Bible

 

Nombres 18:11

Studie

       

11 Ceci aussi t'appartiendra, [savoir] les offrandes élevées qu'ils donneront de toutes les offrandes tournoyées des enfants d'Israël, je te les ai données et à tes fils et à tes filles avec toi, par ordonnance perpétuelle; quiconque sera net dans ta maison, en mangera.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 3310

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3310. Homme de champ, signifie le bien de la vie d'après les doctrinaux : on le voit par la signification du champ.

Dans la Parole, la Terre, l'Homme et le Champ sont nommés dans un grand nombre de passages ; la Terre, prise dans un sens bon, signifie le Royaume du Seigneur dans les Cieux et sur les terres, par conséquent l'Église, qui est le Royaume du Seigneur sur les terres ; il en est de même de l'Humus, mais dans un sens plus restreint, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1068, 1262, 1413, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928 ; les mêmes choses sont aussi signifiées par le Champ, mais dans un sens encore plus restreint, numéros 368, 2971, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], .

Il s'agit là d'un quadruple genre de terre ou d'humus dans le champ, c'est-à-dire, dans l'Eglise ; que la semence y soit la Parole du Seigneur, par conséquent le vrai qui est appelé le vrai de la foi, et que la bonne terre soit le bien qui appartient à la charité, cela est évident ; car dans l'homme c'est le bien qui reçoit la Parole ; le chemin battu est le faux ; l'endroit pierreux est le vrai qui n'a pas de racine dans le bien ; les épines sont les maux. Voici ce qui se passe au sujet du bien de la vie d'après les doctrinaux, lequel est signifié par l'homme de champ : ceux qui sont régénérés font d'abord le bien d'après les doctrinaux, car par eux-mêmes ils ne connaissent pas le bien ; c'est par les doctrinaux de l'amour et de la charité qu'ils s'instruisent, c'est par eux qu'ils savent qui est le Seigneur, qui est le prochain, ce que c'est que l'amour et ce que c'est que la charité, ainsi ce que c'est que le bien ; quand ils sont dans cet état, ils sont dans l'affection du vrai, et sont appelés Hommes de champ (viri agri ;) mais ensuite, quand ils ont été régénérés, ce n'est pas d'après les doctrinaux qu'ils font le bien, mais c'est d'après l'amour de la charité, car alors ils sont dans le bien même qu'ils ont appris par les doctrinaux, et alors ils sont appelés Hommes de champ (Homines aigri :) il en est de cela comme un homme qui a par nature du penchant pour les adultères, les vols, les meurtres, mais qui apprend par les préceptes du Décalogue que de telles actions sont de l'enfer, et par conséquent s'en abstient ; dans cet état, cet homme est affecté des préceptes, parce qu'il craint l'enfer, et il apprend par ces préceptes et pareillement par la Parole beaucoup de choses sur la manière dont il doit régler sa vie ; alors, quand il fait le bien, il le fait d'après les préceptes ; mais quand il est dans le bien, il commence à avoir en aversion les adultères, les vols, les meurtres, pour lesquels il avait précédemment du penchant ; alors, quand il est dans cet état, ce n'est plus d'après les préceptes qu'il fait le bien, mais c'est d'après le bien qui alors est chez lui.

Dans l'état antérieur c'est d'après le vrai qu'il apprend le bien, dans l'état postérieur c'est d'après le bien qu'il connaît le vrai ; il en est aussi de même des vrais spirituels qui sont appelés doctrinaux et sont des préceptes encore intérieurs : en effet, les doctrinaux sont des Vrais intérieurs qui appartiennent à l'homme Naturel ; les premiers sont des sensuels, les seconds sont des scientifiques, les intérieurs sont des doctrinaux ; ces vrais doctrinaux sont fondés sur les vrais scientifiques, en tant que l'homme ne peut en avoir et en retenir une idée, une notion, ou quelque conception que d'après les scientifiques ; et les vrais scientifiques sont fondés sur les vrais sensuels, car sans les sensuels les scientifiques ne peuvent être saisis par l'homme ; ces vrais, savoir, les scientifiques et les sensuels, sont ce qui est signifié par homme savant à la chasse, et les doctrinaux sont ce qui est signifié par homme de champ : ils se succèdent ainsi chez l'homme ; c'est pourquoi l'homme ne peut être régénéré avant qu'il soit dans un âge adulte et que par les vrais sensuels et scientifiques il soit dans les doctrinaux ; en effet, il ne peut être confirmé dans les vrais des doctrinaux que par des idées d'après les scientifiques et les sensuels, car il n'y a jamais rien chez l'homme dans sa pensée, même quand au plus profond arcane de la foi, qui n'ait avec soi une idée naturelle et sensuelle, quoique l'homme le plus souvent ne sache pas quelle est cette idée ; mais dans l'autre vie elle se présente à lui devant l'entendement, s'il le désire, et même devant la vue, s'il le désire ardemment ; car, dans l'autre vie de telles choses peuvent se présenter devant la vue, ce qui semble incroyable, mais néanmoins cela est ainsi.

  
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