Bible

 

Zacharie 6:1

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1 Et j'élevai encore mes yeux, et regardai, et voici quatre chariots, qui sortaient d'entre deux montagnes; et ces montagnes étaient des montagnes d'airain.

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Arcanes Célestes # 5321

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5321. Et il le fit monter sur le second char, signifie le significatif que de lui vient toute doctrine du bien et du vrai : on le voit par la signification du char, en ce qu'il est la doctrine du bien et du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; d'où il suit que le faire monter sur un char est le significatif que cette doctrine vient de lui : ces paroles se réfèrent à celles qui ont été prononcées précédemment par Pharaon :

« Toi, tu seras sur ma maison, et sur ta bouche te baisera tout mon peuple, seulement par le trône je serai grand plus que toi, » Vers. 40. S'il est signifié que de Lui vient la doctrine du bien et du vrai, c'est parce que par Joseph est représenté le Seigneur quant au Divin spirituel, numéro 3971, 4669, ainsi quant au Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, numéro 4723, 4727, duquel Divin Vrai procède le Céleste du spirituel : que le tout de la doctrine du bien et du vrai vienne de là, c'est parce que le Seigneur est la doctrine elle-même, car le tout de la doctrine procède de Lui, et le tout de la doctrine traite de Lui ; en effet, le tout de la doctrine traite du bien de l'amour et du vrai de la foi ; ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, c'est pourquoi le Seigneur est non-seulement dans l'un et l'autre, mais Il est même l'un et l'autre ; il est donc évident que la doctrine qui traite du bien et du vrai, traite du Seigneur seul, et qu'elle procède de son Divin Humain ; aucune chose de la doctrine ne peut jamais procéder du Divin Même, si ce n'est par le Divin Humain, c'est-à-dire, par la Parole qui, dans le sens suprême, est le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur ; ce qui procède du Divin Même immédiatement ne peut pas même être saisi par les Anges dans le ciel intime, par la raison que cela est infini, et par conséquent surpasse toute conception même angélique ; mais ce qui procède du Divin Humain du Seigneur peut être saisi, parce que cela concerne Dieu comme un Divin Homme, dont on peut se former d'après l'Humain quelque idée, et l'idée qu'on s'est formée de l'Humain est acceptée, quelle qu'elle soit, pourvu qu'elle découle du bien de l'innocence, et qu'elle soit dans le bien de la charité ; voilà ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; l'Unique-Engendré Fils, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; dans le Même ;

« Vous n'avez jamais entendu la voix du Père, ni vu son aspect. » Jean 5:37 ; et dans Matthieu :

« Nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler. » Matthieu 11:27. Dans la Parole, il est fait mention de Chars dans un grand nombre de passages, et à peine quelqu'un sait-il que là par eux sont signifiés les doctrinaux du bien et du vrai, et aussi les scientifiques qui appartiennent aux doctrinaux, par la raison que aucun spirituel n'entre dans l'idée, mais seulement le naturel historique, quand est nommé le char, comme aussi quand sont nommés les chevaux qui sont devant le char ; et cependant par les chevaux dans la Parole il est signifié les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, et par suite par le char les doctrinaux et les scientifiques des doctrinaux. Que les Chars soient les doctrinaux de l'Église, et aussi les scientifiques, c'est ce dont j'ai pu me convaincre par les chars que j'ai tant de fois vus dans l'autre vie ; il y a aussi un lieu à droite, près de la terre inférieure, où apparaissent des chars et des chevaux avec des écuries disposées en ordre ; là se promènent et s'entretiennent ensemble ceux qui ont été érudits dans le monde, et qui ont eu pour fin d'érudition la vie ; ces apparitions leur viennent des Anges des cieux supérieurs ; quand ceux-ci parlent des intellectuels, des doctrinaux et des scientifiques, de tels objets apparaissent alors aux esprits qui sont dans ce lieu. Que les chars et les chevaux aient de telles significations, on le voit très-clairement en ce qu'Elie apparut emporté dans le ciel par un char de feu et des chevaux de feu, et en ce que lui et Elisée ont été appelés Char d'Israël et ses cavaliers ; il en est ainsi parlé dans le Second Livre des Rois :

« Voici, un Char de feu et des chevaux de feu intervinrent entre eux, et Elie monta dans le tourbillon au ciel ; et Elischa (le) voyait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers. » 2 Rois 2:11-12 ;

Et il est dit d'Elisée dans le même Livre :

« Lorsqu'Elischa était malade de la maladie dont il mourut, vers lui descendit Joasch, roi d'Israël, et il pleura devant ses faces, et il dit : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers, » 2 Rois 13:14 ; la raison pour laquelle ils ont été appelés ainsi, c'est que l'un et l'autre, tant Élie qu'Elisée, ont représenté le Seigneur quant à la Parole, voir Préface Chapitre 18 à Genèse ; et numéro 2762, 5247 (fin). ; la Parole elle-même principalement est la doctrine du bien et du vrai, car le tout de la doctrine en provient ; c'était encore d'après la même raison que le serviteur, dont Jéhovah ouvrit les yeux, vit autour d'Elisée, la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, » 2 Rois . Que le Char soit le doctrinal, et le Cheval l'intellectuel, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans Ézéchiel :

« Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, de fort et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire aux nations. » Apocalypse 19:18.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; que là par cheval et char il ne soit signifié ni cheval ni char, cela est évident pour chacun, car sur la table du Seigneur on se rassasiera non de ces choses, mais de celles qui sont signifiées par le cheval et le char, à savoir, d'intellectuels et de doctrinaux du bien et du vrai. Des choses semblables sont signifiées par les chevaux et par les chars dans les passages suivants ; dans David :

« Les chars de Dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux, Sinaï dans le sanctuaire. » Psaumes 68:18.

Dans le Même :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine, lambrissant avec les eaux ses chambres hautes ; il fait des nuées ses chars, il marche sur les ailes du vent. » Psaumes 104:2-3.

Dans Ésaïe :

« Prophétique du désert de la mer : Ainsi m'a dit le Seigneur : Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; elle vit donc , char, paire de cavaliers, char à âne, char à chameau, et elle écouta avec attention, grande attention ; car s'écria un lion : Sur le guet, Seigneur, moi je me tiens continuellement de jour, et sur mes gardes, moi, je suis aposté toutes les nuits ; or, voici, char d'homme, paire de cavaliers ; et il dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel ! » Ésaïe 21:1, 6-7, 8-9.

Dans le Même :

« Alors ils amèneront tous vos frères d'entre toutes les nations, en présent à Jéhovah, sur les chevaux, et sur le char, et sur les voitures couvertes, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » Ésaïe 66:20.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » Ésaïe 66:15.

Dans Habacuc :

« Est-ce contre les fleuves que s'est courroucé Jéhovah ? est-ce contre les fleuves (qu'est) ta colère ? est-ce contre la mer (qu'est) ton emportement, que tu montes sur tes chevaux ? tes chars (sont) le salue. » Habacuc 3:8.

Dans Zacharie :

« Je levai mes yeux, et je vis, et voici, quatre chars sortant d'entre deux des montagnes, et ces montagnes, montagnes d'airain ; au premier char des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés. » Zacharie 6:1, 2, 3.

Et dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité, rois et princes, siégeant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes, l'homme de Jehudah et les habitants de Jérusalem, et sera habitée cette cité pour l'éternité, » ; la cité qui sera habitée pour l'éternité, ce n'est point Jérusalem, mais c'est l'Église du Seigneur qui est signifiée par Jérusalem, numéro 402, 2117, 3654 : les rois qui entreront par les portes de cette cité, ce ne sont point des rois, mais ce sont les vrais de l'Église, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068 ; ainsi, les princes ne sont pas non plus des princes, mais ce sont les choses principales du vrai, numéro 1482, 2089, 5044 ; ceux qui siègent sur le trône de David sont les Divins Vrais qui procèdent du Seigneur, numéro 5313 ; ceux qui montent sur le char et sur les chevaux sont les intellectuels et les doctrinaux qui proviennent de ces vrais, Les chars sont aussi très-souvent mentionnés dans les historiques de la Parole, et parce que tous les historiques de la Parole représentent et que tous les mots signifient des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans l'Église, là aussi les chars signifient des choses semblables. Comme, dans la Parole, la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, de même encore les chars, et dans ce sens ils signifient les doctrinaux du mal et du faux, puis les scientifiques qui les confirment ; comme dans ces passages.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur le cheval ils s'appuient, et ils se confient sur le char parce qu'il y en a beaucoup, et sur les cavaliers parce qu'il sont très-forts, mais ils ne regardent point au saint d'Israël. » Ésaïe 31:1.

Dans le Même :

« Par la main de tes serviteurs tu as blasphémé le Seigneur, et tu as dit : Par la multitude de mon char, moi, j'ai monté sur la hauteur des montagnes, sur les côtés du Liban, où je retrancherai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins. » Ésaïe 37:24, c'est une réponse prophétique aux paroles orgueilleuses de Rabschaké, général du roi d'Aschur.

Dans Jérémie :

« Voici des eaux, montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent ; et tout habitant de la terre hurlera, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » Jérémie 47:2-3.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix de cavalier et de roue et de char les murailles seront ébranlées, quand il viendra dans tes portes, comme on entre dans une ville forcée ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes les rues. » Ézéchiel 26:10-11.

Dans Haggée :

« Je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai même le char et ceux qui le montent, et les chevaux et leurs cavaliers descendront. » .

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le char d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem, je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations. » Zacharie 9:10.

Dans Jérémie :

« L'Egypte, comme le fleuve, monte ; et comme les fleuves sont agitées ses eaux ; car elle a dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent ; montez, chevaux, entrez en fureur, chariots. » Jérémie 46:8-9. Par les chevaux et les chars avec lesquels les Égyptiens poursuivirent les fils d'Israël, et avec lesquels Pharaon entra dans la mer de Suph, où les roues des chars furent déplacées, et par plusieurs choses qui concernent les chevaux et les chars, et qui font la plus grande partie de cette description, Exode 14 : Vers. 6, 7, 9, 17, 23, 25, 26, et Exode 15:4, 19, sont signifiés les intellectuels, les doctrinaux et les scientifiques du faux, et par suite les rationnels, qui pervertissent et éteignent les vrais de l'Eglise ; c'est leur destruction et leur mort qui y sont décrites.

  
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Arcanes Célestes # 4402

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4402. Et il l'appela El Elohe Israël, signifie d'après le Divin spirituel ; savoir, le culte intérieur ; on le voit par la signification de El Elohe, dont il va être parlé ; et par la signification d'Israël, en ce qu'il est le spirituel, numéro 4286, 4292. Voici ce qui a lieu à l'égard des choses qui ont été dites depuis le Verset 17 de ce Chapitre jusqu'ici.

Dans le sens suprême de ce Chapitre il s'agit du Seigneur, comment Lui-Même a rendu Divin son Naturel ; mais comme les choses qui, dans le sens suprême, concernent le Seigneur surpassent les idées de la pensée de l'homme, car ces choses sont Divines, il est permis de les illustrer par d'autres qui tombent de plus près dans les idées, savoir, en expliquant comment le Seigneur régénère le Naturel de l'homme ; en effet, dans le sens interne, il s'agit aussi ici de la régénération de l'homme quant à son Naturel, car la régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, 3212, 3296, 3490 ; en effet, c'est selon l'ordre Divin que le Seigneur s'est glorifié, c'est-à-dire, s'est fait Divin, et c'est aussi selon un tel ordre qu'il régénère l'homme, c'est-à-dire, qu'il le fait céleste et spirituel ; ici, il s'agit de la manière dont le Seigneur le fait spirituel, car Israël signifie l'homme spirituel : l'homme Spirituel n'est point l'homme intérieur rationnel, mais c'est l'homme intérieur naturel ; l'homme intérieur rationnel est celui qui est appelé céleste ; il a déjà été dit très souvent quelle différence il y a entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; l'homme devient spirituel par cela que chez lui sont conjoints les vrais avec le bien, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi avec celles qui appartiennent à la charité, et cela, dans son Naturel ; là sont conjoints avec le bien d'abord les vrais extérieurs et ensuite les vrais intérieurs ; dans ce Chapitre, il a été question de la conjonction des vrais extérieurs dans le naturel depuis le Verset 1 jusqu'au Verset 17, et de la conjonction des vrais intérieurs avec le bien depuis le Verset 17 jusqu'à la fin : les vrais intérieurs ne sont conjoints avec le bien que par l'illustration qui influe par l'homme Interne dans l'homme Externe ; d'après cette illustration les vrais Divins ne se manifestent que d'une manière commune, par comparaison, de même que d'innombrables objets ne se présentent à l'œil que comme un tout obscur sans distinction ; cette illustration, d'après laquelle les vrais ne se manifestent que d'une manière commune, a été signifiée par les paroles d'Esaü à Jacob :

« Que j'établisse, je te prie, avec toi du peuple qui est avec moi, et par la réponse de Jacob :

« Pourquoi cela ? que je trouve grâce à tes yeux, » voir numéro 4385, 4386 ; que l'homme Spirituel soit respectivement dans l'obscur, on le voit, numéro 2708, 2715, 2716, 2718, 2831, 2840, 2935, 2937, 3241, 3246, 3833 ; c'est cet homme spirituel qui est représenté par Israël, numéro 4286 : il est dit homme spirituel, en ce que la lumière du Ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, influe dans les choses qui appartiennent à la lumière du monde chez l'homme, et fait que celles qui appartiennent à la lumière du Ciel sont représentées dans celles qui appartiennent à la lumière du monde, et qu'ainsi elles correspondent ; en effet le spirituel considéré en lui-même est la Divine Lumière même qui procède du Seigneur, par conséquent l'intelligence du vrai, et par suite la sagesse ; mais cette lumière chez l'homme spirituel tombe dans les choses qui appartiennent à la foi chez lui et qu'il croit être des vrais, tandis que chez l'homme céleste elle tombe dans le bien de l'amour : mais ces explications, quoiqu'elles soient claires pour ceux qui sont dans la lumière du ciel, sont toujours obscures pour ceux qui sont dans la lumière du monde, ainsi pour la plupart des hommes aujourd'hui, et peut-être tellement obscures, qu'elles sont à peine intelligibles ; cependant, comme il s'agit de ces choses dans le sens interne, et qu'elles sont telles, il ne faut pas discontinuer de les exposer au jour ; il doit venir un temps, où il y aura illustration. Si l'autel a été appelé EL ELOHE ISRAËL, et ci ce nom signifie le culte intérieur d'après le Divin Spirituel, c'est parce que, dans le sens suprême, El EIohe est la même chose que le Divin Spirituel et aussi Israël ; qu'Israël soit le Seigneur quant au Divin spirituel, et dans le sens représentatif l'Eglise spirituelle du Seigneur, ou, ce qui est la même chose, l'homme qui est tel, on le voit, numéro 4286, 4292 ; El Elohe, dans la langue originale, signifie Dieu-Dieu, et strictement selon les paroles, Dieu des Dieux : Jéhovah ou le Seigneur, dans un grand nombre de passages de la Parole, est nommé El au singulier, et même Eloah, et il est aussi nommé Elohim au pluriel, l'un et l'autre quelquefois dans un même Verset, ou dans la même série ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole ne peut pas savoir pourquoi il en est ainsi ; que El enveloppe une chose, et Eloah une autre, et Elohim une autre, chacun peut le conclure de ce que la Parole est Divine, c'est-à-dire, tire son origine du Divin, et qu'ainsi elle a été inspirée par le Divin quant à tous les mots, et même quant au plus petit accent : ce qu'enveloppe El, quand il est nommé, et ce qu'enveloppe Elohim, on peut le voir d'après ce qui a déjà été expliqué très souvent, savoir, qu'il est dit El et Elohim, ou Dieu, quand il s'agit du Vrai, voir numéro 709, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin). 4287 ; de là vient que, dans le sens suprême, El et Elohim signifient le Divin Spirituel, car ce Divin est le même que le Divin Vrai, mais avec cette différence que El signifie le Vrai par la volonté et par l'acte, ce qui est la même chose que le bien du Vrai, numéro 4337, 4353, 4390 : il est dit Elohim au pluriel, parce que par le Vrai Divin sont entendus tous les vrais qui procèdent du Seigneur ; de là aussi les Anges dans la Parole sont quelquefois appelés Elohim ou Dieux, numéro 4295, comme on le verra aussi par les passages de la Parole qui vont être rapportés. Maintenant puisque El et Elohim, dans le sens suprême, signifient le Seigneur quant au Vrai, ils signifient aussi le Seigneur quant à la Puissance, car c'est du Vrai que se dit la puissance ; en effet, le bien agit par le vrai, quand il exerce la puissance, numéro 3091, 4015 ; c'est pourquoi, quand dans la Parole il s'agit de la Puissance d'après le vrai, le Seigneur est dit El et Elohim, ou Dieu ; de là vient encore que dans la langue originale El signifie aussi le Puissant. Que dans la Parole il soit dit El et Elohim ou Dieu partout où il s'agit du Divin Spirituel, ou, ce qui est la même chose, du Divin Vrai, et par conséquent de la Divine Puissance, on peut le voir encore par ces passages ; Dans Moïse :

« Et dit Dieu à Israël en visions de nuit : Moi, le Dieu des Dieux (El Elohe) de ton père ; ne crains point de descendre en Egypte, car en une nation grande je t'établirai là. " – Genèse 46:2-3 ; dans ce passage, comme il s'agit d'Israël, qu'il établira en une nation grande, et par conséquent du vrai et de la puissance du vrai, il est dit El Elohe, ce qui signifie dans le sens le plus proche Dieu des Dieux ; que dans le sens le plus proche Elohim soient les Dieux, parce que les Dieux se disent des vrais et de la puissance qui en provient, c'est aussi ce qui est évident dans le Même :

« Là bâtit Jacob un autel, et il appela le lieu El-Beth-El, parce que là s'étaient révélés à lui les Elohim, quand il fuyait de devant son frère. " - Genèse 35:7 : et ailleurs dans le Même :

« Jéhovah votre Dieu, Lui, (est) le Dieu des Dieux, et le Seigneur des seigneurs, le Dieu (El) grand, puissant et formidable. Deutéronome 10:17.

Là, Dieu des Dieux est exprimé par Elohe Elohim, et ensuite Dieu est exprimé par El, à qui sont attribués la grandeur et la puissance.

Dans David :

« Dieu (El) grand (est) Jéhovah, et Roi grand par-dessus tous les Dieux (Elohim), dans sa main (sont) les soigneuses recherches de la terre, et les forces des montagnes (sont) à lui. » Psaumes 95:3-4.

Là, il est dit Dieu ou El, parce qu'il s'agit du Divin Vrai et de la Puissance qui en procède ; ensuite il est dit les Dieux, parce qu'il s'agit des vrais qui en proviennent ; car le Roi dans le sens interne signifie le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670 ; de là on voit ce qu'enveloppe l'expression Roi grand par-dessus tous les Dieux ; les soigneuses recherches de la terre sont aussi les vrais de l'Église, qui sont appelés les forces des montagnes à cause de la puissance d'après le bien.

Dans le Même :

« Qui dans le ciel se comparera à Jéhovah, sera assimilé à Jéhovah dans les fils des Dieux (Elim) ? Dieu (El) fort dans le secret des saints, Jéhovah Dieu Sébaoth, qui est fort comme Toi, ô Jah ! » Psaumes 89:7, 8, 9.

Là, les fils des Dieux ou Elim, ce sont les Vrais Divins, et il est évident que la puissance leur est attribuée, car il est dit Dieu (El) fort, Jéhovah Dieu des armées, qui est fort comme Toi ! Pareillement ailleurs dans le Même :

« Donnez à Jéhovah, fils des Dieux, donnez à Jéhovah gloire et force. » Psaumes 29:1.

Dans Moïse :

« Ils tombèrent sur leurs faces, et ils dirent : Dieu des Dieux (El EIohe) des esprits de toute chair ! » Nombres 16:23.

Dans David :

« Moi, j'ai dit : Des Dieux (Elohim), vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » Jean 10:34 ; la, ils sont dits Dieux d'après les vrais, car les fils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2628, 3373, 3704.

Dans le Même :

« Confessez le Dieu des Dieux (Elohe Elohim), confessez le Seigneur des seigneurs. » Psaumes 136:2-3.

Dans Daniel :

« Il agira selon son caprice, le Roi, et il s'élèvera, et il s'exaltera sur tout Dieu (El), et sur le Dieu des Dieux (El Elohim) il prononcera des choses merveilleuses. » Daniel 11:36. De là il est évident que El Elohe dans le sens le plus proche est le Dieu des Dieux, et que les Dieux dans le sens interne se disent des vrais qui procèdent du Seigneur. Que El ou Dieu soit dit au singulier, quand il s'agit de la puissance qui procède du Divin Vrai, ou, ce qui est la même chose, du Divin Spirituel du Seigneur, on peut le voir par ces passages, dans Moïse :

« Soit pour Dieu (El) ma main pour te faire du mal. " - Genèse 31:29 : et ailleurs :

« Et non pour Dieu(El), ta main.Deutéronome 28:32 : et .

Dans Michée :

« Parce que est pour Dieu (El) leur main. » Michée 2:1 ; la main pour Dieu, c'est afin qu'il y ait puissance ; que la main soit la puissance, on le voit numéro 878, 3387 ; et que la main se dise du vrai, on le voit numéro 3091.

Dans David :

« Je poserai dans la mer Sa main, et dans les fleuves Sa droite ; il M'appellera : Mon Père Toi, mon Dieu (El), le rocher de mon salut. » Psaumes 89:26-27.

Là, il s'agit de la puissance d'après les vrais.

Dans le Même :

« L'impie dit dans son cœur : Dieu (El) l'a oublié, il a caché ses faces, il ne voit point à perpétuité : Lève-toi Jéhovah Dieu (El), élève ta main ; pourquoi l'impie méprise-t-il Dieu (Elohim) ! » Psaumes 10:11, 12, 13 ; pareillement.

Dans le Même :

« Jéhovah ! mon rocher, et ma forteresse, et mon libérateur, mon Dieu (El), mon roc. » Psaumes 18:3.

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Ésaïe :

« Le reste retournera, le reste de Jacob, vers le Dieu (El) puissant. » .

Dans le Même :

« Un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné, sur l'épaule de qui sera la principauté, on appellera son nom, Admirable, Conseiller, Dieu (El), Puissant, Père d'éternité, Prince de paix. » Psaumes 9:5.

Dans le Même :

« Voici le Dieu (El) de mon salut, j'aurai confiance, et je ne craindrai point, parce qu'il (est) ma force. » Psaumes 12:2.

Dans le Même :

« Moi, (je suis) Dieu (El) même dès (tout) jour, Moi-Même, et personne de ma main ne retirera ; je fais, et qui y retouchera ! » , .

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Jérémie :

« Le Dieu (El) grand, puissant, dont le nom (est) Jéhovah des armées » Jérémie 32:18.

Dans 2 Samuel :

« Avec mon Dieu (El) je franchirai la muraille, Dieu (El), intègre (est) Sa voie ; le discours de Jéhovah (est) pur : qui (est) Dieu (El), hormis Jéhovah ? qui (est) un rocher, hormis notre Dieu (Elohim), Dieu (El) de mon refuge en force. » 2 Samuel 22:30, 31, 32, 33.

Dans Moïse :

« Dieu (El) n'est point un homme pour mentir, ni un fils de l'homme pour se repentir. Aurait-il dit, et ne ferait-il point ? ou aurait-il parlé, et ne ratifierait-il point ? Il les a tirés d'Egypte ; comme les forces de la licorne il est pour lui ; en ce temps-là il sera dit à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu (El) ! » Nombres 23:19, 21, 22, 23.

Là, dans le sens interne, il s'agit de la puissance et du vrai : et dans le Même :

« Dieu (El), qui l'a tiré de l'Egypte, (sera) comme les forces de la licorne pour lui ; il consumera les nations ses ennemies, et leurs os il brisera, et leurs traits il rompra. » Nombres 24:8 ; les cornes et les forces de la licorne signifient la puissance du vrai d'après le bien, voir numéro 2832 : sans parler de bien d'autres passages. Comme dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, il en est de même des expressions Dieu et Dieux, qui sont employées quand il s'agit du faux et de la puissance d'après le faux ; comme dans Ézéchiel :

« Ils lui parleront, les Dieux (Elim) des forts au milieu de l'enfer, » Ézéchiel 32:21.

Dans Ésaïe :

« Vous qui vous êtes échauffés pour des Dieux (Elim) sous tout arbre verdoyant. » Ésaïe 57:5.

Là, les Dieux sont dits d'après les faux : pareillement ailleurs.

  
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