Bible

 

Jérémie 51:63

Studie

       

63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9296

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9296. Et la fête de la recolle à l'issue de l'année, quand tu récolteras les œuvres du champ, signifie le culte d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien par suite, ainsi à cause de la régénération et de l'entière délivrance de la damnation : on le voit par la signification de la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur et l'action de grâces, numéros 9286, 9287, 9294,, [Il manque du texte ici], ;

Et ailleurs :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours. » - Lévitique 23:39. -Puisque cette Fête signifie le culte du Seigneur d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien, et ainsi à cause de l'entière délivrance de la damnation, il sera d'abord expliqué ici ce que c'est que l'implantation du bien : Il a déjà été montré çà et là qu'il y a chez l'homme deux facultés de la vie, savoir, l'Entendement et la Volonté, et que l'Entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté à la réception du bien, car il y a deux choses, auxquelles se réfèrent toutes celles qui sont dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, à savoir, le Vrai et le Bien ; de là aussi il est évident que ces deux choses font la vie de l'homme, et que le Vrai de la foi et le Bien de la charité font sa nouvelle vie, et que si l'un et l'autre n'a point été implanté dans l'homme, il n'y a point de nouvelle vie pour lui : on sait dans l'Église comment le vrai qui appartient à la foi est semé et implanté dans l'homme, mais on ne sait pas encore bien comment est semé et implanté le bien qui appartient à la charité : l'homme, quand il est enfant, reçoit du Seigneur le bien, c'est le bien de l'innocence, tel qu'il est chez les enfants ; ce bien fait le commencement de la nouvelle volonté chez l'homme, et il croît avec l'âge selon la vie d'innocence avec les camarades, et selon la vie d'honnêteté et d'obéissance envers les parents et les maîtres, mais davantage chez ceux qui dans la suite se laissent régénérer ; le Seigneur prévoit cela et y pourvoit selon l'état de la vie suivante, car le Seigneur dans tout ce qui est présent prévoit le mal et pourvoit le bien, et cela depuis le premier fil de la vie jusque dans l'éternité : plus tard, quand l'homme devient adolescent et commence à penser par lui-même, autant il est entraîné par les plaisirs des amours de soi et du monde, autant ce nouveau volontaire ou ce commencement de la nouvelle volonté est fermé ; et autant il n'est pas entraîné par ces plaisirs, autant ce nouveau volontaire est ouvert et même perfectionné. Mais comment est-il perfectionné par l'implantation du vrai, c'est ce qui va être dit maintenant : Ce nouveau volontaire, qui vient du bien de l'innocence, est l'habitacle par lequel le Seigneur entre chez l'homme, et excite l'homme à vouloir le bien, et d'après le vouloir à faire le bien ; cet influx opère chez l'homme en tant que celui-ci renonce aux maux ; de là pour lui la faculté de savoir, d'apercevoir, de réfléchir, et de comprendre les vrais et les biens moraux et civils selon le plaisir de l'usage ; ensuite le Seigneur influe, par ce bien dans les vrais de la doctrine de l'Église, qui sont chez l'homme, et il évoque de la mémoire les choses qui servent à l'usage de la vie, et les implante clans le bien, et il perfectionne ce bien ; de là vient que le bien chez l'homme est absolument selon l'usage de la vie ; si l'usage de la vie est pour le prochain, c'est-à-dire, pour le bien du concitoyen, de la patrie, de l'Église, du Ciel, et pour le Seigneur, ce bien est le bien de la charité ; mais si l'usage de la vie est seulement pour soi et pour le monde, alors ce commencement de la nouvelle volonté est fermé, et au-dessous est formé un volontaire d'après les maux des amours de soi et du monde, et par suite un intellectuel d'après les faux ; ce volontaire est fermé en dessus et ouvert en dessous, c'est-à-dire, fermé du côté du ciel et ouvert du côté du monde : d'après cela, on voit clairement de quelle manière les vrais sont implantés dans le bien et le forment ; puis aussi, que quand l'homme est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, la nouvelle volonté, où est le bien de la charité, est l'habitacle du Seigneur, par conséquent le ciel chez l'homme ; et le nouvel entendement qui en provient est comme un tabernacle par lequel il y a entrée et sortie : ces choses dans le commun et dans le particulier ont été représentées par cette fête, qui a été appelée fête de la récolte des fruits de la terre, et fête des tabernacles : qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après l'institution de cette fête, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours ; au premier jour sabbath, et au huitième jour sabbath : et vous prendrez pour vous dans le premier jour du fruit d'un arbre d'honneur, des branches de palmiers, et un rameau d'arbre touffu, et des saules d'un torrent, et vous vous réjouirez devant Jéhovah votre Dieu sept jours. Tous les indigènes d'Israël habiteront dans des tabernacles ; afin que sachent vos générations que dans des tabernacles j'ai fait habiter les fils d'Israël, quand je les ai retirés de la terre d'Egypte. " - :

Et ailleurs :

« La fête des tabernacles tu feras chez toi pendant sept jours, quand tu auras fait la récolte de ton aire et de ton pressoir ; tu te réjouiras dans cette fête, toi, ton fils et ta fille, et ton serviteur et ta servante, et le Lévite, et le voyageur, et l'orphelin et la veuve, qui (sont) dans tes portes : tout joyeux, tu seras. » - :

Que l'état du bien implanté au moyen du vrai par le Seigneur, ainsi l'état du ciel chez l'homme, ait été représenté par cette fête, on le voit clairement par le sens interne de toutes les choses qui y sont mentionnées ; en effet, dans ce sens, le quinzième jour du septième mois, signifie la fin de l'état antérieur, et le commencement de l'état nouveau, car c'est ce que signifie quinze, voir numéro 8400, et aussi sept, numéros 728, 6508, 8976, 9228 ; le fruit de la terre, qui alors a été recueilli, signifie le bien de la charité, numéros 43, 55, 9 :13, 983, 2846, 2847, 3146, 7690, 7692 ; la récolte de l'aire et du pressoir, signifie la même chose, car le blé qui appartient à Caire est le bien du vrai, numéros 5295, 5410 ; le vin qui appartient au pressoir est le vrai d'après le bien, numéro 6377 ; et l'huile qui appartient aussi au pressoir est le bien dont provient, le vrai, numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; le sabbath le premier jour, et le sabbath le huitième jour, signifient la conjonction du vrai avec le bien, et réciproquement du bien avec le vrai, car le sabbath est la conjonction du vrai et du bien, numéros 8495, 8510, 8890, 8893, 9274 ; que le huitième jour ait aussi été dit sabbath, c'est parce que le huitième signifie le commencement de l'état nouveau, numéros 2044, 8400 (fin). ; le fruit d'un arbre d'honneur qu'on devait prendre le premier jour, signifiait la réjouissance et la joie à cause du bien implanté, c'est pour cela qu'il est dit ensuite

« et vous vous réjouirez devant Jéhovah ; les branches de palmiers signifient les vrais internes de ce bien, numéro 8369 ; le rameau d'arbre touffu ou branchu, les vrais externes du bien ou les scientifiques, numéros 2831, 8133 ; et les saules du torrent, les vrais encore plus extérieurs, qui appartiennent aux sensuels du corps ; les tabernacles, dans lesquels on devait habiter sept jours, signifient le saint de l'amour de la part du Seigneur et réciproquement envers le Seigneur, numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 3391, 4391, 4599, car c'est le saint de l'union, numéro 8666 : les indigènes d'Israël, signifient ceux qui sont dans le bien de la charité, par conséquent aussi ce bien, abstraction faite des personnes, numéros 3654, 4598, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 6426, 7957 : la réjouissance de tous alors signifiait la joie telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, ainsi telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le ciel, car celui qui est dans le bien de la charité procédant du Seigneur est dans le ciel chez le Seigneur ; ce sont là les choses pour lesquelles cette fête a été instituée.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 886

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

886. Un olivier signifie le bien de la charité c'est ce qui résulte non-seulement de la signification de l'olivier, mais aussi de celle de l'huile dans la Parole : c'était avec l'huile d'olive, mêlée à des aromates, que l'on oignait les Prêtres et les Rois ; c'était l'huile d'olive qu'on employait pour les lampes ; Voir, au sujet du premier usage, Exode 30:24 ; et au sujet du second, Exode 27:20.

Si l'on employait l'huile d'olive pour les onctions et pour les lampes, c'est parce qu'elle représentait tout ce qui est céleste, par conséquent tout ce qui est le bien de l'amour et de la charité ; car l'huile est l'essentiel même de l'arbre, et pour ainsi dire son âme, comme le Céleste ou le bien de l'amour et de la charité est l'essentiel même ou l'âme même de la foi ; c'est de là que vient la représentation. On peut s'assurer, par de nombreux passages de la Parole, que l'huile signifie le céleste ou le bien de l'amour et de la charité : mais comme il n'est parlé ici que de l'Olivier, je rapporterai seulement quelques passages qui confirmait la signification de l'Olivier.

Dans Jérémie :

« Jéhovah a nommé ton nom ; Olivier verdoyant, beau par le fruit, par la forme. » - Jérémie 11:16.

C'est ainsi qu'est appelée l'Eglise Très-Ancienne : ou Céleste, qui était le fondement de l'Eglise Judaïque ; aussi tous les représentatifs de cette Eglise concernaient-ils les célestes, et par les célestes le Seigneur.

Dans Osée : Ses branches s'avanceront, et son honneur sera comme l'Olivier, et il aura une odeur conforme à celle du Liban. Osée 14:7. Il s'agit là de l'Eglise qui doit être édifice, dont l'honneur est l'olivier ou le bien de l'amour et de la charité, et dont l'odeur comme celle du Liban est l'affection du vrai de la foi qui procède de ce bien le Liban est mis pour les cèdres, qui signifiaient les spirituels ou les vérités de la foi.

Dans Zacharie :

« Il y a auprès du chandelier deux oliviers, l'un à la droite du bassin, et l'autre près de sa gauche.

« Ce sont les deux fils de l'Huile pure, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. » - Zacharie 4:3, 11, 14.

Les deux Oliviers sont mis là pour le Céleste et pour le Spirituel, par conséquent pour l'Amour, qui appartient à l'Eglise céleste, et pour la charité, qui appartient à l'Eglise spirituelle ; ces deux Eglises sont à la droite et à la gauche du Seigneur : le chandelier signifie ici le Seigneur, comme il en était le représentatif dans l'Eglise Judaïque ; les lampes désignaient les célestes, d'où viennent les spirituels, comme les rayons de lumière ou la lumière viennent de la flamme.

Dans David :

« Ton épouse (sera) comme une vigne abondante en fruits dans tes appartements secrets de ta Maison ; tes fils (seront) comme des plants d'Oliviers. » - Psaumes 128:3.

L'épouse comme use vigne est là pour l'Eglise spirituelle, et les fils pour les vérités de la foi ; ces vérités sont nommées plants d'oliviers, parce qu'elles procèdent des biens de la charité.

Dans Ésaïe :

« Il restera en lui des grappillages comme lorsqu'on secoue l'Olivier, deux, trois baies au sommet d'une branche. » - Ésaïe 17:6 - il s'agit là des reliquiae chez l'homme ; les olives sont à la place des reliquiae célestes.

Dans Michée :

« Tu presseras l'Olive, et tu ne t'oindras pas d'Huile ; et tu fouleras le moût, et tu ne boiras pas de vin. » - Michée 6:15.

Dans Moïse :

« Tu planteras et tu cultiveras des vignes, et tu ne boiras pas de vin ; tu auras des Oliviers dans toutes les frontières, et tu ne t'oindras pas d'huile. » - Deutéronome 28:39-40.

Il s’agit de l'abondance des points de doctrine qui concernent les biens et les vérités de la foi ; les Juifs les rejetaient à cause de leur nature. On peut voir par tous ces passages que la Feuille signifie le vrai de la foi, et l'Olivier le bien de la charité ; et que la feuille d'olivier que la colombe portait à son bec offre une signification semblable, c'est-à-dire que peu de vrai de la foi produit par le bien de la charité paraissait alors chez l'homme de l'Ancienne Eglise.

  
/ 10837