manière que celles-là ; que les idées de la pensée intérieure sont absolument autres que les idées matérielles qui tombent dans les mots des langues ; que l'homme, tandis qu'il est dans le monde, peut être aussi dans le Ciel par la Parole qui est pour l'un et l'autre monde, parce qu'il est né pour l'une et l'autre vie ; qu'une sorte de lumière Divine influe chez quelques-uns dans les intellectuels elles affections, pendant qu'on lit la Parole ; qu'il est indispensable qu'il y ait eu quelque chose d'écrit, qui soit descendu du Ciel, et qu'ainsi cet écrit ne peut pas être dans son origine tel qu'il est dans la lettre ; que ce qui est saint ne peut l'être que par une certaine sainteté qui est au dedans ; ils peuvent même se confirmer par les scientifiques, par exemple, en ce qu'autrefois on était dans les représentatifs, et que les écrits de l'Église Ancienne ont été tels ; même que les écrits de plusieurs parmi les nations viennent aussi de là ; et que le style par représentatifs, a été révéré comme saint dans les Églises, et comme savant chez les nations : les livres de plusieurs peuvent même être cités, Mais ceux qui sont dans le négatif, s'ils ne nient pas toutes ces choses, toujours est-il qu'ils ne les croient point ; et ils se persuadent que la Parole est telle qu'elle est dans la lettre, paraissant, il est vrai, mondaine, mais que néanmoins elle est spirituelle ; où le spirituel est-il caché, ils ne s'en inquiètent point, mais ils veulent pour un grand nombre de raisons qu'il y soit ; et cela, ils peuvent le confirmer de plusieurs manières. Pour que la chose puisse même être comprise par les simples, soit aussi pour exemple le scientifique : ceux qui sont dans l'affirmatif que la vue appartient non à l'œil, mais à l'esprit qui, par l'œil comme par l'organe de son corps, voit les choses qui sont dans le monde, ceux-là peuvent se confirmer de plusieurs manières, par exemple, par les mots qui sont entendus, en ce qu'il se portent vers quelque vue intérieure, et y sont transformés, ce qui ne pourrait avoir lieu s'il n'existait pas une vue intérieure ; de plus, tout ce qui est pensé se voit au moyen d'une vue intérieure, par les uns plus clairement, et par les autres plus obscurément ; en outre, les objets qui frappent l'imagination se présentent assez semblables à ceux qui frappent la vue ; comme aussi en considérant que si l'esprit, qui est dans le corps, ne voyait pas ce que l'œil comme organe a saisi, l'esprit dans l'autre vie ne pourrait rien voir, lorsque cependant il ne peut se faire autrement qu'il n'y doive voir des choses innombrables et merveilleuses que l'œil du corps ne peut jamais apercevoir ; outre cela, ils peuvent réfléchir sur les songes, principalement ceux des prophètes, pendant lesquels plusieurs objets ont été également vus, et cela non par les yeux ; enfin celui qui a des connaissances philosophiques peut se confirmer par cela même que les extérieurs ne peuvent entrer dans les intérieurs, on plus que les composés dans les simples, qu'ainsi les choses qui appartiennent au corps ne peuvent entrer dans celles qui appartiennent à l'esprit, mais que c'est le contraire qui a lieu : il existe en outre plusieurs autres moyens de confirmation, de sorte qu'enfin ils sont persuadés que la vue appartient à l'esprit, et non à l'œil, si ce n'est par l'esprit. Mais ceux qui sont dans le négatif disent que toutes ces choses sont ou naturelles ou de phantaisie ; et quand on leur dit que l'esprit est doué et jouit d'une vue beaucoup plus parfaite que celle de l'homme dans le corps, ils en rient et rejettent cela parmi les sonnettes, croyant qu'alors ils doivent vivre dans les ténèbres puisqu'ils sont privés de la vue de l'œil, lorsque c'est absolument le contraire, en ce qu'on est alors dans la lumière. D'après ces exemples, on voit clairement ce que c'est qu'entrer par les vrais dans les rationnels et les scientifiques, et ce que c'est qu'entrer par les scientifiques et les rationnels dans les vrais, c'est-à-dire, que le premier est conforme à l'ordre, tandis que le second est contraire à l'ordre ; et que quand l'homme agit selon l'ordre, il est illustré, mais quand il agit contre l'ordre, il est aveuglé ; on voit par là combien il est important de connaître les vrais et de les croire, car par les vrais l'homme est illustré, tandis que par les faux il est aveuglé ; par les vrais s'ouvre pour le rationnel un champ immense et presqu'illimité, mais par les faux, quoique cela ne semble pas ainsi, le champ est relativement presque nul ; de là cette sagesse si grande chez les Anges, parce qu'ils sont dans les vrais, car le vrai est la lumière même du Ciel. Ceux qui se sont aveuglés, pour n'avoir voulu croire que ce qu'ils saisissaient par les sens, au point qu'enfin ils n'ont rien cru, ont été autrefois appelés les Serpents de l'arbre de la science ; en effet par les sensuels et de là par les illusions, qui tombent facilement dans la conception et dans la foi de l'homme, ils ont beaucoup raisonné, et ils en ont séduit plusieurs, Voir, numéros 195, 196.

Dans l'autre vie, ils sont facilement distingués des autres esprits, en ce qu'ils raisonnent sur tout ce qui appartient à la foi, pour décider si telle chose est ainsi, et quand on leur montre mille et mille fois qu'elle est ainsi, ils soulèvent toujours contre chaque moyen de confirmation des doutes négatifs, et cela, lors même qu'on discuterait avec eux pendant l'éternité ; ils sont en conséquence aveuglés au point de ne pas avoir le sens commun, c'est-à-dire, de ne pas pouvoir comprendre ce qui est bien ni ce qui est vrai ; et cependant chacun d'eux pense être plus sage que tous ceux qui sont dans l'univers, plaçant la sagesse à pouvoir briser ce qui est Divin et à le déduire du naturel ; tels sont de préférence aux autres plusieurs de ceux qui ont été estimés sages dans le monde ; car plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans le négatif, plus il devient insensé par dessus tous les autres ; au contraire plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans l'affirmatif, plus il peut devenir sage : jamais il n'a été défendu de cultiver le rationnel par les sciences ; mais il a été défendu de s'opiniâtrer contre les vrais de la foi qui sont les vrais de la Parole. Dans le sens interne de la Parole, surtout de la Parole prophétique, il est beaucoup question de ces sages du monde, lorsqu'il s'agit d'Aschur et de l'Egypte, car Aschur signifie le Raisonnement, numéros 119, 1186, et l'Egypte signifie la Science, numéros 1164, 1165, 1180, :

De ceux qui, par les scientifiques et les rationnels, veulent entrer dans les doctrinaux de la foi et dans les choses Divines, et qui par là deviennent insensés : Il en est ainsi parlé dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère, et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, et royaume contre royaume : et l'esprit de l'Egypte s'épuisera au milieu d'elle et j'absorberai son conseil : les eaux manqueront à la mer, et le cours d'eau séchera et tarira ; et les fleuves se retireront ; les cours d'eau de l'Egypte s'abaisseront et sécheront ; le roseau et le jonc se flétriront ; toute semence du fleuve séchera. Jéhovah a mêlé au milieu d'elle l'esprit des perversités, et elles ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) ivre se roule dans ce qu'il a vomi. » - 1, , [Il manque du texte ici], .

Dans Jérémie :

« Mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, Moi, la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées qui ne contiennent pas les eaux. Israël est-il un esclave ? Est-il un (esclave) né dans la maison ? Pourquoi est-il devenu une proie ? Ne t'es-tu pas attiré cela, en abandonnant Jéhovah ton Dieu, dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ? Et maintenant qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? O génération ! Vous-mêmes, voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? Pourquoi mon peuple a-t-il dit : Nous dominerons, nous ne viendrons plus à toi ? Pourquoi vas-tu précipitamment pour changer ton chemin ? Tu seras aussi couverte de confusion par l'Egypte, comme tu as été couverte de confusion par Aschur. » - Jérémie 2:13-14, 17-18, 31, 36.

Dans le Même : Écoutez la Parole de Jéhovah, restes de Juda : Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth le Dieu d'Israël : si vous en posant vous posez vos faces pour venir en Egypte, et que vous veniez pour y séjourner ; et il arrivera (ainsi) : l'épée, dont vous avez peur pour vous, vous y surprendra, dans la terre d'Egypte ; et la famine, dont vous avez crainte, s'y attachera à vous, dans l'Egypte, de sorte que vous y mourrez. Et il arrivera que tous les hommes qui ont posé leurs faces pour venir en Egypte, afin d'y séjourner, ils mourront par l'épée, par la famine et par la peste, et aucun d'eux ne restera ou n'échappera de devant le mal que je vais amener sur vous. » - Jérémie 42:15, 16, 17, et suivants.

Dans Ézéchiel :

« Et que tous les habitants de l'Egypte connaissent que Moi (Je suis) Jéhovah ; parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils te prennent dans la main, tu te romps, et tu leur fends toute l'épaule, et quand ils s'appuient sur toi, tu te brises, et tu leur rends tous les reins immobiles. C'est pourquoi ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : voici, je vais amener sur toi l'épée, et je ferai retrancher de toi l'homme et la bête ; et la terre d'Egypte sera en désolation et en dévastation, et ils sauront que Je (suis) Jéhovah, parce qu'il a dit : Le fleuve (est) à moi, et moi je (l') ai fait. » - Ézéchiel 29:6-7, 8, 9, [Il manque du texte ici], ; Osée 7:11-12, 13.

Dans le Même :

« Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit l'Eurus ; chaque jour il multiplie le mensonge et la dévastation ; et ils traitent alliance avec Aschur, et l'huile est portée en Egypte. » - Osée 12:2.

Dans le Même :

« Israël s'est livré à la scortation sous son Dieu ; tu as aimé le salaire sur toutes les aires de froment. ephraïm retournera en Egypte, et ils mangeront en Aschur ce qui est impur ; car, voici, ils s'en sont allés à cause de la dévastation ; l'Egypte les rassemblera, Moph les ensevelira ; ce qui est désirable à leur argent l'épine le possédera, le charbon (sera) dans leurs tentes. Ëphraïm a été frappé, leur racine s'est séchée, ils ne porteront point de fruit ; même quand ils engendreraient, et je tuerai les désirs de leur ventre ; mon Dieu les rejettera, parce qu'ils ne L'ont point écouté, et ils seront errants parmi les nations. » - Ézéchiel 9:1, 3, 6, , .

Dans Ésaïe :

« Malheur à Aschur, verge de ma colère, et ce bâton de mon indignation dans leurs mains ; celui-ci pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, parce qu'il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations non en petit nombre, puisqu'il dit : Mes princes ne sont-ils pas en même temps des rois ? Je ferai la visite sur le fruit de la fierté du cœur du roi d'Aschur, parce qu'il a dit : J'ai agi dans la force de ma main, et dans ma sagesse, parce que je suis intelligent, et je déplacerai les bornes des peuples, et je pillerai leurs trésors ; et, comme puissant, je chasserai les habitants. C'est pourquoi le Seigneur des Seigneurs Sébaoth enverra la maigreur sur ses (hommes) gras, et au lieu de sa gloire, un immense incendie de feu sera allumé. » - Ésaïe 10:5, 7-8, 12-13, 16.

Dans tous ces passages, Aschur, comme il a été expliqué, signifie le raisonnement ; l'Egypte et Pharaon la science, Ephraïm l'intellectuel, et il est décrit, ainsi qu'à beaucoup d'endroits ailleurs, ce que devient le rationnel de l'homme, lorsqu'il raisonne d'après le négatif sur les vrais de la foi. Semblable chose a été signifiée, quand Rabshaké, envoyé par le roi d'Aschur, parla contre Jérusalem et contre le roi Hiskia, en ce que l'Ange de Jéhovah frappa alors dans le camp du roi d'Aschur cent quatre-vingt cinq mille hommes, - Voir Ésaïe 36, 37- par lesquels il est signifié quelle destruction il se fait des rationnels de l'homme, quand il raisonne contre les choses Divines, quoiqu'il semble à l'homme lui-même, qu'alors il est sage. Ce raisonnement est aussi appelé très souvent Scortation avec les fils de l'Egypte et avec les fils d'Aschur, comme dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la Scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta Scortation ; et tu t'es livrée à la Scortation avec les fils d'Aschur, sans que tu aies été assouvie. » - Ézéchiel 16:26, 28, 23:3, ; Voir numéro 2466.

, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 1.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura un sentier de l'Egypte en Aschur, et Aschur viendra en Egypte, et les Egyptiens serviront Aschur ; en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur, la bénédiction (sera) dans le milieu de la terre, que bénira Jéhovah Sébaoth, en disant : Béni (soit) mon peuple, l'Egypte ; et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël. » , , .

Là, il s'agit de l'Église spirituelle ; son spirituel est Israël, son Ra-tionnel est Aschur, et son Scientifique est l'Egypte ; et ces trois choses constituent les intellectuels de cette Église, qui se succèdent dans cet ordre ; c'est pour cela qu'il est dit : en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur ; et, Béni soit mon peuple, l'Egypte, et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël.

Dans le Même : Il arrivera en ce jour-là qu'on fera retentir la grande trompette, et ils viendront ceux qui s'étaient perdus dans la terre d'Aschur, et ceux qui avaient été expulsés de la terre d'Egypte, et ils se prosterneront devant Jéhovah dans la montagne de sainteté, dans .

Dans le Même ;

« Ainsi a dit Jéhovah : Le travail de l'Egypte, et les marchandises de Kusch et des Sabéens, hommes de taille, passeront chez toi et seront à toi ; ils iront derrière toi, et ils se courberont devant toi, et ils te prieront, (en disant) : Seulement en toi (est) Dieu, et il n'est point d'autre Dieu. » - Ézéchiel 45:14.

Kusch et les Sabéens sont les Connaissances, numéros 117, 1171.

Dans Zacharie :

« L'Egypte montera à Jérusalem, pour adorer le roi Jéhovah Zebaoth. » - Zacharie 14:17-18.

Dans Michée :

« Moi, je regarde vers Jéhovah, j'attends le Dieu de mon salut ; mon Dieu m'écoutera ; le jour qu'on rebâtira tes mazures, ce jour-là, on viendra vers Toi depuis Aschur jusqu'aux villes d'Egypte, et l'Egypte jusqu'au fleuve. » - Michée 7:7, 11-12.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : A la fin des quarante années, je rassemblerai l'Egypte d'entre les peuples, où ils ont été dispersés, et je ramènerai la Captivité d'Egypte, » - Ézéchiel 29:13-14.

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban, beau par son feuillage, et une forêt donnant de l'ombre, et d'une hauteur élevée, et son branchage était dans le touffu ; les eaux l'ont fait croître, l'abîme l'a rendu élevé, coulant avec ses torrents autour de sa plante, et il renvoyait ses aqueducs vers tous les arbres du champ ; c'est pourquoi sa hauteur s'était élevée par-dessus tous les arbres du champ, et ses branches s'étaient multipliées, et ses tranches étaient devenues longues par les grosses eaux.

Dans ses branches avaient fait leurs nids tous les oiseaux des d'eux, et sous ses branches avaient engendré toutes les bêtes du champ, et dans son ombre avaient habité toutes les nations grandes ; et il était devenu beau dans sa grandeur, dans la longueur de ses branches, parce que sa racine était vers les grosses eaux. Les cèdres ne l'ont point caché dans le jardin de Dieu ; les sapins n'ont point été pareils à ses branches, aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui a été égal en beauté. Je l'avais rendu beau par la multitude de ses branches, et tous les arbres d'Éden, qui sont dans le jardin de Dieu, lui portèrent envie. » - .

Il s'agit de la Très Ancienne Église qui était céleste ; ici est décrit son rationnel tel qu'il fut, et par conséquent sa sagesse et son intelligence, car cette Eglise considérait d'après les choses Divines celles qui étaient inférieures, ainsi, d'après les biens elle considérait les vrais, et par suite les choses qui en dépendent ; Aschur et le Cèdre signifient le rationnel ; le touffu dans lequel étaient ses branches désigne les scientifiques ; les torrents et les eaux sont les biens spirituels près desquels était sa racine ; la hauteur et la longueur des branches c'est son extension ; le jardin de Dieu est l'Église spirituelle ; les arbres d'Éden sont les perceptions : par là et par ce qui a été dit plus haut, on voit quel est le Rationnel et quel est le Scientifique de l'homme, lorsqu'ils sont subordonnés aux vrais Divins et quand ils les servent en les confirmant. Que les rationnels et les scientifiques servent à ceux qui sont dans l'affirmatif comme moyen d'acquérir de la sagesse, c'est ce qui a été représenté et signifié par l'ordre donné aux fils d'Israël d'emprunter aux Égyptiens des vases d'or, des vases d'argent, et des vêtements.

, .

Et pareillement par la promesse qui leur est souvent faite, dans la Parole, qu'ils posséderaient les biens des nations, les maisons, les vignes, les oliviers et plusieurs autres choses ; comme aussi en ce qu'il leur est dit que l'or et l'argent qu'ils enlèveraient aux nations deviendraient des choses Saintes, par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah visitera Tyr, et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle se livrera à la scortation avec tous les royaumes de la terre sur les faces de l'humus ; et son trafic ainsi que son salaire de prostitution deviendra une chose sainte à Jéhovah ; il ne sera ni serré ni réservé, parce que son trafic sera pour ceux qui habitent devant Jéhovah, pour manger à satiété, et pour la couverture ancienne. » - Ésaïe 23:17-18.

Le trafic de Tyr, ce sont les connaissances, numéro 1201, lesquelles sont un salaire de prostitution dans le négatif, tandis qu'elles sont une chose sainte pour ceux qui sont dans l'affirmatif. La même chose est aussi entendue par ces paroles du Seigneur :

« Faites-vous des amis par le mammon (la richesse) de l'injustice, afin que quand vous aurez manqué, ils vous soutiennent dans les habitacles éternels : Si dans le mammon injuste vous n'avez pas été fidèles, qui vous confiera le vrai ? » - Luc 16:9, 11.

DES NATIONS ET DES PEUPLES QUI SONT NES HORS DE L'EGLISE ; DE LEUR ETAT ET DE LEUR SORT DANS L'AUTRE VIE.

  
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