Bible

 

Nombres 30:6

Studie

       

6 Mais si son père la désavoue au jour qu'il l'aura entendu, aucun de tous ses vœux et aucune de toutes les obligations par lesquelles elle se sera obligée sur son âme, ne sera valable, et l'Eternel lui pardonnera; parce que son père l'a désavouée.

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Arcanes Célestes # 3994

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3994. Et toute bête noire parmi les agneaux, signifie le propre de l'innocence, lequel appartient au bien signifié par Laban : on le voit par la signification du noir, en ce que c'est le propre, ainsi qu'il vient d'être dit : numéro 3993 ; et par la signification de l'agneau, en ce qu'il est l'innocence, ainsi qu'il va être expliqué. Voici ce qu'il en est du propre de l'innocence, signifié par le noir parmi les agneaux.

Dans tout bien doit être l'innocence pour qu'il soit le bien ; la charité sans l'innocence n'est pas la charité ; l'amour pour le Seigneur encore moins ; l'innocence est donc l'essentiel même de l'amour et de la charité, par conséquent du bien : le propre de l'innocence consiste à savoir, à reconnaître et à croire, non de bouche mais de cœur, que de soi il ne provient que du mal, et que tout bien vient du Seigneur ; que par conséquent le propre de l'homme n'est autre chose que le noir, savoir, tant le propre volontaire qui est le mal, que le propre intellectuel qui est le faux ; quand l'homme est de tout cœur dans cette confession et dans cette foi, le Seigneur influe avec le bien et le vrai, et lui insinue le propre céleste, qui est le blanc éclatant et le resplendissant ; jamais personne ne peut être dans une véritable humiliation, à moins qu'il ne soit de tout cœur dans cette reconnaissance et dans cette foi, car alors il est dans l'anéantissement de soi-même, et qui plus est dans l'aversion de soi-même, et par conséquent dans l'absence de soi-même ; ainsi il est alors en état de recevoir le Divin du Seigneur ; de là vient que le Seigneur influe avec le bien dans le cœur humble et contrit : tel est le propre de l'innocence signifié ici par le noir parmi les agneaux, que Jacob s'est choisi, mais le blanc parmi les agneaux est le mérite qui est placé dans les biens ; que le blanc soit le mérite, c'est ce qui vient d'être dit numéro 3913 ; Jacob n'a point choisi ce blanc, parce qu'il ost contraire à l'innocence ; en effet, celui qui place, le mérite dans les biens reconnaît et croit que tout bien vient de lui, car dans les biens qu'il fait, c'est lui-même qu'il considère et non le Seigneur, et par suite il demande une rétribution en raison du mérite ; aussi un tel homme méprise-t-il les autres en les comparant à soi-même ; il fait même plus, il les condamne, par conséquent il s'éloigne d'autant de l'ordre céleste, c'est-à-dire, du bien et du vrai : d'après cela, on peut voir que la charité envers le prochain et l'amour pour le Seigneur ne peuvent jamais exister, à moins que l'innocence ne soit en eux, qu'en conséquence nul homme, à moins qu'il n'y ait en lui quel qu’innocence, ne peut venir dans le ciel, selon les paroles du Seigneur :

« En vérité, je vous dis, quiconque n'aura pas reçu le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point. » - Marc 10:45, Luc 18:17.

Là, et ailleurs dans la Parole, le petit enfant signifie l'innocence ; voir ce qui a déjà été dit sur ce sujet, savoir, que l'enfance n'est pas l'innocence, mais que l'innocence habite dans la sagesse, numéros 2305, 3494 ; quelle est l'innocence de l'enfance, et quelle est l'innocence de la sagesse, numéros 2306, 3183 ; quel est le propre que le Seigneur a vivifié par l'innocence et par la charité, numéro 154 ; que c'est l'innocence qui fait que le bien est le bien, numéros 2526, 2780. Que les agneaux signifient l'innocence, on peut le voir par plusieurs passages de la Parole, les suivants seront rapportés pour confirmation.

Dans Ésaïe :

« Et demeurera le loup avec l'agneau, et le léopard avec le chevreau couchera, et le veau, et le lionceau, et le bœuf ensemble (seront), et un petit garçon les conduira. » - Ésaïe 11:6 :

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur, et de l'état de paix et d'innocence qui y règne, le loup signifie ceux qui sont contre l'innocence, et l'agneau ceux qui sont dans l'innocence : pareillement ailleurs dans le Même :

« Le loup et l'agneau paîtront ensemble ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille ; et pour le serpent, la poussière (sera) son pain ; ils ne feront point de mal et ne nuiront point dans toute la montagne de ma sainteté. » - Ésaïe 65:25.

Le loup, comme ci-dessus, signifie ceux qui sont contre l'innocence, et l'agneau ceux qui sont dans l'innocence : comme le loup et l'agneau sont opposés, le Seigneur, dans Luc, a dit pour cela même aux soixante-dix qu'il a envoyés :

« Voici, Moi je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. » - Psaumes 10:3.

Dans Moïse :

« Il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher, le beurre du gros bétail, et le lait du menu bétail, avec la graisse fies agneaux et des béliers, fils de Baschan. » - Deutéronome 32:13-14.

Là, dans le sens interne, il s'agit des célestes de l'Église ancienne ; la graisse des agneaux, c'est la charité de l'innocence. Les Agneaux, dans la Langue originale, sont exprimés par différents noms, et par ces noms sont signifiés les divers degrés de l'innocence ; car, ainsi qu'il a été dit, dans tout bien doit être l'innocence pour qu'il soit le bien, et par suite il en est de même pour le vrai ; ici, les agneaux sont exprimés par le mot qui désigne aussi des brebis, comme dans , . Nombres 18:17, et c'est l'innocence de la foi, appartenant à la charité, qui est signifiée : c'est par d'autres mots ailleurs, comme dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du dominateur de la terre, du rocher (qui est) vers le désert à la montagne de la fille de Sion. » - Ésaïe 16:1.

Encore par un autre mot, dans le Même :

« Voici, le Seigneur Jéhovih avec force viendra, et son bras dominera pour Lui ; comme un pasteur il paîtra son troupeau, sur son bras il recueillera les Agneaux, et dans son sein il (les) portera, ceux qui tètent il conduira. » - Ésaïe 40:9-10, 11.

Recueillir les agneaux sur son bras et les porter dans son sein, c'est-à-dire, ceux qui sont dans la charité dans laquelle il y a l'innocence.

Dans Jean :

« Jésus s'étant manifesté dit à Pierre : Simon de Jona, M'aimes-tu plus que (tu n'aimes) ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur ; Toi, tu sais que je T'aime. Il lui dit : Pais mes agneaux. » Il lui dit une seconde fois : Simon de Jona, M'aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur ; Toi, tu sais que je T'aime. Il lui dit : Pais mes brebis. » - Jean 21:15-16.

Pierre, ici comme ailleurs, signifie la foi, voir la Préface du Chapitre Jean 2, 3750 ; et comme la foi n'est point la foi, à moins qu'elle ne procède de la charité envers le prochain et ainsi de l'amour pour le Seigneur, et que la charité et l'amour ne sont ni la charité ni l'amour, à moins qu'ils ne procèdent de l'innocence, c'est pour cela que le Seigneur lui demande d'abord s'il l'aime, c'est-à-dire, si l'amour est dans la foi, et dit ensuite : Pais mes agneaux, c'est-à-dire, ceux qui sont dans l'innocence ; et qu'ensuite, après la même demande, il dit : Pais mes brebis, c'est-à-dire, ceux qui sont dans la charité. Comme le Seigneur est l'innocence même qui est dans son Royaume, car de Lui procède le tout de l'innocence, voilà pourquoi le Seigneur est appelé Agneau, comme dans Jean :

« Le lendemain Jean-Baptiste vit Jésus qui venait à lui et il dit : Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » - Jean , ,

Et dans Apocalypse :

« Contre l'Agneau ils combattront, mais l'Agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et ceux qui sont avec Lui sont les appelés et les élus. » - Apocalypse 17:14 : et en outre ailleurs dans l'Apocalypse, comme Chapitre , Apocalypse 8:9, , Apocalypse 19:7, Apocalypse 21:22-23, 26, Apocalypse 22:1, 3.

Que l'Agneau Pascal soit, dans le sens suprême, le Seigneur, cela est notoire ; la Pâque, en effet, signifiait la glorification du Seigneur, c'est-à-dire, le revêtement (induiûonem) du Divin quant à l'Humain ; et, dans le sens représentatif, elle signifie la Régénération de l'homme ; et l'Agneau Pascal, ce qui est l'essentiel de la régénération, savoir, l'innocence ; car personne ne peut être régénéré que par la charité dans laquelle il y a l'innocence. Comme l'Innocence est le principal dans le Royaume du Seigneur, et y est le céleste même, et que les sacrifices et les holocaustes représentaient les spirituels et les célestes du Royaume du Seigneur, c'est pour cela que l'essentiel même de ce Royaume, c'est-à-dire, l'innocence, était représentée par les Agneaux ; en conséquence l'holocauste perpétuel ou quotidien se faisait avec des agneaux, un le matin et un autre entre les soirs ; - Exode 29:37, 38, Nombres 28:3-4 ; et il était double les jours de Sabbath ; - Nombres 28:9-10.

Et il se faisait avec encore un plus grand nombre d'agneaux dans les fêtes indiquées.

Lévitique 23:12. Nombres 28:11, 17, 19, . Si l'accouchée, après les jours de sa purification, offrait en holocauste un Agneau, et le petit d'une colombe ou une tourterelle, Lévitique 12:6, - c'était pour signifier l'effet de l'amour conjugal, parce que l'amour conjugal est l'innocence, voir numéro 2736 ; et parce que l'innocence est signifiée par les enfants.

  
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Arcanes Célestes # 3913

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3913. Elle dit : Voici ma suivante Bilhah, signifie le moyen affirmant qui est entre le vrai naturel et le vrai intérieur : on le voit par la signification de la suivante et de la servante, en ce que c'est l'affection des connaissances qui appartiennent à l'homme extérieur, numéros 1895, 2567, 3835, 3849, et comme cette affection est le moyen de conjoindre les vrais intérieurs avec les vrais naturels ou externes, c'est pour cela qu'ici la suivante signifie le moyen affirmant entre eux ; et par la représentation de Bilhah, en ce qu'elle est la qualité de ce moyen. Par les servantes données à Jacob pour femmes par Rachel et Léah, afin qu'il en eût des enfants, il n'a été représenté et signifié, dans le sens interne, que ce qui sert ; ici, pour moyen de conjonction, savoir, entre le vrai intérieur et le vrai externe, car Rachel représente le vrai intérieur, et Léah le vrai externe, numéros 3793, 3819 : en effet, par les douze fils de Jacob il s'agit ici des douze choses communes ou cardinales, par lesquelles l'homme est initié dans les spirituels et les célestes, tandis qu'il est régénéré ou qu'il devient Eglise ; car lorsque l'homme est régénéré ou devient Église, c'est-à-dire, lorsque d'homme mort il devient vivant ou que de corporel il devient céleste, il est conduit par le Seigneur dans plusieurs états ; ce sont les états communs qui sont désignés par ces douze fils, et ensuite par les douze tribus ; aussi les douze tribus signifient-elles toutes les choses de la foi et de l'amour, comme on le voit expliqué numéro 3858 ; car les communs enveloppent tous les particuliers et tous les singuliers, et ceux-ci se réfèrent à ceux-là. Quand l'homme est régénéré, l'homme Interne doit être conjoint avec l'homme Externe, par conséquent les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Interne avec les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, car c'est par les vrais et les biens que l'homme est homme, ces vrais et ces biens ne peuvent être conjoints sans les moyens ; les moyens sont ce qui tire quelque chose d'un côté et quelque chose de l'autre côté, et qui fait qu'autant l'homme s'approche d'un côté, autant l'autre côté est subordonné ; ce sont ces moyens qui sont signifiés par les servantes, les moyens du côté de l'homme Interne par les servantes de Rachel, et les moyens du côté de l'homme Externe par les servantes de Léah. Qu'il doive y avoir des moyens de conjonction, on peut le voir en ce que l'homme Naturel par lui-même ne concorde nullement avec l'homme Spirituel, mais est dans une si grande discordance, qu'il lui est absolument opposé ; en effet, l'homme Naturel ne considère et n'aime que lui et le monde, tandis que l'homme Spirituel ne se considère lui-même et ne considère le monde qu'autant que cela contribue à étendre les usages dans le monde spirituel, ainsi il considère son service et il l'aime d'après l'usage et la fin : l'homme Naturel croit voir la vie alors qu'il est élevé aux dignités, par conséquent à la prééminence sur, les autres ; mais l'homme Spirituel croit avoir la vie dans l'humiliation, et en ce qu'il est le plus petit ; il ne méprise pas cependant les dignités, pourvu que par elles comme par des moyens il puisse être utile au prochain, à la société commune et à l'Eglise, et s'il fait attention aux dignités auxquelles il est élevé, ce n'est point à cause de lui, mais c'est à cause de ces usages qui sont pour lui les fins : l'homme Naturel est dans sa béatitude, quand plus que les autres il est opulent et possède les richesses du monde ; mais l'homme Spirituel est dans sa béatitude, quand il est dans les connaissances du vrai et du bien, qui sont pour lui l'opulence, et bien plus encore quand il est dans l'exercice du bien selon les vrais ; cependant il ne méprise point non plus l'opulence, parce que par elle il peut être dans l'exercice (du bien), et dans le monde. D'après le peu qui vient d'être dit, on peut voir que les états de l'homme Naturel et de l'homme Spirituel sont opposés par les fins, mais que néanmoins ils peuvent être conjoints, ce qui arrive, quand les choses qui appartiennent à l'homme Externe ont été subordonnées et servent aux fins de l'homme Interne : afin donc que l'homme devienne spirituel, il est nécessaire que les choses qui appartiennent à l'homme Externe soient réduites à l'obéissance ; ainsi les fins pour lui et pour le monde doivent être dépouillées, et il doit revêtir les fins pour le prochain et pour le Royaume du Seigneur ; celles-là ne peuvent nullement être dépouillées, ni celles-ci être revêtues, ainsi elles ne peuvent être conjointes que par les moyens ; ces moyens sont ce qui est signifié par les servantes, et spécialement par les quatre fils nés des servantes. Le Premier moyen est l'affirmant ou l'affirmatif du vrai interne, savoir, l'affirmatif que la chose est ainsi ; quand l'affirmatif a lieu, l'homme est dans le commencement de la régénération, le bien qui procède de l'interne opère et fait l'affirmation ; ce bien ne peut influer dans le négatif, ni même dans le dubitatif, avant que cela devienne affirmatif ; ce bien se manifeste ensuite par l'affection, savoir, par cela que l'homme est affecté du vrai, ou commence à en faire ses délices, d'abord en ce qu'il le connaît, ensuite en ce qu'il y conforme ses actions ; soit pour exemple que le Seigneur est le salut du genre humain : Si cela ne devient pas affirmatif par l'homme, toutes les choses qu'il a apprises sur le Seigneur d'après la Parole ou dans l'Eglise, et qui sont parmi les scientifiques dans la mémoire, de son homme naturel, ne peuvent être conjointes avec son homme Interne, c'est-à-dire, avec les choses qui y peuvent appartenir à la foi, par conséquent l'affection ne peut pas non plus influer, pas même dans les communs de cette chose, qui contribuent au salut de l'homme ; mais quand cela devient affirmatif, des choses innombrables surviennent alors et se remplissent du bien qui influe ; car le bien influe continuellement du Seigneur, mais où il n'y a pas d'affirmatif il n'est point reçu : l'affirmatif est donc le premier moyen, et comme le premier habitacle du bien qui influe du Seigneur ; il en est de même de toutes les autres choses qui sont dites appartenir à la foi.

  
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