Bible

 

Nombres 18:32

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32 Vous ne serez point coupables de péché au sujet de la dîme, quand vous en aurez offert en offrande élevée ce qu'il y aura de meilleur, et vous ne souillerez point les choses saintes des enfants d'Israël, et vous ne mourrez point.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 2231

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2231. En ce qu'il commandera à ses fils et à sa maison après lui, et ils garderont la voie de Jéhovah pour faire la justice et le jugement, signifie que c'est du Seigneur que procède toute la doctrine de la charité et de la foi : on peut le voir par la signification des mots fils, maison, voie, justice et jugement, qui réunis ensemble, ou en un seul sens, signifient toute la doctrine de la charité et de la foi ; car les fils signifient tous ceux qui sont dans les vrais ; la maison, tous ceux qui sont dans les biens ; la voie, la doctrine par laquelle ils sont instruits ; la justice, cette doctrine ; sur le bien, et le jugement, celle doctrine sur le vrai ; la doctrine sur le bien est la doctrine de la charité, et la doctrine sur le vrai est la doctrine de la foi : en général, il n'y a qu'une seule Doctrine, savoir, la doctrine de la charité ; car tout ce qui appartient à la foi, comme il dit, numéro 2228, a en vue la Charité ; entre la Charité et la Foi, il n'y a d'autre différence que celle qui existe entre vouloir le bien et penser le bien ; celui qui veut le bien pense aussi le bien, conséquemment c'est la différence qui existe entre la volonté et l'entendement ; ceux qui réfléchissent savent que autre chose est la volonté et autre chose l'entendement ; c'est aussi ce qui, dans le monde savant, est connu et paraît manifestement chez ceux qui veulent méchamment et qui cependant d'après la pensée parlent avec bonté ; par là chacun doit voir clairement que autre chose est la volonté et autre chose l'entendement, et qu'ainsi le Mental humain est distingué en deux parties qui ne font pas un ; l'homme cependant a été créé de manière que ces deux parties constituassent un seul mental, et qu'il n'y eût d'autre distinction que celle, pour parler par comparaison, qui existe entre la flamme et la lumière que la flamme produit ; l'amour dans le Seigneur et la charité envers le prochain devaient être comme la flamme, et toute perception et toute pensée, comme la lumière provenant de la flamme, ainsi l'amour et la charité devaient être le tout de la perception et de la pensée, c'est-à-dire, dans tout ce qui en général et en particulier appartient à la perception et à pensée ; la perception ou la pensée sur la qualité de l'amour et de la charité est ce qu'on nomme la foi : mais le genre humain ayant commencé à vouloir le mal, à avoir de la haine envers le prochain, et à exercer des vengeances et des cruautés, au point que cette partie du mental, qu'on nomme la volonté, fut entièrement détruite, les hommes se mirent à distinguer en entre la charité et la foi, et à rapporter à la fois tous les doctrinaux qui appartenaient à leur religion, et à les nommer, d'un seul mot, la foi ; et enfin progressivement ils allèrent jusqu'à dire qu'ils pouvaient être sauvés par la foi seule, par laquelle ils entendaient leurs doctrinaux, pourvu seulement qu'ils les crussent, quelle que fût leur vie : ainsi la charité fut séparée d'avec la foi, qui alors, pour parler par comparaison, n'est autre chose qu'une sorte de lumière sans flamme, telle qu'a coutume d'être la lumière du soleil dans la saison de l'hiver, lumière si froide et si glaciale que les végétaux de la terre languissent et meurent ; tandis que la foi procédant de la charité est cependant comme la lumière dans la saison du printemps et de l'été, lumière par laquelle tout germe et fleurit : c'est aussi ce qu'on peut savoir, en ce que l'amour et la charité sont une flamme céleste, et que la foi est une lumière spirituelle qui provient de cette flamme ; c'est même ainsi qu'elles se présentent à la perception et à la vue dans l'autre vie ; car là le céleste du Seigneur se manifeste devant les Anges par un éclat enflammé comme celui du soleil, et le spirituel du Seigneur s'y manifeste par la lumière qui en procède, et les anges et les esprits en sont affectés quant à leurs intérieurs selon la vie de l'amour et de la charité chez eux ; de là les joies et les félicités avec leurs diversités dans l'autre vie : par tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qu'il en est de cette assertion que la foi seule sauve.

  
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