Bible

 

Jérémie 51:9

Studie

       

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

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Arcanes Célestes # 6348

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6348. Car tu es monté sur la couche de ton père, signifie parce que, séparée du bien qui appartient à la charité, elle a une conjonction infâme : on le voit par la signification de monter sur la couche du père, en ce que c'est avoir une conjonction infâme, à savoir, la foi séparée du bien qui appartient à la charité ; en effet, la foi par la doctrine ou par l'entendement, qui est ici représentée par Reuben, si elle n'est pas initiée dans le bien et n'y est pas conjointe, est ou dissipée et devient nulle, ou initiée et conjointe au mal et au faux, ce qui est la conjonction infâme signifiée ici, car alors il y a profanation : que cela soit ainsi, on peut le voir en ce que la foi ne peut pas avoir d'habitacle ailleurs que dans le bien, et si elle n'y a pas d'habitacle, il faut nécessairement ou qu'elle devienne nulle, ou qu'elle soit conjointe au mal : cela est bien évident dans l'autre vie d'après ceux qui ont été dans la foi seule et sans aucune charité, en ce que la foi y est dissipée, et que si elle a été conjointe au mal, ils reçoivent leurs lots avec les profanes. Dans la Parole, par les adultères dans le sens interne sont signifiées les adultérations du bien, et par les scortations les falsifications du vrai, numéros 2466, 3399 ; mais par les conjonctions infâmes, qui sont appelées degrés prohibés, desquels il s'agit dans le Lévitique 18 : Vers. 6 à 24, sont signifiés les différents genres de profanations ; qu'ici ce soit aussi une profanation, cela est évident, car il est dit :

« Tu es monté sur la couche de ton père, alors tu l'as profanée ; sur mon lit il est monté ; » que ce soit la profanation du bien par la foi séparée, on le voit, numéro 4601, où il s'agit de cette action infâme de Reuben. A l'égard de la foi seule ou séparée d'avec la charité, voici ce qui en est : Si elle est conjointe au mal, ce qui arrive quand d'abord on croit au vrai qui appartient à la foi, et plus encore quand d'abord on vit selon ce vrai, et qu'ensuite on le nie et que l'on a une vie qui y est contraire, alors il y a profanation ; car le vrai qui appartient à la foi et le bien qui appartient à la charité ont d'abord été enracinés dans les intérieurs par la doctrine et par la vie, et ensuite ils en ont été retirés et ont été conjoints au mal ; l'homme, chez qui cela arrive, a le sort le plus malheureux de tous dans l'autre vie, car chez-lui le bien ne peut pas être séparé du mal, quoique généralement le bien et le mal soient séparés dans l'autre vie ; et il n'a aucun reste du bien renfermé dans ses intérieurs, parce que les restes ont entièrement péri dans le mal ; l'enfer de ceux-là est du côté antérieur à gauche, à une grande distance ; et ceux qui l'habitent apparaissent à la vue angélique comme des squelettes, ayant à peine quelque vie. Afin donc qu'il n'y ait pas profanation du bien et du vrai, l'homme qui est d'une telle nature, qu'il ne se laisserait pas régénérer, ce qui est prévu par le Seigneur, est détourné de la foi et de la charité, et il lui est permis d'être dans le mal et par là dans le faux ; car alors il ne peut pas profaner ; voir ce qui a déjà été dit et montré sur la profanation, numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 4059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3399, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601.

  
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Arcanes Célestes # 3402

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3402. Celui qui touchera cet homme et cette femme en mourant il mourra, signifie que le Divin Vrai et le Divin Bien ne doivent point être ouverts, et que cependant on ne doit pas en approcher par la foi, à cause du danger de la damnation éternelle s'ils sont, profanés : on le voit par la signification de toucher cet homme et cette femme, en ce que c'est s'approcher du Divin Vrai et du Divin Bien, qui sont représentés par Isaac et Rébecca, - ici le vrai est nommé en premier lieu, et le bien en second lieu, parce qu'il s'agit de ceux qui sont dans l'Eglise spirituelle, lesquels peuvent adultérer et même profaner le vrai, mais non le bien, et comme il en est ainsi, il est dit l'homme et la femme, voir numéros 915, 2517.

Et par la signification de mourir en mourant, en ce que c'est la damnation éternelle, qui est la mort spirituelle ; ici, à cause de la profanation dont il s'agit. Que ce soit d'après la Providence du Seigneur que personne n'est admis dans le bien et dans le vrai, c'est-à-dire dans la reconnaissance et dans l'affection de l'un et de l'autre, plus avant qu'il ne peut demeurer en eux, à cause du danger de la damnation éternelle, on le voit ci-dessus, numéro 3398 : il arrive à l'égard du bien et du vrai, ainsi qu'il a déjà été quelquefois dit et expliqué, que chez l'homme ils se retirent en dedans en proportion que celui-ci est dans le mal et dans le faux, que par conséquent les anges qui du ciel sont chez lui se retirent autant, et que les esprits diaboliques qui de l'enfer sont chez lui s'approchent autant ; de même vice-versa ; l'éloignement du bien et du vrai, par conséquent des Anges, d'avec l'homme qui est dans le mal et dans le faux, ne se manifeste pas à lui, parce qu'alors il est dans la persuasion que le mal est le bien et que le faux est le vrai, et cela, à cause de l'affection qu'il a pour eux, et du plaisir qu'elle lui procure ; et quand il est dans cet état, il ne peut nullement savoir que le bien et le vrai se sont éloignés de lui : le bien et le vrai, ou les anges, sont dits s'être éloignés de l'homme, quand l'homme n'en est plus affecté, c'est-à-dire, quand ils ne font plus ses délices, et quand au contraire il est affecté de ce qui appartient à l'amour de soi et à l'amour du monde, c'est-à-dire, quand c'est là seulement ce qui fait ses délices : savoir le bien et le vrai, ou les tenir par la mémoire et les avoir sur les lèvres, ce n'est point avoir le bien et le vrai, mais il faut en être affecté de cœur ; ce n'est pas non plus avoir le bien et le vrai, que d'en être affecté quand c'est pour acquérir de la réputation et des richesses, alors c'est de l'honneur et du gain qu'on est affecté et non du bien et du vrai, et c'est faire de ceux-ci des moyens pour obtenir ceux-là ; dans l'autre vie, chez ceux qui sont tels, les biens et les vrais qu'ils ont connus, qu'ils ont même prêches, leur sont retirés, mais l'amour de soi et du monde, dont leur vie se composait, leur reste. D'après ce qui vient d'être dit : on peut voir ce qui arrive au sujet du bien et du vrai, c'est-à-dire qu'il n'est permis à personne d'en approcher par l'affection et par la foi, à moins qu'on ne soit tel, qu'on puisse demeurer en eux jusqu'à la fin de sa vie ; mais ceux qui profanent ne peuvent pas en être détournés.

  
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