ബൈബിൾ

 

Exode 32

പഠനം

   

1 Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit: Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.

2 Aaron leur dit: Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.

3 Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.

4 Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte.

5 Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria: Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Eternel!

6 Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.

7 L'Eternel dit à Moïse: Va, descends; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Egypte, s'est corrompu.

8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit: Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte.

9 L'Eternel dit à Moïse: Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.

10 Maintenant laisse-moi; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai; mais je ferai de toi une grande nation.

11 Moïse implora l'Eternel, son Dieu, et dit: Pourquoi, ô Eternel! ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Egypte par une grande puissance et par une main forte?

12 Pourquoi les Egyptiens diraient-ils: C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.

13 Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même: Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais.

14 Et l'Eternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.

15 Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté.

16 Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur Les tables.

17 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp.

18 Moïse répondit: Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent.

19 Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne.

20 Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël.

21 Moïse dit à Aaron: Que t'a fait ce peuple, pour que tu l'aies laissé commettre un si grand péché?

22 Aaron répondit: Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme point! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal.

23 Ils m'ont dit: Fais-nous un dieu qui marche devant nous; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.

24 Je leur ai dit: Que ceux qui ont de l'or, s'en dépouillent! Et ils me l'ont donné; je l'ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau.

25 Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses ennemis.

26 Moïse se plaça à la porte du camp, et dit: A moi ceux qui sont pour l'Eternel! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui.

27 Il leur dit: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Que chacun de vous mette son épée au côté; traversez et parcourez le camp d'une porte à l'autre, et que chacun tue son frère, son parent.

28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.

29 Moïse dit: Consacrez-vous aujourd'hui à l'Eternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction.

30 Le lendemain, Moïse dit au peuple: Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l'Eternel: j'obtiendrai peut-être le pardon de votre péché.

31 Moïse retourna vers l'Eternel et dit: Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or.

32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.

33 L'Eternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.

34 Va donc, conduis le peuple où je t'ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché.

35 L'Eternel frappa le peuple, parce qu'il avait fait le veau, fabriqué par Aaron.

   

സ്വീഡൻബർഗിന്റെ കൃതികളിൽ നിന്ന്

 

Arcanes Célestes #10570

ഈ ഭാഗം പഠിക്കുക

  
/ 10837  
  

10570. Et que nous serons rendus éminents, moi et ton peuple, plus que tout peuple qui est sur les faces de l'humus, signifie de là la prééminence sur tous dans tout le globe où est l'Eglise : on le voit par la signification d'être rendu éminent plus que tout peuple qui est sur les faces de l'humus, en ce que c'est la prééminence sur tous dans tout le globe ; que ce soit aussi où est l'Eglise, c'est parce que l'humus signifie l'Eglise, ainsi qu'il va être montré. Que la prééminence sur toutes les nations du globe ait été la fin pour laquelle la nation Israélite a adoré Jéhovah, et pour laquelle elle a pu être dans le saint externe, on le voit d'après ce qui a été précédemment montré sur cette nation : que de tels hommes puissent être dans le saint externe et paraître aux autres comme des adorateurs de Dieu, cela est évident d'après les idolâtres, dont il est parlé dans les Historiques de la Parole, lesquels pareillement pouvaient être dans les externes ; mais qu'il n'y ait pas eu en eux de saint interne, chacun peut le savoir et le conclure de ce que les Divins vrais, qui ont été révélés dans la Parole, font que le culte est interne, si on les sait et si l'on y conforme sa vie ; car si l'homme sans ces vrais pouvait adorer saintement Dieu, on n'aurait besoin d'aucune doctrine de l'Église, ni d'aucune prédication. Comme cette nation était telle, que, par rapport à la prééminence sur les autres comme fin, elle pouvait être dans le saint externe, et comme chez de tels hommes les représentatifs des célestes et des spirituels, qui étaient les externes du culte, peuvent être communiqués avec les anges, et que par là il peut y avoir conjonction avec le ciel, voilà pourquoi cette nation a été reçue : mais dans une très-grande erreur est celui qui croit que par là ils aient été adorateurs de Dieu, car ils étaient adorateurs d'eux-mêmes et du monde, et idolâtres dans le cœur ; et parce qu'ils étaient tels, les intérieurs du culte, qui appartiennent à la foi et à l'amour envers le Seigneur, ne leur ont point été révélés, ainsi que le prouvent les Livres de l'Ancien Testament ; ce qui le prouve aussi, c'est qu'ils n'ont pas reconnu le Seigneur quand il est venu dans le monde, et même ne le reconnaissent pas encore ; et, bien qu'ils soient instruits par les Prophétiques sur le Seigneur, ils ne reçoivent cependant pas cette instruction ; ils veulent un Messie qui les élève au-dessus de tous dans l'univers, et non un Messie dont le Royaume est dans les cieux, et qui de là pourvoit au salut de tous sur la terre. Par là, on peut voir quelle a été cette nation dès ses premiers âges, et pourquoi il est dit ici que si Jéhovah allait avec eux, ils seraient rendus éminents plus que tout peuple qui est sur les faces de l'humus. Il est dit sur les faces de l'humus, et par là il est entendu partout où est l'Église, car par l'humus, de même que par la terre, il est signifié l'Église ; que la terre signifie l'Église, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 ; mais l'humus signifie l'Église par la même raison que le champ la signifie, ainsi à cause de la réception, de la naissance et, du produit de diverses semences, par lesquelles sont signifiés les vrais et les biens de la foi et de l'amour, car l'homme est le réceptacle de ces vrais et de ces biens comme l'humus est le réceptacle de ces semences ; or, la terre est dite l'Église, à cause du peuple qui l'habite, chez qui est l'Église ; mais comme l'humus, de même que la terre, enveloppe l'extension quant à l'espace, voilà pourquoi les interprètes au lieu de l'humus disent la terre, comme ici sur les faces de la terre au lieu de sur les faces de l'humus, et aussi ailleurs, et cependant dans la Langue originale le mot qui signifie l'humus est d'une toute autre origine que le mot qui signifie la terre. Que l'humus, de même que la terre, signifie l'Église, on le voit dans la Parole par différents passages, dont quelques-uns seulement vont être rapportés ; dans Jérémie :

« Les Grands ont envoyé leurs inférieurs pour de l'eau ; ils sont venus aux fosses ; ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils en sont revenus leurs vases vides, à cause de ce que l'humus est crevassé, parce qu'il n'y a pas eu de pluie sur la terre. » - Jérémie 14:3-4.

Là, l'humus est l'Église, et la terre l'est aussi ; en effet, là, dans le sens interne, il s'agit du manque de vrai, et par conséquent de la vastation de l'Église ; les eaux sont les vrais ; les fosses, c'est où sont les vrais, ainsi la doctrine ; les vases sont les récipients ; la pluie est l'influx du ciel ; la terre, c'est où est l'Église ; et l'humus est l'Église elle-même, qui est dite crevassée de sécheresse, ainsi par le manque de vrai procédant du ciel.

Dans Ésaïe :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix ans, Jéhovah visitera Tyr, et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle commettra scortation avec tous les Royaumes de la terre sur les faces de l'humus : enfin sera son trafic, et son salaire de prostitution, une chose sainte à Jéhovah. » - Ésaïe 23:17-18.

Tyr signifie l'Église quant aux connaissances du vrai et du bien, ainsi dans le sens abstrait ces connaissances ; elles sont appelées salaire de prostitution, lorsqu'elles sont enseignées pour le gain, l'honneur et la réputation qu'on en retire, ainsi lorsqu'elles sont pour ainsi dire vendues, et qu'elles ne sont pas enseignées pour le vrai lui-même ; cela est appelé prostitution et scortation dans la Parole ; commettre scortation avec tous les royaumes de la terre, c'est agir ainsi avec tous les vrais de l'Église ; sur les faces de l'humus, c'est partout où est l'Église ; comme les connaissances du vrai et du bien restent toujours en elles-mêmes connaissances du vrai et du bien, ainsi connaissances Divines, quoique pour l'homme qui les enseigne et en trafique elles soient un moyen de gain et par suite un salaire de prostitution, c'est pour cela qu'il est dit que son trafic, et son salaire de prostitution, sera une chose sainte à Jéhovah ; quiconque pense au-dessus du sens de la lettre peut voir que dans ce passage il n'est pas entendu un salaire de prostitution, ni une scortation, avec tous les royaumes de la terre, ni qu'un tel trafic sera une chose sainte à Jéhovah.

Dans David :

« Tu envoies ton esprit, elles sont créées, et tu renouvelles les faces de l'humus. » - Psaumes 104:30.

L'esprit de Jéhovah est le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 9818 ; être créé, c'est être créé de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, numéro 10373 ; renouveler les faces de l'humus, c'est réformer et instaurer l'Église : les faces de l'humus, c'est partout où quelque chose de l'Église peut être reçu ; il en est de même ailleurs où il est dit les faces de l'humus, par exemple, , Exode 32:12. 2 Samuel 14:7.

  
/ 10837  
  

സ്വീഡൻബർഗിന്റെ കൃതികളിൽ നിന്ന്

 

Arcanes Célestes #9325

ഈ ഭാഗം പഠിക്കുക

  
/ 10837  
  

9325. Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, signifie que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue : on le voit par la signification de ne point avorter et ne point être stérile, en ce que c'est le progressif de la régénération dans son ordre, par conséquent c'est que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, ainsi qu'il sera montré ; et par la signification de dans la terre, en ce que c'est dans l'Église, car la terre est l'Église, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2571, 2928, 3355, 3368, 3379, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; si la terre signifie l'Église, c'est parce qu'il est entendu la terre de Canaan, où était l'Église, et où elle avait été dès les très-anciens temps, numéros 3686, 4447, 4454, 4516, 4517, 5136, 6516, 8317 ; et dans le monde spirituel, quand une terre est nommée, ce n'est point la terre qui est perçue, mais c'est quant à sa religiosité la qualité de la nation qui l'habite ; ainsi quand dans la Parole la terre est nommée, et que par elle il est entendu la terre de Canaan, c'est l'Église qui est perçue : d'après cela, on peut voir ce qui est entendu dans les Prophétiques de la Parole par le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe, numéros 1850, 3355, 4535, car il y a des hommes internes et il y a des hommes externes. Si ces paroles

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » signifient que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, c'est parce toutes les choses qui appartiennent à l'enfantement signifient, dans le sens interne de la Parole, des choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel, ainsi à la régénération, numéros 2584, 3860, 3905, 3915 : les choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel ou à la régénération, sont les vrais de la foi et les biens de la charité, car c'est par eux que l'homme est conçu et naît de nouveau : que les enfantements aient cette signification, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole, et d'une manière bien manifeste par ces paroles du Seigneur à Nicodème :

« Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème dit : Comment un homme peut-il être engendré de nouveau étant vieux ? Peut-il dans l'utérus de sa mère une seconde fois entrer et être engendré. Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui a été engendré de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. Nicodème dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit : Toi, n'es-tu pas un maître en Israël ? Et ces choses tu ne connais pas ! » - Jean 3:3-4, 5-6, 9-10.

être engendré d'eau et d'esprit, c'est l'être par les vrais de la foi et par le bien de l'amour, voir les passages cités, numéro 9274 : si de telles choses sont signifiées par les enfantements dans la Parole, cela vient de la correspondance des mariages dans les terres avec le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai ; sur cette correspondance, voir numéros ; mais aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache, et à peine quelqu'un qui veuille reconnaître que l'amour véritablement conjugal descend de ce mariage céleste, car devant les yeux sont les terrestres et les corporels qui éteignent et étouffent, quand on pense à une telle Correspondance : comme l'amour véritablement conjugal vient de là, c'est pour cela aussi que les enfantements et les générations, dans le sens interne de la Parole, signifient les choses qui appartiennent à l'enfantement et à la génération nouvelle par le Seigneur ; c'est de là aussi que le Père, la Mère, les Fils, les Filles, les Gendres, les Brus, les Petits-fils, et plusieurs autres qui proviennent des mariages, signifient les biens et les vrais, et des dérivations du bien et du vrai, dont il a été souvent parlé dans les explications. D'après cela, on peut donc voir que par

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » il est signifié que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue. Que l'avortante et la stérile signifient les choses qui appartiennent à l'avortement et à la stérilité dans le sens spirituel, lesquelles sont les perversions du bien et du vrai, et aussi les vastations et les négations de l'un et de l'autre, c'est ce qui est évident par les passages suivants ; dans Osée :

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté (était) dans la beauté ; et Éphraïm de mener au tueur ses fils. Donne-leur, Jéhovah, une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées : à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison. » - Osée 9:13, 14, 15.

si l'on ne sait pas ce qui est signifié dans le sens interne par Éphraïm, par Tyr, par le tueur, par les fils, par la matrice qui avorte, par les mamelles desséchées, il est absolument impossible de savoir ce qu'enveloppent ces prophétiques ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, c'est-à-dire, l'intellectuel illustré sur les vrais et sur les biens de la foi d'après la Parole, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Tyr les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté était dans la beauté ; » le tueur est celui qui prive de la vie spirituelle, ou de la vie provenant du vrai et du bien, Nos3607, 6767, 8902, et les fils sont les vrais de la foi, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2813, 3373, 3704, 4257, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm de mener au tueur ses fils » ; les mamelles sont les affections du bien et du vrai, numéro 6432, par suite les mamelles desséchées signifient qu'il n'y a plus d'affections, et qu'elles sont remplacées par les cupidités de pervertir, d'où l'on voit clairement ce que c'est que la matrice qui avorte, à savoir, que c'est la perversion du bien et du vrai ; que par toutes ces expressions soient signifiées les choses qui appartiennent à la vie spirituelle, cela est évident, car il est dit, « à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison » ; de la maison de Jéhovah, c'est de l'Église et du ciel, numéros 2233, 2234, 3720, 5640.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui consume, afin qu'il ne corrompe point pour vous le fruit de la terre, et que pour vous n'avorte point le cep dans le champ ; et vous diront heureux toutes les nations ; et vous serez, vous, la terre du bon plaisir. » - Malachie 3:11-12.

Le cep n'avortera point dans le champ, signifie que les vrais et les biens de la foi procéderont dans leur ordre chez ceux qui sont dans l'Église, car le cep est le vrai et le bien de l'Église spirituelle, numéros 1069, 6375, 6376, 9277, et le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; la terre du bon plaisir est l'Église agréable au Seigneur, car quiconque, au dedans de l'Église, a été régénéré par le vrai et par le bien, est l'Église, d'où l'on voit clairement ce que c'est que « vous serez la terre du bon plaisir ; » que la terre soit l'Église, on vient de le voir.

Dans Moïse :

« Si vous écoutez mes jugements, au point de les garder et de les faire, béni tu seras par-dessus tous les peuples, il n'y aura point parmi toi d'infécond ni de stérile, ni parmi ta bête : Jéhovah éloignera de toi toute maladie, et toutes les langueurs malignes d'Egypte. » - Deutéronome 7:11, 14-15.

Il n'y aura point d'infécond ni de stérile, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne sans la vie d'après le vrai et le bien, ainsi tous seront spirituellement vivants : comme telle était la signification de la stérile, c'est pour cela que dans les Églises anciennes les femmes étaient réputées non vivantes, quand elles étaient stériles, par exemple Rachel, qui en parlant d'elle-même le disait ainsi à Jacob :

« Rachel vit qu'elle n'enfantait point à Jacob, et elle dit à Jacob : Donne-moi des fils, et sinon morte, moi. » - Genèse 30:1. Numéro 3908.

Les stériles signifient aussi ceux qui ne sont point dans le bien parce qu'ils ne sont point dans les vrais, et qui cependant désirent les vrais afin d'être dans le bien, comme sont les nations probes qui sont hors de l'Église ; par exemple dans Ésaïe :

« Chante, stérile, elle n'avait pas enfanté ; fais retentir tes chants et sois dans la jubilation, elle n'avait pas été en travail d'enfant, car plus nombreux les fils de la désolée que les fils de celle qui était mariée. » - Ésaïe 54:1 :

Dans David :

« Jéhovah qui élève de la poussière le froissé, du fumier relève l'indigent, pour le placer avec les princes de son peuple, qui fait habiter la stérile de la maison, mère joyeuse de fils. » - Psaumes 118:7, 8, 9.

Dans le Prophétique de Channah après qu'elle eut enfanté Samuel :

« Les rassasiés pour le pain se sont loués, et les affamés ont cessé (de l'être), tellement que la stérile en a enfanté sept, et la féconde a défailli. “ - 1 Samuel 2:5 ;

Dans ces passages, par les stériles sont entendues les nations qui sont appelées à l'Église, et auxquelles est transportée l'Église quand, la vieille Église a pris fin, c'est-à-dire, quand ceux qui étaient auparavant de l'Église ne sont plus dans la foi, parce qu'ils ne sont dans aucune charité ; c'est cette Église qui est entendue par la féconde qui a défailli, et par celle qui était mariée, tandis que la nouvelle Église, savoir, celle des Nations, est entendue par la stérile et la désolée qui auront des fils en grand nombre, et par la stérile de la maison, mère joyeuse de fils ; enfanter sept, c'est être régénéré jusqu'au plein, car là sept signifie jusqu'au plein et non pas sept, numéro 9228 : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Viendront les jours où l'on dira : Heureuses les stériles, et les ventres qui n'ont point engendré, et les mamelles qui n'ont point allaité. » - Luc 23:29.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, qui est le dernier temps de l'Église. Dans 2 Rois :

« Les hommes de Jéricho dirent à Elisée : Voici, le séjour de la ville, bon ; mais les eaux mauvaises, et la terre stérile. Alors Elisée dit de mettre du sel dans un plat neuf, et d'en jeter le sel dans la source des eaux ; et les eaux devinrent saines, et il n'en résulta plus ni mort ni stérilité. » - 2 Rois 2:19, 20, 21 ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, personne ne peut le savoir que par le sens interne ; en effet, tous les miracles, qui sont dans la Parole, enveloppent des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur ou dans l'Église, numéros 7337, 7465, 8364, 9086 ; il faut donc qu'on sache ce que représentait Elisée, ce que signifiait la ville de Jéricho, ce que signifiaient les eaux mauvaises et la terre stérile, le plat neuf et le sel dans ce plat, et aussi ce que signifiait la source des eaux dans laquelle on devait jeter le sel ; Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, voir numéro 2762 ; et les eaux signifient les vrais de la foi, numéros 28, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8137, 8138, 8568 ; de là les eaux mauvaises signifient les vrais sans le bien ; et la terre stérile, le bien de l'Église par suite non vivant ; le plat neuf ou le vase neuf, les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, numéros 3068, 3079, 3316, 3318 ; le sel, le désir du bien pour le vrai, numéro 9207 ; la source des eaux signifie le naturel de l'homme, qui reçoit les connaissances du vrai et du bien, et qui est amendé par le désir du vrai pour le bien : d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppait ce miracle, à savoir, que c'est l'amendement de l'Église et de la vie par la Parole d'après le Seigneur, et par le désir du vrai pour le bien qui en provient ; et que l'amendement se fait quand le naturel de l'homme d'après un tel désir reçoit les vrais provenant de la Parole : si cela a été fait vers la ville de Jéricho, c'est parce que cette ville était située non loin du Jourdain, et que le Jourdain signifie, chez l'homme de l'Église, ce qui d'abord reçoit les vrais, ainsi le naturel, numéros 1585, 4255 ; que le naturel de l'homme soit ce qui d'abord reçoit du Seigneur les vrais provenant de la Parole, et ce qui est, régénéré en dernier lieu, et que, lorsqu'il a été régénéré, l'homme tout entier ait été régénéré, c'est ce qui a été signifié par les paroles du Seigneur à Pierre, quand il lava les pieds des disciples :

« Jésus dit : Celui qui a été lavé n'a besoin que quant aux pieds d'être lavé, et net il est tout entier. » - Jean 13:10.

Que les pieds soient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, et en général le naturel, on le voit, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328. Que l'homme naturel ou externe doive être en correspondance avec l'homme spirituel ou interne, pour que l'homme ait été régénéré, et qu'ainsi l'homme n'ait été régénéré que quand le naturel a été régénéré, on le voit, numéros 2850, 3167, 3286, 3321, 3470, 3493, 3508, 3509, 3518, 3573, 3576, 3579, 3620, 3623, 3671, 3882, 3969, 4353, 4588, 4612, 4618, 5168, 5326, 5373, 5651, 6299, 6454, 7442, 7443, , 9043, 9046, 9061.

  
/ 10837