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Lévitique 21

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1 L'Eternel dit à Moïse: Parle aux sacrificateurs, fils d'Aaron, et tu leur diras: Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort,

2 excepté pour ses plus proches parents, pour sa mère, pour son père, pour son fils, pour son frère,

3 et aussi pour sa soeur encore vierge, qui le touche de près lorsqu'elle n'est pas mariée.

4 Chef parmi son peuple, il ne se rendra point impur en se profanant.

5 Les sacrificateurs ne se feront point de place chauve sur la tête, ils ne raseront point les coins de leur barbe, et ils ne feront point d'incisions dans leur chair.

6 Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu; car ils offrent à l'Eternel les sacrifices consumés par le feu, l'aliment de leur Dieu: ils seront saints.

7 Ils ne prendront point une femme prostituée ou déshonorée, ils ne prendront point une femme répudiée par son mari, car ils sont saints pour leur Dieu.

8 Tu regarderas un sacrificateur comme saint, car il offre l'aliment de ton Dieu; il sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l'Eternel, qui vous sanctifie.

9 Si la fille d'un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père: elle sera brûlée au feu.

10 Le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête duquel a été répandue l'huile d'onction, et qui a été consacré et revêtu des vêtements sacrés, ne découvrira point sa tête et ne déchirera point ses vêtements.

11 Il n'ira vers aucun mort, il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère.

12 Il ne sortira point du sanctuaire, et ne profanera point le sanctuaire de son Dieu; car l'huile d'onction de son Dieu est une couronne sur lui. Je suis l'Eternel.

13 Il prendra pour femme une vierge.

14 Il ne prendra ni une veuve, ni une femme répudiée, ni une femme déshonorée ou prostituée; mais il prendra pour femme une vierge parmi son peuple.

15 Il ne déshonorera point sa postérité parmi son peuple; car je suis l'Eternel, qui le sanctifie.

16 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

17 Parle à Aaron, et dis: Tout homme de ta race et parmi tes descendants, qui aura un défaut corporel, ne s'approchera point pour offrir l'aliment de son Dieu.

18 Tout homme qui aura un défaut corporel ne pourra s'approcher: un homme aveugle, boiteux, ayant le nez camus ou un membre allongé;

19 un homme ayant une fracture au pied ou à la main;

20 un homme bossu ou grêle, ayant une tache à l'oeil, la gale, une dartre, ou les testicules écrasés.

21 Tout homme de la race du sacrificateur Aaron, qui aura un défaut corporel, ne s'approchera point pour offrir à l'Eternel les sacrifices consumés par le feu; il a un défaut corporel: il ne s'approchera point pour offrir l'aliment de son Dieu.

22 Il pourra manger l'aliment de son Dieu, des choses très saintes et des choses saintes.

23 Mais il n'ira point vers le voile, et il ne s'approchera point de l'autel, car il a un défaut corporel; il ne profanera point mes sanctuaires, car je suis l'Eternel, qui les sanctifie.

24 C'est ainsi que parla Moïse à Aaron et à ses fils, et à tous les enfants d'Israël.

   

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Arcanes Célestes#10109

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10109. Et ils mangeront ces choses par lesquelles il aura été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 10106 ; et par la signification de {'expiation faite, eu ce que c'est ce qui a été purifié des maux et des faux du mal, numéro 9506. Il est dit purifié des maux et des faux du mal, parce qu'il y a des faux et aussi des vrais chez ceux qui sont dans le mal, et aussi des faux et des vrais chez ceux qui sont dans le bien ; les faux chez ceux qui sont dans le mal sont les faux du mal, et les vrais chez eux sont des vrais falsifiés, qui sont morts ; mais les faux chez ceux qui sont dans le bien sont acceptés comme vrais, car ils sont adoucis par le bien et appliqués à des usages bons, et les vrais chez eux sont les vrais du bien, qui sont vivants ; sur l'un et l'autre genre du faux et du vrai, voir ce qui a été montré, numéros 2243, 2408, 2863, 4736, 4822, 6359, 7272, 7437, 7574, 7577, 8051, 8137, 8138, 8149, 8298, 8311, 8318 (fin), 9258, 8929. Puisque manger les choses saintes, par lesquelles il a été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal, c’est pour cela qu'il fut sévèrement défendu à tout homme impur d'en manger, car l'impureté signifie la souillure produite par les maux, et par les faux du mal : en effet, voici comment la chose se passe : Tant que l'homme est dans les maux et dans les faux du mal, le bien ne peut nullement lui être approprié, car le mal monte de l'enfer, et le bien descend du ciel ; où est l'enfer, là ne peut pas être le ciel, car le ciel et l'enfer sont diamétralement opposés ; afin donc que le ciel, c'est-à-dire, le bien procédant du ciel, ait sa place, il faut que l'enfer, c'est-à-dire, le mal provenant de l'enfer, soit éloigné : d'après cela, on peut voir que le bien ne peut nullement être approprié a l'homme, tant que l'homme est dans le mal ; par l'appropriation du bien est entendue l'implantation du bien dans la volonté, car le bien ne peut pas être dit approprié à l'homme, avant de devenir chose de sa volonté, puisque la volonté de l'homme est l'homme lui-même, et que l'entendement n'est l'homme qu'autant qu'il procède de la volonté ; en effet, ce qui appartient à la volonté appartient à l'amour de l'homme, et par suite à la vie de l'homme, car ce que l'homme veut, il l'aime et le nomme bien, et quand il le fait, il le sent aussi comme bien ; il en est tout autre ment des choses qui appartiennent à l'entendement, et non en même temps à la volonté : il faut aussi qu'on sache que par l'appropriation du bien chez l'homme, il est entendu seulement la faculté de recevoir le bien procédant du Seigneur, faculté dont l'homme est gratifié par la régénération ; de là le bien chez l'homme appartient non pas à l'homme, mais au Seigneur chez l'homme, et l'homme est tenu dans ce bien autant qu'il se laisse détourner des maux. Comme le bien ne peut être approprié à l'homme, c'est-à-dire, lui être communiqué, tant qu'il est dans le mal, voilà pourquoi il a été défendu à tout homme impur de manger la chair et le pain du sacrifice, car l'action d'en manger représentait l'appropriation du bien, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Qu'il ait été interdit sous peine de mort à ceux qui étaient impurs de manger des choses sanctifiées, on le voit dans Moïse : a Quiconque (sera) net mangera la chair ; l'âme qui mangera de la chair des sacrifices, tandis que son impureté est sur elle, sera retranchée d'entre

ses peuples. Une âme qui aura touché quelque chose d'impur, impureté de l'homme, ou une bête impure, ou quelque reptile impur, et qui mangera de la chair d'un sacrifice eucharistique, sera retranchée d'entre ses peuples. » - Lévitique 7:18, 19, 20, 21.

Toutes ces impuretés externes représentaient des impuretés internes, qui sont des maux chez l'homme, et de ces maux qui appartiennent à sa volonté, et ont été appropriés par la vie actuelle. Cela est décrit ailleurs plus au long dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, qui sera lépreux ou affecté de flux, ne mangera point des choses saintes, jusqu'à ce qu'il ait été purifié : celui qui aura touché quelque impur d'âme, l'homme dont sera sorti une couche de semence, ou l'homme qui aura touché quelque reptile dont il soit souillé, ou un homme dont il se soit souillé quant à toute sienne impureté, l'âme qui aura touché cela sera impure jusqu'au soir, et ne mangera point des choses saintes ; mais quand il aura lavé sa chair dans les eaux, et que le soleil sera couché, il sera pur, et ensuite il mangera des choses saintes, parce que c'est là son pain. Aucun étranger (alienus) ne mangera ce qui est saint ; l'étranger (inquilinus) du prêtre et le mercenaire ne mangeront point ce qui est saint. Si le prêtre a acheté une âme par achat de son argent, celui-là peut en manger ; et le né de sa maison ; ceux-là mangeront de son pain. Quand la fille du prêtre aura été mariée à un homme étranger, de la sublation des choses saintes elle ne mangera point ; mais si la fille du prêtre devient veuve, ou est répudiée, et qu'elle n'ait point de semence, tellement qu'elle soit revenue à la maison de son père, comme dans son adolescence, du pain de son père elle mangera. » - .

Il est bien évident que toutes ces choses sont des significatifs des intérieurs, qu'ainsi elles enveloppent la communication et l'appropriation des choses saintes par ceux qui sont en état de recevoir ; que « l'étranger (alienus) n'en mangera point » signifiait que les choses saintes ne seraient pas pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur au dedans de l'Église, ainsi qui ne sont ni dans les vrais ni dans les biens de l'Église ; que « l'étranger (inquilinus) et le mercenaire n'en mangeront point, » signifiait ni pour ceux qui sont dans le bien naturel sans le bien de la foi, ni pour ceux qui font le'bien pour une récompense ; que l'acheté d'argent et le né de là maison peuvent en manger, » signifiait qu'elles pourraient être pour ceux qui ont été convertis, et qui sont d'après la foi et l'amour dans le vrai et le bien de l'Église ; que « la fille du prêtre mariée à un étranger n'en mangera point, » signifiait que les choses saintes ne pouvaient point être appropriées au bien qui n'a pas été conjoint avec les vrais de l'Église ; que « mais si elle devient veuve ou répudiée et sans semence elle en mangera, » signifiait l'appropriation du bien après que les choses qui n'appartiennent pas à l'Église ont été éloignées, si de leur conjonction il n'est pas sorti ou né quelque chose qui soit devenu chose de foi ; que ce soit là ce qui est signifié, on le voit clairement d'après le sens interne de chacune des expressions. Que les maux héréditaires n'empêchent pas l'appropriation du bien, cela est décrit aussi dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, en qui il y aura une tache, ne s'approchera point pour offrir le pain de Dieu ; » l'homme aveugle, boiteux, trop court ou trop long ; l'homme qui aura une fracture au pied ou à la main, bossu, meurtri, à l'œil trouble, galleux, dartreux, ou ayant le testicule froissé ; il ne s'approchera point pour offrir le pain de son Dieu, mais du pain des saints des saints, et des saints il mangera. " - .

Ces défauts, comme il a été dit, signifient des maux héréditaires, et chaque défaut signifie un mal spécial : si ceux qui avaient ces défauts ne devaient pas offrir le pain, ni s'approcher de l'autel, comme prêtres, c'est parce que ces défauts ou ces maux étaient ainsi en évidence devant le peuple, et que ce qui était en évidence tombait dans une espèce de représentation, tandis qu'il n'en était pas de môme des défauts cachés ; car quoique le prêtre, le Lévite ou le peuple fussent impurs quant aux intérieurs, toujours est-il cependant qu'ils étaient dits purs, et crus sanctifiés, pourvu qu'extérieurement ils parussent nets-et purs.

  
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Arcanes Célestes#2702

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2702. Et elle vit un puits d'eau, signifie la Parole du Seigneur d'où découlent les vrais : on le voit par la signification du Puits d'eau et de la Fontaine, en ce que c'est la Parole ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent aussi le Vrai lui-même, comme il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai : que le Puits dans lequel il y a de l'eau, et la Fontaine soient la Parole du Seigneur ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent le vrai lui-même, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages ; ici, comme il s'agit de l'Église spirituelle, il est dit le Puits et non la Fontaine, comme aussi dans la suite de ce Chapitre :

« Abraham reprit Abimélech à cause d'un Puits dont s'étaient emparés les serviteurs d'Abimélech. » Vers. 25 ; puis Genèse Chapitre 16 :

« Tous les Puits qu'avaient creusés les serviteurs du père de Isaac, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins (les) bouchèrent. Et Isaac revint, et il creusa les Puits d'eau qu'on avait creusés dans les jours d'Abraham son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d'Abraham. Et les serviteurs de Isaac creusèrent dans la vallée, et ils y trouvèrent un Puits d'eau vive. Et ils creusèrent un autre Puits, et ils ne se disputèrent pas sur celui-là. Et il arriva en ce jour-là que les serviteurs de Isaac vinrent, et ils l'informèrent sur les causes du Puits qu'ils avaient creusé, et ils lui dirent : Nous avons trouvé des eaux. - Vers. 15, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 32.

Là, par les Puits, il n'est pas signifié autre chose que des Doctrinaux, sur quelques-uns desquels ils eurent des disputes et sur quelques-autres ils n'en eurent point ; autrement le fait de creuser des puits, et les disputes qui se renouvelaient si souvent au sujet de ces puits, n'auraient pas été d'une assez grande importance pour qu'il en fût question dans la Parole divine. La Parole ou la Doctrine est pareillement signifiée par le Puits dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Ils » vinrent à Béer ; c'(est) le Puits, dont Jéhovah dit à Moïse : Assemblé le peuple, et je leur donnerai des Eaux. Alors Israël chanta ce cantique : Monte, Puits ; répondez à son sujet ; c'(est) le Puits qu'ont font les princes, qu'ont creusé les volontaires du peuple, sous le Législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Comme le Puits avait ces significations, c'est pour cela que fut chanté ce Cantique prophétique d'Israël, dans lequel il s'agit de la Doctrine du Vrai, comme on le voit d'après chaque mot dans le sens interne : de là le nom de Béer, et de là le nom de Béerschéba, et sa signification dans le sens interne, en ce qu'elle est la Doctrine même : au contraire, la Doctrine, dans laquelle ne sont point les vrais, est nommée fosse, ou puits dans lequel il n'y a point d'eau, comme dans Jérémie :

« Leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs pour (chercher) de l'Eau ; ils sont venus aux Fosses, ils n'ont point trouver d'Eau ; ils sont Devenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:3.

Là, les eaux sont les vrais, les fosses où ils n'ont point trouver d'eau sont la Doctrine dans laquelle il n'y a point de vrai.

Dans le Même :

« Mon peuple a fait deux maux : ils M'ont abandonné, Moi la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées, qui ne peuvent contenir les eaux. » - Jérémie 2:13.

Là, pareillement les fosses sont des doctrines qui ne sont pas vraies ; les fosses crevées sont des doctrinaux compilés. Que la Fontaine soit la Parole ainsi que la Doctrine, par conséquent le Vrai, on le voit dans Ésaïe :

« Les affligés et les indigents cherchent des eaux et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif : Moi, Jéhovah, je les exaucerai, le Dieu d'Israël ne les abandonnera point ; j'ouvrirai des fleuves sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, qui est signifiée par les affligés et les indigents qui cherchent des eaux, sans en trouver, et dont la langue a défailli de soif ; ensuite il s'agit de la consolation, de la récréation et de l'instruction après la désolation, comme dans ces Versets au sujet d'Hagar et ce nouvel état est signifié par Jéhovah qui ouvrira des fleuves sur les coteaux, et qui placera des fontaines au milieu des vallées, changera le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en des sources d'eaux, toutes choses qui appartiennent à la doctrine du vrai et à l'affection qui en procède.

Dans Moïse :

« Israël a habité en sécurité ; seul vers la Fontaine de Jacob, vers une terre de froment et de vin, même ses cieux distillent la rosée. » - Deutéronome 33:28.

La fontaine de Jacob, c'est la Parole et la doctrine du vrai qui en procède ; comme la fontaine de Jacob signifiait la Parole et la doctrine du vrai qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il vint vers la fontaine de Jacob, s'entretint avec une femme de Samarie, et lui enseigna ce qui est signifié par la fontaine et par l'eau ; il en est ainsi parlé dans Jean :

« Jésus vint en une ville de la Samarie, nommée Sichar ; là était la Fontaine de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du voyage, s'assit ainsi auprès de la fontaine. » Il vint une femme de la Samarie pour puiser de l'eau ; Jésus lui dit : Donne-Moi à boire. Jésus lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-Moi à boire, tu lui demanderais qu'il te donnât une eau vive. Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura point soif pour l'éternité ; mais l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle. » - Jean 4:5-6, 7, 10, 13-14.

La fontaine de Jacob signifiant la Parole, l'Eau le vrai, et Samarie l'Église spirituelle, comme on le voit en plusieurs endroits de la Parole, voilà pourquoi le Seigneur s'entretint avec une femme de la Samarie, et enseigna que la doctrine du vrai vient de Lui, et que venant de Lui, ou, ce qui est la même chose, de sa parole, elle est une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle, et que le vrai lui-même est l'eau vive. Une semblable instruction se trouve dans le Même :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38 ;

Et dans le Même :

« L'Agneau, qui est au milieu du trône, les paîtra, et les conduira aux fontaines vives des eaux, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » - Apocalypse 7:17 :

Dans le Même :

« Moi, à celui qui a soif je donnerai de la fontaine d'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

Les fleuves d'eau vive et les fontaines vives des eaux sont les vrais qui procèdent du Seigneur ou de sa parole, car le Seigneur est la Parole ; le bien de l'amour et de la charité, qui vient uniquement du Seigneur, est la vie du vrai ; celui qui est dans l'amour et dans l'affection du vrai est dit avoir soif, un autre ne peut pas avoir cette soif : ces Vrais sont aussi appelés fontaines du salut dans Ésaïe :

« Vous puiserez dans l'allégresse des Eaux des fontaines de, salut, et vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom. » - Apocalypse 12:3-4.

Que la fontaine soit la Parole, ou la Doctrine qui eu procède, c'est encore ce que l'on voit dans Joël :

« Il arrivera en ce jour-là, que les montagnes distilleront le vin doux, et les collines s'en iront en lait, et tous les ruisseaux de Juda iront en eaux, et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim. » - .

Là, les eaux sont les vrais, la fontaine sortant de la maison de Jéhovah est la Parole du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Voici, Je vais les ramener de la terre du septentrion, et je les rassemblerai des limites de la terre ; parmi eux l'aveugle et le boiteux ; dans les pleurs ils viendront, et dans les prières je les conduirai vers les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture, ils n'y broncheront point. » - Jérémie 31:8-9.

Les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture sont évidemment les doctrinaux du vrai ; la terre du septentrion est l'ignorance ou la désolation du vrai ; les pleurs et les prières sont leur état de douleur et de désespoir ; être conduit aux sources des eaux, c'est la récréation et l'instruction dans les vrais ; comme ici où il s'agit d'Hagar et de son fils. Il est aussi parlé des mêmes choses dans Ésaïe :

« Le désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude bondira, et elle fleurira comme une rosée ; en germant elle germera, et elle bondira aussi par des bonds et en chantant ; la gloire du Liban lui a été donnée, l'honneur de Carmel et de Scharon ; ils verront la gloire de Jéhovah, l'honneur de notre Dieu ; fortifiez les mains languissantes et affermissez les genoux chancelants. Les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds s'ouvriront ; des eaux s'élanceront dans le désert, et des torrents dans la solitude, et le lieu aride sera en lac, et le desséché en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:1-2, 3, 5-6, 7.

Là le désert est la désolation du vrai ; les eaux, les torrents, le lac, les sources d'eaux sont des Vrais, qui font la récréation et la joie de ceux qui ont été en vastation, et dont les joies sont décrites ici par plusieurs significatifs.

Dans David :

« Jéhovah fait couler les fontaines dans les vallées ; elles iront entre les montagnes, elles fourniront la boisson à toute bête (fera) des champs ; les Onagres en étancheront leur soif. Il arrose les montagnes de ses chambres hautes. » - Psaumes 104:10-11, 13.

Les fontaines sont les vrais ; les montagnes sont l'amour du bien et du vrai ; fournir la boisson, c'est instruire ; les bêtes (ferae) des champs sont ceux qui en vivent, Voir numéros 774, 842, 908 ; les onagres, ceux qui sont seulement dans le vrai rationnel, numéros 1949, 1950, 1951.

Dans Moïse : Fils d'une féconde, Joseph ; fils d'une féconde près d'une fontaine. » - Genèse 49:22.

La fontaine est la doctrine qui vient du Seigneur.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu l'introduira dans une terre bonne, une terre de torrents, d'eaux, de fontaines, d'abîmes qui sortent dans la vallée et dans la montagne. » - Deutéronome 8:7.

La terre, c'est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 2572 ; elle est dite bonne d'après le bien de l'amour et de la charité ; les torrents, les eaux, les fontaines et les abîmes sont les vrais qui en procèdent.

Dans le Même :

« La terre de Canaan (est) une terre de montagnes et de vallées, à la pluie du Ciel elle est abreuvée d'eaux. » - Deutéronome 11:11.

Que les Eaux soient les Vrais, tant les spirituels que les rationnels, comme aussi les scientifiques, c'est ce qu'on voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovah Zebaoth va éloigner de Jérusalem et de Juda tout bâton de pain et tout bâton d'eau. » - Ésaïe 3:1.

Dans le Même :

« Au-devant de celui qui a soif apportez des eaux ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Dans le Même :

« Heureux ! Vous qui semez auprès de toutes les eaux : - Ésaïe 32:20.

Dans le Même :

« Celui qui marche dans les justices, et prononce des droitures, habitera dans des lieux élevés, son pain lui sera donné, ses eaux (seront) fidèles. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans le Même : Alors ils n'auront point soif ; dans le désert il les conduira, il leur fera couler des eaux du rocher ; et il fend le rocher, et les eaux coulent. » - Ésaïe 48:21. Exode Nombres 20:11, 13. - Dans David :

« Il a fendu les rochers dans le désert, et il a fait boire abondamment comme des abîmes ; il a tiré des ruisseaux du rocher, et il a fait descendre des eaux comme un fleuve. » - Psaumes 78:15-16.

Là, le rocher est le Seigneur ; les eaux, les fleuves et les abîmes qui en découlent sont les vrais qui procèdent de Lui, Dans le Même :

« Jéhovah met les torrents eu désert et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Dans le Même :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux : Jéhovah (est) sur la multitude des eaux. » - Psaumes 29:3.

Dans le Même :

« Le fleuve, ses ruisseaux répandront l'allégresse dans la cité de Dieu, le saint des habitacles du Très-Haut. » - Psaumes 46:5.

Dans le Même :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de Sa bouche toute leur armée ; il rassemble comme un monceau les eaux de la mer, il met dans des trésors les abîmes. » - Psaumes 33:6-7.

Dans le Même :

« Tu visites la terre, et tu te plais en elle, tu l'enrichis amplement, le ruisseau de Dieu (est) plein d'eaux. » - Psaumes 65:10.

Dans le Même :

« Elles T'ont vu, les eaux, à Dieu ! Elles T'ont vu, les eaux ; les abîmes ont été agités ; les nuées ont répandu des eaux ; dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » - Psaumes 77:17-18, 20.

Ici, chacun voit clairement que les eaux ne signifient point des eaux, que les abîmes n'ont point été agités, et que le chemin de Jéhovah n'est point dans la mer, ni son sentier dans les eaux, mais que ce sont des eaux spirituelles, c'est-à-dire que ce sont les spirituels qui appartiennent au vrai ; autrement il y aurait là un amas de paroles vaines.

Dans Ésaïe :

« Oh ! » (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez. » - Ésaïe 55:1.

Dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là des eaux vives sortiront de Jérusalem, dont la moitié vers la mer orientale, et l'autre moitié vers la mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

En outre lorsqu'il s'agit dans la Parole, d'une Eglise à implanter ou d'une Eglise implantée, et qu'elle est décrite par un Paradis, par un jardin, par un bois ou par des arbres, il est ordinaire qu'elle soit aussi décrite par des Eaux ou par des Fleuves qui arrosent, et par lesquels sont signifiés les Spirituels, les Rationnels ou les Scientifiques qui appartiennent au vrai ; c'est ainsi que le Paradis, - Genèse 2:8-9, - y est aussi décrit, Vers.10 à 14, par des fleuves, par lesquels sont signifiées les choses qui appartiennent à la Sagesse et à l'Intelligence, Voir numéros 107-121 ; Il en est de même dans plusieurs autres passages de la Parole ; ainsi dans Moïse :

« Comme des vallées ils sont plantés, comme des Jardins auprès d'un fleuve ; comme des aloès Jéhovah les a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) dans la multitude des eaux. » - Nombres 21:5-6, 7 :

Dans Ézéchiel :

« Il a pris de la semence de la terre, et il l'a mise dans un champ de semailles ; il l'a prise près de la multitude des eaux ; elle a poussé, et elle est devenue un Cep vigoureux. » - Ézéchiel 17:5-6.

Que le Cep et la vigne signifient l'Église spirituelle, on le voit, numéro 1069.

Dans le Même :

« Ta mère, comme un Cep semblable à toi, planté près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux à cause de la multitude des eaux. » - Ézéchiel 19:10 ;

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban ; les eaux l'ont fait croître, l'Abîme la rendu élevé, coulant avec ses Fleuves autour de sa plante, et il envoyait ses Aqueducs vers tous les arbres du champ. » - Ézéchiel 31:4 ;

Dans le Même :

« Voici, sur la rive du torrent une multitude considérable d'arbres de çà et de là ; il me dit : ces Eaux qui sortent vers l'extrémité orientale, et descendent sur la plaine et viennent vers la Mer, sont envoyées dans la Mer, et les eaux sont rendues saines ; et il arrivera (ainsi) : Toute âme vivante, qui rampe partout où viennent les deux torrents, vivra ; et le poisson deviendra très nombreux, parce que là viennent les Eaux, et elles sont rendues saines, afin que tout vive où vient le Torrent. Ses bourbiers et ses marais, et ils ne sont point assainis, ils seront changés en sel. » - Ézéchiel 47:7-8, 9, 11.

Là, il s'agit de la Nouvelle-Jérusalem ou du Royaume Spirituel du Seigneur ; les eaux qui sortent vers l'extrémité orientale signifient les spirituels qui procèdent des célestes, et qui sont les vrais d'origine céleste, c'est-à-dire, la foi par l'amour et par la charité, numéros 101, 1250 ; descendre dans la plaine, signifie les doctrinaux qui appartiennent au rationnel, numéros 2448, 2450 ; venir vers la mer, signifie vers les scientifiques, la mer en est la collection, numéro 28 ; l'âme vivante qui rampe, signifie les agréments qu'ils procurent, numéros 746, 909, 994 ; vivre par les eaux du torrent, c'est vivre par les spirituels d'origine céleste ; le grand nombre de poissons, c'est l'abondance des scientifiques applicables, numéros 40, 991 ; les bourbiers et les marais, ce sont les choses inapplicables et impures ; être changé en sel, c'est être dévasté, numéro 2455.

Dans Jérémie :

« Béni (soit) l'homme qui se confie en Jéhovah ; il sera comme un arbre planté près des eaux, et (qui) étend ses racines près du ruisseau. » - Jérémie 17:7-8 :

Dans David :

« Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui donnera son fruit en son temps » - Psaumes 1:3 :

Dans Jean :

« Il me montra un fleuve pur d'eau vive, brillant comme le cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau ; au milieu de sa place et du fleuve d'ici et de là (était) l'arbre de vie faisant douze fruits. » - Apocalypse 22:1-2.

Maintenant comme les Eaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les vrais, c'est pour cela que dans l'Église Judaïque, en raison de la représentation devant les Anges chez qui les rites étaient considérés spirituellement, il fut ordonné aux Prêtres et aux Lévites de se laver dans des eaux, lorsqu'ils venaient pour remplir leurs fonctions, et même dans les eaux du Bassin entre la Tente et l'Autel, et plus tard dans les eaux de la Mer d'airain et des autres bassins autour du Temple, qui tenaient lieu d'une Source. C'est pareillement en vue de la représentation que fut institué le commandement sur l'Eau du péché ou de la purification, qui devait être répandue sur les Lévites, - Nombres 8:7.

Et le commandement sur l'Eau de séparation faite avec la cendre de la vache rousse, - .

Et qu'il fut ordonné que les dépouilles des Midianites seraient purifiées par l'Eau, - .

Les Eaux qui furent données du Rocher, - ; ;Deutéronome 8:15, - représentaient et signifiaient l'abondance des spirituels ou des vrais de la foi procédant du Seigneur : les Eaux amères qui furent rendues saines par du bois, - , - représentaient et signifiaient des Vrais qui ne plaisent point, en ce que, d'après le bien ou son affection, ils sont acceptés et deviennent agréables ; que le Bois signifie le bien qui appartient à l'affection ou à la volonté, on le voit numéro 643 : d'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant savoir ce que c'est que l'Eau dans la Parole, et par suite ce que c'est que l'Eau dans le Baptême, dont le Seigneur parle ainsi dans Jean :

« Si quelqu'un n'est point né d'Eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » - Jean 3:5.

C’est-à-dire, que l'Eau est le spirituel de la foi, et l'Esprit le céleste de la foi, et qu'ainsi le Baptême est le Symbole de la Régénération de l'homme par le Seigneur au moyen des vrais et des biens de la foi, non que la Régénération soit faite par le Baptême, mais elle l'est par la vie signifiée dans le Baptême, dans laquelle doivent entrer les Chrétiens qui ont les Vrais de la foi, parce qu'ils ont la Parole.

  
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