Bible

 

Lévitique 16:8

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8 Puis Aaron jettera le sort sur les deux boucs; un sort pour l'Eternel, et un sort pour [le bouc qui doit être] Hazazel.

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Arcanes Célestes # 7601

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7601. Et le lin, signifie le vrai du naturel extérieur : cela est évident par la signification du lin, en ce que c'est le vrai, mais le vrai du naturel extérieur, ainsi qu'il va être exposé ; qu'il y ait un naturel extérieur et un naturel intérieur, on le voit numéro 4570, 5118, 5497, 5649 ; et qu'il y ait en conséquence dans le naturel un vrai et un bien intérieurs et un vrai et un bien extérieurs , on le voit numéros 3293, 3294 ; le vrai et le bien du naturel extérieur sont signifiés par le lin et par l'orge, et le bien et le vrai du naturel intérieur, par le froment et par l'épeautre. Dans ce Verset et dans le suivant, il s'agit des vrais et des biens qui ont été détruits et dévastés, et des biens et des vrais qui n'ont point été détruits ni dévastés ; ainsi des vrais et des biens qui ont été cachés et mis en réserve pour l'usage, et de ceux qui n'ont été ni cachés ni mis en réserve ; car chez les méchants, quand ils sont dévastés, c'est-à-dire, séparés d'avec les vrais et les biens, et abandonnés à leurs maux et à leurs faux , ils sont alors dévastés quant à ces vrais et à ces biens qui sont dans le naturel extérieur et y ont été adjoints aux faux et aux maux ; que ces vrais et ces biens regardent en bas, et ne peuvent par cette raison être mis en réserve, on le verra ci-dessous numéros 7604, 7607 : au contraire les vrais et les biens du naturel intérieur ne sont point dévastés, mais sont portés davantage en dedans et y sont mis en réserve pour l'usage ; et alors la communication entre le naturel intérieur et le naturel extérieur est tellement fermée, que rien du bien et du vrai ne peut influer du naturel intérieur dans le naturel extérieur, si ce n'est seulement une sorte de commun, par lequel les méchants peuvent raisonner et enchaîner des arguments pour confirmer les faux et les maux. Ces biens et ces vrais qui sont mis en réserve, sont signifiés dans la Parole par les restes, voir numéros 468, 530, 560, 561, 576, 661, 798, 1738, 1906, 2284, 5135, 5342, 5344, 5897, 5898, 5899, 6156, 7556. Maintenant, dans ces deux Versets, il s'agit de ces deux sortes de vrais et de biens, et elles sont signifiées par le lin et par l'orge qui furent frappés, parce que l'orge était en épi mûrissant et le lin en tuyau, et par le froment et l'épeautre qui ne furent point frappés, parce qu'ils étaient cachés. Si le lin signifie le Vrai, c'est d'après les représentatifs dans le ciel ; dans le ciel, ceux qui sont dans le Vrai du naturel apparaissent vêtus de blanc, et ce blanc apparaît comme de lin ; le vrai même du naturel y est aussi représenté comme un tissu de fils très-purs de lin ; ces fils à l'instar des fils de soie apparaissent brillants, d'une belle transparence et doux, et le vêtement qui en est composé est semblable, si le vrai qui est ainsi représenté provient du bien ; au contraire, ces fils qui sont comme des fils de lin n'apparaissent ni transparents, ni brillants, ni doux, mais ils sont comme durs et fragiles, et cependant blancs, si le vrai qui est ainsi représenté ne provient pas du bien. D'après cela, on peut voir maintenant ce que signifient les Anges qui apparurent vêtus de lin blanc devant des hommes, par exemple ceux dont il est parlé dans Jean :

« Et il sortit du temple sept Anges, ayant les sept plaies, vêtus d'un lin blanc et éclatant, et la poitrine ceinte de ceintures d'or. » - Apocalypse 15:6 :

Dans Daniel :

« J'élevai mes yeux et je vis, et voici, un homme vêtu de lin, dont les reins (étaient) ceints d'or d'Uphaz. » - Daniel 10:5.

Dans Ézéchiel :

« Voici, six hommes venaient par le chemin de la porte supérieure, et chacun avait son instrument de dispersion dans sa main, mais (il y avait) un homme au milieu d'eux, vêtu de lin, et un encrier d'écrivain sur ses reins. » - Ézéchiel 9:2.

Il est parlé de cet Ange plus loin dans ce même Chapitre, Vers. 3, 4, et Chapitre 10 : Vers. 2 à 7 : et dans le Même Prophète, il est dit de l'Ange, qui mesura le nouveau Temple, qu'il avait

« un cordeau de lin, et une canne à mesurer, dans sa main. “ - Ézéchiel 40:3, , Marc 16:5Jean 20:11-12.

Comme le Lin signifiait le vrai du naturel extérieur, et que le naturel extérieur enveloppe les intérieurs, c'est en conséquence ce vrai qui a été représenté par les habits de lin dont les Anges étaient vêtus, et aussi par les vêtements de lin dont était habillé Aharon , quand il faisait le service dans le Saint ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Quand Aharon entrera dans le Saint, il se revêtira d'une tunique de Lin de Sainteté, et il se ceindra d'une ceinture de lin, et il mettra sur lui une tiare de lin, voilà les vêtements de sainteté. " - Lévitique 16:3-4.

Pareillement dans Ézéchiel :

« Les prêtres Lévites, fils de Sadoch, quand ils entreront par les portes du parvis intérieur, se vêtiront d'habits de lin, et sur eux il ne montera point de laine ; quand ils feront le service aux portes du parvis intérieur et au-dedans, des tiares de lin seront sur leur tête, des caleçons de lin seront sur leurs reins. » - Ézéchiel 44:17-18.

Là, il s'agit du nouveau Temple et de la nouvelle Jérusalem, par lesquels le Royaume du Seigneur est entendu. C'est pour cela aussi que les Prêtres portaient des

« Ephods de lin. “ - 1 Samuel 22:18v : -et que Samuel

« faisait le service devant Jéhovah, étant jeune garçon, ceint d'un Éphod de lin. » - 1 Samuel 1 Samuel 2:18 :

Et que David, quand on transportait l'Arche dans sa ville,

« était ceint d'un Éphod de lin. » - 2 Samuel 6:14.

D'après cela, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur, quand il lava les pieds des disciples

« se ceignit d'un linge de lin, et essuya leurs pieds avec le linge dont il était ceint. » - Jean 13:4-5.

En effet, l'action de laver les pieds signifiait la purification des péchés, qui se fait par les vrais de la foi, car par eux l'homme apprend comment il doit vivre. Le Lin signifie aussi le Vrai dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit au Prophète : En t'en allant achète-toi une Ceinture de lin, et mets-la sur tes reins, mais par l'eau ne la passe point. Prends la ceinture, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et cache-la dans le trou d'un rocher. Au bout de plusieurs jours, quand il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée, voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien. » - .

Par la ceinture de lin sur les reins était représenté le vrai d'après le bien, tel qu'il est dans le commencement quand l'Église est instaurée par le Seigneur, et tel qu'il devient ensuite, en ce que vers la fin il a été corrompu et n'est plus bon à rien. Dans Ésaïe :

« Ils rougiront de honte les ouvriers en lin de soie, et les tisserands d'étoffes percées à jour. » - Ésaïe 19:9.

Là, il s'agit de l'Egypte, travailler en lin de soie, c'est forger des vrais.

Dans Moïse :

« Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne ensemble ; tu ne te vêtiras point d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble. » - Deutéronome 22:10-11.

Par le bœuf est signifié le bien du naturel, par l'âne le vrai du naturel, pareillement par la laine et par le lin ; ne pas labourer avec un bœuf et un âne ensemble, et ne pas se vêtir d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble, signifiait qu'on ne devait pas être dans un double état, savoir, dans le bien et de là regarder le vrai, et en même temps dans le vrai et de là regarder le bien ; ceci renferme la même chose que ce qui est renfermé dans les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) clans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêtement. » - Matthieu 24:17-18.

voir ce qui a été dit sur ce passage numéro 3652 (fin). : en effet, ceux qui d'après le bien regardent le vrai sont dans le ciel intérieur, et ceux qui d'après le vrai regardent le bien sont dans le ciel extérieur ; ceux-ci d'après le monde regardent le ciel, ceux-là d'après le ciel regardent le monde, ainsi ils sont dans une sorte de rapport opposé, et en conséquence si les deux étaient ensemble, l'un détruirait l'autre.

  
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Arcanes Célestes # 5135

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5135. Car par vol j'ai été dérobé, signifie que les célestes ont été aliénés par le mal : on le voit par la représentation de Joseph, qui dit cela de lui, en ce qu'il est le céleste dans le naturel, numéros 5086, 5087, 5106, par conséquent les célestes qui y sont ; et par la signification d'être dérobé par vol, en ce que c'est être aliéné par le mal ; en effet, voler, c'est aliéner ; et le vol est le mal qui aliène ; et aussi le vol est le mal qui revendique les célestes qui sont dans le naturel ; le vol signifie l'aliénation respectivement à l'habitation dont il s'empare, d'où il chasse les biens et les vrais, et qu'il remplit de maux et de faux ; et le vol signifie la réclamation pour soi de ce qui est à autrui, quand il s'attribue et fait siens les biens qui sont dans cette habitation, et aussi quand il s'applique aux maux et aux faux. Pour qu'on sache ce que c'est que le vol dans le sens spirituel, il faut dire ce qui se passe à l'égard des maux et des faux, quand ils entrent et s'emparent de la place, et aussi quand ils revendiquent pour eux les biens et les vrais qui y sont : Depuis le premier jour jusqu'au second âge de l'enfance, et parfois jusqu'à la première adolescence, l'homme se pénètre de biens et de vrais par l'instruction qu'il reçoit de ses parents et de ses maîtres, car alors il saisit ces biens et ces vrais, et il les croit avec simplicité ; l'état de l'innocence pousse en avant, et les dispose dans la mémoire, mais il les place à la première entrée, car l'innocence enfantine et puérile n'est pas l'innocence interne qui affecte le rationnel, mais c'est une innocence externe qui seulement affecte le naturel extérieur, numéros 2306, 3183, 3494, 4563, 4797 ; mais quand l'homme avance en âge, et qu'il commence à penser, non, comme auparavant, d'après les parents et les maîtres, mais par lui-même, il reprend et pour ainsi dire rumine ce qu'extérieurement il avait appris et cru, et alors ou il le confirme, ou il en doute, ou il nie ; s'il le confirme, c'est un indice qu'il est dans le bien ; s'il le nie, c'est un indice qu'il est dans le mal ; et s'il en doute, c'est un indice qu'avec le progrès de l'âge il arrivera ou à l'affirmatif ou au négatif ; les choses que l'homme comme enfant a saisies ou crues dans le premier âge, et qu'ensuite il confirme, ou dont il doute, ou qu'il nie, sont principalement que Dieu existe et qu'Il est un, qu'Il a créé toutes choses, qu'Il récompense ceux qui agissent bien, et punit ceux qui font les maux : qu'il y a une vie après la mort, et que les méchants viennent dans l'enfer, et les bons dans le ciel, qu'en conséquence il y a un enfer et un ciel, que la vie après la mort est éternelle ; et ensuite, qu'il faut prier chaque jour, et prier avec humilité, qu'il faut observer saintement les jours de sabbath, honorer son père et sa mère, ne point commettre adultère, ne point tuer, ne point voler, et plusieurs autres préceptes semblables ; l'homme puise ces choses et s'en pénètre dès l'enfance ; mais quand il commence à penser par lui-même et à se conduire lui-même, s'il confirme chez lui, et qu'il y en ajoute plusieurs autres encore plus intérieurs et y conforme sa vie, cela va bien alors pour lui ; mais s'il commence à les enfreindre et enfin à les nier, quoique dans les externes il y conforme sa vie à cause des lois civiles et à cause de la société, il est alors dans le mal ; c'est ce mal qui est signifié par le vol, en tant que comme un voleur il s'empare de la place où étaient auparavant le bien, et en tant que chez plusieurs il enlève les biens et les vrais qui y étaient auparavant, et il les applique à confirmer les maux et les faux. Le Seigneur, autant qu'il est possible , éloigne alors de cette place les biens et les vrais de l'enfance et les retire vers les intérieurs ; ces biens et ces vrais déposés dans le naturel intérieur sont signifiés dans la Parole par les restes, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; mais si le mal y vole les biens et les vrais, et les applique à confirmer les maux et les faux, surtout si c'est par fourberie, alors il consume ces restes, car alors il mêle les maux avec les biens et les faux avec les vrais, jusqu'au point qu'ils ne peuvent être séparés, et alors c'en est de l'homme. Que le vol ait ces significations, on peut le voir par la seule application du vol aux choses qui appartiennent à la vie spirituelle ; dans la vie spirituelle il n'y a pas d'autres richesses que les connaissances du bien et du vrai, ni d'autres possessions et héritages que les félicités de la vie qui proviennent des biens et des vrais ; les voler, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est le vol dans le sens spirituel ; c'est pourquoi dans la Parole par les vols il n'est pas signifié autre chose dans le sens interne, comme dans Zacharie :

« Je levai mes yeux , et je vis, et voici, un rouleau volant ; alors il me dit : c'est la malédiction qui sort sur les faces de toute la terre, car quiconque vole d'ici, comme elle est innocent ; et quiconque se parjure, comme elle est innocent : j'ai l'ai chassée, afin qu'elle entre dans la maison du voleur, et dans la maison de celui qui se parjure par mon Nom pour le mensonge, et qu'elle passe la nuit dans sa maison, et qu'elle la consume, et ses bois et ses pierres. » - Zacharie 5:1, 2, 3-4 ;

Le mal qui enlève les restes du bien est signifié par celui qui vole et par la maison du voleur, et le faux qui enlève les restes du vrai est signifié par celui qui se parjure et par la maison du parjure ; les faces de toute la terre, c'est toute l'Eglise ; aussi est-il dit que cette malédiction consumera la maison, et ses bois et ses pierres ; la maison est le mental naturel, ou l'homme quant à ce mental, numéros 3128, 3538, 4973, 5023 ; les bois sont les biens dans ce mental, numéros 2784, 2812, 3720, 4943 ; et les pierres sont les vrais, numéros 643, 1298, 3720. La profanation, et par suite l'enlèvement du bien et du vrai sont dans le sens spirituel signifiés par l'action d'Achan, qui, d'entre les dépouilles vouées à l'anathème, prit une robe de Schinéar, deux cents sicles d'argent , et un lingot d'or, et les enfouit sous sa tente ; aussi, fut-il lapidé et toutes ces choses furent-elles brûlées ; il en est parlé ainsi dans Josué :

« Jéhovah dit à Josué : Israël a péché, ils ont transgressé mon alliance que je leur ai commandée, et ils ont pris de l'anathème, ils ont volé, ils ont menti, et ils l'ont placé parmi leurs bagages. » - Josué 7:11, 21, 25.

Les choses vouées à l'anathème signifiaient les faux et les maux, qui ne devaient en aucune manière être mêlées avec les choses saintes ; la robe de Schinéar, les sicles d'argent et le lingot d'or, sont dans le sens spirituel des espèces de faux ; les enfouir sous la terre dans le milieu de la tente, signifiait le mélange avec les choses saintes ; que la tente soit ce qui est saint, on le voit, numéros 414, 1102, 156, 3312, 2145, 2152, 3312, 4128, 4391, 4599 ; cela a été signifié en ce qu'il est dit qu'ils ont volé, qu'ils ont menti, et qu'ils l'ont placé parmi leurs bagages, car les bagages (ou les vases) sont les saints vrais, numéros 3068, 3079, 3316, 3318.

Dans Jérémie :

« J’amènerai la ruine d'Esaü sur lui, le temps auquel je le visiterai ; si des vendangeurs venaient chez toi, ne laisseraient-ils du grappillage ? Si, des voleurs pendant la nuit, gâteraient-ils ce qui serait suffisant ? Moi, je dépouillerai Esaü, je découvrirai ses lieux secrets, et il ne pourra pas se cacher ; dévastée a été sa semence, et ses frères et ses voisins, et lui ne sera plus. » - Jérémie 49:8, 9, 10 ;

Esaü, c'est le mal de l'amour de soi, auquel les faux ont été adjoints, numéro 3322 ; que ce mal consume les restes du bien et du vrai, c'est ce qui est signifié par

« si, des voleurs pendant la nuit, gâteraient-ils ce qui serait suffisant ? et par

« dévastée a été sa semence, et ses frères et ses voisins, et lui ne sera plus ; » la semence, ce sont les vrais qui appartiennent à la foi procédant de la charité, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; les frères, ce sont les biens qui appartiennent à la charité, Nos367, 2508, 2524, 2360, 3160, 3303, 3459, 3815, 4121, 4191 ; les voisin, ce sont choses adjointes et alliées aux vrais et aux biens qui lui appartiennent. Il est dit pareillement d'Esaü dans Obadie :

« Si des voleurs viennent chez toi, si des brigands de nuit, comment seras-tu saccagé ? Ne voleront-ils pas ce qui leur sera suffisant ? Si des vendangeurs viennent chez toi, ne laisseront-ils pas du grappillage ? » - Vers. 5.

Les vendangeurs, ce sont les faux qui ne proviennent du mal ; par faux ne sont point consumés les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans le naturel intérieur chez l'homme, c'est-à-dire, les restes ; mais ils le sont par les faux qui proviennent des maux, ces derniers faux volent les vrais et les biens, et ils les emploient même à confirmer les maux et les faux par des applications pernicieuses.

Dans Joël :

« Un peuple grand, fort, comme des héros ils courront, comme des hommes de guerre, ils monteront sur la muraille, et chacun s'avancera dans son chemin ; dans la ville ils se répandront, sur la muraille ils courront, dans les maisons ils monteront, par les fenêtres ils entreront comme le voleur. » - Joël 2:7, 9.

un peuple grand et fort, ce sont les faux qui combattent contre les vrais, numéros 1259, 1260 ; et parce qu'ils combattent fortement en détruisant les vrais, ils sont appelés héros et comparés à des hommes de guerre ; la ville dans laquelle ils sont dits se répandre, ce sont les doctrinaux du vrai ; numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216 ; les maisons dans lesquelles ils monteront, ce sont les biens qu'ils détruisent, numéros 710, 1708, 2048, 2233, 3128, 3652, 3720, 4982 ; les fenêtres par lesquelles ils entreront, ce sont les intellectuels et les raisonnements qui en proviennent, numéros 655, 658, 3391 ; de là ils sont comparés à un voleur, parce qu'ils s'emparent de la place où étaient auparavant les vrais et les biens.

Dans David :

« Tandis que toi, tu hais la discipline, et tu rejettes mes paroles derrière toi ; si tu vois un voleur, tu cours avec lui, et avec les adultères (est) ta portion ; ta bouche tu ouvres pour le mal, et ta langue trame la fourberie. » - Psaumes 50:17, 18, 19.

Là, il s'agit de l'impie ; courir avec le voleur, c'est aliéner de soi le vrai par le faux.

Dans Apocalypse :

“ Ils ne firent point pénitence de leurs homicides, ni de leurs enchantements, ni de leurs scortations, ni de leurs vols. » - Apocalypse 9:21.

Les homicides, ce sont les maux qui détruisent les biens ; les enchantements, ce sont les faux qui détruisent les vrais ; les scortations, ce sont les vrais falsifiés ; les vols, ce sont les biens qui là sont aliénés.

Dans Jean :

« En vérité, en vérité, je vous dis : celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un larron ; mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Moi, je suis la porte, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et pâturage, il trouvera ; le voleur ne vient que pour voler, et massacrer et détruire, » - Jean 10:1-2, 7, 9-10 ;

Là aussi le voleur, c'est le mal du mérite, car celui qui enlève au Seigneur les choses qui Lui appartiennent et se les attribue, est appelé voleur ; comme ce mal ferme le chemin, afin que le bien et le vrai qui proviennent du Seigneur n'influent point, il est dit qu'il massacre et qu'il détruit. Par tu ne voleras point dans le Décalogue, il est signifié la même chose, numéro 4174, - Deutéronome 5:17.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié dans le sens spirituel par les Lois portées dans l'Eglise Juive sur les vols, par exemple, Exode 21:16-17Exode 22:1, 2, Deutéronome 24:7 ; car toutes les Lois inscrites dans la Parole, ayant tiré leur origine du monde spirituel, correspondent aux lois qui sont dans le ciel.

  
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