Bible

 

Jérémie 51:7

Studie

       

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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Arcanes Célestes # 8869

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8869. Tu ne te feras point d'image taillée, signifie non d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de l'image taillée, en ce que c'est ce qui provient non du Seigneur mais du propre de l'homme ; ce qui provient du propre intellectuel est signifié par l'image taillée, et ce qui provient du propre volontaire est signifié par l'image de fonte ; avoir pour Dieu ou adorer l'une ou l'autre, c'est aimer par dessus toutes choses tout ce qui procède du propre lui-même : ceux qui font cela ne croient en aucune manière qu'il influe du Divin quelque chose de l'intelligence et de la sagesse, car ils attribuent à eux-mêmes toutes les choses d'intelligence et de sagesse, et ils rapportent à la fortune ou au hasard toutes les autres choses qui leur arrivent ; ils nient pleine ment la Divine Providence dans ces choses ; s'il se présente quelque chose qui semble appartenir à une puissance divine, ils s'imaginent que cela est dans l'ordre delà nature, à laquelle ils attribuent tout ; à la vérité, ils disent de bouche qu'un Dieu Créateur a imprimé de telles puissances à la nature, mais toujours est-il que de cœur ils nient qu'il y ait quelque Dieu au-dessus de la nature ; tels sont ceux qui attribuent tout à eux-mêmes, à leur prudence et à leur intelligence, et qui dans leur cœur n'attribuent rien au Divin ; et ceux d'entre eux qui s'aiment adorent ce qui leur appartient, et veulent aussi être adorés par les autres, même comme des Dieux ; ils le voudraient ouvertement, si l'Église ne le défendait pas : ce sont là ceux qui fabriquent des images taillées ; les images taillées elles-mêmes sont les choses qu'ils tirent du propre, et qu'ils veulent qu'on adore comme des choses Divines : que ce soit là ce qui est signifié dans la Parole par les images taillées, on le voit par les passages où elles sont nommées, comme dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, parce que mensonge (est) son image de fonte, et poinl de respiration en elles. » Jérémie 10:1, 4, Jérémie 51:17.

Comme l'image taillée signifie ce qui procède non du Seigneur mais de la propre intelligence, c'est pour cela qu'il est dit :

« Insensé est devenu tout homme par la science ; et :

« De honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée ; et comme dans les choses qu'on tire de la propre intelligence, il n'y a rien de la vie spirituelle qui vient uniquement du Seigneur, il est dit aussi :

« Point de respiration en elles. Dans Habacuc :

« A quoi sert l'image taillée ? car l'a taillée son sculpteur ; image de fonte et docteur de mensonge ! car se confie le fabricateur de sa fiction sur elle, quand il fait des Dieux muets ; point de resyiralion en elle. » - Habacuc 2:18-19, 20.

Ici l'image taillée, ce sont les choses qui sont tirées de la propre intelligence, dans lesquelles il n'y a rien de la vie qui vient du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Sécheresse sur ses eaux, et elles tariront, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se gloriflent-, c'est pourquoi (y) habitent les Ziim avec les lira, et en elles habitent les fdles de la chouette. » Jérémie 50:38-39.

Là, il s'agit de la Chaldée et de Babel ; la sécheresse sur les eaux et elles tariront, ce sont les vrais dans lesquels il n'y a rien de la vie ; là habitent les ziim et les irai, et les filles de la chouette, ce sont les maux et les faux, ainsi les choses qui en dedans appartiennent à la mort ; c'est de là qu'elles sont appelées terre d'images taillées. Dans Ésaïe :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; et leurs (propres) témoins, (ils sont) eux-mêmes ; elles ne voient point et ne connaissent point. » - Ésaïe 44:9, 10, 11.

Les fabricateurs d'image taillée, ce sont ceux qui forgent des doctrines qu'ils tirent non des vrais de la Parole mais de la propre intelligence, et desquelles il est dit que leurs choses les plus désirées ne servent de rien, et qu'elles ne voient point et ne connaissent point ; là, dans la suite de ce Chapitre du Vers. 12 au Vers. 16, il s'agit de l'art d'inventer et de tirer de la propre intelligence par des raisonnements les choses qu'ils veulent qu'on reconnaisse pour Divines, desquelles enfin il est dit :

« De ce qui en reste un Dieu il fait, son » image taillée, il l'adore, il se prosterne ; et cependant ils ne connaissent ni ne comprennent. ; et leurs yeux ne voient point, en sorte que leurs cœurs ne comprennent point, Vers. 17, 18.

Ils ne connaissent ni ne comprennent, ni ne voient, c'est-à-dire qu'il n'y a là ni vrais ni biens, car toutes les shoses qui sortent de la propre intelligence ne sont en dedans ni des vrais ni des biens, mais ce sont des faux et des maux, puisqu'elles sortent du propre de l'homme ; que ce propre soit radicalement le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 1581, 3812 (fin), 4328, 5660, 5786, 8480.

Dans le Même :

« A qui assimilerez-vous Dieu, et quelle image comparerez-vous avec Lui. Un ouvrier fond l'Image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; celui qui est dénué d'offrande choisit un bois qui ne pourrisse point ; un ouvrier sage il se cherche, pour préparer une image taillée, qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:18, 19, 20 ;

L'image que fond l'ouvrier, c'est la doctrine fausse qui provient du propre ; l'orfèvre qui étend l'or et fond des chaînettes d'argent, c'est celui qui fait des raisonnements pour que les faux de la doctrine se montrent comme des vrais.

Dans le Même :

« Moi, Jéhovah, je T'ai appelé dans la justice pour ouvrir les yeux aveugles, pour tirer de la prison l'enchaîné, de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; Moi Jéhovah, (c'est) là mon Nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre, ni ma louange aux images taillées. » - Ésaïe 42:6-7, 8.

Là, il est dit du Seigneur, qu'il est Jéhovah, et que de Lui procède toute sagesse, et que rien de la sagesse ne vient de l'homme ; que là il s'agisse du Seigneur, cela est évident ; qu'il soit Lui-Meme Jéhovah, cela est encore évident, car il est dit que Jéhovah L'a appelé dans la justice, et ensuite :

« Moi, Jéhovah, c'est là mon nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre ; que toute sagesse qui appartient à la vie provienne de Lui, cela est signifié en ce qu'il doit ouvrir les yeux aveugles, et tirer de la prison l'enchaîné, et de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; que rien de la sagesse ne vienne de l'homme, cela est signifié par je ne donnerai point ma louange aux images taillées. Les images taillées signifient aussi les choses qui appartiennent à la propre intelligence, dans les passages suivants, dans Ésaïe :

« Et il est venu un char d'homme, ne couple de cavaliers ; et elle répondit et dit : Elle est tombée, Babel, et toutes ses images taillées ont été brisées par terres Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« Alors impur vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et l'habillenment de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure sera appelé cela. " - Ésaïe 30:22.

Dans Jérémie :

« Pourquoi à la colère M'ont-ils provoqué par leurs images taillées, par les vanités des étrangers ? » - Jérémie 8:19.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, ainsi ils sont allés pour eux-mêmes, aux Baalim ils sacrifient, et aux images taillées ils font des encensements. » - Osée 11:2.

Dans Moïse :

« Maudit (soit) l'homme gui fera image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'ouvrier. » - Deutéronome 27:15.

  
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Arcanes Célestes # 5660

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5660. Et d'autre argent nous faisons descendre en notre main pour acheter de la nourriture, signifie que l'intention est d'acquérir autre part le bien par le vrai : on le voit par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéro 5657 ; et puisque l'argent signifie le vrai, d'autre argent signifie un autre vrai, par conséquent un vrai d'autre part ; comme il n'y a pas d'autre vrai qui soit réel, que le vrai procédant du Seigneur, qui le donne gratuitement, par conséquent aussi le vrai même ne procède pas d'autre part ; et par la signification de faire descendre, en ce que c'est l'intention d'acquérir, à savoir, le bien du vrai qui est signifié par le blé qu'ils devaient acheter : le sens historique de la lettre implique, que l'autre argent venait aussi à Joseph, pour en acheter de la nourriture, ainsi n'allait pas autre part ; mais le sens interne demeure non pas dans le sens historique de la lettre, il ne s'en inquiète point, mais dans la chose même dont il s'agit ; cette chose est que, s'il fallait qu'ils se soumissent comme esclaves par la raison que quelques vrais ont été donnés gratuitement dans le naturel extérieur, ils acquerraient autre part le bien par le vrai ; telle est aussi la série dans le sens interne, car il est dit aussitôt : « Nous ne savons qui a mis notre argent dans nos besaces, ce qui signifie qu'ils ne croyaient pas, parce qu'ils ne savaient pas de qui provenait le vrai dans le naturel extérieur. La même chose existe dans l'autre vie chez les esprits qui par les vrais sont initiés dans le bien, et surtout en ce que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, et quand ils aperçoivent que tout ce qu'ils pensent et veulent influe, et qu'ainsi ils ne peuvent penser ni vouloir par eux-mêmes, ils résistent autant qu'ils peuvent, ils croient que de la sorte il n'y aurait pour eux aucune vie propre, et qu'ainsi périrait tout plaisir, -car ils placent le plaisir dans le propre, -et qu'en outre, s'ils ne pouvaient faire le bien par eux-mêmes ni croire le vrai par eux-mêmes, ils devraient se croiser les bras sans rien faire ni penser par eux-mêmes, et attendre l'influx : il leur est permis de penser ainsi, et même jusqu'à presque conclure en eux qu'ils veulent recevoir le bien et le vrai non de là, mais d'autre part, où il n'y a pas une telle privation du propre ; il leur est même parfois donné de chercher où ils le peuvent trouver ; mais plus tard, quand ils ne le trouvent nulle part, ceux qui sont régénérés reviennent, et d'après le libre choisissent d'être conduits par le Seigneur quant au vouloir et quant au penser ; ils sont même alors informés qu'ils recevront un propre céleste tel qu'est celui des anges, et avec ce propre la béatitude et la félicité pour l'éternité. Quant à ce qui concerne le propre céleste, il existe d'après la nouvelle volonté qui est donnée par le Seigneur, et il diffère du propre de l'homme, en ce qu'on ne se regarde plus soi-même dans toutes et dans chacune des choses qu'on fait, ni dans celles qu'on apprend et qu'on enseigne, mais qu'on regarde alors le prochain, le public, l'Église, le Royaume du Seigneur, et ainsi le Seigneur lui-même ; ce sont les fins de la vie qui sont changées, les fins de regarder les inférieurs, c'est-à-dire, le monde et soi-même, sont écartées, et les fins de regarder les supérieurs sont mises à la place des fins écartées ; les fins de la vie ne sont autre chose que la vie même de l'homme, car les fins sont le vouloir même de l'homme, et sont ses amours mêmes, puisque les choses que l'homme aime, il les veut et les a pour fin ; celui qui est gratifié du propre céleste est aussi dans la tranquillité et dans la paix, car il se fie au Seigneur, et croit que rien de mal ne l'atteint, et il sait que les convoitises ne l'infestent point ; de plus, ceux qui sont dans le propre céleste sont dans le libre même, car être conduit par le Seigneur, c'est le libre, puisqu'on est conduit dans le bien, du bien au bien ; de là, on peut voir qu'ils sont dans la béatitude et dans la félicité, car il n'y a rien qui trouble, rien de l'amour de soi, par conséquent rien de l'inimitié, de la haine, de la vengeance ; ni rien de l'amour du monde, par conséquent rien de la fraude, de la crainte, de l'inquiétude.

  
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