Bible

 

Nombres 29:2

Studie

       

2 Et vous offrirez en holocauste de bonne odeur à l'Eternel, un veau pris du troupeau, un bélier, et sept agneaux d'un an sans tare.

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Arcanes Célestes # 2179

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2179. Abraham courut au gros bétail, signifie le bien naturel : on le voit par la signification des bœufs et des jeunes taureaux qui font partie du gros bétail, dont il va être parlé : que les Bêtes qui appartenaient au gros bétail, et celles qui étaient du menu bétail, signifient des choses analogues qui sont chez l'homme, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, et en outre d'après ce qui a été dit des bêtes offertes en sacrifices, numéro 1823. Chacun peut être surpris que les Animaux nommés dans la Parole, et les Animaux employés dans les sacrifices, aient signifié les biens et les vrais, ou, ce qui est la même chose, les célestes et les spirituels ; mais il m'est permis de dire en peu de mots d'où cela provient.

Dans le Monde des esprits les Représentatifs se présentent avec variété, et là devant les yeux des esprits il apparaît très souvent des animaux, par exemple, des chevaux diversement harnachés, des bœufs, des brebis, des agneaux, et d'autres animaux de différent genre ; il en apparaît quelquefois que l'on n'a jamais vus sur la terre ; mais ce ne sont que des représentatifs ; les Prophètes en ont aussi vu de semblables, dont il est parlé dans la Parole, et qui tiraient aussi de là leur origine ; les animaux qui apparaissent dans le Monde des esprits sont les représentatifs des affections du bien et du vrai, ainsi que du mal et du faux ; les bons Esprits savent très bien ce qu'ils signifient, et ils recueillent même par là ce que les Anges se disent entre eux, car la conversation des Anges, lorsqu'elle tombe dans le monde des esprits, se manifeste parfois de cette manière ; par exemple, apparaît-il des chevaux ? Les esprits savent que c'est sur les intellectuels que roule la conversation des Anges ; apparaît-il des Bœufs et des Veaux ? Ils savent que c'est alors sur les biens naturels ; des Brebis ? Que c'est sur les biens rationnels et sur la probité ; des Agneaux ? Que c'est sur des biens encore plus intérieurs et sur l'innocence ; et ainsi des autres. Comme les hommes de la Très-Ancienne Église communiquaient avec les Esprits et les Anges, et avaient continuellement des Visions et des Songes, tels qu'en eurent les Prophètes, il en résultait que dès qu'ils voyaient quelque bête l'idée de ce qu'elle signifiait se présentait à eux ; de ces Très-Anciens sont d'abord venus les Représentatifs et les Significatifs ; après eux ils durèrent longtemps ; et enfin ils furent révérés par l'Antiquité, au point qu'on écrivait par de purs représentatifs, et que les livres non écrits ainsi n'étaient nullement estimés, et que même ceux composés au-dedans de l'Église n'étaient dans ce cas nullement saints ; de là et aussi par d'autres raisons cachées dont, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs, les livres de la Parole ont aussi été écrits dans ce style.

  
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Arcanes Célestes # 714

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714. Par toute bête pure sont signifiés les affections du bien ; on le voit par ce qui a été déjà dit et exposé au sujet des bêtes, numéros 45, 46, 142, 143, 246. La raison pour laquelle les affections sont ainsi signifiées, c'est que l'homme, considéré en lui-même et dans son propre, n'est absolument qu'une bête ; ses sens, ses appétits, ses cupidités, ses affections quelles qu'elles soient, ses amours bons et même les meilleurs, ceux qui consistent à aimer les êtres de son espèce, ses enfants, sa femme, en un mot, tout est semblable chez lui et chez la bête ; il n'y a absolument rien qui diffère : mais ce qui fait que l'homme est homme et supérieur à la bête, c'est qu'il a une vie intérieure, qui n'est pas donnée et ne peut jamais être donnée aux bêtes ; cette vie est la vie de la foi et de l'amour procédant du Seigneur. Si cette vie n'était dans chacune des choses que l'homme a en commun avec les bêtes, il ne serait jamais qu'une bête. Prenons seulement pour exemple son amour envers ses semblables ; s'il ne les aimait que pour lui-même, et s'il n'y avait pas quelque chose de plus céleste ou de plus divin dans son amour, il ne pourrait pas pour cela être appelé homme, parce que ce même sentiment existe chez les bêtes. Il en est de même de toutes les autres affections dont on vient de parler. C'est pourquoi, s'il n'y avait dans la volonté de l'homme la vie de l'amour, et dans son entendement la vie de la foi, procédant l'une et l'autre du Seigneur, il ne serait nullement homme. Il vit après la mort au moyen de la vie qui lui vient du Seigneur, parce que le Seigneur se l'adjoint à Lui-Même ; et c'est ainsi qu'il peut être dans le Ciel avec les Anges, et vivre pour l'éternité. Quoique l'homme vive comme une bête sauvage et qu'il n'aime que lui-même et ce qui le concerne spécialement, néanmoins la Miséricorde du Seigneur est si grande, car elle est Divine et Infinie, que le Seigneur n'abandonne point l'homme, mais il lui inspire continuellement sa vie par le moyen des Anges ; et quoique l'homme ne la reçoive pas autrement, le Seigneur fait toujours des efforts pour qu'il puisse penser, réfléchir, comprendre s'il y a un bien ou un mal, moral, civil, mondain et corporel, et de là s'il y a un vrai ou un faux.

  
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