Bible

 

Jérémie 51:9

Studie

       

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 3246

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3246. 'And to the concubines' sons, whom Abraham had, Abraham gave gifts' means that places in the Lord's spiritual kingdom were allotted to spiritual people adopted by the Lord's Divine Human. This is clear from the meaning of 'the concubines' sons' as those who are spiritual, to be dealt with below; from the representation of 'Abraham' here as the Lord's Divine Human (so that the words 'whom Abraham had' mean that they - those who were spiritual - were adopted by the Lord's Divine Human); and from the meaning of 'the gifts which Abraham gave them' as allotted places in the Lord's spiritual kingdom.

[2] From what has been shown several times already about those who constitute the Lord's spiritual kingdom and who are called the spiritual, as in 3235 and elsewhere, it becomes clear that they are not sons of the marriage itself of good and truth, but of a certain covenant not so conjugial. They are indeed descended from the same father but not from the same mother, that is, from the same Divine Good but not from the same Divine Truth. Indeed with those who are celestial, since they are the product of the marriage itself of good and truth, good exists and truth rooted in that good. They never make investigations into what the truth may be but have a perception of it from good. Nor in conversation do they say more than this regarding what is true, 'Yes, that is so', in keeping with the Lord's teaching in Matthew,

Let your words be Yes, yes; No, no; anything beyond this is from evil. 1 Matthew 5:37.

But those who are spiritual, since they are the product of a covenant not so conjugial, do not have any perception from which they can know what is true. Instead they call that the truth which parents and teachers have told them to be the truth. Consequently with them there is no marriage of good and truth. Nevertheless that which they believe to be the truth for the reason just given is adopted by the Lord as truth when goodness of life exists with them; see 1832. This now explains why the spiritual are here called 'the concubines' sons', which is used to mean all the sons of Keturah mentioned already, and also those descended from Hagar, dealt with shortly below in verses 12-18.

[3] In former times - to enable both those who are celestial and those who are spiritual to be represented in marriages - a man was allowed to have a concubine in addition to a wife. That concubine was given to the husband by his wife (uxor), in which case the concubine was called his wife (mulier), or was said to have been given to him as a wife (mulier), as when Hagar the Egyptian was given to Abraham by Sarah, Genesis 16:3, when the servant-girl Bilhah was given to Jacob by Rachel, Genesis 30:4, and when the servant-girl Zilpah was given to Jacob by Leah, Genesis 30:9. In those cases they are called 'wives' (mulier), but elsewhere concubines, as is Hagar the Egyptian in the present verse, Bilhah in Genesis 35:22, and even Keturah herself in 1 Chronicles 1:32.

[4] The reason why those men of old had concubines in addition to a wife, as not only Abraham and Jacob did, but also their descendants, such as Gideon, Judges 8:31; Saul, 2 Samuel 3:7; David, 2 Samuel 5:13; 15:16; Solomon, 1 Kings 11:3, was that they were permitted to do so for the sake of the representation. That is to say, the celestial Church was represented by the wife, and the spiritual Church by the concubine. They were permitted to do so because they were the kind of men with whom conjugial love did not exist; so that to them marriage was not marriage but merely copulation for the sake of begetting off-spring. With such persons those permissions were possible without any harm being done to love or consequently to the conjugial covenant. But such permissions are never possible among people with whom good and truth are present and who are internal people, or potentially so. For as soon as good and truth, and internal things, exist with the human being, such permissions come to an end. This is why Christians are not allowed, as the Jews were, to take a concubine in addition to a wife, and why such is adultery. Regarding the adoption of those who are spiritual by the Lord's Divine Human, see what has been stated and shown already on the same subject in 2661, 2716, 2833, 2834.

Poznámky pod čarou:

1. or from the evil one

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.