Bible

 

Jérémie 52:22

Studie

       

22 et il y avait par-dessus un chapiteau d'airain; et la hauteur d'un des chapiteaux [était] de cinq coudées, il y avait aussi un rets et des grenades tout autour du chapiteau, le tout d'airain; et la seconde colonne était de même façon, et aussi les grenades.

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Arcanes Célestes # 8581

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8581. Voici, Moi, je me tiens devant toi, là, sur le rocher en Horeb, signifie le Seigneur quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification du rocher, en ce que c'est la foi, ici la foi procédant du Seigneur, ou le Seigneur quant à la foi, car c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui dit : Voici, Moi, je

me tiens sur le rocher ; et par la signification du Horeb, en ce qu'il est la Loi Divine ; de là ces paroles signifient le Seigneur quant aux vrais de la foi, qui sont tirés de sa Loi ou de la Parole. Que le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et que, respectivement à l'homme, ce soit la foi qui procède du Seigneur, on le voit par un grand nombre de passages dans la Parole ; comme dans Moïse :

« Donnez grandeur à notre Dieu, le Rocher, dont l'œuvre (est) parfaite : il l'a fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et il l'a nourri du produit des champs ; il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : mais quand gras fut devenu Jeschurun, il regimba, il abandonna le Dieu qui l'avait fait, et il méprisa le Rocher de son salut : le Rocher qui t'a engendré, tu l'as mis en oubli, et tu as oublié Dieu ton Formateur : leur Rocher les a vendus, et Jéhovah les a enfermés ; car il n'est pas comme notre Rocher leur rocher : quand on dit : Où (sont) leurs Dieux, le Rocher auquel ils se sont confiés. " - Deutéronome 32:3-4, 13, 15, 18, 30-31, 37.

D’après ces paroles il est évident que c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui est appelé Rocher ; que ce soit Jéhovah ou le Seigneur quant à la foi, cela est évident d'après chaque parole de ce passage dans le sens interne.

Dans Daniel :

« Voyant tu fus, jusqu'à ce que fut détachée une pierre, non par des mains, et elle frappa la statue sur ses pieds, qui (étaient) de fer et d'argile, et elle les brisa : alors furent brisés ensemble le fer, l'argile, l'airain , l'argent et l'or, et ils devinrent comme la paille de l'aire en été, tellement que les emporta le vent, et aucun lieu ne fut trouvé, pour eux : mais la Pierre qui frappa .la statue devint un Rocher grand, et remplit toute la terre. Le Dieu des cieux fera surgir un Royaume qui pour les siècles ne » sera point détruit ; même son Royaume à un autre peuple ne passera point, il brisera et consumera tous ces royaumes, mais lui subsistera pour les siècles ; c'est pour cela que tu as vu que du Rocher a été détachée une Pierre, non par des mains, et elle brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. » - , , .

Il s'agit ici du Seigneur et de son Royaume, et par la Pierre est entendue la foi, et par le Rocher le Seigneur quant à la foi ; que la Pierre et le Rocher aient ces significations, cela est évident pour quiconque réfléchit ; la pierre aussi dans la Parole signifie le vrai qui appartient à la foi, voir numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426 ; de là encore le Seigneur quant au Divin Vrai est appelé la Pierre d'Israël, numéro 6426 : si le Rocher est le Seigneur quant au vrai de la foi, c'est parce que par le Rocher est aussi entendu un rempart contre les faux, le rempart lui-même est le vrai de la foi, car par ce vrai on combat tant contre les faux que contre les maux. D'après cela, on peut encore voir que par le Rocher il est entendu le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi qui procède du Seigneur ; on peut le voir dans les paroles que le Seigneur a adressées à Pierre, dans Matthieu :

« Moi je te dis que Toi, tu es 11 Pierre, et sur ce Rocher je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre » sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » - Matthieu 16:18-19.

Que dans ce passage le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et la foi qui procède du Seigneur, et que Pierre représente cette foi, on le voit dans la Préface au Chapitre 18, 3750, 4738, 6000, 6073 (fin), 6344 (fin). : quiconque pense d'après une raison saine peut aussi voir que le pouvoir d'ouvrir le ciel et de fermer l'enfer pour les bons, et d'ouvrir l'enfer et de fermer le ciel pour les méchants, appartient au Seigneur Seul ; et que s'il appartient à la foi, c'est parce que la foi vient du Seigneur, et par conséquent appartient au Seigneur, c'est-à-dire, parce que le Seigneur Lui-Même est dans la foi ; tout pouvoir dans l'autre vie est aussi par le vrai de la foi d'après le bien, numéros 4931, 6344, 6423, 8200, 8304 ; celui qui pense d'après la raison peut aussi conclure que l'Église du Seigneur a été bâtie non pas sur un homme, ainsi non pas sur Pierre, mais sur le Seigneur Lui-Même, par conséquent sur la foi en Lui. D'après cela on peut voir dans quelles erreurs et dans combien d'erreurs tombent ceux qui pressent strictement le sens de la lettre de la Parole ; et avec quelle avidité les chefs de l'Église saisissent cette erreur qu'un tel pouvoir a été donné à Pierre et conséquemment à ceux qui s'appellent ses successeurs, car elle favorise leur amour, et avec quelle difficulté ils se laissent persuader qu'il est entendu autre chose, car chacun veut s'acquérir le plus haut degré de puissance : par là on voit encore clairement combien il est nécessaire qu'on sache ce que signifient dans le sens interne le rocher, les clefs, les portes de l'enfer, et plusieurs autres choses. Que Jéhovah soit appelé le Rocher, et qu'alors il soit entendu le Seigneur quant à la foi, c'est encore ce qu'on voit par plusieurs autres passages dans la Parole, comme par les suivants, qui vont être rapportés sans autre explication ; dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du Rocher vers le désert à la montagne de Sion. » - Ésaïe 1.

Dans le Même :

« Tu as oublié le Dieu de ton salut, et du Rocher de ton refuge tu ne t'es pas souvenu. » - Ésaïe 17:10.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme ; même son Rocher, à cause de sa frayeur, passera. » - Ésaïe 31:8-9.

Dans le Même :

« Qu'ils chantent, les habitants du rocher ! que du sommet des montagnes ils crient ! » - Ésaïe 42:11.

Dans le Même :

« Ecoutez-Moi, (vous) qui suivez la justice, qui cherchez Jéhovah ; regardez vers le Rocher, dont vous avez été taillés. » - Ésaïe 51:1.

Dans Jérémie :

« Abandonnez » les villes, et habitez dans le rocher, habitants de Moab. » - Jérémie 48:28.

Dans le Même :

« Me voici contre toi, montagne qui détruis, qui détruis toute la terre, et j'étendrai ma main contre toi, et je te roulerai d'entre les rochers, et je te mettrai en montagne de combustion, et l'on ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ou la pierre des fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit de Babel.

Dans David :

« Et il m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la fange de la boue, et il a établi sur le roc mes pieds. » - Psaumes 40:3.

Dans le Même :

« De l'extrémité de la terre vers Toi je crie, quand en défaillance tombe mon cœur, vers un rocher élevé au-dessus de moi tu me conduis. » - Psaumes 61:3.

Dans le Même :

« Et il les a nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » - .

Comme le Rocher signifiait le Seigneur quant à la foi, et la foi procédant du Seigneur, voilà pourquoi il a aussi été fait des choses merveilleuses sur le rocher, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah dit à Gidéon : Prends la chair et les azymes, et pose-les sur le rocker, et répands le jus : et monta le feu du rocher, et il dévora la chair et les azymes. » - Juges 6:20-21.

Et ailleurs dans le môme Livre :

« Manoach père de Simson prit un chevreau de chèvres, et il l'offrit sur le rocher ; alors l'Ange fit une chose merveilleuse, et il monta dans la flamme. » - Juges 13:19-20.

Ce que signifiaient ces prodiges on peut le voir si, d'après le sens interne, on développe ce que représentait Gidéon, et ce que représentait Manoach père de Simson ; puis ce que signifiaient la chair et les azymes, et le jus, et aussi le chevreau de chèvres et le feu ; car toutes ces choses en général et en particulier représentaient et signifiaient. D'après la signification du Rocher, qui est la foi, on peut aussi savoir ce qui est entendu en ce que Moïse, quand il vit Jéhovah, était placé dam un trou du rocher.

Exode 33:20, 21, 22-23, - car le trou du rocher signifie l'obscur de la foi. Que le Rocher en Horeb, d'où sortirent des eaux, signifie le Seigneur, cela est connu dans les Églises ; et il vient d'être montré qu'il signifie le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi procédant du Seigneur. La même chose qui est signifiée par le rocher en Horeb l'est aussi par ces paroles dans Ésaïe :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob, alors il n'aura point soif, dans les dévastations il les conduira, des eaux du rocher il leur fera couler, alors qu'il fendra le rocher afin que coulent les eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Si l'eau a été donnée au peuple non d'un autre rocher que de celui qui était en Horeb, c'est parce que Horeb signifie la Loi Divine ; et si la Loi Divine est signifiée par Horeb, c'est parce que la Loi y a été promulguée, et que la foi qui procède du Seigneur vient de la Loi Divine, c'est-à-dire, de la Parole ; en effet, par la Parole le Seigneur enseigne ce que c'est que la foi, et donne aussi la foi.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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