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Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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Arcanes Célestes # 1368

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1368. Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel sont les faussetés : on le voit par la signification des Chaldéens dans la Parole. J'ai montré ci-dessus, vers. 9, que Babel signifie le culte dans lequel sont intérieurement les maux, mais que la Chaldée signifie le culte dans lequel sont intérieurement les faussetés ; par conséquent, Babel signifie le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien, et la Chaldée le culte au dedans duquel il n'y a rien du vrai. Le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien ni rien du vrai est un culte qui est intérieurement profané et idolâtrique. Qu'un tel culte soit signifié, dans la Parole, par la Chaldée, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici la terre des Chaldéens ; ce peuple n'était point ; Aschur l'a fondée dans les tzüm ; ils érigeront leurs tours d'observation, ils élèveront leurs palais ; il la mettra en ruine. » - Ésaïe 23:13.

La terre des Chaldéens, qui n'étaient pas un peuple, désigne les faussetés ; Aschur son fondateur désigne les raisonnements ; les tours d'observation sont les fantaisies.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah, » votre Rédempteur, le Saint d'Israël : A cause de vous, j'ai envoyé contre Babel, j'ai renversé toutes ces barrières et les Chaldéens dont le cri (se fait entendre) dans les .

Babel, c'est le culte dans lequel est intérieurement le mal ; les Chaldéens désignent le culte dans lequel est intérieurement le faux ; les navires sont les connaissances du vrai qui ont été corrompues.

Dans le Même : Assieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royamnes ; je me suis emporté contre » mon peuple, j'ai profané mon héritage, et je les ai livrés dans ta main. Ces deux choses viendront subitement sur toi dans un seul jour, la privation d'enfants et le veuvage ; elles viendront sur toi dans leur entier à cause de la multitude de tes prestiges et à cause de la grandeur de tes enchantements. » - Ésaïe 47:5-6, 9.

Ici, il est évident que la Chaldée est la profanation du vrai, et elle est appelée prestiges et enchantements.

Dans le Même :

« Sortez de Babel, fuyez loin des Chaldéens. » - Ésaïe 48:20.

C'est-à-dire évitez la profanation du bien et du vrai dans le culte.

Dans Ézéchiel :

« Fais connaître à Jérusalem ses abominations : » Ton père (était) Emorréen, et la mère Chittéenne ; tu t'es » prostituée avec les fils de l'Egypte ; tu t'es prostituée avec les fils d'Aschur ; de là tu as multiplié ta prostitution jusque dans la terre de la Chaldée. » - Ézéchiel 16:2-3, 26, 28-29.

Il s’agit spécialement de l'Eglise Judaïque ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques : les fils d'Aschur, les raisonnements ; la terre de la Chaldée vers laquelle elle a multiplié sa prostitution, c'est la profanation du vrai ; chacun peut voir que par l'Egypte, Aschur et la Chaldée, on n'entend point des terres, et qu'il ne s'agit pas d'une autre prostitution.

Dans le Même :

« Ohola s'est prostituée, et elle a aimé ses amants, les Assyrians ses voisins ; et elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte ; elle a ajouté à ses prostitutions, et elle a vu des hommes en peinture sur la muraille, des images de Chaldéens, peintes au vermillon, ayant des ceintures sur leurs reins, des tiares flottantes teintes sur leurs têtes, ayant toute l'apparence de généraux et la ressemblance des fils de Babel, des Chaldéens (dans) la terre de leur nativité ; elle les a aimés avec une passion désordonnée par le regard de ses yeux, et elle a envoyé des ambassadeurs vers eux dans la Chaldée. Les fils de Babel l'ont souillée par leurs , [Il manque du texte ici], .

Ici, les Chaldéens, appelés fils de Babel, désignent les vérités profanées dans le culte ; Ohola et l'Eglise spirituelle, qui est appelée Samarie.

Dans Habacuc :

« C'est moi » qui excite les Chaldéens, nation cruelle et impétueuse, s'avançant dans les latitudes de la terre, pour posséder des habitations » qui ne lui appartiennent pas ; elle(est) horrible et terrible, et son jugement, et son élévation vient d'elle-même ; ses chevaux sont » plus légers que les léopards, et ils ont des yeux plus (perçants) » que les loups le soir, et ses cavaliers se répandent de tout côté, et ses cavaliers viennent de loin, ils volent comme un aigle qui » se hâte pour le repaître. Elle vient tout entière pour faire violence ; le désir brûlant de ses faces (est) vers l'orient. » - Habacuc 1:6, 7, 8-9.

Ici, la nation Chaldéenne est décrite par plusieurs représentatifs signifiants les profanations du vrai dans le culte. Babel et la Chaldée sont en outre décrites dans deux Chapitres entiers de Jérémie, Chapitre 1. Chapitre 11 et là on voit clairement ce que l'un et l'autre signifient, c'est-à-dire que Babel signifie la profanation des célestes, et la Chaldée la profanation des spirituels, dans le culte. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir qu’Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel il y a intérieurement une profanation idolâtrique. Il m'a été aussi donné d'être instruit par eux-mêmes que tel avait été leur culte.

  
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Arcanes Célestes # 3727

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3727. Quant à ce qui concerne la signification de la statue, si elle est la sainte limite, par conséquent le dernier de l'ordre c'est parce que dans les temps très-anciens on posait des pierres aux endroits où étaient les limites qui séparaient la possession ou l'héritage de l'un d'avec la possession ou l'héritage de l'autre et que ces pierres étaient pour signe et pour témoignage que là étaient les limites ; les Très-Anciens qui, dans chacun des objets et dans chacun des statuts, pensaient quelque chose de céleste et de spirituel, numéros 1977, 2995, en agissaient de même à l'égard de ces pierres qu'ils dressaient, et d'après elles ils pensaient aux derniers dans l'homme, par conséquent au dernier de l'ordre, qui est le vrai dans l'homme Naturel : des Très-Anciens qui existèrent avant le déluge cette coutume passa aux Anciens qui vécurent après, le déluge, numéros 920, 1409, 2179, 2896, 2897 ; et ceux-ci commencèrent à regarder comme saintes ces pierres qu'ils dressaient peur limites ; et cela, comme il a été dit, parce qu'elles signifiaient le saint Vrai qui est dans le dernier de l'ordre ; ils appelaient aussi ces pierres Statues, d'où il arriva que les Statues recevaient un culte et qu'où en érigeait dans les lieux où étaient les bois sacrés, et plus tard dans ceux où étaient les temples, et qu'on les oignait aussi d'huile, ainsi qu'il va être expliqué ; en effet, le culte de l'Ancienne Eglise consistait dans les perceptifs et les significatifs des Très-Anciens qui vivaient avant le déluge, comme cela est évident d'après les passages déjà cités : comme les Très-Anciens parlaient avec les Anges, et que pendant leur vie sur la terre ils étaient en même temps avec eux, ils avaient appris du ciel que les Pierres signifiaient le vrai, et les Bois (Ligna) le bien, voir ci-dessus numéro 3720 ; c'est donc de là que les Statues signifient la sainte limite, par conséquent le Vrai qui est le dernier de l'ordre chez l'homme, en effet, le bien qui influe du Seigneur par l'homme Interne est terminé dans l'homme Externe, et dans le vrai qui s'y trouve ; la pensée de l'homme, son langage et son action, qui sont les derniers de l'ordre, ne sont autre chose que des vrais d'après le bien ; ce sont, en effet, les images ou les formes du bien, car ils appartiennent à la partie intellectuelle de l'homme, tandis que le bien qui est en eux et dont ils proviennent appartient à la partie volontaire. Que les Statues aient été dressées comme signe et comme témoignage, et aussi comme culte, et que dans le sens interne elles signifient la sainte limite, ou le vrai dans le naturel de l'homme, vrai qui est le dernier de l'ordre, on peut le voir par d'autres passages de la Parole, par exemple, dans les suivants, où il s'agit de l'alliance entre Laban et Jacob :

« Maintenant va, contractons une alliance moi et toi, et qu'elle soit pour témoin entre moi et toi : et Jacob prit une Pierre et il la dressa en Statue. Laban dit à Jacob. Voici ce monceau, et voici la Statue que j'ai dressée entre moi et toi ; témoin ce monceau, et témoin la statue, que moi je ne passerai pas vers toi ce monceau, et que toi tu ne passeras pas vers moi ce monceau, ni cette statue, pour un mal. » - Genèse 31:44-45, 51-52.

Qu’ici la statue signifie le Vrai, on le verra dans l'explication de ce passage.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah-Zebaoth : En ce jour-là il y aura un Autel à Jéhovah dans le milieu de la terre d'Egypte, et une Statue près de sa limite, à Jéhovah ; elle sera en signe et en témoignage à Jéhovah-Zebaoth dans la terre d'Egypte. » - Ésaïe 19:18-19, 20.

L'Egypte, ce sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme Naturel ; l'Autel, c'est le culte Divin en général, car l'Autel est devenu le principal représentatif du culte dans la seconde Eglise Ancienne commencée par Eber, numéros 921, 1343, 2777, 2811 ; le milieu de la terre d'Egypte, c'est le principal et l'intime du culte, numéros 3940, 2973, 3436 ; la statue est le vrai qui est le dernier de l'ordre dans le naturel ; qu'il soit à la limite, en signe et en témoignage, cela est évident.

Dans Moïse :

« Moïse écrivit toutes les paroles de Jéhovah, et il se leva au matin, et il éleva un Autel près de la montagne de Sinaï, et douze statues pour les douze tribus d'Israël. » - Exode 24:4.

Là, l'Autel était pareillement le représentatif de tout culte, et même le représentatif du bien dans le culte ; mais les douze statues étaient le représentatif du vrai qui provient du bien dans le culte ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéros 577, 2089, , 2130 f, 3272 ; que les douze Tribus soient pareillement toutes les choses du vrai de l'Eglise, on le verra, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans le Chapitre suivant. Comme les Autels étaient les représentatifs de tout bien du culte, et que l'Eglise Juive a été instituée pour représenter l'Eglise céleste, qui n'a reconnu d'autre vrai que celui qui procède du bien, et qui est appelé céleste vrai, car elle n'a pas voulu séparer en la moindre chose le vrai d'avec le bien, au point qu'elle ne voulait pas même nommer quelque chose de la foi ou du vrai à moins de penser au bien, et cela d'après le bien, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718, 3246, c'est pour cela qu'il y a eu représentatif du vrai par les pierres de l'Autel, et qu'il a été défendu que ce fût par les statues, de peur que par la le vrai ne fût séparé d'avec le bien, et que le vrai ne reçût représentativement un culte à la place du bien ; c'est pourquoi il est dit dans Moïse :

« Tu ne te planteras point de bocage, de quelque arbre que ce soit, auprès de l'autel de Jéhovah ton Dieu, que tu te feras ; et tu ne te dresseras point de statut, que hait Jéhovah ton Dieu. » - , 22.

En effet, rendre un culte au vrai séparé d'avec le bien, ou à la foi séparée d'avec la charité, c'est contre le Divin, parce que c'est contre l'ordre, ce qui est signifié par tu ne te dresseras point de statue, que hait Jéhovah ton Dieu ; mais que néanmoins les Juifs en aient dressées, et qu'ils aient ainsi représenté les choses qui sont contre l'ordre, on le voit dans Osée :

« Israël, selon la multiplication de son fruit, multiplie les autels ; selon le bien de leur terre, ils font avec art des statues ; mais il renversera leurs autels, il dévastera leurs statues. » - Osée 10:1-2.

Dans le Premier Livre des Rois :

« Juda a fait le mal aux yeux de Jéhovah ; et ils se sont bâti des hauts lieux, et des Statues et des bocages, sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 1 Rois 14:22-23.

Dans le Second Livre des Rois :

« Les fils d'Israël s'établirent des statues et des bocages sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 2 Rois 17:10.

Dans le Même Livre :

« Chiskia ôta les hauts lieux, et il renversa les statues, et il coupa le bocage, et il brisa le serpent d'airain qu'avait fait Moïse, parce qu'ils lui faisaient des encensements. » - 2 Rois 18:4.

Comme les Nations avaient aussi connu par tradition que le saint du culte était représenté par les autels et par les statues, et cependant comme elles étaient dans le mal et dans le faux, c'est pour cela que chez les nations les autels signifient les maux du culte et les statues les faux, aussi a-t-il été ordonné de les détruire ; dans Moïse :

« Les Autels des Nations vous détruirez, et leurs statues vous briserez, et leurs bocages vous couperez. » - Exode 34:13. Deutéronome 7:5, 12:3.

Dans le Même :

« Tu ne te prosterneras point devant les Dieux des nations, et tu ne les adoreras point, et tu ne feras point selon leurs œuvres, parce qu'en détruisant tu les détruiras, et en brisant tu briseras leurs statues. » - Exode 23:24.

Les Dieux des nations, ce sont les faux ; les œuvres, ce sont les maux ; briser les statues, c'est détruire le culte provenant du faux.

Dans Jérémie :

« Nébuchadnézar Roi de Babel brisera les statues de la maison du soleil dans la terre d'Egypte, et les maisons des Dieux d'Egypte il brûlera au feu. » - Jérémie 43:13.

Dans Ézéchiel :

« Nébuchadnézar Roi de Babel sous les sabots de ses chevaux foulera toutes tes rues, ton peuple par l'épée il tuera, et à terre il fera descendre les siennes de ta force. » - Ézéchiel 26:11.

Là, il s'agit de Tyr ; Nébuchadnézar Roi de Babel, c'est ce qui dévaste, numéro 1327f ; les sabots des chevaux, ce sont les intellectuels infimes, tels que sont les scientifiques provenant des sensuels seuls ; que les ongles (ou les sabots) des chevaux signifient les infimes, cela sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, confirmé ailleurs ; les chevaux sont les intellectuels, numéros 2760, 2761, 2762 ; les rues sont les vrais et dans le sens opposé les faux, Numéro 2336 ; les fouler, c'est détruire les connaissances du vrai, qui sont signifiées par Tyr ; que Tyr, dont il s'agit ici, signifie les connaissances du vrai, on le voit numéro 1201 ; tuer le peuple par l'épée, c'est détruire les vrais par le faux, car le peuple se dit des vrais, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, et l'épée est le faux qui combat, numéro 2799 : par là on voit clairement ce que c'est que faire descendre à terre les statues de la force ; que la force se dise du vrai et du faux, cela est encore évident d'après la Parole.

  
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