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Jérémie 51:63

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63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

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L’Apocalypse Révélée # 238

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238. Vers. 4:6. Et devant le Trône, une mer de verre semblable à du cristal, signifie un nouveau Ciel de Chrétiens, qui étaient dans les vrais communs d'après le sens de la lettre de la Parole. Dans le Monde spirituel il apparaît des Atmosphères, et aussi des Eaux, comme dans notre monde ; des Atmosphères comme éthérées, où sont les Anges du Ciel suprême ; des Atmosphères comme aériennes, où sont les Anges du Ciel moyen ; et des Atmosphères comme aqueuses, où sont les Anges du dernier Ciel ; et celles-ci sont des Mers, qui apparaissent aux limites du Ciel, et là sont ceux qui sont dans les vrais communs d'après le sens de la lettre de la Parole. Que les eaux signifient les vrais, on le voit ci-dessus, No. 50 ; par suite la Mer, dans laquelle les eaux se rendent et se rassemblent, signifient le Divin Vrai à ses limites. Puis donc que par Celui qui est assis sur le Trône, il est entendu le Seigneur, No. 230. et que par les sept lampes, qui sont les sept esprits de Dieu devant le Trône, il est entendu une nouvelle Église qui sera par le Seigneur dans le Divin Vrai, No. 237, il est évident que par la Mer de verre, qui était devant le Trône, il est entendu l'Église chez ceux qui sont aux limites. Il m'a aussi été donné de voir les Mers aux limites des Cieux, et de converser avec ceux qui y étaient, et ainsi de connaître par expérience la vérité de ce fait ; ils ont été vus par moi comme dans une Mer, mais ils m'ont dit qu'ils étaient non dans une Mer mais dans une Atmosphère, d'où il devint évident pour moi que la Mer est l'apparence du Divin Vrai procédant du Seigneur, à ses limites. Que dans le Monde spirituel il y ait des Mers, c'est ce qui est bien évident, en ce qu'elles ont été très-souvent vues par Jean, comme ici, puis Chapitre 5:13 ; 7:1, 2, 3, 8:8-9 ; 10:2, 8 ; 12:18 ; 13:1 ; 14:7 ; 15:2 ; 16:3 ; 18:17, 19, 21 ; 20:13.

Il est dit, « une Mer de verre semblable à du Cristal, » à cause de la transparence du Divin Vrai procédant du Seigneur. Comme le Divin Vrai à ses limites produit l'apparence d'une Mer dans le Monde spirituel, c'est pour cela que par la Mer ailleurs dans la Parole il est signifié la même chose, comme dans ces passages :

— « En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » — Zacharie 14:8.

— les eaux vives de Jérusalem sont les Divins Vrais de l'Église par le Seigneur ; par conséquent la Mer, c'est où ces vrais se terminent.

— « Jéhovah dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » — Psaumes 77:20.

— « Ainsi a dit Jéhovah, qui a donné dans la Mer un chemin, et dans la multitude des eaux un sentier. » — Ésaïe 43:16.

— « Jéhovah sur les Mers a fondé le Globe, et sur les fleuves il l'a établi. » — Psaumes 24:2.

— « Jéhovah a fondé la terre sur ses bases, en sorte qu'elle ne soit point ébranlée à jamais ; de l'Abîme (ou de la Mer) comme d'un vêtement tu l'as voilée. » — Psaumes 104:5-6 ;

— que la terre ait été fondée sur la Mer, c'est que l'Église, qui est entendue par la terre, l'a été sur les vrais communs ; car ils en sont les bases et les fondements.

— « Moi, je dessécherai la Mer de Babel, et je tarirai sa source. Sur Babel montera la Mer ; par la multitude de ses flots elle sera couverte. » — Jérémie 51:36, 42 ;

— par dessécher la Mer de Babel, et faire tarir sa source, il est signifié éteindre tout vrai de son Église depuis les premiers jusqu'aux derniers.

— « Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des Fils (venus) de la Mer. » — Hosée 11:10.

— des fils venus de la mer sont ceux qui sont dans les vrais communs ou derniers. « C'est Jéhovah qui bâtit dans les Cieux ses degrés, qui appelle les eaux de la Mer, et les répand sur les faces de la terre. » — Amos 9:6.

— « Par la Parole de Jéhovah les Cieux ont été faits] ; il rassemble comme un monceau les eaux de la Mer, donnant dans des trésors les Abîmes. » — Psaumes 33:6-7.

— « Par ma réprimande je taris la Mer, je réduis les fleuves en désert. » — Ésaïe 50:2 ;

— et en outre dans d'autres passages. Comme la Mer signifie le Divin Vrai chez ceux qui sont aux limites du Ciel, c'est pour cela que Tyr et Sidon, qui étaient près de la mer, signifient l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai ; et c'est aussi pour cela que les îles de la mer signifient ceux qui sont dans un culte Divin plus éloigné, No. 34 ; et c'est encore pour cela que la Mer, dans la Langue Hébraïque, signifie l'Occident, c'est-à-dire, où la lumière du Soleil va à son soir, ou bien où le vrai va dans l'obscur. Que la Mer signifie aussi le Naturel de l'homme séparé du spirituel, par conséquent aussi l'Enfer, on le verra dans ce qui suit.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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