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Iniquity, transgression and sin

  

In the Word three terms are used to refer to bad actions: transgression, iniquity, and sin. Transgression is the least bad. It means a violation of what is true in an external context, a violation of what is right and orderly. Iniquity is next and denotes acts that violate more interior truths. Sin is the worst. It is a violation of what is holy and righteous, a violation against the Lord. Sin is the deepest kind of evil. Regarding iniquity -- to be in charity, or live a life of charity is to live a life where the acts and thoughts that have top priority are those that have within them a love for the neighbor. Sometimes our love of self, our inborn desire to put ourselves first, is stronger than our charity and we do something for ourselves at the expense of our neighbor, or even do harm to our neighbor. Such an act, if our motive is selfish, is an iniquity.

(Odkazy: Arcana Coelestia 9156, 9965 [2-3])

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Arcanes Célestes # 3322

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3322. C'est pourquoi il appela son nom Edom, signifie de là sa qualité quant au bien auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : on le voit par la signification d'appeler le nom ou d'appeler du nom, en ce que c'est la qualité, numéros 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006 ; et par la représentation d'Edom.

Dans la Parole, il est souvent fait mention d'Esaü, et aussi d'Edom ; Esaü y signifie le bien du Naturel, avant que les doctrinaux du vrai aient été ainsi conjoints à ce bien, et aussi le bien de la vie d'après l'influx provenant du Rationnel ; et Edom signifie le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : mais, dans le sens opposé, Esaü signifie le mal de l'amour de soi, avant que les faux aient été ainsi adjoints à cet amour de soi, et Edom signifie le mal de cet amour lorsque les faux y ont été adjoints ; la plupart des noms dans la Parole ont aussi le sens opposé, comme il a été souvent montré ; et cela, parce que les mêmes choses qui ont été des biens et des vrais dans les Églises ont, par laps de temps, dégénéré en maux et en faux par diverses adultérations.

Qu'Esaü et Edom aient ces significations, on peut le voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Qui (est) celui-ci qui vient d'Edom, les vêtements teints, de Bosra, honorable dans son vêtement, marchant dans la multitude de sa force ? » Pourquoi (es-tu) rouge quant à ton vêtement, et (pourquoi) tes habits (sont-ils) comme (ceux) d'un fouleur au pressoir ? J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; et j'ai été dans la stupeur, et personne pour me soutenir ; et mon bras m'a sauvé. » - Ésaïe 63:1-2, 3, 5.

Que dans ce passage Edom soit le Seigneur, on le voit clairement ; et qu'il soit le Seigneur quant au Divin Bien du Divin Naturel, cela est évident, car il s'agit de la conjonction du bien et du vrai dans l'Humain du Seigneur, et des combats des tentations par lesquels il les a conjoints : les vêtements y sont les vrais de l'homme naturel, ou les vrais relativement inférieurs, voir numéro 2576, et le rouge est le bien du naturel, numéro 3300 ; l'œuvre du Seigneur qui, de sa propre puissance, a conjoint les vrais au bien par les combats des tentations, y est décrite par ces expressions : J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; j'ai été dans la stupeur et personne pour me soutenir, et mon bras m'a sauvé ; que le bras soit la puissance, on le voit numéro 878.

Dans le Livre des Juges :

« Jéhovah ! Quand tu sortis de Séir, quand tu partis du champ d'Edom, la terre trembla, même les cieux se fondirent, même les nuées se fondirent, les montagnes s'écoulèrent. » - Juges 5:4-5.

Sortir du champ d'Edom signifie presque la même chose que dans Ésaïe, venir d'Edom : pareillement dans Moïse :

« Jéhovah est venu de Sinaï, et il s'est levé de Séir pour eux. » - Deutéronome 33:2.

Dans le Même :

« Je Le vois quoique non déjà, je l'aperçois quoique non proche ; il sortira une étoile de Jacob, et il s'élèvera un sceptre d'Israël ; et Edom sera l'héritage, et Séir sera l'héritage de ses ennemis, et Israël fera, la force et il dominera sur Jacob, et il perdra le reste de la ville. » - Nombres 24:17-18, 19.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur dans le monde, son Essence Humaine est dite étoile de Jacob et sceptre d'Israël ; Edom et Séir, qui sont l'héritage, désignent le Divin Bien du Divin Naturel du Seigneur, et deviendra l'héritage de ses ennemis, c'est-à-dire qu'il prendra la place des choses qui étaient auparavant dans le Naturel ; la domination alors sur les vrais dans le naturel est signifiée en ce qu'il dominera sur Jacob et perdra le reste de la ville ; que Jacob soit le Vrai du Naturel, on le voit numéro 3305, et la ville le doctrinal, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216 ; il est dit qu'on domine sur les vrais, quand ils ont été subordonnés et soumis au bien ; et avant qu'il en ait été ainsi, ils sont appelés ennemis, parce qu'ils résistent continuellement, comme il a été montré ci-dessus, numéro 3321.

Dans Amos :

« En ce jour-là, je relèverai la tente de David, » (qui est) tombée, et je réparerai leurs brèches, et je rétablirai ses ruines, et je la bâtirai comme aux jours de l'éternité, afin qu'ils possèdent les restes d'Edom, et toutes les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom. » - Amos 9:11-12.

La tente de David est l'Église et le culte du Seigneur ; les restes d'Edom désignent ceux qui sont dans le bien au dedans de l'Eglise ; les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom désignent ceux qui sont dans le bien hors de l'Église ; que les nations soient ceux qui sont dans le bien, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849.

Dans David :

« Sur Edom je mettrai mon soulier ; qui me conduira à la ville forte ? Qui me conduira jusqu'à Edom ? N'est-ce pas toi, ô Dieu ! » - Psaumes 60:10, 11, 12.

Edom est le bien du Naturel, que ce soit le bien du Naturel, cela est évident d'après la signification du soulier, en ce qu'il est le naturel infime, numéro 1748.

Dans Daniel :

« Dans le temps de la fin, le roi du midi sera en collision avec lui ; et comme une tempête se précipitera contre lui le roi du septentrion avec son char, et il inondera et il pénétrera ; et quand il viendra dans la terre de la beauté, plusieurs seront ruinés ; ceux-ci cependant seront arrachés de sa main, Edom et Moab, et les prémices des fils , , - là, il s'agit du dernier état de l'Église ; le roi du septentrion désigne les faux, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans les faux ; Edom signifie ceux qui sont dans le bien simple, qui est le bien tel qu'il se trouve chez ceux qui constituent l'Église Externe du Seigneur ; il en est de même de Moab et des fils d'Ammon, numéro 2468 ; et comme l'un et l'autre, savoir, Edom et Moab, signifient ceux qui sont dans le bien, c'est pour cela qu'ils sont l'un et l'autre nommés ensemble dans un grand nombre de passages, mais il y a cette différence, qu'Edom est le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai, tandis que Moab est le bien naturel tel qu'il se trouve aussi chez ceux chez qui ces doctrinaux n'ont point été conjoints ; les uns et les autres paraissent semblables par la forme externe, mais non par l'interne. De là on voit maintenant pourquoi il a été dit :

« Tu n'auras point en abomination l'Edomite, parce qu'il est ton frère, ni l'Égyptien parce que tu as été voyageur dans sa terre. » - Deutéronome 23:8, - comme l'Édomite signifie le bien du naturel, et l'Egyptien le vrai du naturel, qui sont les scientifiques, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, ils sont en conséquence nommés l'un et l'autre dans le sens bon. De là on voit encore pourquoi Jéhovah a dit à Moïse, que

“ Ils ne devaient pas en venir aux mains avec les fils d'Esaü, et qu'il ne serait pas donné aux fils de Jacob de leur terre, même la trace de la plante du pied. » - Deutéronome 2:4, 5, 6.

Mais, dans le sens opposé, par Esaü et Edom sont représentés ceux qui se détournent du bien, en ce qu'ils méprisent tout-à-fait le vrai, et ne veulent pas que quelque chose du vrai de la foi soit adjoint, ce qui a lieu principalement à cause de l'amour de soi ; c'est pourquoi, dans le sens opposé, ceux-là sont signifiés par Esaü et par Edom : c'est même ce qui a été représenté en ce que le Roi d'Edom sortit avec un peuple nombreux et à main forte, et refusa de permettre à. Israël de passer par ses confins. » - .

Ce mal, savoir, le mal de l'amour de soi, qui est tel, qu'il n'admet pas les vrai de la foi, ni par conséquent les doctrinaux du vrai, est décrit dans divers passages de la Parole par Esaü et par Edom, et en même temps est aussi décrit l'état de l'Eglise quand elle devient telle ; par exemple.

Dans Jérémie :

« Contre Edom : N'y a-t-il plus aucune sagesse dans Théman ? Le conseil a-t-il manqué aux intelligents ? Est-elle devenue infecte leur sagesse ? Fuyez, ils se sont détournés, ils ont fait des creux pour y habiter, les habitants de Dédan, car j'amènerai sur lui la calamité d'Esaü. Moi, je dépouillerai Esaü, je découvrirai ce qu'il a de secret, au point qu'il ne puisse pas être caché : sa demeure a été dévastée, et ses frères, et ses voisins : laisse tes orphelins, Moi, je (les) vivifierai ; et tes veuves, que sur Moi elles se confient : Edom sera en dévastation ; quiconque passera près d'elle sera stupéfait et sifflera à cause de toutes ses plaies. » - Jérémie 49:7-8, 10-11, 17, ; ; , , Psaumes 83:5, 6, 7.

Dans Obadie :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih à Edom : Voici, je t'ai rendu petit entre les nations, tu (es) fort méprisé : l'orgueil de ton cœur t'a trompé, toi qui habites dans les fentes du rocher, la hauteur de ta demeure, toi qui dis dans ton cœur : Qui m'abaissera à terre ? Quand tu te serais élevé comme l'aigle, et quand entre les étoiles tu aurais placé ton nid, de là je t'abaisserais. Comment ceux d'Esaü ont-ils été recherchés ? Comment ce qu'ils avaient de caché a-t-il été découvert ? N'est-ce pas en ce jour que je perdrai les sages d'Edom et les intelligents de la montagne d'Esaü ; par le carnage, à cause de la violence de ton frère Jacob, la honte te couvrira, et tu seras retranché pour l'éternité ; la maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme, et la maison d'Esaü de la paille, et ils les embraseront, et ils les consumeront, et il ne restera rien de la maison d'Esaü, et les méridionaux hériteront la montagne d'Esaü. » - , , .

Là, Edom et Esaü désignent le mal de l'homme naturel, mal qui a son origine dans l'amour de soi et qui méprise et rejette tout vrai, d'où résulte sa dévastation.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, dresse tes faces contre la montagne de Séir, et prophétise contre elle, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Me voici contre toi, montagne de Séir, et j'étendrai ma main contre toi, et je te réduirai en désolation et en dévastation, parce que tu as une inimitié d'éternité, et que tu fais couler les fils d'Israël sur les mains de l'épée, dans le temps de leur destruction, dans le temps de l'iniquité de la fin ; parce que tu as dit des deux nations et des deux terres : Elles sont à moi, et nous les hériterons, et Jéhovah est là : et tu connaîtras que Moi, Jéhovah, j'ai entendu tous tes outrages, que tu as proférés contre les montagnes d'Israël : elle sera une dévastation la Montagne de Séir, et tout Edom entièrement. » - Ézéchiel 35:2-3, 4, 5, 8, 9, 10, 12, 15.

Là, il est bien évident qu'Edom, dans le sens opposé, signifie ceux qui méprisent, rejettent et couvrent d'opprobre les biens et les vrais spirituels, qui sont les montagnes d'Israël.

Dans le Même :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Si dans le feu de mon ardeur je n'ai pas parlé sur les restes des nations et sur Edom tout entière, qui se sont donné ma terre en héritage avec joie de tout cœur, avec mépris de l'âme ! » - Ézéchiel 36:5.

Pareillement, se donner la terre en héritage, c'est dévaster l'Église, c'est-à-dire, le bien et le vrai qui appartiennent à l'Église.

Dans Malachie :

« La Parole de Jéhovah contre Israël : Je vous ai aimés, a dit Jéhovah. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Esaü n'est-il pas le frère de Jacob ? Et j'aime Jacob, et j'ai en haine Esaü, et je mets sa montagne en désolation. » - Malachie 1:1-2, 3.

Là Esaü est le mal du naturel, lequel n'admet pas le vrai spirituel qui est Israël, numéro 3305, ni le doctrinal du vrai qui est Jacob, numéro 3305, et c'est pour cela qu'il est dévasté, ce qui est exprimé par avoir en haine : que l'expression avoir en haine ne signifie pas autre chose, c'est ce qui est évident par les passages de la Parole ci-dessus rapportés concernant Esaü et Edom pris en bonne part : quand le Vrai ne se laisse point adjoindre au bien, il est dit la même chose de Jacob, par exemple, dans Osée :

« Pour visiter sur Jacob ses voies, selon ses œuvres il le rétribuera ; dans l'utérus il a supplanté son frère. » - Osée 12:3-4.

  
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Arcanes Célestes # 878

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878. Etendre sa main, c'est agir par sa propre puissance ; et recevoir la colombe et la retirer vers soi dans l'arche, c'est faire le bien et penser le vrai par soi-même : c'est ce qui résulte de ce que la main signifie la puissance, et par conséquent ici, la propre puissance par laquelle on agit ; car étendre la main, recevoir la colombe et retirer vers soi, c'est s'appliquer et s'attribuer le vrai désigné par la colombe. Que la main signifie la puissance, le pouvoir, et par suite la confiance, on le voit par plusieurs passages de la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de la grandeur du cœur du roi d'Achurs, parce qu'il a dit : J'ai fait » (cela) dans la puissance de ma Main et dans ma sagesse, parce » que je suis intelligent. » - Ésaïe 10:13.

Là, il est évident que la main est prise pour la propre puissance à laquelle il attribuait ce qu'il faisait, et c'est pour cela que la visite est faite sur lui.

Dans le Même :

« Moab étendra les Mains au milieu de lui, comme celui » qui nage (les) étend pour nager, et il humiliera son orgueil avec » les cataractes de ses Mains. » - Ésaïe 25:2.

Les mains sont la propre puissance résultant de la prééminence qu'on se donne sur les autres, et par conséquent de l'orgueil.

Dans le Même :

« Leurs habitants à la Main courte ont été consternés et accablés de honte. » - Ésaïe 37:27.

Ceux qui ont la main courte sont pris pour ceux dont la puissance est nulle.

Dans le Même :

« L'argile dira-t-elle à son potier : Que fais-tu ? Et ton ouvrage (dira-t-il de toi) :

« Il n'a point de Mains. » - Ésaïe 45:9.

Il n'a point de mains est employé pour il n'a aucune puissance.

Dans Ézéchiel :

« Le roi sera dans le deuil, et le prince se revêtira de stupeur, et les Mains du peuple de la terre seront troublées. » - Ézéchiel 7:27.

Les mains sont les puissances.

Dans Michée :

« Malheur à ceux qui pensent » à l'iniquité et qui s'occupent du mal sur leurs lits, parce qu'ils l'exécutent à la lumière du matin, et parce que leur Main est leur Dieu. » - Michée 2:1.

La main est pour la propre puissance, à laquelle ils se confient comme à leur Dieu.

Dans Zacharie :

« Malheur au pasteur de néant qui abandonne le troupeau ; l'épée (tombera) sur son bras et sur l'œil de sa droite ; son bras sèchera certainement, et l'œil de sa droite sera obscurci certainement. “ - Zacharie 11:17.

Comme les mains désignent la puissance, voilà pourquoi les maux et les faussetés de l'homme sont partout, dans la Parole, nommées les Œuvres de ses Mains ; les maux viennent du propre de sa volonté, et les faussetés du propre de son entendement. Cette origine des maux et des faussetés peut facilement être reconnue par la nature du Propre de l'homme, qui n'est que mal et que faux. Voir sur cette nature du Propre ce qui en a déjà été dit, numéros 39, 41, 141, 150, 154, 210, 215. Comme les Mains signifient en général la puissance, il est souvent, dans la Parole, donné des mains à Jéhovah ou au Seigneur, et là par ses mains on doit, dans le sens interne, entendre sa Toute-puissance, comme dans Ésaïe :

« Jéhovah ! Ta main

« a été élevée. » - Ésaïe 26:11.

C’est la Puissance Divine.

Dans le Même :

« Jéhovah étend Sa main ; ils sont tous consumés. » - Ésaïe 31:3.

C’est la Puissance Divine.

Dans le Même :

« Commandez-moi au sujet de l'œuvre de Mes Mains. Mes Mains ont agrandi les cieux, et j'ai commandé à toute leur armée. » - Ésaïe 45:11-12.

C’est la Puissance Divine, les régénérés sont souvent appelés, dans la Parole, l'œuvre des mains de Jéhovah.

Dans le Même :

« Ma Main a fondé la terre, et Ma Droite a mesuré les cieux à l'empan. » - Ésaïe 48:13.

La main et la droite sont prises pour la Toute-Puissance.

Dans le Même :

« Est-ce que Ma » Main a été raccourcie pour qu'il n'y ait pas de rédemption ? Et est-ce que la Puissance n'est pas en Moi pour délivrer ? » - Ésaïe 1:2.

C’est la Puissance Divine.

Dans Jérémie :

« Tu as tiré Israël » ton peuple de la terre d'Egypte par des signes et des prodiges, et » par une Main forte, .et par un Bras étendu.

Jérémie 32:17, 21.

C’est la Puissance Divine ; dans le vers. 17, il est dit Puissance, et dans le vers. 21, Main. Il est souvent dit dans la Parole, que les Israélites ont été tirés d'Egypte par une Main forte et par un Bras étendu.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Au jour que je choisis Israël, et que je levai Ma Main sur la semence de la maison de Jacob, et que je me fis connaître à eux dans » la terre d'Egypte. Je levai Ma Main sur eux pour les tirer de la terre d'Egypte. » - Ézéchiel 20:5-6, 23.

Dans Moïse :

« Israël vit » la grande Main que Jéhovah avait exercée sur les Egyptiens. » - Exode 14:31.

Il est donc bien évident, d'après ces passages, que la Main signifie la Puissance. Bien plus, la Main a tellement signifié la Puissance, qu'elle en est même devenue le représentatif, comme on le voit par les miracles qui ont été faits en Egypte, puisqu'ils s'opéraient lorsque Moïse, d'après l'ordre qui lui en était donné, étendait son bâton ou sa main ; par exemple :

« Moïse étendit la Main, et la grêle tomba sur l'Egypte.

Exode 9:22.

« Moïse étendit la Main, et il y eut des ténèbres. » - Exode 10:21-22.

« Moïse étendit la Main et le bâton sur la mer de Suph, et elle fut mise à sec ; et il étendit la Main, et elle revint. » - Exode 14:21, 27.

Il n'est personne, doué de la faculté de penser sainement, qui puisse croire qu'il y avait quelque puissance dans la main ou dans le bâton de Moïse ; mais comme l'élévation et l'extension de la main signifiait la Puissance Divine, l'action de lever et d'étendre la main devint aussi un représentatif dans l'Eglise Judaïque. Il en était de même lorsque Josué étendait sa lance ; voici ce qui est rapporté au sujet de cette lance :

« Jéhovah dit :

« étends » la lance qui (est) en ta Main vers Haï, parce que je la livrerai dans ta Main. Lorsque. Josué étendit la lance qu'il avait dans la » Main, ils vinrent dans la ville ; ils la prirent, et Josué ne retira » point la Main avec laquelle il Etendait la lance, jusqu'à ce qu'il eut dévoué tous les habitants de Haï. » - Josué 8:18, 26.

On voit aussi par là ce que sont les représentatifs qui furent les externes de l'Eglise Judaïque ; on voit encore que la Parole est telle, que les choses qui sont dans son sens externe ne se présentent point, comme si elles étaient des représentatifs du Seigneur et de son Royaume ; telle est, par exemple, ici, l'action d'étendre la main, et telles sont aussi toutes les autres actions représentatives, qui ne semblent pas avoir ce caractère, tant que l'attention ne se porte que sur les détails historiques de la lettre. On voit de même par là combien les Juifs étaient éloignés de la véritable intelligence de la Parole et des rites de l'Eglise, puisqu'ils plaçaient tout le culte dans les externes seuls, jusqu'au point même d'attribuer la puissance au bâton de Moïse et à la lance de Josué, lorsque cependant dans ce bâton et dans cette lance il n'y avait pas plus de puissance que dans du bois ; mais comme ils signifiaient la Toute-Puissance du Seigneur et étaient ainsi compris dans le ciel, lorsqu'il était donné ordre d'étendre la main ou le bâton, de là vient qu'il y avait des signes et des miracles ; de là vient semblablement que quand Moïse, sur le sommet de la colline, élevait les Mains, Josué était vainqueur, et que quand il les baissait Josué était vaincu, et qu'en conséquence on lui soutenait les Mains.

De là vient aussi qu'on imposait les Mains dans les consécrations, comme on le voit dans celle des Lévites par le peuple, - Nombres 8:9-10, 12.

Dans celle de Josué par Moïse, lorsqu'il fut substitué à sa place ; - , 23.

C'était par conséquent pour que la puissance fut donnée. De là vient encore aujourd'hui le rite d'inauguration et de bénédiction par l'imposition des mains. Ce qui est arrivé à Usa et à Jéroboam montre jusqu'à quel degré la Main signifiait et représentait la puissance. Il est dit, dans la Parole, au sujet d'Usa, qu'il mit (la main) sur l'Arche de Dieu et la retint, et que c'est pour cela qu'il tomba mort.

2 Samuel 6:6-7.

L'arche représentait le Seigneur, et par conséquent tout ce qui est saint et céleste ; l'action d'Usa représentait la propre puissance ou le propre de l'homme ; et comme ce propre est profané, le mot main n'est pas dans le texte, mais toutefois on voit bien qu'il s'agit de la main ; cette omission a été faite pour qu'il ne fut pas perçu par les Anges qu'une chose aussi profane que le propre de l'homme avait touché la sainteté ; et Usa fut frappé de mort parce qu'il y mit (la main). Il est dit au sujet de Jéroboam :

« Cela arriva lorsque le roi entendit la parole que l'Homme de Dieu avait prononcée à haute voix contre l'autel, et » Jéroboam étendit sa Main de dessus l'autel, disant : Saisissez-le. et sa Main qu'il avait étendue contre lui devint sèche, et il ne put » la retirer à soi. Il dit à l'Homme de Dieu : Prie, je t'en supplie, » les faces de Jéhovah ton Dieu, pour que ma Main revienne à moi ; et l'Homme de Dieu pria les faces de Jéhovah, et sa Main fut rétablie, et elle devint comme auparavant. » - .

Ici, étendre la main signifie de même la propre puissance, ou le propre, qui est profane, et qui voulait violer la sainteté, en étendant la main vers l''homme de Dieu ; aussi la main devint-elle sèche. Mais comme le roi était idolâtre, et ne pouvait profaner, comme on l'a dit, sa main revint dans son premier état. Il devient évident par les représentatifs, dans le Monde des Esprits, que la Main signifie être présente la puissance. Là, on voit parfois apparaître un Bras nu, qui a une telle force, qu'il peut briser les os, et réduire pour ainsi dire à rien les moelles les plus intérieures ; et il inspire un si grand effroi, qu'on sent fondre son cœur : ce bras conserve même continuellement une telle force.

  
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