Bible

 

Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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Arcanes Célestes # 8869

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8869. Tu ne te feras point d'image taillée, signifie non d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de l'image taillée, en ce que c'est ce qui provient non du Seigneur mais du propre de l'homme ; ce qui provient du propre intellectuel est signifié par l'image taillée, et ce qui provient du propre volontaire est signifié par l'image de fonte ; avoir pour Dieu ou adorer l'une ou l'autre, c'est aimer par dessus toutes choses tout ce qui procède du propre lui-même : ceux qui font cela ne croient en aucune manière qu'il influe du Divin quelque chose de l'intelligence et de la sagesse, car ils attribuent à eux-mêmes toutes les choses d'intelligence et de sagesse, et ils rapportent à la fortune ou au hasard toutes les autres choses qui leur arrivent ; ils nient pleine ment la Divine Providence dans ces choses ; s'il se présente quelque chose qui semble appartenir à une puissance divine, ils s'imaginent que cela est dans l'ordre delà nature, à laquelle ils attribuent tout ; à la vérité, ils disent de bouche qu'un Dieu Créateur a imprimé de telles puissances à la nature, mais toujours est-il que de cœur ils nient qu'il y ait quelque Dieu au-dessus de la nature ; tels sont ceux qui attribuent tout à eux-mêmes, à leur prudence et à leur intelligence, et qui dans leur cœur n'attribuent rien au Divin ; et ceux d'entre eux qui s'aiment adorent ce qui leur appartient, et veulent aussi être adorés par les autres, même comme des Dieux ; ils le voudraient ouvertement, si l'Église ne le défendait pas : ce sont là ceux qui fabriquent des images taillées ; les images taillées elles-mêmes sont les choses qu'ils tirent du propre, et qu'ils veulent qu'on adore comme des choses Divines : que ce soit là ce qui est signifié dans la Parole par les images taillées, on le voit par les passages où elles sont nommées, comme dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, parce que mensonge (est) son image de fonte, et poinl de respiration en elles. » Jérémie 10:1, 4, Jérémie 51:17.

Comme l'image taillée signifie ce qui procède non du Seigneur mais de la propre intelligence, c'est pour cela qu'il est dit :

« Insensé est devenu tout homme par la science ; et :

« De honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée ; et comme dans les choses qu'on tire de la propre intelligence, il n'y a rien de la vie spirituelle qui vient uniquement du Seigneur, il est dit aussi :

« Point de respiration en elles. Dans Habacuc :

« A quoi sert l'image taillée ? car l'a taillée son sculpteur ; image de fonte et docteur de mensonge ! car se confie le fabricateur de sa fiction sur elle, quand il fait des Dieux muets ; point de resyiralion en elle. » - Habacuc 2:18-19, 20.

Ici l'image taillée, ce sont les choses qui sont tirées de la propre intelligence, dans lesquelles il n'y a rien de la vie qui vient du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Sécheresse sur ses eaux, et elles tariront, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se gloriflent-, c'est pourquoi (y) habitent les Ziim avec les lira, et en elles habitent les fdles de la chouette. » Jérémie 50:38-39.

Là, il s'agit de la Chaldée et de Babel ; la sécheresse sur les eaux et elles tariront, ce sont les vrais dans lesquels il n'y a rien de la vie ; là habitent les ziim et les irai, et les filles de la chouette, ce sont les maux et les faux, ainsi les choses qui en dedans appartiennent à la mort ; c'est de là qu'elles sont appelées terre d'images taillées. Dans Ésaïe :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; et leurs (propres) témoins, (ils sont) eux-mêmes ; elles ne voient point et ne connaissent point. » - Ésaïe 44:9, 10, 11.

Les fabricateurs d'image taillée, ce sont ceux qui forgent des doctrines qu'ils tirent non des vrais de la Parole mais de la propre intelligence, et desquelles il est dit que leurs choses les plus désirées ne servent de rien, et qu'elles ne voient point et ne connaissent point ; là, dans la suite de ce Chapitre du Vers. 12 au Vers. 16, il s'agit de l'art d'inventer et de tirer de la propre intelligence par des raisonnements les choses qu'ils veulent qu'on reconnaisse pour Divines, desquelles enfin il est dit :

« De ce qui en reste un Dieu il fait, son » image taillée, il l'adore, il se prosterne ; et cependant ils ne connaissent ni ne comprennent. ; et leurs yeux ne voient point, en sorte que leurs cœurs ne comprennent point, Vers. 17, 18.

Ils ne connaissent ni ne comprennent, ni ne voient, c'est-à-dire qu'il n'y a là ni vrais ni biens, car toutes les shoses qui sortent de la propre intelligence ne sont en dedans ni des vrais ni des biens, mais ce sont des faux et des maux, puisqu'elles sortent du propre de l'homme ; que ce propre soit radicalement le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 1581, 3812 (fin), 4328, 5660, 5786, 8480.

Dans le Même :

« A qui assimilerez-vous Dieu, et quelle image comparerez-vous avec Lui. Un ouvrier fond l'Image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; celui qui est dénué d'offrande choisit un bois qui ne pourrisse point ; un ouvrier sage il se cherche, pour préparer une image taillée, qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:18, 19, 20 ;

L'image que fond l'ouvrier, c'est la doctrine fausse qui provient du propre ; l'orfèvre qui étend l'or et fond des chaînettes d'argent, c'est celui qui fait des raisonnements pour que les faux de la doctrine se montrent comme des vrais.

Dans le Même :

« Moi, Jéhovah, je T'ai appelé dans la justice pour ouvrir les yeux aveugles, pour tirer de la prison l'enchaîné, de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; Moi Jéhovah, (c'est) là mon Nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre, ni ma louange aux images taillées. » - Ésaïe 42:6-7, 8.

Là, il est dit du Seigneur, qu'il est Jéhovah, et que de Lui procède toute sagesse, et que rien de la sagesse ne vient de l'homme ; que là il s'agisse du Seigneur, cela est évident ; qu'il soit Lui-Meme Jéhovah, cela est encore évident, car il est dit que Jéhovah L'a appelé dans la justice, et ensuite :

« Moi, Jéhovah, c'est là mon nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre ; que toute sagesse qui appartient à la vie provienne de Lui, cela est signifié en ce qu'il doit ouvrir les yeux aveugles, et tirer de la prison l'enchaîné, et de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; que rien de la sagesse ne vienne de l'homme, cela est signifié par je ne donnerai point ma louange aux images taillées. Les images taillées signifient aussi les choses qui appartiennent à la propre intelligence, dans les passages suivants, dans Ésaïe :

« Et il est venu un char d'homme, ne couple de cavaliers ; et elle répondit et dit : Elle est tombée, Babel, et toutes ses images taillées ont été brisées par terres Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« Alors impur vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et l'habillenment de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure sera appelé cela. " - Ésaïe 30:22.

Dans Jérémie :

« Pourquoi à la colère M'ont-ils provoqué par leurs images taillées, par les vanités des étrangers ? » - Jérémie 8:19.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, ainsi ils sont allés pour eux-mêmes, aux Baalim ils sacrifient, et aux images taillées ils font des encensements. » - Osée 11:2.

Dans Moïse :

« Maudit (soit) l'homme gui fera image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'ouvrier. » - Deutéronome 27:15.

  
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Arcanes Célestes # 3813

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3813. Quant à ce qui concerne la Chair, elle signifie, dans le sens suprême, le Propre du Divin Humain du Seigneur, qui est le Divin Bien ; dans le sens respectif, le propre volontaire de l'homme, vivifié par le Propre du Divin Humain, c'est-à-dire, par le Divin Bien du Seigneur ; ce propre est ce qu'on nomme le propre céleste, qui en soi appartient au Seigneur seul, et qui est approprié à ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai ; un tel propre est dans les Anges qui sont dans les Cieux, et dans les hommes qui sont, quant à leurs intérieurs ou quant à l'esprit, clans le Royaume du Seigneur ; mais, dans le sens opposé, la chair signifie le propre volontaire de l'homme, qui en soi n'est absolument que mal, et comme ce propre n'a pas été vivifié par le Seigneur, il est appelé mort, et par suite cet homme est dit mort. Que la Chair soit, dans le sens suprême, le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien du Seigneur, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un manga de ce Pain, il vivra éternellement : le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair, que je donnerai pour la vie du monde. » Les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut Celui-ci nous donner sa chair à manger. Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - .

qu'ici la Chair soit le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien, cela est bien évident, et c'est elle qui dans la Sainte Cène est appelée le Corps ; que là le Corps ou la Chair soit le Divin Bien, et le sang le Divin Vrai, on le voit numéros 1798, 2165, 2177, 3464, 3735 ; et comme le pain et le vin signifient la môme chose que la chair et le sang, savoir, le pain le Divin Bien du Seigneur, et le vin son Divin Vrai, c'est pour cela qu'il a été ordonné que le pain et le vin remplaceraient la chair et le sang : de là vient que le Seigneur dit :

« Je suis le Pain vivant ; le Pain que je vous donnerai est ma Chair ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang en Moi demeure et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu ; que manger, ce soit se communiquer, se conjoindre et s'approprier, on le voit, numéros 2187, 2343, , 3513 f, 3596 ; la même chose était représentée dans l'Église Juive, en ce que Aharon, ses fils, ceux mêmes qui sacrifiaient, et les autres qui étaient purs, mangeaient la chair des sacrifices, et que cela était une chose sainte, voir Exode 12:7, 8, Lévitique 8:31. .

C’est pourquoi si un homme impur mangeait de cette chair, il devait être retranché de ses peuples, - Lévitique 7:21.

Que ces choses aient été appelées Pain, on le voit numéro 2165, - cette Chair a été appelée Chair de Sainteté, - Jérémie 11:15. Hagg. Jérémie 2:12.

Et Chair de l'offrande qui est sur les tables dans le Royaume du Seigneur, - Ézéchiel 40:43, - où il s'agit du Nouveau Temple, par lequel est évidemment signifié le culte du Seigneur dans son Royaume. Que la Chair, dans le sens respectif, soit chez l'homme le propre volontaire vivifié par le Divin Bien du Seigneur, on le voit aussi par ces passages ; dans Ézéchiel :

« Je leur donnerai un seul cœur, et un esprit nouveau je donnerai au milieu de vous, et j'éloignerai le cœur de pierre de leur chair, et je leur donnerai un cœur de chair. » - Ézéchiel 36:26.

Le cœur de pierre éloigné de leur chair, c'est le volontaire et le propre non vivifié ; le cœur de chair, c'est le volontaire et le propre vivifiés que le cœur soit le représentatif du bien volontaire, on le voit numéros 2930, 3313, 3635.

Dans David :

« Dieu ! Mon Dieu ! Toi, le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire dans une terre de sécheresse, et fatigué je suis, sans eaux. » - Psaumes 63:2.

Dans le Même :

« Mon âme aspire après les parvis de Jéhovah, mon Cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu vivant. » - Psaumes 84:3.

Dans Job :

« J'ai connu mon Rédempteur, il vit, et enfin il se lèvera sur la poussière ; et ensuite par ma peau seront enveloppées ces choses, et par ma Chair je verrai Dieu, moi je le verrai pour moi, et mes yeux verront, et non un autre. » - Job 19:25-26, 27.

être enveloppé par la peau, c'est par le naturel, tel que l'homme l'a avec lui après la mort, ainsi qu'il a été dit : numéro 3539 ; voir Dieu par la chair, c'est par le propre vivifié, aussi Job dit-il : Je le verrai pour moi, et mes yeux verront et non un autre ; comme il était connu dans les Eglises, que la Chair signifiait le propre, et comme le Livre de Job est un livre de l'Église Ancienne, numéro 3540 (fin), Job a parlé ainsi de ces choses, ainsi que de plusieurs autres, d'après le significatif selon la coutume de ce temps ; ceux donc qui en déduisent que le cadavre même sera rassemblé des quatre vents et ressuscitera, ne connaissent point le sens interne de la Parole ; ceux qui connaissent le sens interne savent que, dans l'autre vie, ils vien-dront dans un corps, mais dans un corps plus pur ; en effet, il y a là des corps plus purs, car les esprits se voient mutuellement, ils se parlent entre eux mutuellement, ils jouissent de tous les sens, tels que ceux qui sont dans le corps, mais plus exquis ; le corps que l'homme porte autour de lui sur la terre est pour les usages de la terre, aussi consiste-t-il en os et en chair, et le corps que l'esprit porte autour de lui dans l'autre vie est pour les usages du monde spirituel, et consiste non en os ni en chair, mais en choses qui correspondent aux os et à la chair, voir numéro 3726. Que la Chair, dans le sens opposé, signifie chez l'homme le propre volontaire, qui en soi n'est que mal, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe : Chacun la chair de son bras ils mangeront. » - Ésaïe 9:19.

Dans le Même :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair ; et, comme de vin doux, de leur sang ils s'enivreront. » - Ésaïe 49:26.

Dans Jérémie :

« Je les nourrirai de la chair de leurs fils, et de la chair de leurs filles, et chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » - Jérémie 19:9.

Dans Zacharie :

« Celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » - Zacharie 11:9.

Dans Moïse :

« Je vous châtierai au sextuple à cause de vos péchés, et vous mangerez la chair de vos fils, et la chair de vos filles vous mangerez » - Lévitique 26:28-29.

Ainsi est décrit le propre volontaire ou la nature de l'homme ; en effet, il n'en provient que le mal et le faux, ainsi la haine contre les vrais et les biens, ce qui est signifié par manger la chair de son bras, la chair des fils et des filles, la chair d'un autre.

Dans Jean :

« Je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria avec une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Venez et assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que vous mangiez chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui les montent, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18. Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20.

Chacun peut voir que des chairs de rois, de kiliarques, de forts, de chevaux et de ceux qui les montent, de libres et d'esclaves, ne signifient pas de telles choses, mais qu'elles signifient d'autres choses qui ont été inconnues jusqu'à présent ; et, d'après chaque expression de ce passage, il est évident que ce sont les maux qui proviennent des faux et les maux d'où proviennent les faux, lesquels maux procèdent du propre volontaire de l'homme. Le faux qui rejaillit du propre intellectuel de l'homme étant, dans le sens interne, le sang, et le mal qui rejaillit de son propre volontaire étant la chair, le Seigneur parle ainsi de l'homme qui doit être régénéré :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » - Jean 1:12-13 :

C’est de là que par la chair en général est entendu tout homme, voir numéros 574, 1050 f ; car soit qu'on dise l'homme, soit qu'on dise le propre de l'homme, c'est la même chose. Que la Chair, dans le sens suprême, signifie le Divin-Humain du Seigneur, cela est évident d'après le passage ci-dessus rapporté, et aussi d'après celui-ci dans Jean :

« La Parole Chair a été faite, et elle a habité en nous ; et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'unique engendré du Père. » - Jean 1:14.

D’après cette Chair est vivifiée toute chair, c'est-à-dire, d'après le Divin-Humain du Seigneur est vivifié tout homme, par l'appropriation de l'amour du Seigneur, appropriation qui est signifiée par manger la Chair du Fils de l'homme, - .

Et par manger le Pain dans la Sainte Cène, car le pain est le corps ou la chair, - Matth ,

  
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