Bible

 

Jérémie 51:64

Studie

       

64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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Apocalypse Explained # 1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 2762

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2762. Si le Cheval signifie l'intellectuel, cela ne vient uniquement que des représentatifs dans l'autre vie, où très souvent dans le monde des Esprits on voit des Chevaux, et avec beaucoup de variété, et aussi des cavaliers sur des chevaux, et toutes les fois qu'ils apparaissent, ils signifient l'intellectuel ; il y a continuellement chez les Esprits de tels Représentatif de l'intellectuel, que, quant il est fait mention de Chevaux dans la Parole, les Esprits et les Anges qui sont chez l'homme savent aussitôt que c'est de l'intellectuel qu'il est question : de là vient aussi que des Chevaux brillants comme du feu apparaissent à certains Esprits appartenant à un autre globe, quand, imbus d'intelligence et de sagesse, ils sont élevés du monde des esprits dans le ciel ; ces chevaux furent aussi vus par moi, tandis que ces esprits étaient enlevés ; par là, j'ai pu voir ce qui est signifié par le Char de feu et les Chevaux de feu qui furent vus par Elysée, quand Elie monta dans les cieux au milieu d'un tourbillon ; et encore ce qui est signifié par l'exclamation que fit alors Elisée :

« Mon Père ! Mon Père, char d'Israël et ses Cavaliers. » - 2 Rois 2:11-12.

Et par les mêmes paroles que Joas Roi d'Israël dit à Elisée quand celui-ci mourut :

« Mon Père ! Mon Père, Char d'Israël et ses Cavaliers. » - 2 Rois 13:14.

Ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit que le Seigneur quant à la Parole, a été représenté par Élie et par Elisée, savoir, la Doctrine de l'Amour et de la Charité tirée de la Parole, par le Char de Feu, et la Doctrine de la foi qui en procède, par les Chevaux de Feu ; la Doctrine de la foi est la même chose que l'entendement de la Parole quand aux intérieurs, ou le sens interne. Que dans les Cieux il apparaisse des Chars et des Chevaux chez les Esprits et chez les Anges, la preuve en est non-seulement en ce que des chars et des chevaux furent vus par des Prophètes ; par exemple, par Zacharie, - Chapitre 2 Rois 1:8, 9, 10 ; 2 Rois 6:3, 4, 5-6, 7, et par d'autres, même par le serviteur d'Elisée, dont il est dit dans le Livres Rois :

« Jéhovah ouvrit les yeux du serviteur d'Elisée, et il vit, et voici, la montagne (était) pleine de Chevaux, et de Chars de feu (étaient) tout autour d'Elisée. » - 2 Rois 2 Rois 6:17.

Mais en outre en ce que, dans le Monde des Esprits, il apparaît continuellement des chars et des chevaux dans la partie où demeurent les intelligents et les sages, et cela, comme il a été dit, parce que les Chars et les Chevaux représentent, les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence : qu'après la mort, les ressuscités qui entrent dans l'autre vie voient un jeune homme qui leur est représenté montant à Cheval et ensuite descendant de Cheval, et que par là il soit signifié qu'ils doivent être instruits des connaissances du bien et du vrai, avant qu'ils puissent venir dans le Ciel, c'est ce qui a été dit dans la Première Partie numéros 187, 188. On savait très bien dans l'Eglise Ancienne que les Chars et les Chevaux avaient de semblables significations, comme on peut le voir aussi par le Livre de Job, qui est un Livre de l'Ancienne Église ; on y trouve ces paroles :

« Dieu lui a fait oublier la Sagesse et ne lui a point départi d'Intelligence ; selon le temps, elle s'est élevée en haut, elle se moque du Cheval et de son Cavalier. » - Job 39:20, 21.

La signification du Cheval, en ce qu'il est l'Intellectuel, passa de l'Ancienne Église chez les sages d'alentour, même dans la Grèce : de là vient que lorsqu'ils décrivirent le Soleil, par lequel est signifié l'Amour, numéros 2441, 2495, ils y placèrent le Dieu de leur sagesse et de leur intelligence, et lui attribuèrent un char et quatre Chevaux ignés ; et que lorsqu'ils décrivirent le Dieu de la mer, la Mer signifiant les sciences dans le commun, numéros 28, 2120, ils lui donnèrent aussi des chevaux ; et que lorsqu'ils décrivirent l'origine des sciences qui procèdent de l'Intellectuel, ils supposèrent un Cheval allé qui, d'un coup de pied, a fait jaillir une fontaine près de laquelle habitaient des vierges qui sont les sciences : et par le cheval de Troie, il n'a non plus été signifié autre chose que les ruses suggérées par leur entendement pour renverser des murailles : aujourd'hui même, lorsqu'on décrit l'Intellectuel, on le représente communément, d'après la coutume reçue de ces Anciens, par le cheval volant ou Pégase, et l'on désigne l'érudition par une fontaine ; mais à peine est-il quelqu'un qui sache que le Cheval, dans le sens mystique signifie l'entendement, et la fontaine le vrai ; on sait encore moins que ces significatifs ont par dérivation passé de l'Eglise Ancienne aux Gentils.

  
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