Bible

 

Lévitique 17:15

Studie

       

15 Et toute personne qui aura mangé de la chair de quelque bête morte d'elle-même, ou déchirée [par les bêtes sauvages], tant celui qui est né au pays que l'étranger, lavera ses vêtements, et se lavera avec de l'eau, et il sera souillé jusqu'au soir; puis il sera net.

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Arcanes Célestes # 9306

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9306. Garde-toi de sa face, signifie la crainte sainte : on le voit par la signification de se garder de la face, quand il s'agit du Seigneur qui ici est entendu par l'Ange, en ce que c'est craindre qu'il ne s'irrite à cause des maux, ou qu'il ne s'exaspère à cause des prévarications, ainsi qu'il va être expliqué ; craindre cela, c'est la crainte sainte ; sur cette crainte, voir numéros 2826, 3718, 3719, 5459, 5534, 7280, 7788, 8816, 8925. Il est dit se garder de sa face, parce que la face signifie les intérieurs qui appartiennent à la vie, ainsi qui appartiennent à la pensée et à l'affection, et surtout qui appartiennent à la foi et à l'amour ; et cela, parce que la face a été formée à l'image des intérieurs de l'homme, afin que les choses qui sont de l'homme interne apparaissent dans l'homme externe, par conséquent afin que les choses du monde, spirituel se manifestent à la vue dans le monde naturel, et qu'ainsi la face affecte le prochain ; que la face présente dans une forme visible ou comme dans un miroir les choses que l'homme pense et aime, cela est notoire ; que telles soient les faces chez les hommes sincères, principalement chez les Anges, on le voit, numéros 1999, 2434, 3527, 3573, 4060, 4326, 4736, 4797, 4798, 4799, 5102, 5695, 6604, 8248, 8249, 8250 : c'est pourquoi la face dans la Langue originale est un mot commun, qui est employé pour décrire les affections qui sont chez l'homme et se manifestent, telles que la grâce, la faveur, la bienveillance, l'assistance, la bienfaisance, et aussi la dureté, la colère, la vengeance ; de là vient que dans cette langue ce mot joint à d'autres signifie auprès, chez, devant, pour, et aussi contre, par conséquent tout ce qui est dans l'homme, d'après l'homme, pour l'homme et contre l'homme ; car la face, ainsi qu'il a été dit, est l'homme lui-même, ou ce qui est chez l'homme et se manifeste. D'après cela, on peut savoir ce qui est signifié par la face de Jéhovah, ou par la face de l'Ange, qui ici est le Seigneur quant au Divin Humain, c'est-à-dire que c'est le Divin Bien du Divin Amour, et le Divin Vrai d'après ce Divin Bien, car ce Bien et ce Vrai sont dans Jéhovah ou le Seigneur, et procèdent de Lui, bien plus sont Lui-Même, voir numéros 222, 223, 5585 ; de là on voit clairement ce qui est signifié par les faces de Jéhovah dans la Bénédiction :

« Que Jéhovah fasse luire ses faces vers toi, et ait pitié de toi ! Que Jéhovah lève, ses faces vers toi, et mette en toi la paix ! » - Nombres 6:25-26.

Dans David :

« Que Dieu ait pitié de nous, et nous bénisse ! Qu'il fasse luire ses faces sur nous ! » - Psaumes 67:2 ;

-pareillement Psaumes 80:4, 8, Psaumes 119:134, Daniel 9:17, et ailleurs. C'est de là que le Seigneur quant au Divin Humain est appelé l'Ange des faces de Jéhovah, dans Ésaïe :

« Des Miséricordes de Jéhovah je ferai ressouvenir ; il leur rendra selon ses Miséricordes, et selon la multitude de ses miséricordes ; et il est devenu pour eux un Sauveur, et l'Ange de ses faces les a sauvés, à cause de son Amour, et à cause de sa clémence. » - Ésaïe 63:7-8, 9 ;

-si le Seigneur quant au Divin Humain est appelé l'Ange des faces de Jéhovah, c'est parce que le Divin Humain est le Divin Même dans une face, c'est-à-dire, dans une forme, ce que le Seigneur enseigne aussi dans Jean :

« Si vous M'avez connu, aussi mon Père vous avez connu, et dès à présent vous L'avez connu, et vous L'avez vu. Philippe dit : Montre-nous le Père ; Jésus lui dit : Depuis si longtemps je suis avec vous, et tu ne M'as point connu, Philippe ! Qui M'a vu, a vu le Père : Moi, je suis dans le Père et le Père (est) en Moi ; croyez-Moi, que je suis dans le Père et que le Père (est) en Moi. » - .

La face de Jéhovah ou du Seigneur signifie aussi la colère, la vengeance, la punition, le mal ; et cela, parce que les simples, d'après l'idée commune que toutes choses viennent de Dieu, croient que le mal en vient aussi, principalement le mal de la peine; c'est pourquoi selon cette idée commune, et aussi selon l'apparence, la colère, la vengeance, la punition et le mal, sont attribués Jéhovah ou au Seigneur, lorsque cependant ces choses viennent non pas du Seigneur, mais de l'homme, voir sur ce sujet, numéros 1861, 2447, 5798, 6071, 6832, 6991, 6997, 7533, 7632, 7877, 7926, 8197, 8227, 8228, 8282, 8483, 8632, 8875, 9128; c'est ce qui est signifié ici par Garde-toi de sa face, ne L'irrite point, car il ne supportera point votre prévarication; et aussi dans le Lévitique :

« Quiconque mangera quelque sang, je mettrai mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple. » - , , Ps. 34:17.

  
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Arcanes Célestes # 6997

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6997. Et la colère de Jéhovah s'enflamma contre Moïse, signifie la clémence : on le voit par la signification de la colère de Jéhovah, en ce que c'est non pas la colère, mais l'opposé de la colère, ainsi la miséricorde, ici la clémence : qu'il n'y ait dans Jéhovah aucune colère, on le voit en ce qu'il est l'Amour Même, le Bien Même et la Miséricorde Même ; et la colère en est l'opposé, et est aussi une faiblesse qui ne peut tomber en Dieu ; c'est pourquoi quand la colère dans la Parole se dit de Jéhovah ou du Seigneur, les Anges ne perçoivent point la colère, mais ils perçoivent ou la miséricorde, ou l'action d'éloigner du Ciel les méchants ; ici, la clémence, parce que la colère est dite au sujet de Moïse, par qui est représenté le Seigneur lorsqu'il a été dans le monde quant au Divin Vrai. Si la colère est attribuée, dans la Parole, à Jéhovah ou au Seigneur, c'est parce que c'est un vrai très-commun, que toutes choses viennent de Dieu, ainsi tant les maux que les biens, mais ce vrai très-commun, qui doit être chez les petits enfants, les enfants et les simples, doit dans la suite être illustré, savoir, en ce que c'est de l'homme que viennent les maux, mais qu'ils paraissent comme venir de Dieu, et que cela a été dit ainsi, afin qu'on apprenne à craindre Dieu, de peur qu'on ne périsse par les maux qu'on fait soi-même, et afin qu'ensuite on puisse L'aimer, car la crainte doit précéder l'amour pour que dans l'amour il y ait une sainte crainte ; en effet, quand la crainte est insinuée dans l'amour, elle devient sainte par le saint de l'amour, et alors on ne craint pas que le Seigneur se mette en colère et punisse, mais on craint d'agir contre le Bien Même, parce que cela tourmente la conscience. En outre, les Israélites et les Juifs étaient contraints par les punitions à observer les statuts et les préceptes dans la forme externe, et par suite ils croyaient que Jéhovah se mettait en colère et punissait, lorsque cependant c'étaient eux-mêmes qui par des idolâtries se mettaient dans cette position, et se séparaient du Ciel, de là les punitions, comme il est dit aussi dans Ésaïe :

« Ce sont vos iniquités qui font séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés cachent ses faces de vous. » Ésaïe 59:2 ; et comme les Israélites et les Juifs étaient seulement dans les externes sans l'interne, c'est pour cela qu'ils étaient tenus dans l'opinion que Jéhovah se mettait en colère et punissait ; car ceux qui sont dans les externes sans l'interne font tout par crainte et ne font rien par amour. Maintenant on peut voir ce qui est entendu dans la Parole par la colère et l'emportement de Jéhovah, c'est-à-dire que ce sont les punitions ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voici, le Nom de Jéhovah vient de loin, ardente (est) sa colère, et (il y a) gravité de charge ; ses lèvres sont pleines d'indignation, et sa langue comme un feu ardent. » - Ésaïe 30:27 ; la colère, c'est la réprimande et l'avertissement, afin qu'ils ne périssent point par les maux.

Dans le Même :

« Dans l'inondation de la colère j'ai caché mes faces un moment de toi. » - Ésaïe 54:8 ; l'inondation de la colère, c'est la tentation, dans laquelle les maux donnent de l'angoisse et du tourment.

Dans Jérémie :

« Je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue et par un bras fort, et avec colère, et avec fureur, et avec une indignation grande. De peur que ne sorte comme un feu ma fureur, et quelle ne s'embrase en sorte que personne ne l'éteigne, à cause de la malice de vos œuvres. » - Jérémie 21:5, 12.

Dans le Même :

« Pour remplir des cadavres des hommes que j'ai frappés dans ma colère, et dans mon emportement. » - Jérémie 33:5.

Dans Zéphanie :

« Je répandrai sur eux mon indignation, tout l'emportement de ma colère, parce que dans le feu de mon zèle sera dévorée toute la terre. » - Zéphanie 3:8.

Dans David :

« Il envoya sur eux l'emportement de sa colère, l'indignation et la fureur, et l'angoisse, et l'incursion des Anges mauvais. » Psaumes 78:49, et en outre dans beaucoup d'autres passages, dans lesquels, comme dans ceux-ci, par la colère, l'emportement, la fureur, le feu, sont entendues les punitions et les damnations, dans lesquelles l'homme se jette, quand il tombe dans les maux, car d'après l'ordre Divin les biens ont avec eux des récompenses, d'où il résulte que les maux ont avec eux des punitions, au point qu'elles leur sont conjointes. La punition et la damnation sont aussi entendues par :

« Le jour de la colère de Jéhovah » - Ésaïe 13:9, Lamentations 2:1. Séphan. 2:3. ; puis par

« le vin de la colère de Dieu, et par

« le calice de la colère de Dieu, » - Jérémie 25:15, ; comme aussi par

« le pressoir de la colère et de la fureur de Dieu, » - . Que la punition et la damnation soient signifiées par la colère, on le voit encore clairement dans Matthieu :

« Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère avenir ? » - Matthieu 3:7.

Dans Jean :

« Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » - Jean 3:36.

Dans Luc :

« Dans le dernier temps il y aura une grande angoisse sur la terre, et une colère sur ce peuple. » - Luc 21:23. D'après ces passages, il est bien évident que les punitions et les damnations sont signifiées par la colère de Jéhovah ; si la clémence et la miséricorde sont entendues par la colère, c'est parce que toutes les punitions des méchants existent d'après la Miséricorde du Seigneur envers les bons, afin que ceux-ci ne soient point lésés par les méchants ; mais ce n'est pas le Seigneur qui inflige des punitions aux méchants, ce sont eux-mêmes qui se les infligent, car les maux et les peines dans l'autre vie ont été conjoints : les méchants s'infligent principalement des punitions quand le Seigneur fait Miséricorde aux bons, car alors chez les méchants les maux s'accroissent, et par suite les peines : c'est de là qu'au lieu de la colère de Jéhovah, par laquelle sont signifiées les punitions des méchants, les Anges entendent la Miséricorde. D'après ce qui vient d'être dit ; on peut voir quelle est la Parole dans le sens de la lettre, puis quel est le Vrai Divin dans son plus commun, c'est-à-dire qu'il est selon les apparences ; et cela, parce que l'homme est tel, qu'il croit ce qu'il voit et saisit d'après son sensuel, et ne croit pas, ainsi ne reçoit pas, ce qu'il ne voit pas et ne saisit pas d'après son sensuel : c'est de là que la Parole dans le sens de la lettre est selon les choses qui apparaissent, mais tient néanmoins renfermés dans son sein intérieur les vrais réels, et dans son sein intime le Vrai Divin même, qui procède immédiatement du Seigneur, par conséquent aussi le Divin Bien, c'est-à-dire, le Seigneur Lui-Même.

  
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