ბიბლია

 

Exode 9:23

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23 Moïse donc étendit sa verge vers les cieux, et l'Eternel envoya des tonnerres et de la grêle, et le feu se promenait sur la terre. l'Eternel fit donc pleuvoir de la grêle sur le pays d'Egypte.

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Arcanes Célestes # 7553

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7553. Et Moi je fais pleuvoir vers ce temps demain une grêle fort lourde, signifie les faux détruisant toutes les choses de l'Eglise chez eux : on le voit par la signification de la pluie de grêle, en ce que ce sont les faux d'après le mal qui détruisent les vrais et les biens de la foi, ainsi les choses de l'Église ; si la pluie de grêle signifie ces faux, c'est parce que les grêlons sont comme des pierres, et détruisent tant les hommes que les bêtes, ainsi que les produits de la terre ; et aussi parce qu'ils sont froids : la pluie en général signifie la bénédiction, et dans le sens opposé la malédiction, numéro 2445 ; quand elle signifie la bénédiction, elle signifie l'influx et la réception du vrai de la foi et du bien de la charité, car c'est là la bénédiction ; mais quand elle signifie la malédiction, elle signifie le faux qui est contre le vrai de la foi, et le mal qui est contre le bien de la charité, car c'est là la malédiction ; en général, la pluie de grêle signifie la malédiction, qui appartient au faux provenant du mal, et même au faux provenant du mal contre les vrais et les biens de l'Église ; c'est là ce que signifie la pluie de grêle dans les passages suivants.

Dans Ézéchiel :

« Je disputerai avec Gog par la peste et par le sang, et je ferai pleuvoir une pluie inondante, et des pierres de grêle, du feu et du soufre sur lui, et sur ses bataillons, et sur beaucoup de peuples qui (sont) avec lui. » - Ézéchiel 38:22.

Gog, c'est le culte externe séparé de l'interne, ainsi ce sont ceux qui placent dans les externes le tout du culte Divin, la charité étant éteinte ; les pierres de grêle, ce sont les faux d'après le mal.

Dans le Même :

« Que ma main soit contre les Prophètes qui voient la vanité et qui prédisent le mensonge. Dis à ceux qui l'enduisent d'ineptie, qu'elle tombera (la muraille), il y aura une pluie inondante, par laquelle vous, pierres de grêle, vous tomberez, et un vent de tempêtes la brisera. » - Ézéchiel 13:9, 11 ;

Les prophètes qui voient la vanité et qui prédisent le mensonge, sont ceux qui enseignent les maux et les faux ; ceux qui enduisent d'ineptie, sont ceux qui forgent des faux et les rendent comme semblables au vrai ; ceux-ci sont appelés pierres de grêles à cause des faux ; mais la grêle dans ce passage et dans le précédent est exprimée dans la Langue originale par un autre mot, qui signifie une grosse grêle. Dans Ésaïe :

« Alors Jéhovah fera entendre la gloire de sa Voix, et son bras fera voir le repos, dans l'indignation de la colère, et la flamme d'un feu dévorant, par la dispersion et l'inondation, et la Pierre de grêle. » - Ésaïe 30:30-31.

La pierre de grêle, c'est la vastation du vrai par les faux.

Dans le Même :

« Voici, le Seigneur fort et robuste, comme une inondation de grêle, une tempête de carnage, comme une inondation de grosses eaux débordées, il abattra (tout) à terre avec la main ; la grêle renversera le refuge du mensonge, et ils inonderont la retraite des eaux. » - Ésaïe 28:2, 17.

L'inondation, c'est l'immersion dans les faux, et ainsi la vastation du vrai, numéros 705, 739, 790, 5725, 6853 ; l'inondation de la grêle, c'est la destruction du vrai par les faux.

Dans David :

« Il frappa de grêle leur cep, et leurs sycomores d'une grêle pesante ; et il livra à la grêle leur bête, et leurs troupeaux aux charbons ardents, il envoya sur eux l'emportement de sa colère. “ - Psaumes 78:47, 48, 49.

Dans le Même :

« Il donna leurs pluies en grêle, un feu de flamme dans leur terre ; et il frappa leur cep et leur figuier, et il brisa l'arbre de leur frontière. » - Psaumes 105:32-33.

La grêle et la pluie, c'est la vastation du vrai et du bien par les faux provenant du mal, le cep est le vrai et le bien de l'Église interne, les sycomores et le figuier sont les vrais et les biens de l'Église externe.

Dans le Même :

« Qui donne la neige comme de la laine, répand la brume comme de la poussière, qui lance sa grêle comme des balles ; devant son froid qui subsistera ? » - Psaumes 147:16-17 ; la grêle, ce sont les faux provenant des maux.

Dans le Même :

« Il a posé les ténèbres (pour) sa retraite, ses circuits (pour) sa tente ; les ténèbres des eaux, les nuées des cieux ; par la splendeur devant Lui ses nuées ont passé, avec grêle et charbons de feu ; Jéhovah a tonné dans les cieux, et le Très-Haut a donné de sa voix, de la grêle et des charbons de feu, en sorte qu'il a lancé ses traits et les a dispersés. » - Psaumes 18:12-13, 14, 15.

La grêle, ce sont les faux d'après les maux qui dévastent les vrais et les biens.

Dans Jean :

« Le Premier Ange sonna de la trompette, et il se forma de la grêle, et du feu mêlé de sang, et ils tombèrent sur la terre, en sorte que la troisième partie des arbres fut brûlée, et toute herbe verte fut desséchée. » - Apocalypse 8:7.

La grêle, ce sont les faux d'après le mal ; le feu mêlé de sang, c'est le mal des cupidités avec les vrais falsifiés ; les arbres qui ont été brûlés, ce sont les connaissances du vrai détruites par le mal des cupidités ; l'herbe verte qui a été desséchée, ce sont les scientifiques du vrai détruits pareillement ; que le feu soit le mal des cupidités, on le voit numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324 ; et le sang le vrai falsifié, numéro 4735, 6978, 7317, 7326 ; et les arbres les connaissances numéros 2722 (fin). 2972. Dans Josué :

« Et il arriva que, comme ils fuyaient devant Israël, eux, dans la descente de Bethchoron, alors Jéhovah jeta des cieux sur eux de grosses pierres jusqu'à Aseka, et ils moururent ; il y en eut plus de ceux qui moururent par les pierres de grêle, que de ceux que les fils d'Israël tuèrent par l'épée. » - Josué 10:11.

Là, il s'agit de cinq rois qui étaient campés contre Gibéon ; par ces rois et par leur peuple étaient représentés ceux qui sont dans les faux d'après les maux, c'est pour cela qu'ils moururent par des pierres de grêle ; les grêlons sont appelés pierres, parce que les pierres aussi signifient les faux. D'après ces passages, on voit clairement ce que signifient la grêle et la pluie de grêle, savoir, les faux d'après les maux, et comme elles signifient ces faux, elles signifient aussi la vastation du vrai et du bien, car cette vastation se fait par les faux d'après les maux.

  
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Arcanes Célestes # 2722

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2722. Il planta un bocage (lucum) en Beersheba, signifie la doctrine avec ses connaissances et sa qualité : on le voit par la signification du bocage et par celle de Beersheba, Quant à ce qui concerne les Bocages, le culte saint dans l'Ancienne Église se faisait sur les montagnes et dans les bocages ; sur les montagnes, parce que les montagnes signifiaient les célestes du culte ; et dans les bocages, parce que les bocages signifiaient les spirituels du culte ; tant que cette Église, savoir, l'Ancienne, fut dans sa simplicité, le culte des Anciens sur les montagnes et dans les bocages était saint, par la raison que les célestes, qui appartiennent à l'amour et à la charité, étaient représentés par les lieux hauts et élevés, comme sont les montagnes et les collines, et que les spirituels qui procèdent des célestes étaient représentées par les lieux produisant des fruits et des feuilles, comme sont les jardins et les bocages : mais après que les représentatifs et les significatifs eurent commencé à devenir idolâtriques, parce qu'on adorait les externes sans les internes, ce culte saint devint un culte profane ; et c'est pour cela qu'il fut défendu d'avoir un culte sur les montagnes et dans les bocages. Que les Anciens aient eu un culte saint sur les montagnes, ce qu'on peut voir par le Chapitre 12 de la Genèse, où il est dit d'Abraham :

« Il se transporta de là sur la Montagne à l'orient de Béthel, et il tendit sa tente, Béthel du côté de la mer, et Aï à l'orient ; et il bâtit là un autel ; et il invoqua le Nom de Jéhovah. - Vers. 8, numéros 1449-1455.

Et par la signification de la Montagne, en ce qu'elle est le céleste de l'amour, numéros 795, 796, 1430 : qu'Ils aient eu aussi un culte saint dans les bocages, c'est ce qu'on voit par le contenu de ce Verset, Abraham planta un Bocage dans Beersheba, et il invoqua là le Nom du Dieu d'éternité, puis par la signification du jardin, en ce que c'est l'intelligence, numéros 100, 108, 1588, et des Arbres, en ce qu'ils sont les perceptions, numéros 103, 2163 : Qu'il ait été défendu de continuer ce culte, on le voit d'après ce qui suit ; dans Moïse :

« Tu ne te planteras point de Bocage, d'aucun arbre auprès de l'Autel de Jéhovah ton Dieu, que tu te feras ; et tu ne t'érigeras point de statue ; Jéhovah ton Dieu hait ces choses. » - Deutéronome 16:21-22 :

Dans le Même :

« Vous détruirez les autels des nations, vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs Bocages. » - Exode 34:13.

« Vous brûlerez au feu leurs Bocages. » - Deutéronome 12:3.

Et comme les Juifs et les Israélites, chez lesquels le Rite représentatif de l'Ancienne Église avait été introduit, étaient seulement dans les externes, et n'étaient que des idolâtres de cœur, ne sachant pas ce que c'était ; que l'interne, ni ce que c'était que la vie après la mort, ni que le Royaume du Messie était céleste, et ne voulant pas le savoir, ils avaient toutes les fois qu'ils en étaient libres, un culte profane sur les montagnes et sur les collines, ainsi que dans les bocages et les forêts ; et en outre, pour remplacer les montagnes et les collines, ils se faisaient des hauts lieux, et pour remplacer les bocages, ils se faisaient des sculptures de bocage, ainsi qu'on peut le voir par plusieurs passages de la Parole, comme dans le Livre des Juges :

« Les fils d'Israël ont servi les Baalim et les Bocages. » - Juges 3:7 :

Dans le Livre des Rois :

« Israël a fait des Bocages, pour irriter Jéhovah. » - 1 Rois 14:15.

Et ailleurs :

« Juda se bâtit des Hauts Lieux, et des statues, et des Bocages, sur toute colline élevée, et sous tout arbre touffu. » - 1 Rois 14:23 ; ailleurs :

« Israël se bâtit des Hauts Lieux dans toutes les villes, et ils établirent des statues et des Bocages sur toute colline élevée et sous tout arbre touffu. » - 2 Rois 17:9-10 :

Et ailleurs :

« Menassé Roi de Juda éleva des Autels à Baal, et il fit un Bocage, comme avait fait Achab Roi d'Israël ; et il posa la sculpture du Bocage, qu'il avait faite, dans la Maison de Dieu. » - 2 Rois 21:3, 7.

D'où l'on voit clairement qu'ils se faisaient même des sculptures de bocage ; il est dit dans le même Livre des Rois que ces choses furent détruites par le Roi Joschia :

« Joschia fit tirer hors du Temple de Jéhovah tous les vases faits pour Baal, et pour le Bocage, et pour le soleil et la lune, et pour toute l'armée des cieux, et il les brûla hors de Jérusalem, et les maisons (tentures) que les femmes y avaient tissées pour le Bocage : il coupa même les Bocages que Salomon avait faits, et aussi le Bocage que Jéroboam avait fait dans Béthel. » - 2 Rois 23:4, 6-7, 13, 14, 15.

Outre que des choses semblables avaient été détruites par le Roi Chiskia :

« Chiskia Roi de Juda ôta les Hauts Lieux, et il renversa les statues, et il coupa le Bocage, et il brisa le serpent d'airain qu'avait fait Moïse. » - 2 Rois 18:4.

Que le serpent d'airain ait été une chose sainte du temps de Moïse cela est constant ; mais quand l'externe reçut un culte, ce serpent devint profane et fut brisé, par la même raison qui fit interdire le culte sur les montagnes et dans les bocages : on en a encore des preuves dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« (Vous) qui vous échauffez pour des Dieux sous tout Arbre touffu, qui égorgez les enfants dans les torrents, sous les saillies des rochers ; même tu as versé dans les torrents la libation, lu as offert le présent, sur une montagne, haute et élevée tu as placé ton habitacle, et là tu as offert un sacrifice pour sacrifier. » - Ésaïe 57:5-6, 7 :

Dans le Même :

« En ce jour-là l'homme regardera vers son Facteur, et ses yeux verront le Saint d'Israël : et il ne regardera pas vers les autels, ouvrage de ses mains, et il ne verra pas ce qu'ont fait ses doigts, ni les Bocages, ni les statues solaires. » - Ésaïe 17:7-8.

Dans Michée :

« Je retrancherai tes images taillées et tes statues du milieu de toi et tu ne te prosterneras plus devant l'œuvre de tes mains : et j'arracherai tes Bocages du milieu de toi, et je perdrai tes villes. Michée 5:12, 13 :

Dans Ézéchiel :

« Lorsqu'ils auront été transpercés au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, vers toute colline élevée, sur tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre touffu, et sous tout chêne branchu, lieu où ils ont donné l'odeur du repos à toutes leurs idoles. » - Ézéchiel 6:13.

Par ce qui vient d'être dit, on voit de quelle origine était le culte idolâtrique, c'est-à-dire qu'on adorait les objets qui étaient des représentatifs et des significatifs ; les Très-Anciens, qui ont vécu avant le déluge, voyaient quelque représentatif et quelque significatif du Royaume du Seigneur dans toutes choses, tant en général qu'en particulier ; ainsi dans les montagnes, dans les collines, dans les campagnes, dans les vallées, dans les jardins, les bocages, les forêts ; les fleuves et les eaux, dans les champs et les semailles, dans les arbres de tout genre, dans les animaux aussi de tout genre, dans les luminaires du ciel ; toutefois jamais ils n'arrêtaient leurs yeux, ni à plus forte raison leur mental sur les objets, mais les objets étaient pour eux des moyens de penser aux célestes et aux spirituels qui sont dans le Royaume du Seigneur ; et cela au point qu'il n'existait absolument rien dans toute la nature qui ne leur servit de moyens : cela est même en soi une vérité, que dans la nature toutes choses, prises soit en général, soit en particulier, sont des représentatifs, ce qui aujourd'hui est un arcane, et est à peine cru par quelqu'un : mais après que le céleste, qui appartient à l'amour pour le Seigneur, eut péri, le genre humain ne fut plus alors dans cet état, c'est-à-dire que par les objets comme moyens il ne voyait pas les célestes et les spirituels du Royaume du Seigneur ; cependant toujours est-il que les Anciens, après le déluge, savaient, par des traditions et par des compilations de quelques hommes, que les célestes et les spirituels étaient signifiés par des choses de la nature, et parce que ces choses étaient significatives, ils les considéraient même comme saintes ; de là le culte représentatif de l'Église Ancienne, et comme cette église était spirituelle elle se trouvait non dans la perception mais dans la connaissance que cela était ainsi, car elle était dans l'obscur relativement, numéro 2715 ; toujours est-il cependant qu'elle n'adorait pas les externes, mais par les externes les hommes de cette église se rappelaient les internes, et par suite quand ils étaient dans ces représentatifs et dans ces significatifs, ils étaient dans le saint du culte ; ils pouvaient aussi être dans ce saint, parce qu'ils étaient dans l'amour spirituel, c'est-à-dire, dans la charité qu'ils avaient faite l'essentiel du culte, c'est pourquoi le saint pouvait influer du Seigneur dans leur culte : mais lorsque l'état du genre humain eut été changé et se fut perverti, au point que les hommes s'éloignaient du bien de la charité, et ne croyaient par conséquent plus qu'il y eût un Royaume céleste ou une vie après la mort, mais se considéraient dans un état semblable à celui des animaux, à la seule différence de la pensée, comme encore aujourd'hui, alors le culte saint représentatif se changea en cuite idolâtrique, et l'on révéra les externes : de là chez la plupart des gentils de cette époque et même chez les juifs et les israélites, il n'y avait non pas un culte représentatif, mais un culte des représentatifs et des significatifs, c'est-à-dire des externes sans les internes. Quant à ce qui concerne spécialement les Bocages, ils avaient chez les Anciens diverses significations, et même selon les espèces d'arbres dont ils étaient composés : les Bocages, où il y avait des oliviers, signifiaient les célestes du culte ; les Bocages, où il y avait des ceps, signifiaient les spirituels du culte, et les Bocages où il y avait, soit des figuiers, soit des cèdres, soit des sapins, soit des peupliers, soit des chênes, signifiaient diverses choses qui appartenaient aux célestes et aux spirituels ; ici, c'est simplement un Bocage ou un bosquet qui est nommé, et il signifie les choses appartenant aux rationnels qui ont été adjoints à la doctrine et aux connaissances de la doctrine ; en effet, les arbres en général signifient les perceptions, numéros 103, 2163, mais quand ils se disent de l'Église spirituelle, ils signifient les connaissances, par la raison que l'homme de l'Église Spirituelle n'a pas d'autres perceptions que celles qu'il obtient par les connaissances tirées de la doctrine ou de la Parole, car celles-ci deviennent celles de sa foi, et par conséquent celles de sa conscience dont provient sa perception.

  
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