Bible

 

Jérémie 51:8

Studie

       

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

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Arcanes Célestes # 9424

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9424. Et voici, Aharon et Chur avec vous signifie la doctrine du vrai d'après une telle parole : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce que qu'il est la Parole dans le sens externe, et aussi la doctrine du bien et du vrai, numéros 6998, 7009, 7089, ici la doctrine du vrai d'après ce sens seul, parce que les anciens, auxquels Aharon commandait comme chef au bas de la montagne, signifient ceux qui sont dans le sens externe de la Parole, numéro 9421 ; et par la représentation de Chur, quand il est adjoint à Aharon, en ce qu'il est le vrai de cette doctrine, comme aussi lorsqu'avec Aharon il soutint les mains de Moïse, - Exode 17:10, 12, - numéros 8603, 8611 ; en effet, les Vrais d'après la Parole, desquels provient la doctrine, soutiennent la Parole qui était alors présentée par Moïse. Puisque l'occasion se présente ici de nouveau, il sera dit en peu de mots ce qu'il en est du soutien de la Parole par la doctrine tirée de la Parole : Celui qui ne connaît point les arcanes du ciel ne peut s'empêcher de croire que la Parole est soutenue sans une Doctrine tirée de la Parole ; car il s'imagine que la Parole dans la lettre, ou le sens littéral de la Parole, est la doctrine elle-même, mais il faut qu'on sache que toute doctrine de l'Église doit être d'après la Parole, et qu'une doctrine tirée d'autre part que de la Parole, n'est pas une doctrine dans laquelle il y ait quelque chose de l'Église, et moins encore quelque chose du Ciel ; mais la doctrine doit être recueillie de la Parole, et quand elle est recueillie l'homme doit être dans l'illustration par le Seigneur, et il est dans l'illustration quand il est dans l'amour du vrai pour le vrai, et non pour soi ni pour le monde : ce sont ceux-là qui sont illustrés dans la Parole quand ils la lisent, et qui voient le vrai, et par suite se font une doctrine ; s'il en est ainsi, c'est parce que ces hommes communiquent avec le ciel, par conséquent avec le Seigneur, et ainsi illustrés par le Seigneur ils sont conduits à voir les vrais de la Parole tels qu'ils sont dans le ciel, car le Seigneur influe par le ciel dans leur entendement, puisque c'est l'entendement intérieur de l'homme, qui est illustré ; et alors le Seigneur influe en même temps avec la foi, au moyen de la coopération de la nouvelle volonté, dont le propre est d'être affecté du vrai pour le vrai : d'après cela on peut maintenant voir comment la Doctrine du vrai et du Bien est donnée à l'homme par le Seigneur. Que cette Doctrine soutienne la Parole quant à son sens littéral ou externe, cela est évident pour quiconque réfléchit ; car dans l'Eglise tout homme qui pense d'après une doctrine voit les vrais dans la Parole d'après et selon sa doctrine et les choses qui ne coïncident pas avec elle, il les explique, et celles qui lui semblent opposées, il passe par-dessus comme quelqu'un qui ne voit point ou ne comprend point il est notoire que tous 'agissent ainsi, même les hérétiques : quant à ceux qui sont dans la Doctrine réelle du vrai d'après la Parole, et dans l'illustration en lisant la Parole, ils voient les vrais concordants partout, et il n'y a absolument rien qui soit contradictoire ; en effet, ils ne s'arrêtent point aux choses qui y ont été dites suivant les apparences et selon la pensée vulgaire de l'homme, parce qu'ils savent que si les apparences sont développées et pour ainsi dire démaillotées, le vrai s'y manifeste à nu ; les faux provenant des illusions des sens externes ne les séduisent pas, ainsi qu'ils séduisent les hérétiques et les fanatiques, et principalement les Juifs et les Sociniens ; et les faux provenant des amours de soi et du monde ne les séduisent pas non plus, ainsi qu'ils séduisent ceux qui sont entendus par Babel ; comme ces deux sortes d'hommes ainsi séduits ne peuvent pas être illustrés, ils se forgent en faveur de leurs amours une doctrine d'après le sens externe seul, et ils y ajoutent plusieurs choses tirées du propre ; par suite la Parole n'a aucun soutien, mais elle tombe. Il faut qu'on sache que le sens interne de la Parole contient la doctrine réelle de l'Église. Mais d'après cela, on peut voir quelle doctrine est représentée ici par Aharon et Chur ; comme elle était tirée du seul sens externe, elle était entièrement idolâtrique ; c'est pourquoi il est dit d'Aharon, par qui une telle doctrine était représentée, que c'est lui qui fit l'idole ou le veau d'or, Exode 32:2-3, 4-5, 21, 35, 20.

Dans la Parole, par les idoles sont aussi représentées de telles doctrines ; ainsi çà et là dans les prophètes ; dans Ézéchiel :

« J'entrai, et je vis toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille, tout autour ; et soixante-dix hommes d'entre les anciens de la maison d'Israël se tenaient devant elles, et chacun avait son encensoir en sa main, et une abondance de la nuée du parfum montait. “ - Ézéchiel 8:10-11 ;

Ici les idoles de la maison d'Israël sont les doctrines tirées du seul sens externe de la Parole, non par l'illustration provenant du Seigneur, mais par la propre intelligence, ainsi ce sont les faux ; le culte selon ces faux est signifié par l'encensoir dans la main de chacun et par l'abondance de la nuée du parfum.

Dans Osée :

« Ils continuent à pécher, ils se font une image de foule de leur argent, dans leur intelligence un ouvrage d'artistes tout entier ; à eux ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. » - Osée 13:2.

L'image de fonte de leur argent, et l'ouvrage d'artistes, c'est la doctrine d'après la propre intelligence, et non d'après le Seigneur, ainsi d'après le sens externe de la Parole séparé de son interne, ce qui arrive chez ceux qui sont seulement dans les externes et non en même temps dans les internes, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans les amours de soi et du monde, et non dans l'amour envers le Seigneur ni dans l'amour à l'égard du prochain. Dans Ésaïe :

« En ce jour-là l'homme jettera les idoles de son argent et les idoles de son or, qu'ils se sont faites pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches. » - Ésaïe 2:20, .

Les idoles d'argent sont les faux de la doctrine, et les idoles d'or les maux de la doctrine ; se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches, c'est le culte d'après les faux et les maux de la foi.

Dans le Même :

« Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues, ordure tu appelleras cela. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées d'argent et le revêtement de l'image de fonte d'or, ce sont les scientifiques du faux et du mal, qui sont reconnus et adorés comme des vrais et des biens.

Dans le Même :

« Je t'ai annoncé dès lors ces choses, de peur que tu ne disses : Mon idole les a faites, et mon image taillée, et mon image de fonte les ont commandées. » - Ésaïe 48:5.

Ici aussi l'idole, l'image taillée et l'image de fonte sont les doctrinaux d'après la propre intelligence.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) son image de fonte, et point de respiration en elles ; vanité elles (sont), ouvrage d'erreurs. » - Jérémie 10:14-15.

Ici aussi l'image taillée et l'image de fonte sont des doctrinaux d'après la propre intelligence, lesquels, dans la forme externe, parce qu'ils proviennent du sens externe de la Parole, se présentent comme des vrais, mais dans la forme interne, ce sont des faux ; de là il est dit que cet homme est insensé par la science, que l'image de fonte est mensonge, qu'il n'y a point de respiration en elles, qu'elles sont vanité et ouvrage d'erreurs : pareillement dans Habacuc :

« De quoi sert l'image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? l'image de fonte et le docteur de mensonge, car le sculpteur s'est confié sur son œuvre ? » - Habacuc 2:18.

Dans Ésaïe :

« Un ouvrier fond l'image et un orfèvre étend l'or par- dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; un ouvrier sage il se cherche pour préparer une image taillée. » - Ésaïe 40:19-20, - ici pareillement l'image taillée est le doctrinal d'après la propre intelligence ; la vraisemblance qui y est introduite, au moyen de la Parole, d'après le sens externe seul et en même temps d'après les illusions et les apparences externes, est signifiée en ce qu'un orfèvre étend l'or par-dessus l'image, et fond des chaînettes d'argent, et en ce qu'il cherche un ouvrier sage pour la préparer.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme ; ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil ; il la trace à la ligne, il la fait dans les angles, et dans le contour il la termine, afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison. » - .

Il est décrit ici comment est formée la doctrine provenant de la propre intelligence et non de quelque illustration venant du Seigneur, et comment la ressemblance du vrai est donnée aux faux par des explications de la Parole d'après le sens externe seul, et par des raisonnements d'après les illusions des sens : c'est pourquoi il est dit afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison, d'où il résulte qu'il y a ressemblance du vrai dans la forme externe, mais fausseté dans la forme interne : il y a fausseté dans la forme interne, quand on ne pense pas sainement à l'égard des vrais ; car à l'égard d'une même vérité l'on pense d'une manière, et l'autre d'une autre, mais tous ceux qui sont dans le mal pensent d'une manière fausse ; car une vérité consiste en une infinité d'autres vérités ; mais chez ceux qui sont dans le mal elle consiste en une infinité de faussetés ; de là chez ceux-ci il n'y a dans cette vérité aucune vie, ce qui est entendu par “ Il n'y a point de respiration en elles » - et par « elles n'entendent, ni ne voient, ni ne comprennent. » - Psaumes 115:4-5, 6 :

Il en est de cela comme d'une peinture faite à la ressemblance d'un homme, au dedans de laquelle il n'y a que de la boue, respectivement à la forme de l'homme lui-même, au dedans de laquelle il y a la vie, et la beauté céleste, s'il y a les vrais d'après le bien.

  
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Arcanes Célestes # 5354

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5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
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