Bible

 

Jérémie 52

Studie

   

1 Sédécias était âgé de vingt-et-un ans quand il commença à régner, et il régna onze ans à Jérusalem, sa mère avait nom Hamutal, [et] elle était fille de Jérémie de Libna.

2 Il fit ce qui déplaît à l'Eternel, comme avait fait Jéhojakim.

3 Car il [arriva] à cause de la colère de l'Eternel contre Jérusalem et Juda, jusqu'à les rejeter de devant soi, que Sédécias se rebella contre le Roi de Babylone.

4 Il arriva donc l'an neuvième de son Règne; le dixième jour du dixième mois, que Nébucadnetsar Roi de Babylone vint contre Jérusalem, lui et toute son armée, et ils se campèrent contre elle, et firent des terrasses tout alentour.

5 Et la ville fut assiégée jusqu’à l'onzième année du Roi Sédécias.

6 Et le neuvième jour du quatrième mois la famine se renforça dans la ville, tellement qu'il n'y avait point de pain pour le peuple du pays.

7 Alors la brèche fut faite à la ville, et tous les gens de guerre s'enfuirent, et sortirent de nuit hors de la ville, par le chemin de la porte entre les deux murailles, qui était près du jardin du Roi (or les Caldéens étaient tout autour de la ville) et s'en allèrent par le chemin de la campagne.

8 Mais l'armée des Caldéens poursuivit le Roi, et quand ils eurent atteint Sédécias dans les campagnes de Jéricho toute son armée se dispersa d'avec lui.

9 Ils prirent donc le Roi, et le firent monter vers le Roi de Babylone à Riblatha au pays de Hamath, où on lui fit son procès.

10 Et le Roi de Babylone fit égorger les fils de Sédécias en sa présence; il fit égorger aussi tous les principaux de Juda à Riblatha.

11 Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier de doubles chaînes d'airain, et le Roi de Babylone le mena à Babylone, et le mit en prison jusqu'au jour de sa mort.

12 Et au dixième jour du cinquième mois, en l'an dix-neuvième de Nébucadnetsar Roi de Babylone, Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, serviteur ordinaire du Roi de Babylone, entra dans Jérusalem;

13 Et brûla la maison de l'Eternel, et la maison Royale, et toutes les maisons de Jérusalem, et mit le feu dans toutes les maisons des Grands.

14 Et toute l'armée des Caldéens, qui était avec le prévôt de l'hôtel, démolit toutes les murailles qui étaient autour de Jérusalem.

15 Et Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, transporta [à Babylone] des plus pauvres du peuple, le reste du peuple, [savoir] ceux qui étaient demeurés de reste dans la ville, et ceux qui étaient allés rendre au Roi de Babylone, avec le reste de la multitude.

16 Toutefois Nébuzar-adan, prévôt de l'hôlel, laissa quelques-uns des plus pauvres du pays pour être vignerons et laboureurs.

17 Et les Caldéens mirent en pièces les colonnes d'airain qui étaient dans la maison de l'Eternel, avec les soubassements; et la mer d'airain qui était dans la maison de l'Eternel, et en emportèrent tout l'airain à Babylone.

18 Ils emportèrent aussi les chaudrons, et les racloirs, et les serpes, et les bassins, et les tasses, et tous les ustensiles d'airain dont on faisait le service.

19 Le prévôt de l'hôtel emporta aussi les coupes, et les encensoirs, et les bassins, et les chaudrons, et les chandeliers, et les tasses, et les gobelets; ce qui était d'or, et ce qui était d'argent.

20 Quant aux deux colonnes, à la mer, et aux douze bœufs d'airain qui servaient de soubassements, lesquels le Roi Salomon avait faits pour la maison de l'Eternel, on ne pesa point l'airain de tous ces vaisseaux-là.

21 Or quant aux colonnes chaque colonne avait dix-huit coudées de haut, et un cordon de douze coudées l'environnait; et elle était épaisse de quatre doigts, et était creuse;

22 et il y avait par-dessus un chapiteau d'airain; et la hauteur d'un des chapiteaux [était] de cinq coudées, il y avait aussi un rets et des grenades tout autour du chapiteau, le tout d'airain; et la seconde colonne était de même façon, et aussi les grenades.

23 Il y avait aussi quatre-vingt-seize grenades au côté, [et] les grenades qui étaient sur le rets à l'entour, étaient cent en tout.

24 Davantage le prévôt de l'hôtel emmena Séraja, qui était le premier Sacrificateur, et Sophonie, qui était le second Sacrificateur, et les trois gardes des vaisseaux.

25 Il emmena aussi de la ville un Eunuque qui avait la charge des hommes de guerre, et sept hommes de ceux qui étaient près de la personne du Roi, lesquels furent trouvés dans la ville; et le Secrétaire du Capitaine de l'armée qui enrôlait le peuple du pays; et soixante hommes d'entre le peuple du pays, qui furent trouvés dans la ville.

26 Nébuzar-adan donc, prévôt de l'hôtel, les prit, et les emmena vers le Roi de Babylone à Ribla.

27 Et le Roi de Babylone les frappa, et les fit mourir à Ribla au pays de Hamath. Ainsi Juda fut transporté hors de sa terre.

28 Et c'est ici le peuple que Nébucadnetsar transporta; la septième année, trois mille vingt-trois Juifs.

29 La dix-huitième année de Nébucadnetsar, on transporta de Jérusalem huit cent trente-deux personnes.

30 La vingt-troisième année de Nébucadnetsar, Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, transporta sept cent quarante-cinq personnes des Juifs; toutes les personnes donc furent quatre mille six cents.

31 Or il arriva l'an trente-septième de la captivité de Jéhojachin, Roi de Juda, au vingt-cinquième jour du douzième mois, qu'Evilmérodac, Roi de Babylone, l'année qu'il commença à régner, tira de prison Jéhojachin Roi de Juda, et le mit en liberté.

32 Et lui parla avec bonté, et mit son trône au dessus du trône des [autres] Rois qui étaient avec lui à Babylone.

33 Et après qu'il lui eut changé ses vêtements de prison, il mangea du pain ordinairement tous les jours de sa vie en la présence du Roi.

34 Et quant à son ordinaire, un ordinaire continuel lui fut établi de par le Roi de Babylone pour chaque jour, jusques au jour de sa mort, tout le temps de sa vie.

   

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Arcanes Célestes # 9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes # 2702

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2702. Et elle vit un puits d'eau, signifie la Parole du Seigneur d'où découlent les vrais : on le voit par la signification du Puits d'eau et de la Fontaine, en ce que c'est la Parole ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent aussi le Vrai lui-même, comme il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai : que le Puits dans lequel il y a de l'eau, et la Fontaine soient la Parole du Seigneur ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent le vrai lui-même, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages ; ici, comme il s'agit de l'Église spirituelle, il est dit le Puits et non la Fontaine, comme aussi dans la suite de ce Chapitre :

« Abraham reprit Abimélech à cause d'un Puits dont s'étaient emparés les serviteurs d'Abimélech. » Vers. 25 ; puis Genèse Chapitre 16 :

« Tous les Puits qu'avaient creusés les serviteurs du père de Isaac, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins (les) bouchèrent. Et Isaac revint, et il creusa les Puits d'eau qu'on avait creusés dans les jours d'Abraham son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d'Abraham. Et les serviteurs de Isaac creusèrent dans la vallée, et ils y trouvèrent un Puits d'eau vive. Et ils creusèrent un autre Puits, et ils ne se disputèrent pas sur celui-là. Et il arriva en ce jour-là que les serviteurs de Isaac vinrent, et ils l'informèrent sur les causes du Puits qu'ils avaient creusé, et ils lui dirent : Nous avons trouvé des eaux. - Vers. 15, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 32.

Là, par les Puits, il n'est pas signifié autre chose que des Doctrinaux, sur quelques-uns desquels ils eurent des disputes et sur quelques-autres ils n'en eurent point ; autrement le fait de creuser des puits, et les disputes qui se renouvelaient si souvent au sujet de ces puits, n'auraient pas été d'une assez grande importance pour qu'il en fût question dans la Parole divine. La Parole ou la Doctrine est pareillement signifiée par le Puits dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Ils » vinrent à Béer ; c'(est) le Puits, dont Jéhovah dit à Moïse : Assemblé le peuple, et je leur donnerai des Eaux. Alors Israël chanta ce cantique : Monte, Puits ; répondez à son sujet ; c'(est) le Puits qu'ont font les princes, qu'ont creusé les volontaires du peuple, sous le Législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Comme le Puits avait ces significations, c'est pour cela que fut chanté ce Cantique prophétique d'Israël, dans lequel il s'agit de la Doctrine du Vrai, comme on le voit d'après chaque mot dans le sens interne : de là le nom de Béer, et de là le nom de Béerschéba, et sa signification dans le sens interne, en ce qu'elle est la Doctrine même : au contraire, la Doctrine, dans laquelle ne sont point les vrais, est nommée fosse, ou puits dans lequel il n'y a point d'eau, comme dans Jérémie :

« Leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs pour (chercher) de l'Eau ; ils sont venus aux Fosses, ils n'ont point trouver d'Eau ; ils sont Devenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:3.

Là, les eaux sont les vrais, les fosses où ils n'ont point trouver d'eau sont la Doctrine dans laquelle il n'y a point de vrai.

Dans le Même :

« Mon peuple a fait deux maux : ils M'ont abandonné, Moi la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées, qui ne peuvent contenir les eaux. » - Jérémie 2:13.

Là, pareillement les fosses sont des doctrines qui ne sont pas vraies ; les fosses crevées sont des doctrinaux compilés. Que la Fontaine soit la Parole ainsi que la Doctrine, par conséquent le Vrai, on le voit dans Ésaïe :

« Les affligés et les indigents cherchent des eaux et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif : Moi, Jéhovah, je les exaucerai, le Dieu d'Israël ne les abandonnera point ; j'ouvrirai des fleuves sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, qui est signifiée par les affligés et les indigents qui cherchent des eaux, sans en trouver, et dont la langue a défailli de soif ; ensuite il s'agit de la consolation, de la récréation et de l'instruction après la désolation, comme dans ces Versets au sujet d'Hagar et ce nouvel état est signifié par Jéhovah qui ouvrira des fleuves sur les coteaux, et qui placera des fontaines au milieu des vallées, changera le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en des sources d'eaux, toutes choses qui appartiennent à la doctrine du vrai et à l'affection qui en procède.

Dans Moïse :

« Israël a habité en sécurité ; seul vers la Fontaine de Jacob, vers une terre de froment et de vin, même ses cieux distillent la rosée. » - Deutéronome 33:28.

La fontaine de Jacob, c'est la Parole et la doctrine du vrai qui en procède ; comme la fontaine de Jacob signifiait la Parole et la doctrine du vrai qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il vint vers la fontaine de Jacob, s'entretint avec une femme de Samarie, et lui enseigna ce qui est signifié par la fontaine et par l'eau ; il en est ainsi parlé dans Jean :

« Jésus vint en une ville de la Samarie, nommée Sichar ; là était la Fontaine de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du voyage, s'assit ainsi auprès de la fontaine. » Il vint une femme de la Samarie pour puiser de l'eau ; Jésus lui dit : Donne-Moi à boire. Jésus lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-Moi à boire, tu lui demanderais qu'il te donnât une eau vive. Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura point soif pour l'éternité ; mais l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle. » - Jean 4:5-6, 7, 10, 13-14.

La fontaine de Jacob signifiant la Parole, l'Eau le vrai, et Samarie l'Église spirituelle, comme on le voit en plusieurs endroits de la Parole, voilà pourquoi le Seigneur s'entretint avec une femme de la Samarie, et enseigna que la doctrine du vrai vient de Lui, et que venant de Lui, ou, ce qui est la même chose, de sa parole, elle est une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle, et que le vrai lui-même est l'eau vive. Une semblable instruction se trouve dans le Même :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38 ;

Et dans le Même :

« L'Agneau, qui est au milieu du trône, les paîtra, et les conduira aux fontaines vives des eaux, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » - Apocalypse 7:17 :

Dans le Même :

« Moi, à celui qui a soif je donnerai de la fontaine d'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

Les fleuves d'eau vive et les fontaines vives des eaux sont les vrais qui procèdent du Seigneur ou de sa parole, car le Seigneur est la Parole ; le bien de l'amour et de la charité, qui vient uniquement du Seigneur, est la vie du vrai ; celui qui est dans l'amour et dans l'affection du vrai est dit avoir soif, un autre ne peut pas avoir cette soif : ces Vrais sont aussi appelés fontaines du salut dans Ésaïe :

« Vous puiserez dans l'allégresse des Eaux des fontaines de, salut, et vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom. » - Apocalypse 12:3-4.

Que la fontaine soit la Parole, ou la Doctrine qui eu procède, c'est encore ce que l'on voit dans Joël :

« Il arrivera en ce jour-là, que les montagnes distilleront le vin doux, et les collines s'en iront en lait, et tous les ruisseaux de Juda iront en eaux, et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim. » - .

Là, les eaux sont les vrais, la fontaine sortant de la maison de Jéhovah est la Parole du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Voici, Je vais les ramener de la terre du septentrion, et je les rassemblerai des limites de la terre ; parmi eux l'aveugle et le boiteux ; dans les pleurs ils viendront, et dans les prières je les conduirai vers les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture, ils n'y broncheront point. » - Jérémie 31:8-9.

Les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture sont évidemment les doctrinaux du vrai ; la terre du septentrion est l'ignorance ou la désolation du vrai ; les pleurs et les prières sont leur état de douleur et de désespoir ; être conduit aux sources des eaux, c'est la récréation et l'instruction dans les vrais ; comme ici où il s'agit d'Hagar et de son fils. Il est aussi parlé des mêmes choses dans Ésaïe :

« Le désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude bondira, et elle fleurira comme une rosée ; en germant elle germera, et elle bondira aussi par des bonds et en chantant ; la gloire du Liban lui a été donnée, l'honneur de Carmel et de Scharon ; ils verront la gloire de Jéhovah, l'honneur de notre Dieu ; fortifiez les mains languissantes et affermissez les genoux chancelants. Les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds s'ouvriront ; des eaux s'élanceront dans le désert, et des torrents dans la solitude, et le lieu aride sera en lac, et le desséché en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:1-2, 3, 5-6, 7.

Là le désert est la désolation du vrai ; les eaux, les torrents, le lac, les sources d'eaux sont des Vrais, qui font la récréation et la joie de ceux qui ont été en vastation, et dont les joies sont décrites ici par plusieurs significatifs.

Dans David :

« Jéhovah fait couler les fontaines dans les vallées ; elles iront entre les montagnes, elles fourniront la boisson à toute bête (fera) des champs ; les Onagres en étancheront leur soif. Il arrose les montagnes de ses chambres hautes. » - Psaumes 104:10-11, 13.

Les fontaines sont les vrais ; les montagnes sont l'amour du bien et du vrai ; fournir la boisson, c'est instruire ; les bêtes (ferae) des champs sont ceux qui en vivent, Voir numéros 774, 842, 908 ; les onagres, ceux qui sont seulement dans le vrai rationnel, numéros 1949, 1950, 1951.

Dans Moïse : Fils d'une féconde, Joseph ; fils d'une féconde près d'une fontaine. » - Genèse 49:22.

La fontaine est la doctrine qui vient du Seigneur.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu l'introduira dans une terre bonne, une terre de torrents, d'eaux, de fontaines, d'abîmes qui sortent dans la vallée et dans la montagne. » - Deutéronome 8:7.

La terre, c'est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 2572 ; elle est dite bonne d'après le bien de l'amour et de la charité ; les torrents, les eaux, les fontaines et les abîmes sont les vrais qui en procèdent.

Dans le Même :

« La terre de Canaan (est) une terre de montagnes et de vallées, à la pluie du Ciel elle est abreuvée d'eaux. » - Deutéronome 11:11.

Que les Eaux soient les Vrais, tant les spirituels que les rationnels, comme aussi les scientifiques, c'est ce qu'on voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovah Zebaoth va éloigner de Jérusalem et de Juda tout bâton de pain et tout bâton d'eau. » - Ésaïe 3:1.

Dans le Même :

« Au-devant de celui qui a soif apportez des eaux ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Dans le Même :

« Heureux ! Vous qui semez auprès de toutes les eaux : - Ésaïe 32:20.

Dans le Même :

« Celui qui marche dans les justices, et prononce des droitures, habitera dans des lieux élevés, son pain lui sera donné, ses eaux (seront) fidèles. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans le Même : Alors ils n'auront point soif ; dans le désert il les conduira, il leur fera couler des eaux du rocher ; et il fend le rocher, et les eaux coulent. » - Ésaïe 48:21. Exode Nombres 20:11, 13. - Dans David :

« Il a fendu les rochers dans le désert, et il a fait boire abondamment comme des abîmes ; il a tiré des ruisseaux du rocher, et il a fait descendre des eaux comme un fleuve. » - Psaumes 78:15-16.

Là, le rocher est le Seigneur ; les eaux, les fleuves et les abîmes qui en découlent sont les vrais qui procèdent de Lui, Dans le Même :

« Jéhovah met les torrents eu désert et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Dans le Même :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux : Jéhovah (est) sur la multitude des eaux. » - Psaumes 29:3.

Dans le Même :

« Le fleuve, ses ruisseaux répandront l'allégresse dans la cité de Dieu, le saint des habitacles du Très-Haut. » - Psaumes 46:5.

Dans le Même :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de Sa bouche toute leur armée ; il rassemble comme un monceau les eaux de la mer, il met dans des trésors les abîmes. » - Psaumes 33:6-7.

Dans le Même :

« Tu visites la terre, et tu te plais en elle, tu l'enrichis amplement, le ruisseau de Dieu (est) plein d'eaux. » - Psaumes 65:10.

Dans le Même :

« Elles T'ont vu, les eaux, à Dieu ! Elles T'ont vu, les eaux ; les abîmes ont été agités ; les nuées ont répandu des eaux ; dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » - Psaumes 77:17-18, 20.

Ici, chacun voit clairement que les eaux ne signifient point des eaux, que les abîmes n'ont point été agités, et que le chemin de Jéhovah n'est point dans la mer, ni son sentier dans les eaux, mais que ce sont des eaux spirituelles, c'est-à-dire que ce sont les spirituels qui appartiennent au vrai ; autrement il y aurait là un amas de paroles vaines.

Dans Ésaïe :

« Oh ! » (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez. » - Ésaïe 55:1.

Dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là des eaux vives sortiront de Jérusalem, dont la moitié vers la mer orientale, et l'autre moitié vers la mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

En outre lorsqu'il s'agit dans la Parole, d'une Eglise à implanter ou d'une Eglise implantée, et qu'elle est décrite par un Paradis, par un jardin, par un bois ou par des arbres, il est ordinaire qu'elle soit aussi décrite par des Eaux ou par des Fleuves qui arrosent, et par lesquels sont signifiés les Spirituels, les Rationnels ou les Scientifiques qui appartiennent au vrai ; c'est ainsi que le Paradis, - Genèse 2:8-9, - y est aussi décrit, Vers.10 à 14, par des fleuves, par lesquels sont signifiées les choses qui appartiennent à la Sagesse et à l'Intelligence, Voir numéros 107-121 ; Il en est de même dans plusieurs autres passages de la Parole ; ainsi dans Moïse :

« Comme des vallées ils sont plantés, comme des Jardins auprès d'un fleuve ; comme des aloès Jéhovah les a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) dans la multitude des eaux. » - Nombres 21:5-6, 7 :

Dans Ézéchiel :

« Il a pris de la semence de la terre, et il l'a mise dans un champ de semailles ; il l'a prise près de la multitude des eaux ; elle a poussé, et elle est devenue un Cep vigoureux. » - Ézéchiel 17:5-6.

Que le Cep et la vigne signifient l'Église spirituelle, on le voit, numéro 1069.

Dans le Même :

« Ta mère, comme un Cep semblable à toi, planté près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux à cause de la multitude des eaux. » - Ézéchiel 19:10 ;

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban ; les eaux l'ont fait croître, l'Abîme la rendu élevé, coulant avec ses Fleuves autour de sa plante, et il envoyait ses Aqueducs vers tous les arbres du champ. » - Ézéchiel 31:4 ;

Dans le Même :

« Voici, sur la rive du torrent une multitude considérable d'arbres de çà et de là ; il me dit : ces Eaux qui sortent vers l'extrémité orientale, et descendent sur la plaine et viennent vers la Mer, sont envoyées dans la Mer, et les eaux sont rendues saines ; et il arrivera (ainsi) : Toute âme vivante, qui rampe partout où viennent les deux torrents, vivra ; et le poisson deviendra très nombreux, parce que là viennent les Eaux, et elles sont rendues saines, afin que tout vive où vient le Torrent. Ses bourbiers et ses marais, et ils ne sont point assainis, ils seront changés en sel. » - Ézéchiel 47:7-8, 9, 11.

Là, il s'agit de la Nouvelle-Jérusalem ou du Royaume Spirituel du Seigneur ; les eaux qui sortent vers l'extrémité orientale signifient les spirituels qui procèdent des célestes, et qui sont les vrais d'origine céleste, c'est-à-dire, la foi par l'amour et par la charité, numéros 101, 1250 ; descendre dans la plaine, signifie les doctrinaux qui appartiennent au rationnel, numéros 2448, 2450 ; venir vers la mer, signifie vers les scientifiques, la mer en est la collection, numéro 28 ; l'âme vivante qui rampe, signifie les agréments qu'ils procurent, numéros 746, 909, 994 ; vivre par les eaux du torrent, c'est vivre par les spirituels d'origine céleste ; le grand nombre de poissons, c'est l'abondance des scientifiques applicables, numéros 40, 991 ; les bourbiers et les marais, ce sont les choses inapplicables et impures ; être changé en sel, c'est être dévasté, numéro 2455.

Dans Jérémie :

« Béni (soit) l'homme qui se confie en Jéhovah ; il sera comme un arbre planté près des eaux, et (qui) étend ses racines près du ruisseau. » - Jérémie 17:7-8 :

Dans David :

« Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui donnera son fruit en son temps » - Psaumes 1:3 :

Dans Jean :

« Il me montra un fleuve pur d'eau vive, brillant comme le cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau ; au milieu de sa place et du fleuve d'ici et de là (était) l'arbre de vie faisant douze fruits. » - Apocalypse 22:1-2.

Maintenant comme les Eaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les vrais, c'est pour cela que dans l'Église Judaïque, en raison de la représentation devant les Anges chez qui les rites étaient considérés spirituellement, il fut ordonné aux Prêtres et aux Lévites de se laver dans des eaux, lorsqu'ils venaient pour remplir leurs fonctions, et même dans les eaux du Bassin entre la Tente et l'Autel, et plus tard dans les eaux de la Mer d'airain et des autres bassins autour du Temple, qui tenaient lieu d'une Source. C'est pareillement en vue de la représentation que fut institué le commandement sur l'Eau du péché ou de la purification, qui devait être répandue sur les Lévites, - Nombres 8:7.

Et le commandement sur l'Eau de séparation faite avec la cendre de la vache rousse, - .

Et qu'il fut ordonné que les dépouilles des Midianites seraient purifiées par l'Eau, - .

Les Eaux qui furent données du Rocher, - ; ;Deutéronome 8:15, - représentaient et signifiaient l'abondance des spirituels ou des vrais de la foi procédant du Seigneur : les Eaux amères qui furent rendues saines par du bois, - , - représentaient et signifiaient des Vrais qui ne plaisent point, en ce que, d'après le bien ou son affection, ils sont acceptés et deviennent agréables ; que le Bois signifie le bien qui appartient à l'affection ou à la volonté, on le voit numéro 643 : d'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant savoir ce que c'est que l'Eau dans la Parole, et par suite ce que c'est que l'Eau dans le Baptême, dont le Seigneur parle ainsi dans Jean :

« Si quelqu'un n'est point né d'Eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » - Jean 3:5.

C’est-à-dire, que l'Eau est le spirituel de la foi, et l'Esprit le céleste de la foi, et qu'ainsi le Baptême est le Symbole de la Régénération de l'homme par le Seigneur au moyen des vrais et des biens de la foi, non que la Régénération soit faite par le Baptême, mais elle l'est par la vie signifiée dans le Baptême, dans laquelle doivent entrer les Chrétiens qui ont les Vrais de la foi, parce qu'ils ont la Parole.

  
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