Bible

 

Lévitique 10:1

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1 Or les enfants d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y ayant mis du feu, ils mirent dessus du parfum, et offrirent devant l'Eternel un feu étranger; ce qu'il ne leur avait point commandé.

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Arcanes Célestes # 9375

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9375. Nadab et Abihu, signifie la doctrine d'après l'un et l'autre sens : on le voit en ce qu'ils étaient fils d'Aharon ; lors donc qu'Aharon signifie la Parole, ses fils signifient la doctrine, l'aîné la doctrine d'après le sens interne de la Parole, et le plus jeune la doctrine d'après le sens externe ; la doctrine d'après le sens interne de la Parole, et la doctrine d'après le sens externe de la Parole, c'est une seule doctrine, car ceux qui sont dans l'interne sont aussi dans l'externe ; en effet, l'Église du Seigneur est partout interne et externe, l'Église interne appartient au cœur, et l'externe appartient à la bouche, ou l'Église interne appartient à la volonté, et l'externe à l'action ; quand l'interne fait un avec l'externe chez l'homme, ce qui appartient au cœur appartient aussi à la bouche, ou ce qui appartient à la volonté appartient aussi à l'action, ou, ce qui est la même chose, alors dans la bouche le cœur est parlant et dans l'action la volonté est agissante, sans aucune dissidence ; de même aussi la foi est parlante, et l'amour ou la charité est agissante, c'est-à-dire, le Seigneur de Qui procèdent la foi et la charité. Comme Nadab et Abihu, fils d'Aharon, représentaient la doctrine tirée de la Parole, c'est pour cela qu'ils furent tués, lorsqu'ils instituèrent un culte d'après une autre doctrine que celle qui provenait de la Parole ; cela a été représenté par ces faits qui sont rapportés sur eux dans Moïse :

« Et prirent les fils d'Aharon, Nadab et Abihu, chacun leur encensoir, et ils y mirent du feu, sur lequel ils placèrent le parfum, et ainsi ils présentèrent à Jéhovah un feu étranger ; ce qu'il ne leur avait point commandé ; c'est pourquoi il sortit un feu de devant Jéhovah, et il les dévora, et ils moururent devant Jéhovah. Et dit Moïse à Aharon : C'est ce dont a parlé Jéhovah, en disant.

Dans ceux qui s'approchent de moi je serai sanctifié. » - .

Le feu étranger dans l'encensoir signifie la doctrine tirée d'autre part que de la Parole ; en effet, le feu est le bien de l'amour, et le parfum est le vrai de la foi provenant de ce bien ; et c'est le bien de l'amour et le vrai de la foi qui entrent dans la doctrine provenant de la Parole, et qui font cette doctrine ; de là, on voit clairement pourquoi ils furent consumés par un feu sorti de devant Jéhovah ; être sanctifié dans ceux qui s'approchent, c'est chez ceux qui ont été conjoints au Seigneur par le bien de l'amour et par le vrai de la foi d'après la Parole : que ce feu soit le bien de l'amour céleste, on le voit, numéros 934, 4906, 5071 (fin), 5215, 6314, 6832, 6834, 6849, 7324, 7852, 9055 ; et que le parfum soit la foi d'après le bien de l'amour, c'est ce qui sera montré ailleurs.

  
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Arcanes Célestes # 7324

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7324. Et sur les étangs, signifie sur les scientifiques qui leur servent : on le voit par la signification des étangs, en ce qu'ils sont les scientifiques qui servent aux faux des doctrinaux. Dans la Parole, quand les étangs sont nommés, ils signifient dans le sens spirituel l'intelligence provenant des connaissances du bien et du vrai, car les étangs y sont pris pour des eaux amassées ou des lacs, et les eaux amassées et les lacs sont dans le complexe les connaissances par lesquelles on a l'intelligence, par exemple, dans Ésaïe :

« Des eaux jailliront du désert, et des torrents dans la plaine du désert, et le lieu aride sera en étang, et le desséché, en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:6-7.

Dans le Même :

« J'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines ; je mettrai le désert en étang d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:18. Là mettre le désert en étang d'eaux, c'est donner les connaissances du bien et du vrai, et par suite l'intelligence, là où elles n'étaient point auparavant.

Dans le Même :

« Je dévasterai les montagnes et les collines, et j'en dessécherai toute l'herbe, et je mettrai les fleuves en îles, et je sécherai les étangs. » - Ésaïe 42:15 ; les étangs signifient les mêmes choses : pareillement dans David :

« Jéhovah met les fleuves en désert, et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en étang d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » Psaumes 107:33, 35.

Dans le même :

« Par devant le Seigneur, tu enfantes, ô terre, par devant le Dieu de Jacob, qui change le rocher en étang d'eaux, le caillou en une fontaine d'eaux. » - Psaumes 114:7-8.

Dans Ésaïe :

« Ils s'abaisseront et seront desséchés les torrents de l'Egypte, c'est pourquoi ils seront dans le deuil les pécheurs et tous ceux qui jettent dans le fleuve le hameçon : de là ses fondements seront sapés ; tous ceux qui font un salaire des étangs de l'âme. » - Ésaïe 19:6, 8, 10 ; les étangs de l'âme sont les choses qui appartiennent à l'intelligence d'après les connaissances ; mais comme il s'agit de l'Egypte, les étangs de l'âme sont les choses qui appartiennent à l'intelligence d'après les scientifiques de l'Église, car l'Egypte signifie ces scientifiques ; les scientifiques sont les connaissances, mais dans un degré inférieur. Que les étangs d'eaux dans le sens opposé soient les maux provenant des faux, et par suite la folie, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Je retrancherai le nom de Babel, et ce qui y reste, et le fils et le petit-fils, et je la mettrai pour héritage du canard, et en étangs d'eaux. » - Ésaïe 14:22-23 ; et parce que les étangs dans lésons opposé sont les maux provenant des faux, et par suite les folies, ils signifient aussi l'Enfer où règnent de telles choses, mais alors l'étang est nommé étang de feu et étang ardent de feu et de soufre, comme , 14, Apocalypse 21:8 ; le feu et le soufre sont l'amour de ; soi et par suite les cupidités, car l'amour de soi et les cupidités de cet amour ne sont autre chose qu'un feu, non le feu élémentaire, mais un feu provenant du feu spirituel, lequel feu spirituel donne à l'homme de vivre ; que les amours soient des feux vitaux, c'est ce que voit clairement quiconque réfléchit ; ce sont ces feux qui sont entendus par les feux sacrés dans les deux, et par les feux de l'enfer, le feu élémentaire n'y existe pas.

  
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