Bible

 

Jérémie 51:9

Studie

       

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

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Arcanes Célestes # 9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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Arcanes Célestes # 9276

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9276. Et que leur reste le mange la bête du champ (fera agri), signifie par eux avec ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe : on le voit par la signification de leur reste, savoir, le reste des indigents du peuple, en ce que c'est ce qu'ils ont laissé, ainsi ce qui est derrière eux, mais ici cela signifie par eux, parce qu'il s'agit de la conjonction de l'Église avec ceux qui sont dans peu de vrais, et ici avec ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe ; que la conjonction de l'Église avec ceux-ci se fasse par ceux-là, on le verra plus bas ; par la signification de manger, en ce que c'est la communication et la conjonction, comme ci-dessus, numéro 9275 ; et par la signification de la bête du champ, en ce que ce sont ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe ; en effet, dans la Parole les bêtes signifient les affections du vrai et du bien, les bêtes qui appartiennent au menu bétail les affections du vrai et du bien internes, et les bêtes qui appartiennent au gros bétail les affections du vrai et du bien externes ; mais les bêtes (ferœ) signifient des affections qui appartiennent au vrai le plus externe, car ces affections, respectivement aux affections internes, sont sauvages, puisque ce sont les affections des sensuels, qui sont appelées voluptés et plaisirs ; que ce soient les plaisirs du vrai et non de même les plaisirs du bien, c'est parce que les sensuels, qui communiquent immédiatement avec le monde par le corps, tirent à peine quelque chose du bien spirituel, car les amours corporels et mondains y résident principalement : que les bêtes dans la Parole signifient les affections du vrai et du bien, on le voit, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 776, 719, 1823, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 9090 ; que les bêtes qui appartiennent au menu bétail signifient les affections du vrai et du bien internes, et les bêtes qui appartiennent au gros bétail les affections du vrai et du bien externes, numéros 5913, 8937, 9135 ; que les sensuels communiquent avec le monde, et sont les extrêmes, numéros 4009, 5077, 5089, 5094, 5125, 5128, 5767, 6183, 6201, 6310, 6311, 6313, 6315, 6318, 6564, 6598, 6612, 6614, 6622, 6624, 6844, 6845, 6948, 6949, 7442, 7693, 9212, 9216 ; d'après ce qui a été montré dans ces passages, on peut savoir quel est le sensuel de l'homme respectivement aux intérieurs, c'est-à-dire qu'il est comme une bête sauvage. Dans le sens interne de ce Verset, il s'agit de ceux qui sont dans le bien de la charité ; puis, de ceux qui sont dans peu de vrais et cependant désirent être instruits ; ensuite, de ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe : ces trois genres d'hommes constituent l'Église ; ceux qui sont dans le bien de la charité constituent l'interne de l'Église ; ceux qui sont dans peu de vrais, et cependant veulent être instruits, ainsi ceux qui sont d'après le bien dans l'affection du vrai, constituent l'externe de l'Église ; mais ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe sont les extrêmes, ils forment pour ainsi dire le contour de l'Église et ils la terminent. La conjonction du ciel avec le genre humain, c'est-à-dire, la conjonction du Seigneur par le ciel avec le genre humain, se fait par ceux qui sont dans le bien de la charité, ainsi par le bien de la charité, puis-que le Seigneur est présent dans ce bien, car le Seigneur est ce bien même, parce que ce bien procède de Lui ; le Seigneur par ce bien se conjoint avec ceux qui sont dans l'affection du vrai, car l'affection du vrai vient du bien, et le bien vient du Seigneur, ainsi qu'il a été dit ; par ceux-ci derechef le Seigneur est chez ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe, car les plaisirs chez eux viennent, quant à la plus grande partie, des amours de soi et du monde, et tirent très-peu de chose du bien spirituel ; telle est la communication du ciel avec l'homme, c'est-à-dire, telle est la communication du Seigneur par le ciel avec l'homme, par conséquent telle est la conjonction. Que telles soient la communication et la conjonction du Seigneur avec le genre humain, on le voit en ce que tel est l'influx chez chaque homme de l'Église, (par homme de l'Église est entendu celui qui est dans le bien de la charité et par suite dans les vrais de la foi d'après le Seigneur, puisque la charité dont provient la foi est l'Église elle-même chez l'homme parce que la charité et la foi procèdent du Seigneur, ) car le Seigneur influe dans ce bien qui est l'interne de cet homme, et par ce bien dans l'affection du vrai, qui en est l'externe, et par cette affection dans les plaisirs du vrai externe, qui sont dans les extrêmes. Ce qui a lieu pour l'homme de l'Église dans le particulier, a lieu aussi pour l'Église dans le commun, c'est-à-dire, pour tous ceux qui constituent l'Église du Seigneur ; s'il en est ainsi, c'est parce que l'Église entière devant le Seigneur est comme un Homme, car le Ciel, avec lequel l'Église fait un, est devant le Seigneur comme un seul homme, ainsi qu'on peut le voir d'après ce qui a été expliqué sur le Ciel comme Très-Grand Homme, à la fin de plusieurs Chapitres de la Genèse ; cela étant ainsi, il en est absolument de même de l'homme de l'Église dans le particulier, car l'homme de l'Église dans le particulier est le Ciel, l'Église et le Royaume du Seigneur dans la plus petite effigie. De plus, il en est de l'Église comme de l'homme lui-même, en ce qu'il y a chez lui deux sources de la vie, savoir, le COEUR et le POUMON ; il est notoire que la Première chose de la Vie de l'homme est le Cœur, et que la Seconde est le Poumon ; et que toutes et chacune des choses qui sont dans l'homme vivent d'après ces deux sources : le Cœur du Très-Grand Homme, c'est-à-dire, du Ciel et de l'Église, est constitué par ceux qui sont dans l'Amour envers le Seigneur et dans l'Amour à l'égard du prochain, ainsi abstraction faite des personnes, par l'Amour du Seigneur et par l'Amour du prochain ; et le Poumon dans le Très-Grand Homme, ou dans le Ciel et dans l'Église, est constitué par ceux qui sont par le Seigneur dans la charité à l'égard du prochain et par suite dans la foi, ainsi abstraction faite des personnes, par la charité et par la foi procédant du Seigneur ; enfin dans ce Très-Grand Homme tous les autres Viscères et Membres sont constitués par ceux qui sont dans les biens et dans le vrais externes, ainsi abstraction faite des personnes, par les biens et les vrais externes par lesquels peuvent être introduits les vrais et les biens internes : maintenant, comme le Cœur influe d'abord dans le Poumon, et par le poumon dans les Viscères et les Membres du corps, de même aussi le Seigneur influe par le bien de l'amour dans les vrais internes, et par ceux-ci dans les vrais et les biens externes. D'après cela, on peut voir qu'il faut absolument qu'il y ait sur la terre une Église, et que sans Église le genre humain périrait, car il serait comme un homme qui meurt, quand le Poumon et le Cœur cessent de se mouvoir : c'est même pour cette raison que le Seigneur pourvoit à ce qu'il y ait toujours dans les terres une Église, où le Seigneur a été révélé par le Divin Vrai qui procède de Lui ; ce Divin Vrai dans Notre Terre est la Parole. Qu'il en soit ainsi, il est à peine aujourd'hui quelqu'un qui le croie, parce que l'homme ne croit pas que tout ce qui appartient à sa vie procède du Seigneur par le Ciel, car il est dans l'opinion que la vie est en lui, et qu'elle peut subsister sans un lien avec le Ciel, c'est-à-dire, sans un lien par le Ciel procédant du Seigneur, lorsque cependant cette opinion est très-fausse. D'après cela, on voit clairement comment il faut entendre qu'il y a conjonction par le bien de la charité avec ceux qui sont dans peu de vrais et cependant désirent être instruits, et par ceux-ci avec ceux qui sont dans les plaisirs du vrai externe, ce qui est signifié par le relâche et le repos de la terre pendant la septième année, et qu'alors les indigents de ton peuple mangeraient, et que la bête du champ mangerait leur reste. Mais au sujet des choses qui viennent d'être rapportées, qu'on voie ce qui a été expliqué précédemment, savoir, que le Ciel devant le Seigneur est comme un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel est appelé le Très-Grand Homme, numéros 1276, 2996, 2998, , ; qu'il en est de même de l'Église du Seigneur, parce que le Royaume du Seigneur dans les terres est l'Église, qui agit comme un avec le Royaume du Seigneur dans les Cieux, numéros 4060, 7396, 9216 ; que l'homme de l'Église est le Ciel et l'Église dans le particulier, numéro s1900, 1902, 3624 à 3631, 3634, 3884, 4292, 4523, 4524, 4625, 6013, 6057 ; que ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et dans l'amour à l'égard du prochain, constituent la province du Cœur dans le Très-Grand Homme, et que ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi procédant du Seigneur, constituent la province du Poumon, numéros 3635, ; que tout ce qui appartient à la vie de l'homme influe du Seigneur par le Ciel, numéros 2536, 2706, , 2893, 3001, 3318, 3484, 3742, 3743, 4151, 5846, 5850, 5986, ,6982, , 7004, 7055, 7056, 7058, 7147, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 9110, 9111, 9216 ; qu'il y a un lien du ciel avec l'homme, numéro 9216 ; et que sans une Église dans les terres le genre humain périrait, numéros 468, 637, 2853, 4545.

  
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