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Arcanes Célestes # 1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes # 9298

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9298. Tu ne sacrifieras point sur du fermenté le sang de mon sacrifice, signifie que le culte du Seigneur d'après les vrais de l'Eglise ne doit point être mêlé avec les faux d'après le mal : on le voit par la signification de sacrifier et du sacrifice, en ce que c'est le culte du Seigneur, numéros 922, 923, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519, 6905, 8680, 8936 ; par la signification du fermenté, en ce que c'est le falsifié et le faux d'après le mal, numéros 2342, 7906, 8051, 8058 ; et par la signification du sang, en ce que c'est le vrai d'après le bien, ainsi le vrai de l'Eglise, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7846, 7850, 7877, 9127 ; de là il est évident que par « tu ne sacrifieras point sur du fermenté le sang de mon sacrifice, » il est signifié que le culte du Seigneur d'après les vrais de l'Église ne doit point être mêlé avec les faux d'après le mal : ce que c'est que le faux d'après le mal, et le faux qui ne provient pas du mal, on le voit, numéros 1679, 2408, 4729, 6359, 7272, 8298, 9258. Si les vrais d'après le bien, qui sont les vrais de l'Église, ne doivent pas être mêlés avec les faux d'après le mal, c'est parce qu'ils ne concordent nullement, car ils sont contraires ; de là un conflit, d'après lequel ou le bien périra, ou le mal sera dissipé, car le bien vient du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et le mal vient de l'enfer : à la vérité, il y a des vrais chez les méchants, et il y a aussi des faux chez les bons, mais les vrais chez les méchants ne sont point mêlés avec les faux d'après le mal chez eux, tant que ces vrais sont seulement dans la mémoire et servent de moyens pour le mal, car ils sont alors sans vie ; mais si les vrais sont falsifiés pour favoriser le mal, ce qui a lieu aussi par une interprétation à contre sens, alors ils sont mêlés aux faux, de là résulte la profanation du vrai ; voir quelle est cette profanation, numéros 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3399, 3402, 3489, 4601, 6348, 6959, 6960, 6963, 6971, 8394, 8943, 9188. Qu'il ait été défendu de sacrifier sur du fermenté, cela est évident d'après cette loi sur la minchah, qui était offerte sur l'autel en même temps que le sacrifice ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Toute minchah, que vous apporterez à Jéhovah, ne sera point faite fermentée, car aucun levain, ni aucun miel ne sera dans une offrande en ignition à Jéhovah. » - Lévitique 2:11. ;

D'après cela, on voit que la profanation du vrai est signifiée par cette loi ; c'est aussi pour cela qu'il est dit le sang du sacrifice et non le sacrifice, car le sang est le vrai d'après le bien.

  
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Arcanes Célestes # 8051

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8051. Et il ne sera point mangé de fermenté, signifie que rien de falsifié ne sera approprié : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; et par la signification du levain, en ce que c'est le faux, numéro 2342, 7906 ; de là le fermenté est le falsifié. Quant à ce qui concerne l'appropriation du faux et du falsifié, il faut qu'on sache que le faux et le falsifié ne sont pas appropriés comme faux et falsifié à quelqu'un qui est dans le bien et qui par suite veut être dans le vrai, mais ils le sont à celui qui est dans le mal et qui par suite ne veut pas être dans le vrai ; si le faux n'est pas approprié comme faux à celui qui est dans le bien et qui par suite veut être dans le vrai, c'est parce que celui-là pense bien de Dieu, du Royaume de Dieu et de la vie spirituelle, et que par là il applique le faux de telle sorte qu'il n'est pas contre ces choses, mais qu'il concorde en quelque sorte avec elles, ainsi il l'adoucit, et alors la rudesse et la dureté du faux ne viennent point dans l'idée : si cela n'était pas ainsi, à peine quelqu'un pourrait-il être sauvé, car les faux règnent de préférence aux vrais : mais il faut qu'on sache que ceux qui sont dans le bien sont aussi dans l'amour du vrai, c'est pourquoi lorsqu'ils viennent dans l'autre vie ils sont instruits par les Anges, ils rejettent les faux et acceptent les vrais, et cela selon le degré de l'amour du vrai, qu'ils ont eu dans le monde.

  
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