Bible

 

Nombres 18:21

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21 Et quant aux enfants de Lévi, voici, je leur ai donné pour héritage toutes les dîmes d'Israël, pour le service auquel ils sont employés, qui est le service du Tabernacle d'assignation.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 7056

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7056. Et il le rencontra en la montagne de Dieu, signifie la conjonction dans le bien de l'amour là : on le voit par la signification de rencontrer ou venir au devant, en ce que c'est la conjonction, numéro 7054 ; et par la signification de la montagne de Dieu, en ce qu'elle est le bien de l'amour Divin, numéro 6829. Voici ce qu'il en est : la conjonction du vrai qui procède immédiatement du Divin avec le vrai qui en procède médiatement ne peut exister que dans le bien, car le bien est l'humus même ; les vrais sont les semences, qui ne croissent pas autre part que dans le bien comme dans leur humus : le bien est aussi l'âme même du vrai, de là existe le vrai pour qu'il soit le vrai, et de là il vit. Le Vrai qui procède immédiatement du Divin est appelé le Vrai, mais il est en soi le bien, parce qu'il procède du Divin Bien ; mais c'est un bien auquel tout vrai Divin a été uni ; il est appelé Vrai, parce que dans le Ciel il apparaît comme lumière, mais c'est une lumière telle que la lumière du printemps, à laquelle a été unie une chaleur qui vivifie toutes les productions de la terre : de là on peut voir aussi que la conjonction du Vrai qui procède immédiatement du Divin avec le Vrai qui en procède médiatement, ne peut exister que dans le bien, ainsi qu'autant que l'homme est affecté du vrai pour le vrai, et surtout pour le bien, par conséquent pour la vie, car alors l'homme est dans le bien. Qu'on sache encore ce qu'il en est de cette conjonction par ceci : Le Vrai qui procède immédiatement du Divin entre dans la volonté de l'homme, c'est là son chemin ; mais le Vrai qui procède médiatement du Divin entre dans l'entendement de l'homme, c'est pourquoi la conjonction ne peut pas être faite à moins que la volonté et l'entendement ne fassent un, c'est-à-dire, à moins que la volonté ne veuille le bien, et que l'entendement ne confirme ce bien par le vrai : lors donc qu'il y a conjonction, le Seigneur est comme présent, sa présence est même perçue ; mais quand il n'y a pas conjonction, le Seigneur est comme absent, cependant son absence n'est point perçue, à moins qu'on ne sache, d'après quelque perception, ce que c'est que sa présence.

  
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