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Jérémie 51:28

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28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

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Arcanes Célestes # 9141

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9141. Et quelle aura désolé dans le champ d'un autre, la consomption des biens cohérents : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités, par conséquent consumer, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de dans le champ d'un autre, en ce que ce sont les biens cohérents, car le champ est l'Église, et les choses qui sont dans le champ sont les biens, numéro 9139, ainsi les choses qui sont dans le champ d'un autre sont les biens proches qui sont cohérents ; en effet, il en est des biens chez l'homme comme des générations sur terre, et par suite il y en a qui sont dans des degrés différents de parenté et de cohérence, numéro 9079 ; ceux qui ne sont pas dans la même maison, ou ensemble dans la même famille, mais qui sont néanmoins alliés, sont entendus par être dans le champ d'un autre. Que désoler, ce soit priver par les cupidités, et ainsi consumer, c'est parce que le mot par lequel désoler est exprimé dans la Langue originale, signifie proprement incendier et brûler, par suite aussi brouter et consumer ; et puisque telle est la dérivation de ce mot, désoler signifie ici la consomption qui est faite par les cupidités ; car les cupidités chez l'homme sont des feux qui consument ; en effet, il y a chez l'homme le feu de la vie et la lumière de la vie ; le feu de la vie est l'amour de l'homme, et la lumière de la vie est sa foi ; l'amour du bien, c'est-à-dire, l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, font le feu de la vie chez l'homme bon et chez l'ange du ciel ; et l'amour du vrai et la foi du vrai font la lumière de la vie chez eux ; mais l'amour du mal, c'est-à-dire, l'amour de soi et l'amour du monde, font le feu de la vie chez l'homme mauvais et chez l'esprit de l'enfer ; et l'amour du faux et la foi du faux font la lueur de la vie chez eux ; mais dans la Parole l'amour du mal est appelé combustion de feu, parce qu'il brûle et consume les choses qui appartiennent à l'amour du bien et du vrai ; que la combustion de feu soit cet amour, on le voit, numéros 1297, 1861, 5215, 9055. Que la consomption par les cupidités soit signifiée par ce mot dans la Langue originale, cela est évident par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez consumé (embrasé) la vigne. “ - Ésaïe 3:14.

Dans le Même :

« Le souffle de Jéhovah comme un torrent de soufre la consume, (l'incendie. » - Ésaïe 30:33.

Le torrent de soufre, ce sont les faux provenant des maux de l'amour de soi et du monde, numéro 2446.

Dans Ézéchiel :

« Et sortiront les habitants des villes d'Israël, et ils incendieront et brûleront les armes, et l'écu et le bouclier, avec l'arc et avec les traits, et avec le bâton de main, et avec la lance ; ils allumeront avec eux le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. » - Ézéchiel 39:9-10 ;

-ainsi est décrite la consomption et la désolation du bien et du vrai par les cupidités ; mais qui le verra, à moins qu'il ne sache ce qui est signifié par les habitants des villes d'Israël, puis ce qui est signifié par les armes, l'écu, le bouclier, l'arc avec les traits, par le bâton de main et la lance, par les sept ans, et par le bois du champ et des forêts ? les habitants sont les biens, comme on le voit, numéros 2268, 2451, 2463, 2712 ; les villes sont les vrais, et par suite les doctrinaux tirés de la Parole, numéros 2268, 2449, 2943, 3216, 4492 ; Israël est l'Église, numéros 4286, 6426, 6637, de là, les habitants des villes d'Israël sont les biens des doctrinaux de l'Église, et dans le sens opposé ces biens tournés en maux et en faux ; l'écu, le bouclier, les traits qui appartiennent à l'arc, sont les vrais de la doctrine d'après la Parole, par lesquels on est protégé contre les faux du mal, numéros 2686, 2709, 6421 ; le bâton de main est la puissance du vrai d'après le bien, numéros 4876, 7026 ; la lance pareillement, mais la puissance intérieure ; les sept ans sont l'état plein, ainsi en plein, numéros 6508, 8976 ; par conséquent allumer le feu sept ans, c'est consumer en plein par les cupidités ; le bois du champ, ce sont les biens intérieurs de l'Église, numéros 3720, 8354 ; le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571 ; et le bois des forêts, ce sont les biens extérieurs, numéros 3220, 9011 (fin). : quand on connaît ces significations, on peut savoir que par ces prophétiques est décrite la consomption de tout ce qui appartient à l'Église par les cupidités, jusqu'à ce qu'il ne reste rien du bien et du vrai de l'Église interne et externe, ce qui est signifié en ce qu'ils allumeront le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. La consomption du bien et du vrai de l'Église est aussi décrite par le même mot dans Malachie :

« Voici, le jour vient, ardent comme une fournaise, où tous ceux qui pèchent arrogamment, et tout ouvrier de malice, seront du chaume ; et ce jour qui vient les consumera (embrasera), a dit Jéhovah Sébaoth, et il ne leur laissera ni racine ni rameau. “ - ;

Le jour qui vient est le dernier temps de l'Église, quand les amours de soi et du monde régneront et consumeront tous les vrais et tous les biens de l'Église, au point qu'il n'en restera rien dans l'interne de l'homme ni dans son externe, ce qui est signifié en ce qu'il ne leur laissera ni racine ni rameau ; la racine du bien et du vrai est dans l'interne de l'homme, et le rameau est dans l'externe ; d'après cela, il est maintenant évident que désoler signifie la consomption par les cupidités : il en est de même ailleurs dans la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 2803

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2803. Le Divin Vrai est le fils, et le Divin Bien est le Père ; on peut le voir par la signification du fils, en ce qu'il est le Vrai, numéros 489, 491, 533, 1147, 2633, et par celle du père, en ce qu'il est le Bien ; puis, par la conception et la naissance du Vrai qu'il procède du Bien ; le Vrai ne peut être et ne peut exister que par le Bien, comme il a été plusieurs fois expliqué : ici, si le Fils est le Divin Vrai et le Père le Divin Bien, c'est parce que l'union de l'Essence Divine avec l'Essence Humaine, et de l'Essence Humaine avec l'Essence Divine, est le Mariage Divin du Bien avec le Vrai et du Vrai avec le Bien, d'où procède le Mariage céleste ; en effet, dans Jéhovah ou le Seigneur il n'y a rien qui ne soit infini ; et comme tout ce qui est en Lui est infini, on ne le peut saisir par aucune idée, sinon qu'il est de l'Être et l'Exister de tout Bien et de tout Vrai ou le Bien même et le Vrai même : le Bien même est le Père, et le Vrai même est le Fils, mais comme il y a, ainsi qu'il a été dit, un Mariage Divin du Bien avec le Vrai, et du Vrai avec le Bien, le Père est dans le Fils, et le Fils dans le Père, comme le Seigneur Lui-Même l'enseigne, dans Jean :

« Jésus dit à Philipe : Ne crois-tu pas que Moi (je suis) dans le Père et que le Père est en Moi ? Croyez-Moi que Je (suis) dans le Père et que le Père (est) en Moi. » - Jean 14:10-11.

Et ailleurs dans le Même Evangéliste, Jésus dit aux juifs : Si donc vous ne Me croyez pas, croyez à (mes) œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père (est) en Moi et Moi dans le Père. » - Jean 10:36, 38

Et ailleurs :

« Moi, je prie pour eux ; car tout ce qui est à Moi est à Toi, et tout ce qui est à Toi est à Moi ; et afin que tous soient un, comme Toi, Père, (tu es) en Moi et Moi en Toi. » - Jean 17:9-10, 21.

Et ailleurs :

« Maintenant le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en Lui : si Dieu a été glorifié en Lui, Dieu Le glorifiera aussi en Soi-Même. Père, glorifie ton Fils, afin qu'aussi ton Fils Te glorifie. » - Jean 13:31-32 :

De là on peut voir quelle est l'union du Divin et de l'Humain dans le Seigneur, c'est-à-dire, qu'elle existe mutuellement et réciproquement, ou qu'elle est réciproque ; c'est cette Union qui est nommée le Mariage Divin, d'où descend le Mariage céleste, qui est le Royaume même du Seigneur dans les cieux, et dont il est parlé ainsi dans Jean :

« En ce jour-là vous connaîtrez que Moi (je suis) dans mon Père, et Vous en Moi et Moi en Vous. » - Jean 14:20.

Et ailleurs :

« Je prie pour eux, afin que tous soient un, comme Toi, Père, (tu es) en Moi et Moi en Toi, qu'eux aussi soient un en Nous, Moi en eux et Toi en Moi ; afin que l'amour dont tu M'as aimé soit en eux et (que je sois) Moi-Même en eux. » - Jean 17:21-22, 23, 26 :

Que ce Mariage céleste soit le Mariage du bien avec le vrai, et du vrai avec le bien, on le voit numéros 2508, 2618, 2728, 2729, suivants. Et comme le Divin Bien ne peut jamais ni être ni exister sans le Divin Vrai, et que le Divin Vrai ne peut jamais ni être ni exister sans le Divin Bien, mais qu'ils sont et qu'ils existent mutuellement et réciproquement l'un dans l'autre, il est d'après cela manifeste que le Mariage Divin a été de toute éternité, c'est-à-dire que de toute éternité le Fils a été dans le Père et le Père dans le Fils, ainsi que le Seigneur l'enseigne Lui-Même dans Jean :

« Maintenant glorifie-Moi, Toi Père, chez Toi-Même, de la gloire que j'ai eue chez Toi avant que le monde fût. » - Jean 17:5, 24.

Mais le Divin Humain qui a été né de toute éternité, naquit aussi dans le temps, et ce qui est né dans le temps, et ce qui a été glorifié, c'est la même chose ; de là vient que le Seigneur a dit tant de fois qu'il s'en allait vers son Père qui L'avait envoyé, c'est-à-dire qu'il retournait au Père ; et dans Jean :

« Au commencement était la Parole (la Parole est le Divin Vrai même) et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; Elle était au commencement chez Dieu ; toutes choses ont été faites par Elle, et sans Elle rien de ce qui a été fait n'a été fait. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité en nous, et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'Unique Engendré du Père, plein de grâce et de vérité. » - Jean 1:1-2, 3, 14. Voir aussi .

  
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