Bible

 

Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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Arcanes Célestes # 8870

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8870. Ni aucune ressemblance, signifie à l'instar des choses qui procèdent du Divin : on le voit par la signification de la ressemblance, en ce que c'est à l'instar ; que ce soit à l'instar des choses qui procèdent du Divin, cela est évident par les paroles qui précèdent et par celles qui suivent ; par les paroles qui précèdent, savoir, qu'il n'y aura point d'autres Dieux devant les faces de Jéhovah Dieu, et qu'ils ne se feront point d'image taillée, ce qui signifie les vrais d'autre part que d'après le Divin, et cependant qui se présentent semblables aux vrais Divins ; et par les paroles qui suiveni savoir, de ce qui est dans les cieux en haut, ni de ce qui est e la terre, ni de ce qui est dans les eaux, par lesquelles sont enter dues les choses qui procèdent du Divin partout. Il faut dire ici ce qui est entendu par à l'instar des choses qui procèdent du Divin, : car il en est question dans la suite de ce Verset et au commence nient du Verset suivant : Des choses à l'instar de celles qui procè dent du Divin sont faites par les hommes, quand de bouche il prononcent des choses Divines, et qu'en outre par l'œuvre ils fon des choses telles qu'elles ont été commandées par le Divin, et pa là induisent à croire qu'ils sont dans le bien et dans le vrai, lorsqu cependant ils pensent tout autrement de cœur, et ne veulent que 1 mal ; tels sont les artificieux , les hypocrites, les fourbes, ce son ceux-là qui font à l'instar des choses qui procèdent du Divin : dan ; l'autre vie les mauvais esprits font à l'instar des choses qui procè dent du Divin, quand ils en présentent la ressemblance et, l'appa^ rence dans les externes, dans lesquels en dedans il n'y a rien di Divin ; c'est ce qu'apprennent les artificieuse les hypocrites et les fourbes dans l'autre vie, en général tous ceux qui par un fréqueni usage ont contracté l'habitude de parler autrement qu'ils ne pensent, et d'agir autrement qu'ils ne veulent ; quelques-uns veulent par là se faire une réputation, afin de paraître bons et de parvenir ainsi à tromper ; quelques autres, afin de commander : ce sont là aussi, dans l'autre vie, des abus des correspondances : mais successivement leur sont ôtés les externes, par lesquels ils feignaient des choses qui appartiennent à la charité et à la foi, car ils agissent ainsi d'après leur nature même acquise dans le monde, et non plus d'après quelque dissimulation et quelque hypocrisie ; ceux qui sont tels, et qui s'aperçoivent que les externes vont leur être ôtés, disent que si les externes leur étaient laissés, ils pourraient également vivre en bonne intelligence dans l'autre vie avec leurs compagnons, et faire d'une manière apparente les biens, comme auparavant dans le monde ; mais cela ne peut être fait, parce que par les externes, qui sont en apparence bons, ils communiqueraient en quelque manière avec le ciel, savoir, avec ceux qui sont là dans les contours et sont simples, lesquels correspondent aux cuticules dans le Très-Giïind Homme, tandis que par les internes ils communiqueraient avec les enfers ; et comme les maux qui sont en dedans dominent, parce qu'ils appartiennent à la volonté, et que les biens qui sont simulés dans les externes servent à procurer la domination aux maux, voilà pourquoi il est contre l'ordre Divin même de laisser à ces esprits la permission d'agir avec dissimulation et hypocrisie, comme dans le monde ; c'est pour cela que les externes leur sont ôtés, et qu'ils sont remis dans le mal même de leur volonté.

  
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Arcanes Célestes # 875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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