Bible

 

Jérémie 51:7

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7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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Arcanes Célestes # 7523

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7523. Et elle sera sur l'homme et sur la bête, signifie qui proviennent du mal intérieur et du mal extérieur : on le voit par la signification de l'homme, en ce qu'il est l'affection du bien, et dans le sens opposé la cupidité du mal, pareillement la bête ; mais quand' l'homme et la bête sont nommés, l'homme signifie l'affection ou la cupidité intérieure, et la bête l'affection ou la cupidité extérieure, voir numéro 7424 : le bien intérieur et aussi le mal intérieur, qui sont signifiés par l'homme, sont les choses qui appartiennent à l'intention ou à la fin, car l'intention ou la fin est l'intime de l'homme ; mais le bien extérieur et aussi le mal extérieur, qui sont signifiés par la bête, sont les choses qui appartiennent à la pensée, et par suite à l'action, quand il n'y a pas d'obstacle : si l'extérieur est signifié par la bête, c'est parce que l'homme quant à son homme externe ou naturel n'est absolument qu'une bête, car il jouit des mêmes cupidités et des mêmes voluptés, comme aussi des mêmes appétits et des mêmes sens ; et si l'intérieur est signifié par l'homme, c'est parce que l'homme quant à son homme interne ou spirituel est homme, il y jouit des affections du bien et du vrai, telles qu'elles sont chez les anges dans le Ciel, et parce que par cet homme interne il gouverne son homme naturel ou animal, qui est une bête : que la bête soit l'affection du bien, et dans le sens opposé la cupidité du mal, on le voit numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, 2179, 2180, 3218, 3519, 5198 : ce sont aussi ces choses qui sont signifiées par l'homme et par la bête, dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Ma colère et mon emportement a été répandu sur ce lieu, sur l'homme et sur la bête. » - Jérémie 7:20.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête ; d'une grande peste ils mourront. » - Jérémie 21:6.

Dans le Même :

« Et il mettra sa terre en désolation, en sorte qu'il n'y ait personne qui y habite ; depuis l'homme jusqu'à la bête ils se sont retirés, ils s'en sont allés. “ - Jérémie 50:3.

Dans Ézéchiel :

« Quand une terre aura péché contre Moi, en prévariquant la prévarication, j'en retrancherai homme et bête. » - Ézéchiel 14:13, 19, 21.

Dans le Même :

« J'étendrai ma main sur Édom, et j'en retrancherai homme et bête, et je la mettrai en dévastation. » - Ézéchiel 25:13.

Dans Zéphanie :

« Je consumerai homme et bête, je consumerai l'oiseau des cieux, et les poissons de la mer, et les scandales avec les impies ; et je retrancherai l'homme de dessus les surfaces de la terre. » - Zéphanie 1:3.

L'homme et la bête signifient le bien intérieur et le bien extérieur dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Moi, j'ai fait la terre, l'homme et la bête, par ma grande force. » - Jérémie 27:5.

Dans le Même :

« Voici les jours qui viennent, parole de Jéhovah, où j'ensemencerai la maison d'Israël et la maison de Juda, de semence d'homme et de semence de bête. » - Jérémie 31:27.

Dans le Même :

« La terre sera une désolation, en sorte qu'il n'y aura ni homme ni bête. » - Jérémie 32:43.

Dans le Même :

« Dans les villes de Juda, et dans les places de Jérusalem, dévastées, point d'homme, et point d'habitant, et point de bête. » - , - Dans David :

« Ta justice (est) comme les montagnes de Dieu, tes jugements (sont) un grand abîme, l'homme et la bête tu conserves, ô Jéhovah. » - Psaumes 36:7. -Comme l'homme et la bête ont signifié de telles choses, c'est pour cela que les premiers-nés des Égyptiens, tant des hommes que des bêtes, sont morts. » - Exode 12:29.

Et pour cela que

« les premiers-nés, tant de l'homme que de la bête, ont été sanctifiés. » - Nombres 18:15.

Et aussi pour cela que d'après un rite saint il fut ordonné par le Roi de Ninive que

« tant l'homme que la bête jeûneraient, et seraient couverts de sacs. » - , .

  
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Arcanes Célestes # 3519

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3519. Prends-moi de là deux chevreaux de chèvres bons, signifie les vrais de ce bien : on le voit par la signification des chevreaux de chèvres, en ce qu'ils sont les vrais du bien, ainsi qu'il va être expliqué : qu'il y en ait eu deux, c'est parce que dans le Naturel il y a, comme dans le Rationnel, des choses qui appartiennent à la volonté et des choses qui appartiennent à l'entendement ; celles qui dans le Naturel se réfèrent à la volonté sont les plaisirs, celles qui se réfèrent à l'entendement sont les scientifiques ; ces plaisirs et ces scientifiques doivent être conjoints pour qu'ils soient quelque chose. Que les chevreaux de chèvres soient les vrais du bien, on peut le voir par les passages de la Parole, où les chevreaux et les chèvres sont nommés : il faut qu'on sache que toutes les bêtes douces et utiles, qui sont nommées dans la Parole, signifient dans le sens réel les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai, voir numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 2180, 2781, 3218 ; et comme il y a différents genres de célestes ou de biens, et par conséquent différents genres de spirituels ou des vrais, il est signifié par une bête autre chose que par une autre bête, savoir, autre chose par un agneau, autre chose par un chevreau, autre chose par une brebis, par une chèvre, par un bélier, par un bouc, par un veau, par un bœuf, et aussi autre chose par un cheval et par un chameau ; de même autre chose par des oiseaux ; et autre chose aussi par les bêtes de la mer, comme par les baleines et par les poissons : les genres des célestes et des spirituels sont trop nombreux pour qu'il soit possible d'en faire l'énumération, et par conséquent pour qu'on puisse faire celle des biens et des vrais, quoique, quand le céleste ou le bien est nommé, ainsi que le spirituel ou le vrai, il semble qu'il soit, non pas multiple, mais seulement un ; mais combien est multiple l'un et l'autre, ou combien innombrables en sont les genres, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit, numéro 3241, sur le ciel, savoir, qu'il a été distingué en d'innombrables sociétés, et cela selon les genres des célestes et des spirituels, ou des biens de l'amour et des vrais de la foi ; et qu'en outre, chaque genre de bien et chaque genre de vrai a des espèces innombrables, dans lesquelles ont été distinguées les sociétés de chaque genre, et chaque espèce pareillement : les genres les plus universels du bien et du vrai sont ceux qui ont été représentés par les animaux qui étaient offerts dans les holocaustes et dans les sacrifices ; et comme les genres en eux-mêmes sont très-distincts, il fut expressément commandé que ces animaux et non d'autres fussent employés, savoir, dans certains sacrifices, des Agneaux mâles et des Agneaux femelles, et aussi des Chevreaux de chèvres, mâles et femelles ; dans certains autres, des Béliers et des Brebis, ainsi que des Boucs ; dans d'autres, au contraire, des veaux, des taureaux et des bœufs ; puis aussi des colombes et des tourterelles, voit numéros 922, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3218 : or, on peut voir ce qu'ont signifié les Chevreaux et les Chèvres, tant d'après les sacrifices dans lesquels ils étaient offerts, que d'après d'autres passages dans la Parole ; il y est évident que les Agneaux, mâles et femelles, ont signifié l'Innocence de l'homme Interne ou Rationnel, et que les Chevreaux et les Chèvres ont signifié l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel, par conséquent le Vrai et le Bien de cette innocence. Que le Vrai et le Bien de l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel soient signifiés par le Chevreau et la Chèvre, on le voit d'après ces passages dans la Parole ; dans Ésaïe : Le loup demeurera avec l'Agneau, et le léopard couchera avec le Chevreau ; le veau aussi et le lionceau et la brebis (seront) ensemble, et un petit garçon les conduira. » - Ésaïe 11:6.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur, et de l'état où il n'y a aucune crainte du mal, ou aucune crainte de l'enfer, parce qu'on est chez le Seigneur ; l'Agneau et le Chevreau désignent ceux qui sont dans l'innocence, et comme ceux-là sont plus que tous les autres en sûreté, l'Agneau et le Chevreau sont nommés en première ligne. Quand tout premier-né d'Egypte fut frappé, il fut ordonné aux Israélites d'immoler une bête intacte et mâle d'entre les Agneaux ou les Chevreaux, et d'en mettre du sang sur les poteaux et sur le linteau des maisons, afin que la plaie faite par le destructeur ne fût point sur eux, - Exode 12:5, 7, 13.

Le premier-né d'Egypte, c'est le bien de l'amour et de la charité, qui a été étouffé, numéro 3325 ; les agneaux et les chevreaux sont les états de l'innocence, et ceux qui sont dans ces états sont à l'abri du mal ; car tous dans les cieux sont sous la protection du Seigneur par les états de l'innocence ; cette protection a été représentée par l'immolation de l'agneau ou du chevreau, et par la trace du sang sur les poteaux et le linteau des maisons. Quand Jéhovah avait apparu par un Ange à quelqu'un, un Chevreau de chèvres était sacrifié, afin que celui auquel il avait apparu ne mourût point ; par exemple quand il apparut à Gidéon, - Juges 6:19 ;

Et à Manoach, - Juges 13:15-16, 19, - c'était parce que Jéhovah ou le Seigneur ne peut apparaître à qui que ce soit, pas même à un Ange, à moins que celui auquel il apparaît ne soit dans l'état de l'innocence ; c'est pourquoi, dès que le Seigneur est présent, on est placé dans un état d'innocence, car le Seigneur entre par l'innocence, même chez les Anges dans le ciel ; c'est pour cela que personne ne peut venir dans le ciel, à moins d'avoir quelque chose de l'innocence, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu 18:3, Marc 10:15, Luc 18:17.

Que l'on crût qu'on devait mourir, quand Jéhovah apparaissait, si l'on n'offrait pas un tel holocauste, c'est ce qu'on voit dans les Juges 13:22-23.

Comme l'amour conjugal réel est l'innocence, numéro 2736, c'était une coutume dans l'Église Représentative de s'introduire chez l'épouse par le présent d'un chevreau de chèvres, ainsi qu'on le fit au sujet de Samson, - Juges 15:1.

Et aussi de Juda, quand il approcha de Thamar, - Genèse 38:17, 20, 23.

Que le Chevreau et la Chèvre aient signifié l'Innocence, on le voit encore par les Sacrifices du délit, lorsque quelqu'un avait péché par erreur, en ce qu'on offrait ces animaux.

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Le péché par erreur est un péché de l'ignorance dans laquelle est l'innocence. La même chose est évidente par ce Commandement Divin, dans Moïse :

« Les prémices des prémices de la terre tu apporteras dans la maison de Jéhovah ton Dieu : tu ne feras point cuire le Chevreau dans le lait de sa mère. » - .

Là, par les prémices de la terre, qu'on devait apporter dans la maison de Jéhovah, est signifié l'état de l'innocence qui existe dans l'enfance ; et par ne point faire cuire le chevreau dans le lait de sa mère, il est signifié qu'on ne doit pas détruire l'innocence de l'enfance ; comme c'est là ce qui est signifié, l'un des commandements suit immédiatement l'autre dans l'un et l'autre passage cité ; dans le sens littéral ils paraissent absolument étrangers l'un à l'autre, mais dans le sens interne ils sont cohérents. Comme les Chevreaux et les Chèvres, ainsi qu'il vient d'être dit, ont signifié l'Innocence, il avait aussi été ordonné que les tentures placées sur l'habitacle de la tente seraient tissées de laine de chèvres, - , 6, 23, Exode 36:14, - en signe que toutes les choses saintes qui y étaient représentées tiraient leur essence de l'innocence ; la laine des chèvres signifie le dernier ou l'extime de l'innocence, lequel est dans l'ignorance telle qu'elle existe chez les Nations, qui dans le sens interne sont les Tentures du Tabernacle. D'après tout ce qui vient d'être dit, on voit maintenant quels vrais du bien sont signifiés par les deux chevreaux de chèvres bons que Rébecca, mère de Jacob, lui disait de prendre, et quelle est la qualité de ces vrais, c'est-à-dire que c'était ceux de l'Innocence ou de l'Enfance, savoir, ceux qu'Esaü devait apporter à Isaac son père, et dont il a été parlé ci-dessus, numéros 3501, 3508 ; à la vérité, ce n'étaient pas eux, mais dans le commencement ils apparaissaient comme eux ; de là vient que par eux Jacob feignait d'être Esaü.

  
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