Bible

 

Jérémie 51:7

Studie

       

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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Apocalypse Explained # 557

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557. Verse 9. (Revelation 9:9) And they had breastplates as iron breastplates, signifies the persuasions with which they gird themselves for combats, against which the truths of the rational-spiritual man prevail not. This is evident from the signification of "breastplates" (or coats of mail), as being defenses against evils and falsities in combats, but here defenses of evils and falsities against goods and truths, because this treats of those who are in the falsities of evil in opposition to truths. Here "breastplates" signify persuasions, because sensual men who are in the falsities of evil, who are here described, do not fight against truths from reason, for they do not see truths, but falsities only, and are therefore in the persuasion that falsities are truths, consequently they fight solely from the persuasion of falsity, and with them this persuasion is such that the truths brought forth by the spiritual-rational man are of no avail, for they are repelled as a sword is from a breastplate or coat of mail. So "breastplates as iron breastplates" signify persuasions against which truths are of no avail. That the persuasiveness with such is so infatuating and suffocating that the spiritual-rational is of no avail against it may be seen above (n. 544, 549, 556). Moreover, breastplates or coats of mail, cover that part of the body called the breast or thorax, and this signifies the spiritual affection of truth; also all affection is contained in the sound which comes forth from the breast with the speech. But those who are here signified by "locusts," who are such sensual men as are in falsities, have no other affection than that of the love of self, and because that affection is full of self-confidence and full of the persuasion that their falsity is truth, and because that affection is in the sound which comes forth from the breast with the speech, so the locusts appeared in "breastplates which were as iron breastplates." Moreover, "iron" signifies truth in ultimates, and likewise falsity there, and at the same time what is hard; and the persuasiveness that they have causes the falsity to be so hard that the truths opposed to it rebound, as if they were of no account or avail. Because the persuasion of sensual men who are in falsities from self-confidence is such, and with spirits is so powerful that it suffocates and extinguishes the rational of other spirits with whom they converse in the world of spirits, it is severely prohibited, and those who make use of it are sent among spirits where they are distressed even to swooning by other spirits by means of still stronger persuasions, and this until they desist.

[2] Because breastplates or coats of mail were in use in wars, and to put them on signified to gird oneself for war and thus to fight, therefore in the Word those who were girt for fighting are said to have put on coats of mail. Thus in Jeremiah:

Harness the horses, and go up, ye horsemen; and stand ye forth in helmets; furbish the spears, and put on the coats of mail (46 Jeremiah 46:4).

These words do not mean the combat of one army against another, but the combat of the spiritual-rational man against the natural man who, from knowledges [scientifica] falsely applied, fights against truths and goods. For this is said of the army of Pharaoh king of Egypt, whom the king of Babylon smote, and "Pharaoh king of Egypt" means such a natural man, and "the king of Babylon," near the Euphrates, means the spiritual-rational man, therefore "Harness the horses, go up, ye horsemen, and stand ye forth in helmets; furbish the spears, and put on the coats of mail," signifies such things as relate to the combat of the spiritual-rational man against the natural man who is in falsities; "horses" mean the things of the understanding, "chariots to which they were harnessed" the things of doctrine, "horsemen" the intelligent, "helmets" the things of reason, "spears" truths combating, and "coats of mail" force and strength in fighting and resisting. A "coat of mail" has this meaning because it girds the breast, and from the breast through the arms is all the strength in fighting and resisting.

[3] In the same:

Against Babylon let him bend, let him that bendeth bend his bow; against her he shall lift himself up in his coat of mail (Jeremiah 51:3).

Here, too, "coat of mail" stands for the power to fight and resist. In Isaiah:

He put on righteousness as a coat of mail, and the helmet of salvation upon His head (Isaiah 59:17).

This treats of the Lord, and of the subjugation of the hells by Him; and "righteousness as a coat of mail" signifies the zeal for rescuing the faithful from hell and the Divine love of saving the human race; and as it was from the zeal of Divine love and power therefrom that the Lord fought and conquered, so righteousness is called a "coat of mail;" while the "helmet of salvation" signifies Divine truth from Divine good, by means of which is salvation, for a "helmet" has a similar signification as the head, because it is worn on the head; that the "head" in reference to the Lord signifies Divine truth and Divine wisdom will be seen in what follows.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 5128

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5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
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