Bible

 

Nombres 1:10

Studie

       

10 des enfants de Joseph, pour la Tribu d'Ephraïm, Elisamah, fils de Hammiud; pour celle de Manassé, Gamaliel fils de Pédatsur.

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Arcanes Célestes # 10225

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10225. Depuis le fils de vingt ans et au-dessus, signifie l'état de l'intelligence du vrai et du bien : on le voit par la signification de vingt, quand ce nombre se dit de l'âge de l'homme, en ce que c'est l'état de l'intelligence du vrai et du bien : si vingt est l'état de l'intelligence du vrai et du bien, c'est parce que l'homme, quand il est parvenu à vingt ans, commence à penser par lui-même ; en effet, depuis la première enfance jusqu'à la dernière vieillesse, l'homme subit plusieurs états quant à ses intérieurs qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse : Le Premier état, c'est depuis sa naissance jusqu'à la cinquième année de son âge ; cet état est l'état de l'ignorance, et de l'innocence dans l'ignorance, et il est appelé Enfance. Le Second état, c'est depuis la cinquième année de son âge jusqu'à la vingtième ; cet état est l'état de l'instruction et de la science, et il est appelé âge puéril. Le Troisième état, c'est depuis la vingtième année de son âge jusqu'à la soixantième ; cet état est l'état de l'intelligence, et il est appelé adolescence, jeunesse et virilité. Le Quatrième état ou le dernier, c'est depuis la soixantième année de l'âge et au-dessus ; cet état est l'état de la sagesse, et de l'innocence dans la sagesse : ces états successifs de la vie de l'homme sont signifiés dans Moise par les nombres Cinq, Vingt et Soixante des années de l'âge :

« Quand quelqu'un aura fait un vœu singulier, sera l'estimation d'un mâle, depuis le fils de vingt ans jusqu'au fils de soixante ans, cinquante sicles d'argent ; si c'est une femelle, sera l'estimation trente sicles. Mais depuis le fils de cinq ans jusqu'au fils de vingt ans, sera l'estimation, si d'un mâle, vingt sicles ; si d'une femelle, dix sicles. Et depuis le fils d'un mois jusqu'au fils de cinq ans, sera l'estimation d'un mâle cinq sicles, d'une femelle trois sicles. Et depuis le fils de soixante ans et au-dessus, sera l'estimation quinze sicles, et pour une femelle dix sicles. » - .

Que le Premier état soit l'état de l'ignorance, et aussi de l'innocence dans l'ignorance, cela est évident ; pendant que cet état dure, les intérieurs sont formés pour l'usage, par conséquent ne se manifestent point ; il n'y a que les externes qui se manifestent, et ce sont même les plus externes qui appartiennent à l'homme sensuel ; quand ces externes seuls se manifestent, il y a ignorance, car tout ce que l'homme comprend et perçoit, vient des intérieurs ; de là, on peut encore voir que l'innocence, qui existe alors et est appelée l'innocence de l'enfance, est une innocence très-externe. Que le Second état soit un état d'instruction et de science, cela est évident aussi ; cet état n'est pas encore l'état de l'intelligence, parce que le jeune garçon ne conclut rien par lui-même, et ne discerne point entre vrais et vrais, ni même entre vrais et faux, par lui-même, mais c'est d'après les autres ; il pense seulement et prononce des choses de la mémoire, ainsi d'après la science seule, et il ne voit ni ne perçoit si une chose est ainsi, que sur la foi du maître, par conséquent parce qu'un autre l'a dit. Quant au Troisième état, il est appelé l'état de l'intelligence, puisqu'alors l'homme pense par lui-même, et qu'il discerne et conclut ; et ce qu'alors il conclut est de lui et non d'un autre ; c'est à cette époque que commence la foi, car la foi n'est pas la foi de l'homme lui-même, avant que celui-ci d'après les idées de sa propre pensée ait confirmé ce qu'il croit ; la foi auparavant est non pas sa foi, mais la foi d'un autre en lui, car il a cru à la personne, non à la chose ; par là, on peut voir que l'état de l'intelligence commence chez l'homme alors qu'il pense non d'après le maître, mais d'après lui-même, ce qui n'arrive pas avant que les intérieurs aient été ouverts vers le ciel : il faut qu'on sache que les extérieurs chez l'homme sont dans le monde, et les intérieurs dans le ciel ; et que, autant de lumière il influe du ciel dans les choses qui sont du monde, autant l'homme est intelligent et sage ; cela se fait en tant et selon que les intérieurs ont été ouverts ; et autant l'homme vit par le ciel et non par le monde, autant les intérieurs sont ouverts. Le Dernier état est l'état de la sagesse, et de l'innocence dans la sagesse ; c'est quand l'homme ne se soucie plus de comprendre les vrais et les biens, mais se soucie de les vouloir et de vivre de leur vie, car c'est là être sage ; et l'homme ne peut vouloir les vrais et les biens et vivre de leur vie, qu'autant qu'il est dans l'innocence, c'est-à-dire, qu'autant qu'il croit que par lui-même il n'a rien de la sagesse, mais que tout ce qu'il a de sagesse vient du Seigneur, et qu'autant qu'il aime que cela soit ainsi ; c'est de là que cet état est aussi l'état de l'innocence dans la sagesse. D'après la succession de ces états, l'homme qui est sage peut voir aussi les merveilles de la Divine Providence, qui sont, qu'un état antérieur est le plan des états qui suivent continuellement, et que l'ouverture ou le développement des intérieurs procède des extrêmes jusqu'aux intimes successivement ; et enfin d'une telle manière, que ce qui était le premier, mais dans les extrêmes, est aussi le dernier, mais dans les intimes, à savoir, l'ignorance et l'innocence ; en effet, celui qui sait que de lui-même il ignore toutes choses, et que tout ce qu'il sait il le sait par le Seigneur, est dans l'ignorance de la sagesse, et aussi dans l'innocence de la sagesse. D'après ce qui vient d'être dit, on peut maintenant voir ce que c'est que l'état de l'intelligence, qui est signifié par Vingt, quand ce nombre se dit de l'âge de l'homme. La même chose est aussi entendue ailleurs dans la Parole par ce nombre ; par exemple, dans Moise :

« Levez la somme de toute l'assemblée, depuis le fils de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour l'armée en Israël. » - Nombres 1:2-3, 18, [Il manque du texte ici], 4236, 8103 (fin), 8130, 8131, 8155 ; et par les Tribus, les biens et les vrais de la foi et de l'amour dans tout le complexe, numéro 3858, 3926, 3939, 4060, 6335, 6337, 6397 ; de là, par le fils de vingt ans et au-dessus, il est entendu ceux qui sont dans l'état de l'intelligence ; car chez eux peuvent être mis en ordre et disposés les vrais et les biens de la foi et de l'amour par le Seigneur, puisque le Seigneur influe dans leur intellectuel et dans leur volontaire, met en ordre et dispose, et aussi éloigne et repousse les faux et les maux ; c'est pour cela qu'il est dit

« depuis le fils de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour l'année, car l'armée signifie les vrais disposés en ordre, de telle sorte qu'ils ne craignent ni les faux ni les maux, mais les repoussent s'ils attaquent ; que ces vrais soient entendus par l'armée dans le sens interne, on le voit, numéro 3448, 7236, 7988, 8019 ; mais chez ceux qui sont dans l'état de l'enfance et de l'âge puéril, par conséquent au-dessous de vingt ans, les vrais et les biens n'ont pas été mis en ordre, de telle sorte qu'ils puissent partir pour l'armée et pour la milice, puisque, comme il vient d'être dit, ils ne peuvent pas encore par eux-mêmes discerner et conclure, par conséquent ne peuvent pas encore dissiper par le rationnel quelque chose de faux ou de mal, et ceux qui ne le peuvent pas ne sont pas non plus envoyés dans les combats ; c'est pourquoi l'homme n'est pas admis dans les tentations, qui sont les combats spirituels contre les faux et les maux, avant qu'il soit dans l'état de l'intelligence, c'est-à-dire, avant qu'il jouisse de son jugement, numéro 3928, 4248, 4249, 8963. La même chose est signifiée ailleurs dans Moïse par l'âge de vingt ans et au-dessus :

« Jéhovah dit à Moïse et à Éléazar : Levez la somme de toute l'assemblée des fils d'Israël, depuis le fils-de vingt ans et au-dessus, quiconque part pour la milice en Israël. » - Nombres 26:2-3.

Partir pour la milice dans le sens spirituel, signifie partir pour des combats contre les faux et les maux qui proviennent de l'enfer. Celui qui ne sait pas que le fils de vingt ans et au-dessus signifie l'état de l'intelligence, ou ceux qui sont dans cet état, ne peut pas savoir non plus pourquoi il est dit que,

« comme ils avaient murmuré contre Jéhovah, tous ceux qui étaient montés d'Egypte mourraient dans le désert depuis le fils de vingt ans et au-dessus. » - , 11 ;

En effet, ceux qui sont dans l'état de l'intelligence, de manière que par eux-mêmes ils peuvent discerner, conclure et juger, sont coupables de leur mal, mais non ceux qui ne sont pas encore dans cet état : de là il est encore évident que vingt ans, quand cela se dit de l'âge, signifie l'état de l'intelligence, ou l'état du jugement. Mais le nombre vingt a une autre signification, quand il s'agit d'une autre chose ; voir ci-dessus, numéro 10222.

  
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Arcanes Célestes # 3862

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3862. Il a été expliqué ci-dessus, numéro 3858, que les douze Tribus ont signifié toutes les choses du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour ; maintenant, comme il s'agit de chacun des fils de Jacob, d'après lesquels ont été nommées les Tribus, il faut par conséquent découvrir ici un second Arcane, à savoir, ce que chacun de ces noms enveloppe. Que toute chaleur céleste et toute chaleur spirituelle, ou tout amour et toute charité, soit perçue dans le ciel dans la forme externe comme une flamme qui procède du Soleil, et que toute Lumière céleste et toute lumière spirituelle, ou toute foi, se manifeste dans le ciel dans la forme externe comme une lumière qui procède du Soleil, que de plus cette chaleur céleste et spirituelle ait en elle la sagesse, et que la lumière produite par cette chaleur ait en elle l'intelligence, et cela, parce qu'elles procèdent du Seigneur, qui dans le Ciel est le Soleil, on le voit, numéros 1053, , 2441, 2495, 2776, 3138, 3167, 3190, 3195, 3222, 3223, 3338, 3339, 3341, 3413, 3485, 3636, 3613 ; de là, il est évident que tout bien vient de la chaleur qui procède du Seigneur comme Soleil, et que tout vrai vient de la lumière qui procède de cette chaleur ; et il est encore évident que toutes les affections qui appartiennent à l'amour ou au bien, sont les variations de cette chaleur céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là viennent les changements d'état ; et que toutes les pensées, qui appartiennent à la foi ou au vrai, sont les diversités de cette lumière céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là vient l'intelligence : c'est dans ces variations et dans ces diversités que sont tous les Anges qui habitent le ciel ; leurs affections et leurs pensées ne viennent pas d'autre part et ne sont pas autre chose ; cela est évident d'après leurs langages, qui, tirant de là leur origine, sont des diversités ou des modifications de la lumière céleste dans laquelle est la chaleur céleste, aussi ces langages sont-ils ineffables, et d'une telle variété et d'une telle plénitude, qu'ils sont incompréhensibles, numéros 3342, 3344, 3345. Pour que tout cela fût fixé d'une manière représentative dans le monde, il a été donné à chacun des fils de Jacob des Noms, qui signifiaient les universaux du bien et du vrai, ou de l'amour et de la foi, ainsi les universaux quant aux variations de la chaleur céleste et spirituelle, et quant aux diversités de la lumière qui en. provient ; l'ordre même de ces universaux est ce qui détermine la flamme et la splendeur provenant de cette flamme ; quand l'ordre commence par l'amour, tout ce qui suit dans l'ordre réel se présente enflammé ; et quand l'ordre commence par la foi, tout ce qui suit dans l'ordre réel se montre res-plendissant, mais avec toute différence selon ce qui suit ; au contraire, si ce n'est pas selon l'ordre réel, il y a obscurité avec toute différence ; mais dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de l'Ordre et de la différence qui en provient ; de là vient donc que le Seigneur donnait des réponses par l'Urim et le Thumim, et que selon l'état de la chose on recevait les réponses par les lumières et le resplendissement des lumières d'après les pierres précieuses et brillantes sur lesquelles avaient été gravés les noms des douze Tribus ; car, ainsi qu'il a été dit, dans ces noms avaient été gravés les universaux de l'amour et de la foi qui sont dans le Royaume du Seigneur, par conséquent les universaux de la flamme et de la lumière, par lesquelles les choses qui appartiennent à l'amour et à la foi sont représentées dans le ciel. Je vais donc d'abord confirmer, d'après la Parole, que l'ordre des noms, dans lequel sont nommées les Tribus, est différent dans la Parole, et cela, selon l'état de la chose dont il y est question ; et que de là on peut savoir que les réponses du Seigneur données par l'Urim et le Thumim étaient des resplendissements de lumière selon les états de la chose d'après l'ordre ; en effet, toute lumière du ciel est variée selon les états de la chose, et les états de la chose le sont selon l'ordre du Mon et du vrai ; quant à ce qui est signifié de vrai et de bien par chacun des fils de Jacob, on le verra clairement par l'explication, savoir que par Ruben est signifiée la Foi procédant du Seigneur ; par Schiméon, la Foi de la volonté, qui procède du Seigneur ; par Lévi, l'amour spirituel ou la charité ; par Jehudah, le Divin de l'amour et le Royaume céleste du Seigneur ; quant à ce qui est signifié par les huit autres fils, il en sera parlé dans le Chapitre suivant : leur ordre selon la naissance est celui qui est ici décrit ; dans cet ordre ils se suivent ainsi : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, Iisaschar, Zébulon, Joseph, Benjamin, - voir, dans ce Chapitre Vers. 32, 33, 34, 35. Chapitre 30 : Vers. 6, 8, 11, 13, 18, 20, 24. Chapitre 35:18.

Cet ordre est selon l'état de la chose dont il s'agit ici, c'est-à-dire, selon l'état de la régénération de l'homme, car alors on commence par le vrai de la foi, qui est Ruben, et de là on s'avance vers vouloir le vrai, qui est Schiméon ; ensuite vers la charité, qui est Lévi ; ainsi vers le Seigneur, qui, dans le sens suprême, est Jehudah ; que la conception et l'enfantement spirituels ou la régénération aille de l'externe vers l'interne, c'est-à-dire, du vrai de la foi vers le bien de l'amour, cela vient d'être dit numéro 3860. Avant que Jacob revînt vers Isaac son père dans Mamré Kiriath Arba, ils sont nommés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Iisaschar, Zébulon, Joseph ; Benjamin, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, - Genèse 35:23, 24, 25, 26.

Là, sont placés en premier lieu ceux qui sont nés de Léah et de Rachel, et ensuite ceux qui sont nés des servantes, et cela selon, l'état de la chose dont il y est question. Ils sont encore recensés dans un autre ordre, quand ils partirent pour aller en Egypte, - ;

Et dans un autre ordre, quand Jacob, alors Israël, les bénit avant sa mort, - :

Et dans un autre, quand ils furent bénis par Moïse, - .

Quand ils campaient autour de la Tente de convention, ils étaient dans cet ordre : A l'Orient, Jehudah, Iisaschar, Zébulon ; au Midi, Ruben, Schiméon, Gad ; à l'Occident, Ephraïm, Ménasché, Benjamin ; au Septentrion, Dan, Ascher, Naphtali, - .

Quant à l'ordre dans lequel ils se tinrent pour les bénédictions données au peuple sur le mont Gérizim, et pour les malédictions sur le mont Ebal, - on le voitDeutéronome 27:12-13.

Lorsque des chefs de chaque Tribu furent envoyés pour explorer la terre, ils sont recensés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Jehudah, Iisaschar, Ephraïm, Benjamin, Zébulon, Joseph ou Ménasché, Dan, Ascher, Naphtali, Cad, - .

Mais ils sont nommés dans un autre ordre quand il s'agit des chefs qui devaient donner la terre en héritage, - .

On voit dans Josué, - Chap, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 4; .

Et quand il s'agit des portes de la Cité Nouvelle ou Sainte, ils sont nommés dans cet ordre : Vers le septentrion, les trois portes de Ruben, de Jehudah, de Lévi ; vers l'orient, les trois portes de Joseph, de Benjamin, de Dan ; vers le midi, les trois portes de Schiméon, de Iisaschar, de Zébulon ; vers l'occident, les trois portes de Gad, d'Ascher, de Naphtali.

Ézéchiel 48:3, à 34.

Quant à l'ordre des douze mille marqués de chaque Tribu, voir l'Apocalypse, - .

Dans tous ces passages le recensement des Tribus est fait absolument selon l'état de la chose dont il y est question, auquel l'ordre correspond ; l'état même de la chose est manifesté par ce qui précède et par ce qui suit. Il est mentionné et décrit dans la Parole quel était l'ordre des pierres précieuses dans l'Urim et le Thumim, mais il n'est pas mentionné à quelle Tribu chacune des pierres correspondait, car ce qu'elles représentaient, c'étaient toutes les choses de la lumière d'après la flamme céleste, c'est-à-dire, toutes celles du vrai d'après le bien, ou toutes celles de la foi d'après l'amour ; et comme c'était là ce qu'elles représentaient, la lumière céleste même brillait miraculeusement à travers selon l'état de la chose sur laquelle était faite la demande et était donnée la réponse, éclatant et resplendissant pour l'affirmatif du bien et du vrai, outre les nuances quant aux couleurs selon les différences de l'état du bien et du vrai, comme dans le ciel, où par les lumières et leurs variétés tous les célestes et tous les spirituels sont exprimés, et cela, d'une manière ineffable et absolument incompréhensible pour l'homme ; car, ainsi qu'il a été quelquefois expliqué, dans la lumière céleste il y a la vie qui procède du Seigneur, par conséquent la sagesse et l'intelligence ; de là, dans les diversités de lumière il y a tout ce qui appartient à la vie (du vrai), c'est-à-dire, tout ce qui appartient à la sagesse et à l'intelligence, et dans les diversités de flamme, d'éclat et de splendeur, tout ce qui appartient à la vie du bien et à la vie du vrai d'après le bien, ou à l'amour pour le Seigneur et à la foi procédant de cet amour ; tel fut donc l'Urim et le Thumim, qui était sur le pectoral de l'Ephod et sur le cœur d'Aharon ; ce qui est encore évident en ce que Urim et Thumim, signifient Lumières et Perfections, et en ce que le pectoral sur lequel était l'Urim et le Thumim était appelé pectoral du jugement, parce que le jugement est l'intelligence et la sagesse, numéro 2235 ; s'il était sur le Cœur d'Aharon, c'est parce que le Cœur signifie l'Amour Divin, voir numéro 3635, et à la fin de ce Chapitre ; de là encore, ces pierres précieuses étaient fixées dans des enchâssures d'or, car l'or dans le sens interne est le bien qui appartient à l'amour, numéros 113, 1551, 1552, et la pierre précieuse est le vrai qui brille d'après le bien, numéro 114 : voici ce qui est dit sur l'Urim et le Thumim, dans Moïse :

« Tu feras un Pectoral de Jugement, ouvrage d'inventeur, comme l'ouvrage d'Éphod tu le feras, d'or, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double teint, et de fin lin tissu tu le feras : carré il sera, double, et tu le rempliras de remplages de pierres, quatre rangs de pierres ; enchâssées d'or elles seront dans leurs remplages ; et les pierres seront d'après les noms des fils d'Israël, douze d'après leurs noms ; à gravures de sceau, à chacun d'après son nom elles seront, pour les douze Tribus. » - Exode 20:8, 4, . ;

Dans ce même passage les pierres sont aussi désignées, chacune dans son ordre ; et plus loin :

« Que ne s'écarte point le Pectoral de dessus l'Ephod ; et Aharon portera les noms des fils d'Israël sur le Pectoral de Jugement, sur son cœur, quand il entrera vers le saint, pour souvenir devant Jéhovah à perpétuité ; et tu mettras au Pectoral de jugement l'Urim et le Thumin, et ils seront sur le cœur d'Aharon quand il entrera devant Jéhovah ; et Aharon portera le jugement des fils d'Israël sur son cœur devant Jéhovah à perpétuité. » - Exode 28:28, 29, Lévitique 8:7-8.

Que Jéhovah ou le Seigneur ait été interrogé et qu'il ait donné des réponses par l'Urim, on le voit dans Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Prends Joschuah fils de Nun ; tu donneras de ta gloire sur lui, afin que lui obéisse toute l'assemblée des fils d'Israël : devant Eléazar le Prêtre, il se tiendra, et il l'interrogera par le Jugement de l'Urim devant Jéhovah. » - Nombres 27:18, 20-21,

Et dans Samuel :

« Schaül interrogea Jéhovah, et ne lui répondit point Jéhovah, même par songes, ni par l'Urim, ni par les Prophètes. » - Nombres 1 Samuel 28:6.

  
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