Bible

 

Jérémie 51:7

Studie

       

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes # 593

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593. Que j'ai créé, de dessus les faces de l'humus, signifie l'homme issu de la postérité de la Très-Ancienne église : on le voit, non seulement en ce qu'il est dit d'abord, l'homme qu'il a créé, c'est-à-dire, régénéré, et, plus tard, qu'il a fait, c'est-à-dire, perfectionné, on régénère au point de le rendre céleste ; mais aussi en ce qu'il est dit de dessus les faces de l'humus ; l'humus, comme déjà il a été montré, c'est où est l'Eglise : on le voit encore en ce qu'il s'agit de ceux qui ont plongé les doctrinaux de la foi dans leurs cupidités ; ceux qui n'ont point eu la doctrine de la foi n'ont pas pu agir ainsi ; ceux qui sont hors de l'Eglise sont dans l'ignorance du vrai et du bien ; et ceux qui sont dans l'ignorance peuvent être dans une certaine espèce d'innocence, tandis qu'ils disent et font quelque chose de contraire aux vrais et aux biens de la foi, car ils peuvent être poussés par un certain zèle pour le culte dont ils ont été imbus dès l'enfance, et que pour cela même ils croient véritable et bon : mais il en est tout autrement pour ceux qui ont chez eux la doctrine de la foi ; ceux-ci peuvent mêler des vrais avec des faux, et des choses saintes avec des choses profanes ; par suite leur sort, dans l'autre vie, est bien plus misérable que le sort de ceux qu'on appelle Gentils, desquels, avec la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé dans la suite.

  
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