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Jérémie 51:63

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63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

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L’Apocalypse Révélée # 672

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672. Vers. 15:7. Et l'un des quatre Animaux donna aux sept Anges sept fioles d'or, signifie que ces vrais et ces biens, par lesquels les maux et les faux de l'Église sont découverts, sont tirés du sens de la lettre de la Parole. Que les quatre animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Parole dans les derniers, et les gardes, de peur que ses vrais et ses biens réels ne soient violés, on le voit ci-dessus. No. 239 ; et comme les vrais et les biens intérieurs de la Parole sont gardés par le sens de sa lettre, c'est pour cela que ce sens de la Parole est signifié par l'un des quatre animaux ; par les sept fioles, il est signifié la même chose que par les sept plaies, car elles sont les contenants, et par les contenants dans la Parole sont signifiées les mêmes choses que par les contenus ; par exemple, par la coupe la même chose que par le vin, et par le plat la même chose que par le mets : que par les coupes, les calices, les fioles, les plats, il soit signifié les mêmes choses que par les contenus, on le verra dans ce qui va suivre : ce qui est signifié par les sept Anges a été dit ci-dessus : s'il leur a été donné des fioles, c'est parce qu'il s'agit de l'influx du vrai et du bien dans l'Eglise pour découvrir les maux et les faux, et que les vrais et les biens nus ne peuvent influer ; en effet, ils ne sont point reçus, mais les vrais revêtus, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, sont reçus ; et, outre cela, le Seigneur opère toujours d'après les intimes par les derniers, ou dans le plein : voilà pourquoi il fut donné aux Anges des fioles, par lesquellessont signifiés les vrais et les biens contenants, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, par lesquels les faux et les maux sont découverts : que le sens de la lettre de la Parole soit le contenant, on le voit dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR L'ÉCRITURE SAINTE, Nos. 27 à 36, et 37 à 49. Que par les fioles, les plats, les coupes et les calices, et par les outres, soient signifiées les choses qui y sont contenues, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi m'a dit Jéhovah : Prends de ma main ce CALICE de colère, et fais boire toutes les nations ; quand elles refuseront de prendre le CALICE, lu diras : Buvant vous boirez. » — Jérémie 25:15-16, 28.

— « CALICE d'or, Babel, dans la main de Jéliovah, enivrant toute la terre. » — Jérémie 51:7.

— « Je mettrai le CALICE de la sœur dans ta main ; d'ivresse et de tristesse tu seras remplie, par le CALICE de dévastation, par le CALICE de ta sœur Samarie. » — Ézéchiel 23:31-34 — . « A ta ronde ira vers toi le CALICE de Jéhovah, afin qu'un vomissement soit sur ta gloire. » — Habacuc 2:16.

— « Aussi vers toi, Fille d'Édorn, passera le CALICE ; tu t'enivreras, et tu te mettras à nu. » — Lamentations 4:21.

— « Jéliovah fera pleuvoir sur les impics ; un vent de tcm.pétes (sera) la portion de leur CALICE. » — Psaumes 11:6.

— « Un CALICE est dans la main de Jéhovah, et du vin il y a mêlé ; il l'a rempli d'un mélange, et il en a versé ; ils-en boiront, tous les impies de la terre. » — Psaumes 75:9.

— « Ceux qui adoreront lu bêle boiront du vin de la colère de Dieu, mêlé au (vin) pur dans la COUPE de son emportement. » — Apocalypse 14:10.

— « Réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéliovah le CALICE de sa colère ; les Iles du CALICE de tremblement, tu les as bues. » — Ésaïe 51:17.

— « La femme ayant en sa main une coupe d'or, pleine d'abomination et d'impureté de sa scortalion. » — Apocalypse 17:4.

— « Doublez-lui au double ; dans la COUPE où elle a mélangé, mélangez-lui double. » — Apocalypse 18:6.

— « Moi j'établis Jérusalem en CALICE de tremblement pour tous les peuples. » — Zacharie 12:2.

— « Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » — Matthieu 23:25, 20 ; Luc 11:39.

— « Jésus dit aux fils de Zébédée : Pouvez-vous boire la COUPE que je dois boire ? » — Matthieu 20:22-23 ; Marc 10:38-39.

— « Jésus dit à Pierre : La COUPE, que M'a donnée le Père, ne la boirai-je pas ? » — Jean 18:11.

— « Jésus dans Getlisémané dit : S'il est possible, qu'elle passe loin de Moi, cette COUPE! » — Matthieu 26:39, 42, 44.

— « Jésus, prenant la COUPE, dit : Buvez-en tous ; ceci est mon sang, celui du Nouveau Testament. » — Matthieu 26:27-28 ; Marc 14:23, 24. Luc 22:17.

— « Jéhovah, mon CALICE ; Toi, tu soutiens mon lot. » — Psaumes 16:5.

— « Tu dresseras devant moi la table, ma coupe aura abondance. » — Psaumes 23:5.

— « Que rendrai-je à Jéhovah ? La COUPE de saints je prendrai. » — Psaumes 106:12, 13.

— « Abreuver du CALICE de consolations. » — Jérémie 16:7.

— Semblable chose que par le calice et la coupe est aussi signifiée par la fiole, et même par l'outre, — Matthieu 9:17 ; Luc 5:37-38 ; Jérémie 13:12 ; 48:12. Habacuc 2:15.

— Par les coupes, les encensoirs et les cassolelles, dans lesquels il y avait les parfums, il est signifié la même chose que par les parfums ; en général, par les vases de tout genre, la même chose que par ce qui est en eux.

  
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Arcanes Célestes # 4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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