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Arcanes Célestes # 3079

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3079. Et sa cruche sur son épaule, signifie les réceptions du vrai, et l'effort : on le voit par la signification de la cruche, en ce qu'elle est le scientifique, ainsi le réceptacle du vrai, numéro 3068 ; et par la signification de l'épaule, en ce qu'elle est toute la puissance, ainsi l'effort, numéro 1085 : que les Cruches ou les urnes, et les vases en général, signifient dans le sens interne les choses qui tiennent lieu d'un réceptacle, comme sont les scientifiques et les connaissances relativement aux vrais, et les vrais eux-mêmes relativement au bien, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages dans la Parole ; les vases du Temple et de l'autel n'ont pas signifié autre chose, et même ils étaient saints, parce qu'ils avaient ces significations ; le saint ne leur venait pas d'autre part : c'est pour cela que, quand Belschazar, avec les grands de sa cour et ses femmes, buvait le vin dans les vases d'or et d'argent, que Nébuchadnézar son père avaient emportés du Temple de Jérusalem, et qu'ils chantaient les louanges des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois, de pierre, il Apparut une écriture sur la muraille de son palais. » - Daniel 5:2 [Il manque du texte ici] ,1368, de sorte que les connaissances leur servent à honorer des Dieux d'or et d'argent ; en effet, Belschazar y est appelé Roi Chaldéen, - Vers. 30.

Que les Vases signifient les Externes des Spirituels, cela est encore évident par d'autres passages de la Parole, comme dans Ésaïe :

« De même que les fils d'Israël apportent l'offrande dans un Vase pur à la maison de Jéhovah. » - .

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur ; l'offrande dans un vase pur est un représentatif de l'homme Externe relativement à l'homme Interne, celui qui apporte l'offrande est l'homme Interne ; le vase pur est l'homme Externe qui est d'accord ; ainsi ce sont les choses qui sont dans l'Externe, savoir, les scientifiques, les connaissances, les doctrinaux.

Dans Jérémie :

« Le cri de Jérusalem est monté, et les grands ont envoyé les inférieurs vers les eaux, ils sont venus aux fosses, ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs Vases vides, ils ont été couverts de honte. » - Jérémie 14:2-3.

Les Vases vides sont les connaissances dans lesquelles le vrai n'est point, et aussi les vrais dans lesquels le bien n'est point.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide. » - Jérémie 51:34.

Le vase vide signifie aussi de semblables connaissances et de semblables vrais ; que ce soit Babel qui dévaste, on le voit numéro 1327 f.

Dans Moïse :

« Ils sont plantés comme des vallées, comme des jardins auprès d'un fleuve ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) vers la multitude des eaux. » - Nombres 24:6-7.

C’est un énoncé de Biléam sur Jacob et Israël ; les eaux découleront des seaux, ce sont les vrais qui découleront des connaissances. Dans la Parabole des dix Vierges, dont cinq ont pris avec leurs lampes de l'huile dans leurs vases, tandis que les folles n'en ont point pris, » - Matthieu 25:4, - les Vierges signifient les affections ; par les prudentes qui ont pris de l'huile dans leurs vases, il est signifié que le bien est dans les vrais, et qu'ainsi la Charité est dans la foi ; l'huile est le bien, voir numéro 886, les lampes sont l'amour.

  
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Arcanes Célestes # 3757

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3757. Quant à la profanation du saint, il en est peu qui sachent ce que c'est, mais on peut le voir d'après ce qui en a été dit et exposé précédemment, c'est à savoir, que ceux qui connaissent et reconnaissent le bien et le vrai et qui s'en sont pénétrés peuvent profaner, mais non ceux qui ne les ont pas reconnus et moins encore ceux qui ne les connaissent point, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 3398 : qu'ainsi ceux qui sont au dedans de l'Eglise peuvent profaner les saints, mais non ceux qui sont hors de l'Église, numéro 2051 : que ceux qui sont de l'Eglise céleste peuvent profaner les saints biens, et ceux qui sont de l'Église spirituelle, les saints vrais, numéro 3399 : que c'est pour cela que les vrais intérieurs n'ont pas été découverts aux Juifs, afin qu'ils ne les profanassent point, numéro 3398 que les gentils sont ceux qui peuvent le moins de tous profaner, numéro 2051 : que la profanation est un mélange et une con-jonction du bien et du mal, et aussi du vrai et du faux, numéros 1001, 1003, 2426 : que cela a été signifié par l'action de manger du sang, qui fut si sévèrement défendue dans l'Eglise Juive, numéro 1003 : que c'est pour cela qu'on est détourné, autant qu'il est possible, de la reconnaissance et de la foi du bien et du vrai, si on ne peut y persister, numéros 3398, 3402 : que c'est aussi pour cela qu'on est tenu dans l'ignorance, numéros 301, 302, 303 : que c'est encore pour cela que le culte devient externe, numéros 1327, 1328 : que les vrais internes ne sont pas révélés, avant que l'Église ait été dévastée, parce qu'alors le bien et le vrai ne peuvent plus être profanés, numéros 3398, 3399 : que c'est pour cela que le Seigneur est alors venu d'abord dans le monde, numéro 3398 : quel grand danger résulte de la profanation du saint et de la Parole, numéros 571, 582.

  
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Arcanes Célestes # 1001

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1001. Le sang signifie la charité : c'est ce qui résulte de beaucoup de passages ; par conséquent il signifie le nouveau volontaire que l'homme spirituellement régénéré reçoit du Seigneur ; ce nouveau volontaire est la même chose que la charité, car c'est de la charité qu'est formée la nouvelle volonté. En effet, la charité ou l'amour est l'essentiel même ou la vie de la volonté, puisque personne ne peut dire qu'il veut une chose, si ce n'est parce qu'il la chérit ou l'aime ; dire qu'on pense telle chose, ce n'est pas vouloir, à moins que le vouloir ne soit dans la pensée. Cette nouvelle volonté qui appartient à la charité est, désignée ici par le sang ; cette volonté n'est pas de l'homme, mais elle est du Seigneur chez l'homme ; et puisqu'elle est du Seigneur, elle ne doit jamais être mêlée avec les choses qui sont de la volonté de l'homme, et qui, comme on l'a dit, sont si corrompues. C'est pour cela qu'il a été ordonné dans l'Eglise représentative de ne point manger la chair dans son âme, ou le sang, c'est-à-dire, de ne les point mêler. Comme le sang signifiait la charité, il signifiait ce qui est saint ; et comme la chair signifiait le volontaire de l'homme, elle signifiait ce qui est profane ; or, le saint et le profane ayant été séparés, car ils sont opposés l'un à l'autre, il fut défendu de manger le sang ; en effet, l'action de manger la chair avec le sang représentait alors dans le ciel la profanation, ou le mélange du saint et du profane ; et cette représentation dans le ciel ne pouvait alors inspirer que de l'horreur aux anges ; car tout ce qui existait pendant cette période de temps chez l'homme de l'Eglise, était changé, selon ce que signifiaient les choses dans le sens interne, en représentations spirituelles correspondantes chez les anges. Comme toutes les significations se modifient en raison de l'homme auquel elles s'appliquent, il en est de même ici de la signification du sang. Le sang, par rapport à l'homme régénéré spirituel, signifie la charité ou l'amour envers le prochain ; par rapport à l'homme régénéré céleste, il signifie l'amour envers le Seigneur ; mais par rapport au Seigneur, il signifie toute son Humaine Essence, par conséquent l'Amour Même, c'est-à-dire sa Miséricorde envers le genre humain ; et comme le sang signifie l'Amour et ce qui appartient à l'amour, il signifie en général les célestes qui appartiennent au Seigneur Seul ; par conséquent, quand il s'agit de l'homme il signifie les célestes que l'homme reçoit du Seigneur : les célestes que l'homme régénéré spirituel reçoit du Seigneur sont les célestes-spirituels, dont je parlerai ailleurs, avec la Divine Miséricorde du Seigneur. Que le sang signifie les célestes, et que, dans le sens suprême, il ait signifié l'Humaine Essence du Seigneur, par conséquent l'Amour Même ou sa Miséricorde envers le genre humain, on peut en trouver la preuve dans la sainteté avec laquelle le sang, d'après l'ordre qu'il en fut donné, était considéré dans l'Eglise représentative judaïque. Ainsi, le sang fut nommé le sang de l'alliance, et l'on en faisait aspersion sur le peuple, puis sur Aharon et sur ses fils avec l'huile de l'onction ; on répandait aussi le sang de tout holocauste et de tout sacrifice sur l'autel et autour de l'autel.

Exode 22:7, 13, 22, 23 ; Exode 24:6, 3, Lévitique 1:5, 11, 15 ; Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, 34 ; Lévitique 5:12, 13, 14, 15, 17-18, 19. Nombres 18:17.Deutéronome 12:27.

Et parce que le sang était jugé si saint et que le volontaire de l'homme est si profane, c'est par cette raison que, pour éviter la représentation de la profanation de ce qui est saint, il fut défendu avec tant de sévérité de manger le sang ; comme on le voit dans Moïse :

« Statut de l'éternité dans vos générations.

Dans toutes vos habitations,

« vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang, » Lévitique 3:17.

La graisse désigne la vie céleste, et le sang est employé la pour le céleste-spirituel. Le céleste-spirituel est le spirituel qui procède du céleste. Comme chez les hommes de la Très-Ancienne Eglise, l'Amour pour le Seigneur fut leur céleste, parce qu'il avait été implanté dans leur volonté, leur céleste-spirituel était la foi qui procédait de cet amour, Voir numéro 30-38, 337, 393, 398 ; tandis que chez l'homme spirituel il n'y a point de céleste, parce que la charité a été implantée dans sa partie intellectuelle, mais il y a le céleste spirituel.

Dans le Même :

« Quiconque de la maison d'Israël ou des étrangers voyageant au milieu d'eux, aura mangé quelque sang que ce soit, je mettrai aussi mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple, parce que l'âme de la chair (est) dans le sang, elle ; et je vous l'ai donné sur l'autel pour qu'il fasse l'expiation sur vos âmes, parce que le sang lui-même fera expiation pour l'âme. L'âme de toute chair est son sang même ; quiconque le mange sera retranché. » Lévitique 17:10-11, 14.

Là, il est dit évidemment que l'âme de la chair est dans le sang, et que l'âme de la chair est le sang, ou le céleste, c'est-à-dire, la sainteté qui appartient au Seigneur.

Dans le Même :

« Affermis-toi, » pour ne pas manger du sang, parce que le sang lui-même (est) l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair. » - Deutéronome 12:23, 24, 25.

Il résulte aussi de là que le sang est appelé âme, c'est-à-dire, la vie céleste, ou le céleste, qui était représenté par les holocaustes et les sacrifices de cette Eglise. Cette défense de mêler le céleste, qui est le propre du Seigneur, propre qui est seul céleste et saint, avec le propre de l'homme, qui est profane, a aussi été représenté en ce qu'ils ne sacrifiaient pas le sang du sacrifice sur ce qui avait fermenté.

Exode 23:18 ; .

Ce qui avait fermenté signifiait la corruption et la souillure. Si le sang est appelé âme et signifie la sainteté de la charité, et si la sainteté de l'amour a été représentée dans l'Eglise Judaïque par le sang, cela vient de ce que la vie du corps consiste dans le sang ; et comme la vie du corps consiste dans le sang, le sang est son âme dans le dernier degré, de sorte que le sang peut être nommé l'âme corporelle, ou ce en quoi existe la vie corporelle de l'homme : et comme dans les Eglises représentatives les internes ont été représentés par les externes, voilà pourquoi l'âme ou la vie céleste l'a été par le sang.

  
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