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Jérémie 51:37

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37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

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Arcanes Célestes # 1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes # 3652

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3652. Voici ce que signifient ces paroles selon le Sens Interne : Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, signifie la vastation de l'Eglise, vastation qui arrive lorsque le Seigneur n'est plus reconnu, par conséquent lorsqu'il n'y a plus aucun amour ni aucune foi en Lui, et lorsqu'il n'y a plus aucune charité envers le prochain, ni par conséquent aucune foi du bien et du vrai ; quand il en est ainsi dans l'Église ou plutôt dans l'étendue de pays où est la Parole, savoir, dans ce qu'on pense du fond du cœur, quoique non dans la doctrine de la bouche, alors il y a désolation, et ce dont il vient d'être parlé est l'abomination de la désolation ; de là, quand vous verrez l'abomination de la désolation, c'est quand quelqu'un remarque que cela existe ; ce qu'il doit faire alors est indiqué dans les Vers. 16, 17, 18.

Décrite par Daniel le prophète, signifie, dans le sens interne, par les prophètes ; car lorsque quelque prophète est désigné par son nom dans la Parole, ce qui est entendu, ce n'est pas ce prophète, mais c'est la Parole Prophétique elle-même, parce que les Noms ne pénètrent jamais dans le ciel, numéros 1876, 1888 ; mais par tel prophète il n'est pas signifié la même chose que par tel autre : voir dans la Préface du Chapitre 2762, ce qui est signifié par Moïse, Elie et Elisée ; quant à Daniel, il signifie tout Prophétique concernant l'avènement du Seigneur, et l'état de l'Eglise, ici, le dernier état de l'Église ; dans les Prophètes il est beaucoup question de la Vastation ; et là, dans le sens de la lettre, par elle est signifiée la vastation de l'Église Juive et Israélite, mais dans le sens interne c'est la vastation de l'Église dans le commun, par conséquent c'est aussi la vastation qui arrive maintenant.

Etablie dans le lieu saint, signifie la vastation quant à toutes les choses qui appartiennent au bien et au vrai ; le lieu saint est l'état de l'amour et de la foi : que dans le sens interne le lieu soit l'état, on le voit numéros 2625, 2837, 3356, 3387 ; le saint de cet état, c'est le bien qui appartient à l'amour et par suite le vrai qui appartient à la foi, il n'est pas entendu autre chose dans la Parole par le saint, parce que ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, qui est le Saint Même ou le Sanctuaire.

Que celui qui lit fasse attention, signifie que ces choses doivent être bien observées par ceux qui sont de l'Église, surtout par ceux qui sont dans l'amour et dans la foi, c'est de ceux-ci qu'il s'agit maintenant.

Alors que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes, signifie que ceux qui sont de l'Église ne doivent regarder que vers le Seigneur, par conséquent n'avoir en vue que l'amour pour Lui et la charité envers le prochain ; que la Judée signifie l'Église, c'est ce qui sera expliqué ci-dessous ; que par la montagne soit entendu le Seigneur Lui-Même, mais que les montagnes signifient l'amour pour Lui et la charité envers le prochain, on le voit numéros 795, 796, 1430, 2722 ; selon le sens de la lettre, ce serait que, quand Jérusalem, ainsi qu'il est arrivé, serait assiégée par les Romains, il faudrait se rendre non dans cette ville, mais sur les montagnes, selon ces paroles dans Luc :

« Quand vous verrez Jérusalem environnée par des armées, sachez alors que sa dévastation est proche ; alors que ceux qui (seront) dans la Judée s'enfuient sur les montagnes, et que ceux qui (seront) au milieu d'elle en sortent, mais que ceux qui (seront) dans les campagnes n'y entrent point. » - Luc 2, .

mais il en est de même de Jérusalem dans ce passage, c'est-à-dire que, dans le sens de la lettre c'est Jérusalem qui est entendue, tandis que dans le sens interne c'est l'Église du Seigneur, voir numéros 402, 2117 : en effet, toutes les choses, en général et en particulier, qui sont rapportées dans la Parole sur le peuple Juif et Israélite, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur dans les cieux, et du Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, de l'Église, ainsi qu'il a été très-souvent expliqué ; c'est de là que par Jérusalem dans le sens interne il n'est entendu nulle part Jérusalem, ni par la Judée, la Judée ; mais ce sont des choses par lesquelles ont pu être représentés les célestes et les spirituels du Royaume du Seigneur, et même elles sont arrivées afin qu'elles les représentassent ; ainsi la Parole a pu être écrite de manière qu'elle fût à la portée de l'homme qui la lirait, et selon l'entendement des anges qui sont chez l'homme ; ce fut aussi pour cela que le Seigneur a parlé un semblable langage, car s'il en eût tenu un autre, il n'aurait été adapté ni à la portée de ceux qui auraient lu, surtout à cette époque-là, ni un même temps à l'entendement des anges, par conséquent il n'aurait été ni reçu par l'homme ni compris par les Anges.

Que celui qui sera sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison, signifie que ceux qui sont dans le bien de la charité ne se transportent pas de là vers les choses qui appartiennent aux doctrinaux de la foi ; le toit de la maison dans la Parole signifie l'état supérieur de l'homme, ainsi son état quand, an bien ; les choses qui sont en bas signifient l'état inférieur de l'homme, ainsi l'état quant au vrai : ce que c'est que la maison, on le voit numéros 710, 1708, 2233, 2234, 3142, 3538 : quant à l'état de l'homme de l'Église ; voici ce qu'il en est : quand l'homme est régénéré, il apprend le vrai en vue du bien, car il y a en lui l'affection du vrai à cause du bien ; mais après qu'il a été régénéré, il agit alors d'après le vrai et le bien ; après qu'il est parvenu à cet état, il ne doit pas se replacer dans l'état antérieur, car s'il le faisait, il raisonnerait d'après le vrai sur le bien dans lequel il est, et pervertirait ainsi son état ; en effet, tout raisonnement cesse et doit cesser, quand l'homme est dans l'état de vouloir le vrai et le bien, car alors c'est d'après la volonté, par conséquent d'après la conscience, qu'il pense et agit, et non d'après l'entendement, comme auparavant ; s'il pensait et agissait de nouveau d'après l'entendement, il tomberait dans des tentations dans lesquelles il succomberait ; voilà ce qui est signifié par ces paroles :

« Que celui qui est sur le toit de la maison ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison. » - Et que celui qui sera dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêlement, ou sa tunique, signifie que ceux qui sont dans le bien du vrai ne se transportent pas non plus de ce bien vers le doctrinal du vrai.

Dans la Parole, le champ signifie cet état de l'homme quant au bien ; ce que c'est que le champ, on le voit numéros 368, 2971, 3196, 3310, 3317, 3500, 3508 ; et le vêtement ou la tunique signifie ce qui revêt le bien, c'est-à-dire, le doctrinal du vrai, car ce doctrinal est comme un vêtement pour le bien ; que le vêtement ait cette signification, cela a été montré au numéros 297, 1073, 2576, 3301. Chacun peut voir que dans ces paroles se trouvent renfermées des choses plus profondes que celles qui se montrent dans la lettre ; en effet, le Seigneur Lui-Même les a prononcées.

  
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