Bible

 

Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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L’Apocalypse Révélée # 766

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766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
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Arcanes Célestes # 4352

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4352. Et il tomba à son cou, signifie une seconde conjonction de tous dans cet universel : on le voit par la signification de tomber au cou, en ce que c'est une plus étroite conjonction, car c'est un plus étroit embrassement ; le cou, dans le sens interne, signifie aussi l'influx et la communication des intérieurs et des extérieurs, et par suite la conjonction, voir numéro 3542, 3603 : que ce soit la conjonction de tous ou avec tous dans cet universel, c'est parce que Jacob, au cou duquel Esaü tomba, est l'universel de toutes choses quant aux vrais, numéro 4346. La conjonction du bien avec les vrais dans le Naturel est décrite ici ; voici ce qui se passe au sujet de cette conjonction : Le Bien par l'homme Interne influe dans l'homme Externe, et s'y conjoint avec les vrais qui ont été insinués par l'homme Externe ; en effet, le Bien qui influe par l'homme Interne appartient à l'amour, car il n'existe aucun Bien spirituel ou céleste qui n'appartienne à l'amour, le Bien vient de là, et c'est de là qu'il est appelé Bien chez l'homme ; l'amour lui-même, qui est dans le bien et avec le bien, est ce qui conjoint ; si l'amour n'était pas dans le bien et ne se montrait pas, jamais aucune conjonction ne pourrait exister, car l'amour n'est autre chose que la conjonction spirituelle, parce que c'est par lui qu'elle se fait : cet amour ne vient d'autre part que du Seigneur, car le Seigneur est la source et l'origine de tout amour céleste et spirituel, par conséquent de tout bien qui en provient : cet amour est double, Céleste et Spirituel, l'amour céleste est l'amour envers le Seigneur, et l'amour spirituel est l'amour à l'égard du prochain, et est appelé charité ; c'est de ces amours que procèdent tout bien céleste et tout bien spirituel, et ce sont ces amours qui se consignent avec les vrais nommés vrais de la foi ; en effet, les vrais de la foi considérés sans l'amour sont seulement des mots sans vie, mais par l'amour, ainsi par la conjonction avec le bien de l'amour, ils reçoivent la vie : de là on peut voir qu'il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, et que la foi est selon l'amour. Et comme il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, c'est pour cela qu'il n'y a non plus aucune Confiance ou Assurance ; l'assurance ou la confiance, qui est nommée assurance ou confiance de la foi, chez d'autres que ceux qui sont dans l'amour et dans la charité, est ou bâtarde, ou telle qu'elle peut aussi exister chez les esprits diaboliques, lorsqu'ils sont dans un état de crainte ou d'angoisse, ou dans un état de persuasion d'après l'amour de soi et du monde ; mais comme aujourd'hui on a fait la foi salvifique sans les biens de la charité, et que néanmoins de loin on voit que les vrais de la foi ne peuvent sauver, par la raison que ces vrais existent aussi chez les méchants, c'est pour cela qu'on reconnaît la Confiance ou l'Assurance, et qu'on l'appelle la Foi, sans qu'on sache ce qu'elle est, et que même elle peut exister chez les méchants, et qu'il n'y a aucune confiance spirituelle si ce n'est celle qui influe par le bien de l'amour et de la charité, non quand l'homme est dans la crainte et dans l'angoisse, ou dans une persuasion d'après l'amour de soi et du monde, mais quand il est dans un état libre ; ni chez d'autres que ceux chez qui le bien a été conjoint aux vrais, et enraciné pendant le cours précédent de la vie, par conséquent non dans les maladies, les malheurs, les dangers de la vie, ni à l'approche de la mort ; si cette Confiance ou assurance qui se montre dans la contrainte sauvait l'homme, tous les mortels seraient sauvés, car chacun y est facilement amené ; en effet, le Seigneur qui veut le salut de tous, ne la refuserait à personne ; mais, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ailleurs ce que c'est que cette Confiance ou assurance qu'on nomme la foi, quelle elle est, et chez qui elle est.

  
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