Bible

 

Nombres 1:11

Studie

       

11 Pour la Tribu de Benjamin, Abidan, fils de Guidhoni.

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Arcanes Célestes # 10225

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10225. Depuis le fils de vingt ans et au-dessus, signifie l'état de l'intelligence du vrai et du bien : on le voit par la signification de vingt, quand ce nombre se dit de l'âge de l'homme, en ce que c'est l'état de l'intelligence du vrai et du bien : si vingt est l'état de l'intelligence du vrai et du bien, c'est parce que l'homme, quand il est parvenu à vingt ans, commence à penser par lui-même ; en effet, depuis la première enfance jusqu'à la dernière vieillesse, l'homme subit plusieurs états quant à ses intérieurs qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse : Le Premier état, c'est depuis sa naissance jusqu'à la cinquième année de son âge ; cet état est l'état de l'ignorance, et de l'innocence dans l'ignorance, et il est appelé Enfance. Le Second état, c'est depuis la cinquième année de son âge jusqu'à la vingtième ; cet état est l'état de l'instruction et de la science, et il est appelé âge puéril. Le Troisième état, c'est depuis la vingtième année de son âge jusqu'à la soixantième ; cet état est l'état de l'intelligence, et il est appelé adolescence, jeunesse et virilité. Le Quatrième état ou le dernier, c'est depuis la soixantième année de l'âge et au-dessus ; cet état est l'état de la sagesse, et de l'innocence dans la sagesse : ces états successifs de la vie de l'homme sont signifiés dans Moise par les nombres Cinq, Vingt et Soixante des années de l'âge :

« Quand quelqu'un aura fait un vœu singulier, sera l'estimation d'un mâle, depuis le fils de vingt ans jusqu'au fils de soixante ans, cinquante sicles d'argent ; si c'est une femelle, sera l'estimation trente sicles. Mais depuis le fils de cinq ans jusqu'au fils de vingt ans, sera l'estimation, si d'un mâle, vingt sicles ; si d'une femelle, dix sicles. Et depuis le fils d'un mois jusqu'au fils de cinq ans, sera l'estimation d'un mâle cinq sicles, d'une femelle trois sicles. Et depuis le fils de soixante ans et au-dessus, sera l'estimation quinze sicles, et pour une femelle dix sicles. » - .

Que le Premier état soit l'état de l'ignorance, et aussi de l'innocence dans l'ignorance, cela est évident ; pendant que cet état dure, les intérieurs sont formés pour l'usage, par conséquent ne se manifestent point ; il n'y a que les externes qui se manifestent, et ce sont même les plus externes qui appartiennent à l'homme sensuel ; quand ces externes seuls se manifestent, il y a ignorance, car tout ce que l'homme comprend et perçoit, vient des intérieurs ; de là, on peut encore voir que l'innocence, qui existe alors et est appelée l'innocence de l'enfance, est une innocence très-externe. Que le Second état soit un état d'instruction et de science, cela est évident aussi ; cet état n'est pas encore l'état de l'intelligence, parce que le jeune garçon ne conclut rien par lui-même, et ne discerne point entre vrais et vrais, ni même entre vrais et faux, par lui-même, mais c'est d'après les autres ; il pense seulement et prononce des choses de la mémoire, ainsi d'après la science seule, et il ne voit ni ne perçoit si une chose est ainsi, que sur la foi du maître, par conséquent parce qu'un autre l'a dit. Quant au Troisième état, il est appelé l'état de l'intelligence, puisqu'alors l'homme pense par lui-même, et qu'il discerne et conclut ; et ce qu'alors il conclut est de lui et non d'un autre ; c'est à cette époque que commence la foi, car la foi n'est pas la foi de l'homme lui-même, avant que celui-ci d'après les idées de sa propre pensée ait confirmé ce qu'il croit ; la foi auparavant est non pas sa foi, mais la foi d'un autre en lui, car il a cru à la personne, non à la chose ; par là, on peut voir que l'état de l'intelligence commence chez l'homme alors qu'il pense non d'après le maître, mais d'après lui-même, ce qui n'arrive pas avant que les intérieurs aient été ouverts vers le ciel : il faut qu'on sache que les extérieurs chez l'homme sont dans le monde, et les intérieurs dans le ciel ; et que, autant de lumière il influe du ciel dans les choses qui sont du monde, autant l'homme est intelligent et sage ; cela se fait en tant et selon que les intérieurs ont été ouverts ; et autant l'homme vit par le ciel et non par le monde, autant les intérieurs sont ouverts. Le Dernier état est l'état de la sagesse, et de l'innocence dans la sagesse ; c'est quand l'homme ne se soucie plus de comprendre les vrais et les biens, mais se soucie de les vouloir et de vivre de leur vie, car c'est là être sage ; et l'homme ne peut vouloir les vrais et les biens et vivre de leur vie, qu'autant qu'il est dans l'innocence, c'est-à-dire, qu'autant qu'il croit que par lui-même il n'a rien de la sagesse, mais que tout ce qu'il a de sagesse vient du Seigneur, et qu'autant qu'il aime que cela soit ainsi ; c'est de là que cet état est aussi l'état de l'innocence dans la sagesse. D'après la succession de ces états, l'homme qui est sage peut voir aussi les merveilles de la Divine Providence, qui sont, qu'un état antérieur est le plan des états qui suivent continuellement, et que l'ouverture ou le développement des intérieurs procède des extrêmes jusqu'aux intimes successivement ; et enfin d'une telle manière, que ce qui était le premier, mais dans les extrêmes, est aussi le dernier, mais dans les intimes, à savoir, l'ignorance et l'innocence ; en effet, celui qui sait que de lui-même il ignore toutes choses, et que tout ce qu'il sait il le sait par le Seigneur, est dans l'ignorance de la sagesse, et aussi dans l'innocence de la sagesse. D'après ce qui vient d'être dit, on peut maintenant voir ce que c'est que l'état de l'intelligence, qui est signifié par Vingt, quand ce nombre se dit de l'âge de l'homme. La même chose est aussi entendue ailleurs dans la Parole par ce nombre ; par exemple, dans Moise :

« Levez la somme de toute l'assemblée, depuis le fils de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour l'armée en Israël. » - Nombres 1:2-3, 18, [Il manque du texte ici], 4236, 8103 (fin), 8130, 8131, 8155 ; et par les Tribus, les biens et les vrais de la foi et de l'amour dans tout le complexe, numéro 3858, 3926, 3939, 4060, 6335, 6337, 6397 ; de là, par le fils de vingt ans et au-dessus, il est entendu ceux qui sont dans l'état de l'intelligence ; car chez eux peuvent être mis en ordre et disposés les vrais et les biens de la foi et de l'amour par le Seigneur, puisque le Seigneur influe dans leur intellectuel et dans leur volontaire, met en ordre et dispose, et aussi éloigne et repousse les faux et les maux ; c'est pour cela qu'il est dit

« depuis le fils de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour l'année, car l'armée signifie les vrais disposés en ordre, de telle sorte qu'ils ne craignent ni les faux ni les maux, mais les repoussent s'ils attaquent ; que ces vrais soient entendus par l'armée dans le sens interne, on le voit, numéro 3448, 7236, 7988, 8019 ; mais chez ceux qui sont dans l'état de l'enfance et de l'âge puéril, par conséquent au-dessous de vingt ans, les vrais et les biens n'ont pas été mis en ordre, de telle sorte qu'ils puissent partir pour l'armée et pour la milice, puisque, comme il vient d'être dit, ils ne peuvent pas encore par eux-mêmes discerner et conclure, par conséquent ne peuvent pas encore dissiper par le rationnel quelque chose de faux ou de mal, et ceux qui ne le peuvent pas ne sont pas non plus envoyés dans les combats ; c'est pourquoi l'homme n'est pas admis dans les tentations, qui sont les combats spirituels contre les faux et les maux, avant qu'il soit dans l'état de l'intelligence, c'est-à-dire, avant qu'il jouisse de son jugement, numéro 3928, 4248, 4249, 8963. La même chose est signifiée ailleurs dans Moïse par l'âge de vingt ans et au-dessus :

« Jéhovah dit à Moïse et à Éléazar : Levez la somme de toute l'assemblée des fils d'Israël, depuis le fils-de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour la milice en Israël. » - Nombres 26:2-3.

Partir pour la milice dans le sens spirituel, signifie partir pour des combats contre les faux et les maux qui proviennent de l'enfer. Celui qui ne sait pas que le fils de vingt ans et au-dessus signifie l'état de l'intelligence, ou ceux qui sont dans cet état, ne peut pas savoir non plus pourquoi il est dit que,

« comme ils avaient murmuré contre Jéhovah, tous ceux qui étaient montés d'Egypte mourraient dans le désert depuis le fils de vingt ans et au-dessus. » - , 11 ;

En effet, ceux qui sont dans l'état de l'intelligence, de manière que par eux-mêmes ils peuvent discerner, conclure et juger, sont coupables de leur mal, mais non ceux qui ne sont pas encore dans cet état : de là il est encore évident que vingt ans, quand cela se dit de l'âge, signifie l'état de l'intelligence, ou l'état du jugement. Mais le nombre vingt a une autre signification, quand il s'agit d'une autre chose ; voir ci-dessus, numéro 10222.

  
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Arcanes Célestes # 4236

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4236. Et dit Jacob : Camp de Dieu ceci, signifie, le Ciel : Si le Camp de Dieu signifie le Ciel, c'est parce que l'armée signifie les vrais et les biens, numéro 3448, et que les vrais et les biens ont été disposés par le Seigneur selon l'ordre céleste ; de là la disposition selon les armées est un campement, et l'ordre céleste lui-même, qui est le Ciel, est un camp ; ce camp ou cet ordre est tel, qu'il ne peut en aucune manière être rompu par l'enfer, quoique l'enfer soit dans un continuel effort pour le rompre ; de là aussi cet ordre ou le ciel est appelé camp, et les vrais et les biens, c'est-à-dire, les Anges, qui ont été disposés selon cet ordre, sont appelés armées ; par là on voit maintenant pourquoi le Camp de Dieu signifie le Ciel : c'est cet ordre même qui était représenté par les Campements des fils d'Israël dans le désert, ainsi le Ciel lui-même ; et la cohabitation dans le désert selon les tribus était elle-même appelée camp ; le Tabernacle qui était au milieu, et autour duquel ils campaient, représentait le Seigneur Lui-même : on peut voir que les fils d'Israël campaient ainsi, ; qu'ils campaient autour du Tabernacle selon les Tribus, savoir, à l'orient Juda, Issaccar et Zabulon ; au midi Ruben, Siméon, Gad ; à l'occident Éphraïm, Manassé, Benjamin ; au septentrion Dan, Aser et Nephthali ; et les Lévites, dans le milieu auprès du Tabernacle, Nombres 2:2, , 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 : c'est de là que, quand Balaam vit Israël habitant selon les Tribus, et que l'esprit de Dieu vient alors sur lui, il prononça son énoncé, disant :

« Qu'ils sont bons les tabernacles, Jacob ! tes habitacles, Israël ! comme des vallées ils sont plantés, comme des jardins auprès d'un fleuve. » Nombres 24:2-3, 5-6 ; il est bien évident que par ces paroles prophétiques, ce n'est pas le peuple désigné sous le nom de Jacob et d'Israël, qui a été entendu, mais que c'est le Ciel du Seigneur, qui était représenté. De là aussi, dans les autres passages de la Parole, leurs ordinations dans le désert, ou les campements selon les Tribus, ont été nommés Camp ; et là dans le sens interne le Camp signifie l'Ordre céleste, et le campement, la disposition selon cet ordre, savoir, selon l'ordre dans lequel sont les biens et les vrais dans le Ciel, par exemple, , Lévitique 24:14, Nombres 2:4, . . , 25. Nombres 11:31-32. Nombres 12:14-15. . Deutéronome 23:10-11, 12-13, 14-15.

Que le Camp de Dieu soit le Ciel, on peut le voir aussi dans Joël :

« Devant Lui a été ébranlée la terre, ont tremblé les deux, le soleil et la lune ont été noircis, et les étoiles ont retiré leur splendeur et Jéhovah a donné de sa voix devant son armée, car très grand est son Camp, car nombreux sont ceux qui font sa parole. » Joël 2:10-11.

Dans Zacharie :

« je ferai camper vers ma maison (un camp) de l'Armé ?, à cause de qui passe et à cause de qui vient, afin que ne passe plus sur eux l'exacteur. » Zacharie 9:8.

Dans Jean :

« Gog et Magog montèrent sur la plaine de la terre, et ils environnèrent le Camp des Saints, et la cité chérie ; et descendit un feu d'auprès de Dieu, et il les consuma. apoc. Jean 20:9 ; Gog et Magog signifient ceux qui sont dans un culte externe sépare de l'interne et devenu idolâtrique, numéro 1151 ; la plaine de la terre, c'est le vrai de l'Église ; que la plaine soit le vrai qui appartient à la doctrine, ou le voit numéro 2450, et la terre est l'Église, numéro 556, 662, 1066, 1067, 1850, 2117, 2118, 3355 ; le camp des saints, c'est le Ciel, ou le Royaume du Seigneur sur terre, c'est-à-dire, l'Église. Comme, dans la Parole, la plupart des choses ont aussi un sens opposé, le camp en a aussi un, et dans ce sens il signifie les maux et les faux, par conséquent l'enfer, comme dans David :

« Quand les méchants Camperaient contre moi en un camp, mon cœur ne craindra point. » Psaumes 27:3.

Dans le Même :

« Dieu a dispersé les os de ceux qui campaient contre moi ; tu les as couverts de honte, parce que Dieu les a rejetés. » Psaumes 53:6. Par

« le camp d'Aschur, dans lequel l'Ange de Jéhovah a frappé cent quatre-vingt-cinq mille hommes, Ésaïe. Psaumes 37:36, il n'a pas non plus été entendu autre chose ; de même que

« le camp des Égyptien », Exode 14:19-20.

  
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