Bible

 

Jérémie 51:7

Studie

       

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 2702

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2702. Et elle vit un puits d'eau, signifie la Parole du Seigneur d'où découlent les vrais : on le voit par la signification du Puits d'eau et de la Fontaine, en ce que c'est la Parole ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent aussi le Vrai lui-même, comme il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai : que le Puits dans lequel il y a de l'eau, et la Fontaine soient la Parole du Seigneur ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent le vrai lui-même, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages ; ici, comme il s'agit de l'Église spirituelle, il est dit le Puits et non la Fontaine, comme aussi dans la suite de ce Chapitre :

« Abraham reprit Abimélech à cause d'un Puits dont s'étaient emparés les serviteurs d'Abimélech. » Vers. 25 ; puis Genèse Chapitre 16 :

« Tous les Puits qu'avaient creusés les serviteurs du père de Isaac, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins (les) bouchèrent. Et Isaac revint, et il creusa les Puits d'eau qu'on avait creusés dans les jours d'Abraham son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d'Abraham. Et les serviteurs de Isaac creusèrent dans la vallée, et ils y trouvèrent un Puits d'eau vive. Et ils creusèrent un autre Puits, et ils ne se disputèrent pas sur celui-là. Et il arriva en ce jour-là que les serviteurs de Isaac vinrent, et ils l'informèrent sur les causes du Puits qu'ils avaient creusé, et ils lui dirent : Nous avons trouvé des eaux. - Vers. 15, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 32.

Là, par les Puits, il n'est pas signifié autre chose que des Doctrinaux, sur quelques-uns desquels ils eurent des disputes et sur quelques-autres ils n'en eurent point ; autrement le fait de creuser des puits, et les disputes qui se renouvelaient si souvent au sujet de ces puits, n'auraient pas été d'une assez grande importance pour qu'il en fût question dans la Parole divine. La Parole ou la Doctrine est pareillement signifiée par le Puits dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Ils » vinrent à Béer ; c'(est) le Puits, dont Jéhovah dit à Moïse : Assemblé le peuple, et je leur donnerai des Eaux. Alors Israël chanta ce cantique : Monte, Puits ; répondez à son sujet ; c'(est) le Puits qu'ont font les princes, qu'ont creusé les volontaires du peuple, sous le Législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Comme le Puits avait ces significations, c'est pour cela que fut chanté ce Cantique prophétique d'Israël, dans lequel il s'agit de la Doctrine du Vrai, comme on le voit d'après chaque mot dans le sens interne : de là le nom de Béer, et de là le nom de Béerschéba, et sa signification dans le sens interne, en ce qu'elle est la Doctrine même : au contraire, la Doctrine, dans laquelle ne sont point les vrais, est nommée fosse, ou puits dans lequel il n'y a point d'eau, comme dans Jérémie :

« Leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs pour (chercher) de l'Eau ; ils sont venus aux Fosses, ils n'ont point trouver d'Eau ; ils sont Devenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:3.

Là, les eaux sont les vrais, les fosses où ils n'ont point trouver d'eau sont la Doctrine dans laquelle il n'y a point de vrai.

Dans le Même :

« Mon peuple a fait deux maux : ils M'ont abandonné, Moi la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées, qui ne peuvent contenir les eaux. » - Jérémie 2:13.

Là, pareillement les fosses sont des doctrines qui ne sont pas vraies ; les fosses crevées sont des doctrinaux compilés. Que la Fontaine soit la Parole ainsi que la Doctrine, par conséquent le Vrai, on le voit dans Ésaïe :

« Les affligés et les indigents cherchent des eaux et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif : Moi, Jéhovah, je les exaucerai, le Dieu d'Israël ne les abandonnera point ; j'ouvrirai des fleuves sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, qui est signifiée par les affligés et les indigents qui cherchent des eaux, sans en trouver, et dont la langue a défailli de soif ; ensuite il s'agit de la consolation, de la récréation et de l'instruction après la désolation, comme dans ces Versets au sujet d'Hagar et ce nouvel état est signifié par Jéhovah qui ouvrira des fleuves sur les coteaux, et qui placera des fontaines au milieu des vallées, changera le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en des sources d'eaux, toutes choses qui appartiennent à la doctrine du vrai et à l'affection qui en procède.

Dans Moïse :

« Israël a habité en sécurité ; seul vers la Fontaine de Jacob, vers une terre de froment et de vin, même ses cieux distillent la rosée. » - Deutéronome 33:28.

La fontaine de Jacob, c'est la Parole et la doctrine du vrai qui en procède ; comme la fontaine de Jacob signifiait la Parole et la doctrine du vrai qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il vint vers la fontaine de Jacob, s'entretint avec une femme de Samarie, et lui enseigna ce qui est signifié par la fontaine et par l'eau ; il en est ainsi parlé dans Jean :

« Jésus vint en une ville de la Samarie, nommée Sichar ; là était la Fontaine de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du voyage, s'assit ainsi auprès de la fontaine. » Il vint une femme de la Samarie pour puiser de l'eau ; Jésus lui dit : Donne-Moi à boire. Jésus lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-Moi à boire, tu lui demanderais qu'il te donnât une eau vive. Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura point soif pour l'éternité ; mais l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle. » - Jean 4:5-6, 7, 10, 13-14.

La fontaine de Jacob signifiant la Parole, l'Eau le vrai, et Samarie l'Église spirituelle, comme on le voit en plusieurs endroits de la Parole, voilà pourquoi le Seigneur s'entretint avec une femme de la Samarie, et enseigna que la doctrine du vrai vient de Lui, et que venant de Lui, ou, ce qui est la même chose, de sa parole, elle est une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle, et que le vrai lui-même est l'eau vive. Une semblable instruction se trouve dans le Même :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38 ;

Et dans le Même :

« L'Agneau, qui est au milieu du trône, les paîtra, et les conduira aux fontaines vives des eaux, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » - Apocalypse 7:17 :

Dans le Même :

« Moi, à celui qui a soif je donnerai de la fontaine d'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

Les fleuves d'eau vive et les fontaines vives des eaux sont les vrais qui procèdent du Seigneur ou de sa parole, car le Seigneur est la Parole ; le bien de l'amour et de la charité, qui vient uniquement du Seigneur, est la vie du vrai ; celui qui est dans l'amour et dans l'affection du vrai est dit avoir soif, un autre ne peut pas avoir cette soif : ces Vrais sont aussi appelés fontaines du salut dans Ésaïe :

« Vous puiserez dans l'allégresse des Eaux des fontaines de, salut, et vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom. » - Apocalypse 12:3-4.

Que la fontaine soit la Parole, ou la Doctrine qui eu procède, c'est encore ce que l'on voit dans Joël :

« Il arrivera en ce jour-là, que les montagnes distilleront le vin doux, et les collines s'en iront en lait, et tous les ruisseaux de Juda iront en eaux, et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim. » - .

Là, les eaux sont les vrais, la fontaine sortant de la maison de Jéhovah est la Parole du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Voici, Je vais les ramener de la terre du septentrion, et je les rassemblerai des limites de la terre ; parmi eux l'aveugle et le boiteux ; dans les pleurs ils viendront, et dans les prières je les conduirai vers les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture, ils n'y broncheront point. » - Jérémie 31:8-9.

Les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture sont évidemment les doctrinaux du vrai ; la terre du septentrion est l'ignorance ou la désolation du vrai ; les pleurs et les prières sont leur état de douleur et de désespoir ; être conduit aux sources des eaux, c'est la récréation et l'instruction dans les vrais ; comme ici où il s'agit d'Hagar et de son fils. Il est aussi parlé des mêmes choses dans Ésaïe :

« Le désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude bondira, et elle fleurira comme une rosée ; en germant elle germera, et elle bondira aussi par des bonds et en chantant ; la gloire du Liban lui a été donnée, l'honneur de Carmel et de Scharon ; ils verront la gloire de Jéhovah, l'honneur de notre Dieu ; fortifiez les mains languissantes et affermissez les genoux chancelants. Les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds s'ouvriront ; des eaux s'élanceront dans le désert, et des torrents dans la solitude, et le lieu aride sera en lac, et le desséché en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:1-2, 3, 5-6, 7.

Là le désert est la désolation du vrai ; les eaux, les torrents, le lac, les sources d'eaux sont des Vrais, qui font la récréation et la joie de ceux qui ont été en vastation, et dont les joies sont décrites ici par plusieurs significatifs.

Dans David :

« Jéhovah fait couler les fontaines dans les vallées ; elles iront entre les montagnes, elles fourniront la boisson à toute bête (fera) des champs ; les Onagres en étancheront leur soif. Il arrose les montagnes de ses chambres hautes. » - Psaumes 104:10-11, 13.

Les fontaines sont les vrais ; les montagnes sont l'amour du bien et du vrai ; fournir la boisson, c'est instruire ; les bêtes (ferae) des champs sont ceux qui en vivent, Voir numéros 774, 842, 908 ; les onagres, ceux qui sont seulement dans le vrai rationnel, numéros 1949, 1950, 1951.

Dans Moïse : Fils d'une féconde, Joseph ; fils d'une féconde près d'une fontaine. » - Genèse 49:22.

La fontaine est la doctrine qui vient du Seigneur.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu l'introduira dans une terre bonne, une terre de torrents, d'eaux, de fontaines, d'abîmes qui sortent dans la vallée et dans la montagne. » - Deutéronome 8:7.

La terre, c'est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 2572 ; elle est dite bonne d'après le bien de l'amour et de la charité ; les torrents, les eaux, les fontaines et les abîmes sont les vrais qui en procèdent.

Dans le Même :

« La terre de Canaan (est) une terre de montagnes et de vallées, à la pluie du Ciel elle est abreuvée d'eaux. » - Deutéronome 11:11.

Que les Eaux soient les Vrais, tant les spirituels que les rationnels, comme aussi les scientifiques, c'est ce qu'on voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovah Zebaoth va éloigner de Jérusalem et de Juda tout bâton de pain et tout bâton d'eau. » - Ésaïe 3:1.

Dans le Même :

« Au-devant de celui qui a soif apportez des eaux ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Dans le Même :

« Heureux ! Vous qui semez auprès de toutes les eaux : - Ésaïe 32:20.

Dans le Même :

« Celui qui marche dans les justices, et prononce des droitures, habitera dans des lieux élevés, son pain lui sera donné, ses eaux (seront) fidèles. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans le Même : Alors ils n'auront point soif ; dans le désert il les conduira, il leur fera couler des eaux du rocher ; et il fend le rocher, et les eaux coulent. » - Ésaïe 48:21. Exode Nombres 20:11, 13. - Dans David :

« Il a fendu les rochers dans le désert, et il a fait boire abondamment comme des abîmes ; il a tiré des ruisseaux du rocher, et il a fait descendre des eaux comme un fleuve. » - Psaumes 78:15-16.

Là, le rocher est le Seigneur ; les eaux, les fleuves et les abîmes qui en découlent sont les vrais qui procèdent de Lui, Dans le Même :

« Jéhovah met les torrents eu désert et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Dans le Même :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux : Jéhovah (est) sur la multitude des eaux. » - Psaumes 29:3.

Dans le Même :

« Le fleuve, ses ruisseaux répandront l'allégresse dans la cité de Dieu, le saint des habitacles du Très-Haut. » - Psaumes 46:5.

Dans le Même :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de Sa bouche toute leur armée ; il rassemble comme un monceau les eaux de la mer, il met dans des trésors les abîmes. » - Psaumes 33:6-7.

Dans le Même :

« Tu visites la terre, et tu te plais en elle, tu l'enrichis amplement, le ruisseau de Dieu (est) plein d'eaux. » - Psaumes 65:10.

Dans le Même :

« Elles T'ont vu, les eaux, à Dieu ! Elles T'ont vu, les eaux ; les abîmes ont été agités ; les nuées ont répandu des eaux ; dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » - Psaumes 77:17-18, 20.

Ici, chacun voit clairement que les eaux ne signifient point des eaux, que les abîmes n'ont point été agités, et que le chemin de Jéhovah n'est point dans la mer, ni son sentier dans les eaux, mais que ce sont des eaux spirituelles, c'est-à-dire que ce sont les spirituels qui appartiennent au vrai ; autrement il y aurait là un amas de paroles vaines.

Dans Ésaïe :

« Oh ! » (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez. » - Ésaïe 55:1.

Dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là des eaux vives sortiront de Jérusalem, dont la moitié vers la mer orientale, et l'autre moitié vers la mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

En outre lorsqu'il s'agit dans la Parole, d'une Eglise à implanter ou d'une Eglise implantée, et qu'elle est décrite par un Paradis, par un jardin, par un bois ou par des arbres, il est ordinaire qu'elle soit aussi décrite par des Eaux ou par des Fleuves qui arrosent, et par lesquels sont signifiés les Spirituels, les Rationnels ou les Scientifiques qui appartiennent au vrai ; c'est ainsi que le Paradis, - Genèse 2:8-9, - y est aussi décrit, Vers.10 à 14, par des fleuves, par lesquels sont signifiées les choses qui appartiennent à la Sagesse et à l'Intelligence, Voir numéros 107-121 ; Il en est de même dans plusieurs autres passages de la Parole ; ainsi dans Moïse :

« Comme des vallées ils sont plantés, comme des Jardins auprès d'un fleuve ; comme des aloès Jéhovah les a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) dans la multitude des eaux. » - Nombres 21:5-6, 7 :

Dans Ézéchiel :

« Il a pris de la semence de la terre, et il l'a mise dans un champ de semailles ; il l'a prise près de la multitude des eaux ; elle a poussé, et elle est devenue un Cep vigoureux. » - Ézéchiel 17:5-6.

Que le Cep et la vigne signifient l'Église spirituelle, on le voit, numéro 1069.

Dans le Même :

« Ta mère, comme un Cep semblable à toi, planté près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux à cause de la multitude des eaux. » - Ézéchiel 19:10 ;

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban ; les eaux l'ont fait croître, l'Abîme la rendu élevé, coulant avec ses Fleuves autour de sa plante, et il envoyait ses Aqueducs vers tous les arbres du champ. » - Ézéchiel 31:4 ;

Dans le Même :

« Voici, sur la rive du torrent une multitude considérable d'arbres de çà et de là ; il me dit : ces Eaux qui sortent vers l'extrémité orientale, et descendent sur la plaine et viennent vers la Mer, sont envoyées dans la Mer, et les eaux sont rendues saines ; et il arrivera (ainsi) : Toute âme vivante, qui rampe partout où viennent les deux torrents, vivra ; et le poisson deviendra très nombreux, parce que là viennent les Eaux, et elles sont rendues saines, afin que tout vive où vient le Torrent. Ses bourbiers et ses marais, et ils ne sont point assainis, ils seront changés en sel. » - Ézéchiel 47:7-8, 9, 11.

Là, il s'agit de la Nouvelle-Jérusalem ou du Royaume Spirituel du Seigneur ; les eaux qui sortent vers l'extrémité orientale signifient les spirituels qui procèdent des célestes, et qui sont les vrais d'origine céleste, c'est-à-dire, la foi par l'amour et par la charité, numéros 101, 1250 ; descendre dans la plaine, signifie les doctrinaux qui appartiennent au rationnel, numéros 2448, 2450 ; venir vers la mer, signifie vers les scientifiques, la mer en est la collection, numéro 28 ; l'âme vivante qui rampe, signifie les agréments qu'ils procurent, numéros 746, 909, 994 ; vivre par les eaux du torrent, c'est vivre par les spirituels d'origine céleste ; le grand nombre de poissons, c'est l'abondance des scientifiques applicables, numéros 40, 991 ; les bourbiers et les marais, ce sont les choses inapplicables et impures ; être changé en sel, c'est être dévasté, numéro 2455.

Dans Jérémie :

« Béni (soit) l'homme qui se confie en Jéhovah ; il sera comme un arbre planté près des eaux, et (qui) étend ses racines près du ruisseau. » - Jérémie 17:7-8 :

Dans David :

« Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui donnera son fruit en son temps » - Psaumes 1:3 :

Dans Jean :

« Il me montra un fleuve pur d'eau vive, brillant comme le cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau ; au milieu de sa place et du fleuve d'ici et de là (était) l'arbre de vie faisant douze fruits. » - Apocalypse 22:1-2.

Maintenant comme les Eaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les vrais, c'est pour cela que dans l'Église Judaïque, en raison de la représentation devant les Anges chez qui les rites étaient considérés spirituellement, il fut ordonné aux Prêtres et aux Lévites de se laver dans des eaux, lorsqu'ils venaient pour remplir leurs fonctions, et même dans les eaux du Bassin entre la Tente et l'Autel, et plus tard dans les eaux de la Mer d'airain et des autres bassins autour du Temple, qui tenaient lieu d'une Source. C'est pareillement en vue de la représentation que fut institué le commandement sur l'Eau du péché ou de la purification, qui devait être répandue sur les Lévites, - Nombres 8:7.

Et le commandement sur l'Eau de séparation faite avec la cendre de la vache rousse, - .

Et qu'il fut ordonné que les dépouilles des Midianites seraient purifiées par l'Eau, - .

Les Eaux qui furent données du Rocher, - ; ;Deutéronome 8:15, - représentaient et signifiaient l'abondance des spirituels ou des vrais de la foi procédant du Seigneur : les Eaux amères qui furent rendues saines par du bois, - , - représentaient et signifiaient des Vrais qui ne plaisent point, en ce que, d'après le bien ou son affection, ils sont acceptés et deviennent agréables ; que le Bois signifie le bien qui appartient à l'affection ou à la volonté, on le voit numéro 643 : d'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant savoir ce que c'est que l'Eau dans la Parole, et par suite ce que c'est que l'Eau dans le Baptême, dont le Seigneur parle ainsi dans Jean :

« Si quelqu'un n'est point né d'Eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » - Jean 3:5.

C’est-à-dire, que l'Eau est le spirituel de la foi, et l'Esprit le céleste de la foi, et qu'ainsi le Baptême est le Symbole de la Régénération de l'homme par le Seigneur au moyen des vrais et des biens de la foi, non que la Régénération soit faite par le Baptême, mais elle l'est par la vie signifiée dans le Baptême, dans laquelle doivent entrer les Chrétiens qui ont les Vrais de la foi, parce qu'ils ont la Parole.

  
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