Bible

 

Lamentations 2:22

Studie

       

22 [Thau.] Tu as convié comme à un jour solennel mes frayeurs d’alentour, et nul n’est échappé, ni demeuré de reste au jour de la colère de l’Eternel; ceux que j’avais emmaillottés et élevés, mon ennemi les a consumés.

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Arcanes Célestes # 6377

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6377. Il lave dans le vin son vêtement, signifie que son naturel est le Divin Vrai procédant de son Divin Bien : on le voit par la signification de laver, en ce que c'est purifier, numéro 3147 ; par la signification du vin, en ce qu'il est le bien de l'amour à l'égard du prochain, et le bien de la foi, et dans le sens suprême le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification du vêtement, en ce qu'il est l'extérieur qui couvre l'intérieur, numéro 5248, ainsi le naturel, car le naturel est extérieur et couvre le rationnel qui est intérieur ; de là aussi le vêtement est le vrai, parce que le vrai est extérieur et couvre le bien qui est intérieur, numéros 2576, 4545, 4763, 5319, 5954. Que le vin soit l'amour à l'égard du prochain et le bien de la foi, on peut le voir d'après ce qui a été expliqué sur le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, numéros 2165, 2177, 3464, 4581, 5915, à savoir, que le Pain est le bien de l'amour céleste, et que le Vin est le bien de l'amour spirituel : on peut encore le voir par la minchah et par la libation dans les sacrifices ; la minchah y signifiait le bien de l'amour, et la libation le bien de la foi ; la minchah se composait de choses qui signifiaient le bien de l'amour, et la libation consistait en vin qui signifiait le bien de la foi ; les sacrifices eux-mêmes étaient aussi appelés le pain, numéro 2165 ; que dans les sacrifices on employât une libation faite avec du vin, on le voit, Lévitique 23:12-13, 18, Nombres 28:6-7, , et suivants.

Que le Vin signifie l'amour à l'égard du prochain et le bien de la foi, cela est encore évident dans Ésaïe :

« Quiconque a soif, allez vers les eaux, et qui n'a point d'argent, allez, achetez et mangez ; et allez, achetez sans argent et sans prix du Vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Il n'est personne qui ne puisse savoir que ce qu'ils devaient acheter, ce n'était ni du vin ni du lait, mais ce qui est signifié par le vin et par le lait, c'est-à-dire, l'amour à l'égard du prochain et la foi ; ces choses sont données par le Seigneur sans argent et sans prix.

Dans Osée :

« L'Aire et le Pressoir ne les repaîtront pas, et le moût leur mentira : Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront : ils ne feront pas à Jéhovah des libâtions de vin, et agréables ne seront pas pour Lui leurs sacrifices, » - Osée 9:2-3, 4.

Là aussi, dans le sens interne, il s'agit du bien de l'amour et du bien de la foi, en ce qu'ils cesseront ; le bien de l'amour est l'aire d'après le blé qu'elle contient, et d'après le pain qui en provient ; le bien de la foi est le pressoir, le moût et la libation de vin ; Éphraïm retournera en Egypte, c'est l'Intellectuel qui consultera les scientifiques sur les arcanes de la foi ; en Assyrie ils mangeront l'impur, c'est d'après le raisonnement qui en provient ; qu'Éphraïm soit l'Intellectuel de l'Église, on le voit, numéro 5354, 6222, 6238, 6267 ; et l'Egypte le scientifique, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 5702 ; et l'Assyrie le raisonnement, numéro 1186 ; la série elle-même montre même clairement que, dans ces paroles, il y a autre chose que ce qui apparaît dans la lettre ; car dans le sens interne ces paroles sont cohérentes, mais elles ne le sont pas dans le sens externe ; ainsi, il est dit que l'aire et le pressoir ne les repaîtront pas, et que le moût leur mentira, et aussitôt après il est dit qu'Ephraïm retournera en Egypte, et qu'en Assyrie l'impur ils mangeront ; et en outre, sans le sens interne, que signifieraient ces paroles,

« Éphraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. »

La cessation de l'amour mutuel et du bien de la foi est aussi décrite par le pressoir et par le vin dans Jérémie :

« Sur ta vendange le dévastateur est tombé ; de là se sont retirées, l'allégresse et la joie, de Carmel, et de la terre de Moab ; car le Vin des pressoirs j'ai fait cesser ; ou ne foulera plus (avec) hédad. » - Jérémie 48:32-33. -Que le Vin signifie le bien de l'amour mutuel et de la foi, on le voit encore clairement dans Jean :

« J'entendis une voix du milieu des quatre Animaux, qui disait : A l'huile et au vin ne porte pas dommage. » - Apocalypse 6:6 ;

L'huile, c'est le bien de l'amour céleste, et le vin le bien de l'amour spirituel. La même chose est entendue par l'huile et le vin dans la parabole du Seigneur sur le Samaritain, dans Luc :

« Un certain samaritain voyageant, et voyant celui qui avait été blessé par les voleurs, fut ému de compassion ; c'est pourquoi s'approchant, il banda ses blessures, en y versant de l'huile et du vin. » - Luc 10:33-34.

Il y versa de l'huile et du vin, signifie qu'il exerça les œuvres de l'amour et de la charité ; que l'huile soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 886, 3728 ; la même chose est signifiée par l'huile et le vin que les anciens versaient sur une statue, quand ils la sanctifiaient, - Genèse 35:14, numéros 4581, 4582. Que le Vin soit le bien de l'amour et de la foi, cela est évident par les parôles que le Seigneur prononça au sujet du vin, quand il instaura la Sainte Cène :

« Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce fruit du cep jusqu'à ce jour, où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père. " - Matthieu 26:29. Luc 22:17-18.

Chacun peut voir qu'il n'y boira point de vin, mais qu'il est signifié qu'il donnera le bien de l'amour et de la foi à ceux qui seront de son Royaume. Pareille chose est signifiée par le Vin, dans Ésaïe 24:9, 11. Lamentations 2:11-12. Osée 14:8. Amos 9:13-14, Luc 5:37-38, 39.

Comme le Vin signifie le bien de l'amour et de la foi, voilà pourquoi dans le sens suprême il signifie le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, car d'après ce vrai au moyen de l'influx l'homme, qui reçoit, a le bien de l'amour et de la foi. Puisque dans la Parole le plupart des expressions ont aussi le sens contraire, il en est de même du vin ; dans ce sens le Vin signifie le faux d'après le mal, comme dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui se lèvent matin, dès l'aurore, pour poursuivre la cervoise, qui demeurent jusqu'au crépuscule pour que le vin les échauffe ! Malheur aux héros pour boire le vin, et aux hommes de vigueur pour mêler la cervoise ! » - Ésaïe 5:11, 22.

Dans le Même :

« Même ceux-ci par le vin s'égarent, et par la cervoise ils se fourvoient : le prêtre et le prophète s'égarent par la cervoise, ils sont absorbés par le vin, ils s'égarent par la cervoise, ils s'égarent parmi les voyants, ils chancellent en jugement. " - Ésaïe 28:7.

Dans le Même :

« Les pasteurs ne savent pas comprendre, tous à leur chemin retournent ; venez je prendrai du vin, et nous nous enivrerons de cervoise ; » il y aura, comme aujourd'hui, demain grande abondance. “ - Ésaïe 56:11-12, . - Et en outre dans Jérémie 13:12. . . Psaumes 75:9. Deutéronome 32:33.

Le faux d'après le mal est aussi signifié par :

« le calice du vin de la colère, » - Jérémie 25:15-16. Apocalypse, XF 8, 10. Jérémie 16:19 ,

« le pressoir du vin de la fureur de la colère de Dieu. “ - Apocalypse 19:15 ,

« le vin de la scortation, » - .

  
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Arcanes Célestes # 6222

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6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
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