Bible

 

Jérémie 51:8

Studie

       

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

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Arcanes Célestes # 9341

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9341. Et depuis le désert jusqu'au fleuve, signifie depuis le plaisir du sensuel jusqu'au bien et au vrai du rationnel : on le voit par la signification d'établir la frontière, en ce que c'est l'extension, comme ci-dessus, numéro 9340 ; par la signification du désert, en ce que c'est où il n'y a rien d'habité ni de cultivé ; ainsi par application aux spirituels qui appartiennent à la foi, et aux célestes qui appartiennent à l'amour, le désert est où il n'y a ni le bien ni le vrai, comme dans le sensuel ; car tel est le sensuel de. l'homme, numéro 9331 (fin). : comme il n'y a dans le sensuel ni le bien céleste ni le vrai spirituel, mais qu'il y a le plaisir et l'agrément qui proviennent du corps et du monde, c'est pour cela que le désert signifie cet extrême dans l'homme de l'Église ; et par la signification de l'Euphrate, qui ici est le fleuve, en ce que c'est le bien et le vrai du rationnel : si l'Euphrate a cette signification, c'est parce qu'il était dans l'Assyrie, et que l'Assyrie ou Aschur signifie le rationnel, numéros 119, 1186 ; le rationnel est entendu par l'Euphrate, lorsqu'il est dit :

« Depuis le désert jusqu'à l'Euphrate, et aussi

« depuis le fleuve d'Egypte jusqu'à l'Euphrate, comme dans Josué :

« Depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate, toute la terre des Chittéens, et jusqu'à la grande Mer, au coucher du soleil, ce sera votre frontière. » - Josué 1:4 :

Et dans Moïse :

« A ta semence je donnerai cette terre, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate. » - Genèse 15:18.

Pareillement dans David :

« Un cep d'Egypte tu as fait partir, tu as étendu ses provins jusqu'à la : mer, et jusqu'au fleuve ses rameaux. " - Psaumes 80:9, 12.

Le Cep d'Egypte, c'est l'Église spirituelle représentée par les fils d'Israël ; jusqu'à la mer et jusqu'au fleuve, c'est jusqu'aux vrais et aux biens intérieurs. Pareillement .

Dans Michée :

« Vers toi ils viendront d'Aschur, et des villes d'Egypte, et depuis l'Egypte jusqu'au fleuve, et depuis la mer jusqu'à la mer, et d'une montagne à une montagne. » - Michée 7:12.

Mais il est signifié autre chose par l'Euphrate, quand il est considéré du milieu de la terre de Canaan comme sa frontière d'un côté, ou comme la renfermant d'un côté, alors ce fleuve signifie ce qui est le dernier du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, ce qui est le dernier du Ciel et de l'Église quant au bien et au vrai rationnel ; que les limites de la terre de Canaan, qui étaient des fleuves et des mers, aient signifié les derniers dans le Royaume du Seigneur, on le voit, numéros 1585, 1866, 4116, 4240, 6516 ; l'Euphrate donc signifie de tels vrais et de tels biens qui appartiennent au sensuel, correspondants aux vrais et aux biens du rationnel : mais comme le sensuel de l'homme est très-près du monde et de la terre, et qu'il en reçoit les objets, numéro 9331 (fin), il ne reconnaît par conséquent pour bien que ce qui fait plaisir au corps, et pour vrai que ce qui est favorable à ce plaisir ; c'est pour cela que, dans ce sens, le fleuve d'Euphrate signifie la volupté ayant son origine dans les amours de soi et du monde, et la fausseté confirmant ce plaisir par les raisonnements tirés des illusions des sens : ces choses sont entendues par le fleuve d'Euphrate dans Jean :

« Une voix dit au sixième Ange : Délie les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve d'Euphrate ; et ils furent déliés, et ils tuèrent la troisième partie des hommes. “ - Apocalypse 9:14-15 ;

Les anges enchaînés sur l'Euphrate, ce sont les faux ayant leur origine par les raisonnements tirés des illusions des sens, et favorables aux plaisirs des amours de soi et du monde.

Dans le Même :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve d'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des rois de devers le lever du soleil. » - Apocalypse 16:12 ;

Là, l'Euphrate, ce sont les faux d'une origine semblable ; l'eau tarie, ce sont ces faux éloignés par le Seigneur ; le chemin des rois de devers le lever du soleil, ce sont les vrais de la foi, alors vus et révélés à ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur ; il a été montré que les eaux sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, Nos705, 739, 756, 790, 839, 2702, 3058, 3424, 4976, 7307, 8137, 8138, 8568, 9323 ; que le chemin est le vrai vu et révélé, N09 627, 2333, 3477 ; que les rois sont ceux qui sont dans les vrais, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que l'orient est le Seigneur, et aussi l'amour procédant du Seigneur et envers le Seigneur, numéros 101, 1250, 3708 ; pareillement le soleil, numéros 1529, 1530, 2440, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696, 5377, 7078, 7083, 7171, 7173, 8644, 8812.

Dans Jérémie :

« Tu as abandonné Jéhovah ton Dieu dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ; et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? » - Jérémie 2:17-18 ;

Conduire dans le chemin, c'est enseigner le vrai ; qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux introduits par les scientifiques appliqués d'une manière perverse ? Qu’as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux par les raisonnements tirés des illusions des sens pour favoriser les plaisirs des amours de soi et du monde ? Dans le Même :

« Jéhovah dit au Prophète : Prends la ceinture que tu as achetée, qui (est) sur tes reins, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et l'y cache dans le trou d'un rocher ; il s'en alla et la cacha vers l'Euphrate ; ensuite il arriva qu'au bout de plusieurs jours, Jéhovah lui dit : Lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, reprends-y ta ceinture ; il s'en alla donc vers l'Euphrate, et il creusa, et il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée ; mais voici gâtée était la ceinture, elle n'était plus bonne à rien. " - .

La ceinture des reins est le lien externe contenant toutes les choses de l'amour et de la foi ; être caché dans le trou d'un rocher près de l'Euphrate, c'est où la foi est dans l'obscur et devient nulle par les faux qui proviennent des raisonnements ; la ceinture gâtée de manière à ne plus être bonne à rien, c'est qu'alors toutes les choses de l'amour et de la foi ont été dissipées et dispersées. Quand Jérémie reçut ordre

« d'attacher une pierre au livre qu'il avait écrit, et de le jeter au milieu de l'Euphrate, " - Jérémie 51:63, - cela signifiait que la Parole prophétique périrait par des faux semblables.

Dans le Même :

« Il ne s'enfuira pas le léger, et il n'échappera pas le fort ; vers le septentrion, près de la rive du fleuve d'Euphrate ils ont heurté et sont tombés ; mais Jéhovah Sébaoth tire vengeance de ses ennemis : sacrifice au Seigneur Jéhovah Sébaoth dans la terre du septentrion près du fleuve de l'Euphrate. » - Jérémie 46:6, 10, - là aussi le fleuve de l'Euphrate, ce sont les vrais falsifiés et les biens adultérés par les raisonnements provenant d'illusions et ensuite de scientifiques, qui favorisent les amours de soi et du monde.

  
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Arcanes Célestes # 8148

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8148. Et il prit six cents char d'élite , signifie en général et en particulier tous les doctrinaux du faux, qui appartiennent à la foi séparée, dans leur ordre : on le voit par la signification du nombre six cents, en ce que ce sont toutes les choses en général et en particulier, du vrai et du bien de la foi dans un seul complexe, ainsi dans le sens opposé toute les choses, en général et en particulier, du faux et du mal de la foi séparée d'avec la charité ; que ce soit là ce qui est signifié par six cents, on peut le voir d'après ce qui a été montré sur le nombre six cent mille, numéro 7973 ; et par la signification des chars, en ce qu'ils sont les doctrinaux de la foi, ici de la foi séparée, numéro ; par les chars d'élite sont signifiés les doctrinaux principaux de cette foi, desquels dépendent tous les autres ; ceux qui en dépendent, ou qui sont à leur service, sont signifiés par les chars d'Egypte, dont il est ensuite parlé. Il faut qu'on sache que ces faux, qui sont signifiés ici par Pharaon, son armée et son peuple, puis par ses chars, ses chevaux et ses cavaliers, sont principalement les faux de ceux qui sont dans la foi persuasive, c'est-à-dire, qui se persuadent que les doctrinaux de l'Église, dans laquelle ils se trouvent, sont des vrais, et qui néanmoins vivent de la vie du mal ; la foi persuasive existe avec la vie du mal, mais non la foi salvifique ; Car la foi persuasive est la persuasion que toutes les choses qui appartiennent à la doctrine de l'Église sont des vrais, et cela, non pas pour le vrai, ni pour la vie, ni même pour le salut, car ils y croient à peine, mais pour des profits, c'est-à-dire pour acquérir honneurs et richesses, et pour la réputation ; c'est pour obtenir ces avantages, qu'ils s'instruisent des doctrinaux, ainsi ce n'est point pour être utiles à l'@?glise et au salut des âmes, mais c'est pour leur propre avantage et pour celui des leurs ; c'est pourquoi peu leur importe que ces doctrinaux soient des Vrais ou des faux, ils ne s'en inquiètent point, ils s'en enquièrent encore moins, car ils ne sont dans aucune affection du vrai pour le vrai ; mais ils les confirment, quels qu'ils soient, et quand ils les ont confirmés, ils se persuadent que ce sont des vrais, sans penser que les faux peuvent être confirmés aussi bien que les vrais, numéro 4741, 5033, 6865, 7012, 7680, 7950 ; de là la foi persuasive ; comme cette foi a pour fin et regarde, non pas le prochain et le bien du prochain, ni par conséquent le Seigneur, mais soi-même et le monde, c'est-à-dire, les honneurs et le gain, elle est conjointe avec le mal de la vie, et non avec le bien de la vie, car la foi conjointe avec ce bien est salvifique ; cette foi est donnée par le Seigneur, mais l'autre vient de l'homme lui-même ; celle-là reste pour l'éternité, celle-ci est dissipée dans l'autre vie ; elle est même dissipée dans le monde, si par elle ils ne font aucun profit ; mais tant qu'ils en tirent du profit, ils combattent pour elle, comme pour le ciel même, lorsque cependant c'est pour eux qu'ils combattent et non pour elle ; car les choses qui appartiennent à la foi, c'est-à-dire, les doctrinaux, leur servent de moyens pour leur fin, c'est-à-dire, pour la prééminence et pour l'opulence : ceux qui dans le monde sont dans cette foi peuvent difficilement être distingués de ceux qui sont dans la foi salvifique, car ils parlent et prêchent avec une ardeur comme de Zèle pour le doctrinal, mais cette ardeur est produite par le feu de l'amour de soi et du monde. Ce sont ceux-ci qui sont principalement signifiés par Pharaon et par les Égyptiens, et qui dans l'autre vie sont dévastés quant à cette foi : et cette foi étant dévastée, ils sont dans les faux sans mélange d'après le mal, car alors les faux s'élancent du mal : en effet, tout mal a avec lui son faux, car ils sont conjoints ; et ces faux apparaissent quand ils sont abandonnés au mal de leur vie ; alors le mal est comme un feu, et les faux sont comme la lueur qui provient de ce feu. Ce genre de mal et de faux provenant de ce mal diffère absolument des genres des autres maux et des faux de ces maux ; il est plus abominable que tous les autres, parce qu'il est contre les biens et les vrais de la foi, et par suite dans ce mal il y a la profanation ; la profanation est la reconnaissance du vrai et du bien, et néanmoins la vie contre ce vrai et ce bien, numéro 593, 1008, 1010, 1059, 2051, 3398, 3898, 4289, 4601, 6959, 6963, 6971.

  
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