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Jérémie 51:63

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63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

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Jérémie 52

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1 Sédécias était âgé de vingt-et-un ans quand il commença à régner, et il régna onze ans à Jérusalem, sa mère avait nom Hamutal, [et] elle était fille de Jérémie de Libna.

2 Il fit ce qui déplaît à l'Eternel, comme avait fait Jéhojakim.

3 Car il [arriva] à cause de la colère de l'Eternel contre Jérusalem et Juda, jusqu'à les rejeter de devant soi, que Sédécias se rebella contre le Roi de Babylone.

4 Il arriva donc l'an neuvième de son Règne; le dixième jour du dixième mois, que Nébucadnetsar Roi de Babylone vint contre Jérusalem, lui et toute son armée, et ils se campèrent contre elle, et firent des terrasses tout alentour.

5 Et la ville fut assiégée jusqu’à l'onzième année du Roi Sédécias.

6 Et le neuvième jour du quatrième mois la famine se renforça dans la ville, tellement qu'il n'y avait point de pain pour le peuple du pays.

7 Alors la brèche fut faite à la ville, et tous les gens de guerre s'enfuirent, et sortirent de nuit hors de la ville, par le chemin de la porte entre les deux murailles, qui était près du jardin du Roi (or les Caldéens étaient tout autour de la ville) et s'en allèrent par le chemin de la campagne.

8 Mais l'armée des Caldéens poursuivit le Roi, et quand ils eurent atteint Sédécias dans les campagnes de Jéricho toute son armée se dispersa d'avec lui.

9 Ils prirent donc le Roi, et le firent monter vers le Roi de Babylone à Riblatha au pays de Hamath, où on lui fit son procès.

10 Et le Roi de Babylone fit égorger les fils de Sédécias en sa présence; il fit égorger aussi tous les principaux de Juda à Riblatha.

11 Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier de doubles chaînes d'airain, et le Roi de Babylone le mena à Babylone, et le mit en prison jusqu'au jour de sa mort.

12 Et au dixième jour du cinquième mois, en l'an dix-neuvième de Nébucadnetsar Roi de Babylone, Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, serviteur ordinaire du Roi de Babylone, entra dans Jérusalem;

13 Et brûla la maison de l'Eternel, et la maison Royale, et toutes les maisons de Jérusalem, et mit le feu dans toutes les maisons des Grands.

14 Et toute l'armée des Caldéens, qui était avec le prévôt de l'hôtel, démolit toutes les murailles qui étaient autour de Jérusalem.

15 Et Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, transporta [à Babylone] des plus pauvres du peuple, le reste du peuple, [savoir] ceux qui étaient demeurés de reste dans la ville, et ceux qui étaient allés rendre au Roi de Babylone, avec le reste de la multitude.

16 Toutefois Nébuzar-adan, prévôt de l'hôlel, laissa quelques-uns des plus pauvres du pays pour être vignerons et laboureurs.

17 Et les Caldéens mirent en pièces les colonnes d'airain qui étaient dans la maison de l'Eternel, avec les soubassements; et la mer d'airain qui était dans la maison de l'Eternel, et en emportèrent tout l'airain à Babylone.

18 Ils emportèrent aussi les chaudrons, et les racloirs, et les serpes, et les bassins, et les tasses, et tous les ustensiles d'airain dont on faisait le service.

19 Le prévôt de l'hôtel emporta aussi les coupes, et les encensoirs, et les bassins, et les chaudrons, et les chandeliers, et les tasses, et les gobelets; ce qui était d'or, et ce qui était d'argent.

20 Quant aux deux colonnes, à la mer, et aux douze bœufs d'airain qui servaient de soubassements, lesquels le Roi Salomon avait faits pour la maison de l'Eternel, on ne pesa point l'airain de tous ces vaisseaux-là.

21 Or quant aux colonnes chaque colonne avait dix-huit coudées de haut, et un cordon de douze coudées l'environnait; et elle était épaisse de quatre doigts, et était creuse;

22 et il y avait par-dessus un chapiteau d'airain; et la hauteur d'un des chapiteaux [était] de cinq coudées, il y avait aussi un rets et des grenades tout autour du chapiteau, le tout d'airain; et la seconde colonne était de même façon, et aussi les grenades.

23 Il y avait aussi quatre-vingt-seize grenades au côté, [et] les grenades qui étaient sur le rets à l'entour, étaient cent en tout.

24 Davantage le prévôt de l'hôtel emmena Séraja, qui était le premier Sacrificateur, et Sophonie, qui était le second Sacrificateur, et les trois gardes des vaisseaux.

25 Il emmena aussi de la ville un Eunuque qui avait la charge des hommes de guerre, et sept hommes de ceux qui étaient près de la personne du Roi, lesquels furent trouvés dans la ville; et le Secrétaire du Capitaine de l'armée qui enrôlait le peuple du pays; et soixante hommes d'entre le peuple du pays, qui furent trouvés dans la ville.

26 Nébuzar-adan donc, prévôt de l'hôtel, les prit, et les emmena vers le Roi de Babylone à Ribla.

27 Et le Roi de Babylone les frappa, et les fit mourir à Ribla au pays de Hamath. Ainsi Juda fut transporté hors de sa terre.

28 Et c'est ici le peuple que Nébucadnetsar transporta; la septième année, trois mille vingt-trois Juifs.

29 La dix-huitième année de Nébucadnetsar, on transporta de Jérusalem huit cent trente-deux personnes.

30 La vingt-troisième année de Nébucadnetsar, Nébuzar-adan, prévôt de l'hôtel, transporta sept cent quarante-cinq personnes des Juifs; toutes les personnes donc furent quatre mille six cents.

31 Or il arriva l'an trente-septième de la captivité de Jéhojachin, Roi de Juda, au vingt-cinquième jour du douzième mois, qu'Evilmérodac, Roi de Babylone, l'année qu'il commença à régner, tira de prison Jéhojachin Roi de Juda, et le mit en liberté.

32 Et lui parla avec bonté, et mit son trône au dessus du trône des [autres] Rois qui étaient avec lui à Babylone.

33 Et après qu'il lui eut changé ses vêtements de prison, il mangea du pain ordinairement tous les jours de sa vie en la présence du Roi.

34 Et quant à son ordinaire, un ordinaire continuel lui fut établi de par le Roi de Babylone pour chaque jour, jusques au jour de sa mort, tout le temps de sa vie.

   

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Arcanes Célestes # 9295

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9295. Que cette seconde Fête, qui a été appelée Fête de la moisson des prémices des œuvres, puis des prémices du froment, et aussi Fête des semaines, signifie l'implantation du vrai dans le bien, on le voit par son institution, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Dis aux fils d'Israël : Quand vous serez venus dans la terre que Moi je vous donne, et que vous aurez moissonné sa moisson, vous apporterez la poignée première des prémices de votre moisson au prêtre, qui fera mouvoir la poignée devant Jéhovah afin qu'elle soit agréée pour vous ; le lendemain du sabbath la fera mouvoir le prêtre ; et vous ferez en ce jour-là un agneau en holocauste, puis une minchah et une libation : mais ni pain, ni épi rôti ou vert vous ne mangerez jusqu'à ce jour-là : ensuite vous vous compterez depuis le lendemain du sabbath, depuis le jour que vous aurez apporté la poignée de motion, sept Sabbaths entiers il y aura, jusqu'au lendemain du septième sabbath, vous compterez cinquante jours, et vous offrirez un présent nouveau a Jéhovah ; de vos habitations vous offrirez un pain de motion, fermenté il sera cuit, pour prémices, à Jéhovah ; vous offrirez outre le pain sept agneaux, un taureau, et deux béliers en holocauste, avec leur minchah et leur libation. " - . .

Ce n'est que par le sens interne de ces paroles, qu'on peut savoir ce qu'elles signifient ; dans ce sens les semences qui sont semées dans le champ sont les vrais de la foi qui sont implantés dans le bien ; la moisson est la maturité quand les biens en proviennent, car le froment et l'orge sont les biens, et la tige ou l'épi, dans lequel est le grain, signifie les vrais ainsi adjoints aux biens ; la poignée est la série et la collection de ces vrais, car les vrais ont été disposés en faisceau ; la motion est la vivification, car les vrais ne sont point vivants chez l'homme avant qu'ils soient dans le bien ; le prêtre qui faisait mouvoir la poignée, c'est-à-dire, qui vivifiait les biens du vrai, représentait le Seigneur, car du Seigneur procède tout ce qui appartient a la vie ; cela étant fait le lendemain du Sabbath, signifiait le saint de la conjonction du bien et du vrai ; de ce qu'il n'était auparavant permis de manger ni pain, ni épi rôti, ni épi vert, cela signifiait point de vie du bien, ni d'appropriation auparavant, le pain est le bien de l'amour, l'épi rôti est le bien de la charité, l'épi vert est le bien du vrai, et manger c'est s'approprier ; de ce qu'ensuite sept sabbaths étaient comptés jusqu'à la fête, qui se faisait ainsi le cinquantième jour, cela signifiait l'entière implantation du vrai dans le bien jusqu'au premier de l'état nouveau ; le pain fermenté qui alors était offert, signifiait le bien alors non encore pleinement purifié ; la motion de ce pain signifiait la vivification ; l'holocauste d'agneaux, d'un taureau, de béliers, avec la minchah et les libation, signifiait le culte du Seigneur, d'après la qualité de ce bien : voilà les choses qui sont signifiées par cette fête et par les cérémonies qui s'y pratiquaient, d'où il est évident qu'elle signifiait le second état de la délivrance de la damnation, qui était l'état de l'implantation du vrai dans le bien. Comme cette Fête était appelée Fête des prémices de la moisson, il faut qu'on sache ce que la moisson signifie dans la Parole : Le Champ, dans lequel est la moisson, signifie dans le sens large tout le genre humain ou tout le monde ; dans un sens moins large, l'Église ; dans un sens plus strict, l'homme de l'Église ; et dans un sens encore plus strict, le bien qui est dans l'homme de l'Église, car ce bien reçoit les vrais de la foi comme le champ les semences ; par la signification du Champ on voit clairement ce que signifie la Moisson, à savoir, que dans le sens le plus large elle signifie l'état de tout le genre humain quant à la réception du bien par le vrai ; dans un sens moins large, l'état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; dans un sens plus strict, l'état de l'homme de l'Église quant à cette réception ; et dans un sens encore plus strict, l'état du bien quant à la réception du vrai, ainsi l'implantation du vrai dans le bien. D'après cela, on peut voir ce qui est signifié par la Moisson dans les passages suivants, comme dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l'homme ; le Champ est le monde ; la semence, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui la sème est le diable ; mais la moisson est la consommation du siècle, et les moissonneurs sont des Anges. “ - Matthieu 13:37-38, 39 ;

La bonne semence, ce sont les vrais de la foi procédant du Seigneur ; le Fils de l'homme est le Seigneur quant aux vrais de l'Église ; le monde, qui est le champ, est tout le genre humain ; les fils du royaume, qui sont la semence, sont les vrais de la foi de l'Église ; les fils du royaume du malin, qui sont l'ivraie, sont les faux de la foi de l'Église ; le diable, lequel est l'ennemi qui la sème, est l'enfer ; la consommation du siècle, qui est la moisson, est le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; les anges, qui sont les moissonneurs, sont les vrais d'après le Seigneur ; que ce soient là les choses qui sont signifiées par ces paroles du Seigneur, on peut le voir par leur sens interne, dont il est çà et là parlé dans les explications : on voit encore clairement, d'après cela, de quelle manière le Seigneur parlait quand il était dans le monde, c'est-à-dire qu'il parlait par des significatifs, afin que la Parole fût non-seulement pour le monde, mais aussi pour le ciel.

Dans Apocalypse :

« Un Ange sortit du Temple, criant d'une voix grande à celui qui sur la nuée était assis : Jette ta faux et moissonne, car est venue pour toi l'heure de moissonner, parce qu'est mûre la moisson de la terre : et jeta celui qui était assis sur la nuée sa faux sur la terre, et moissonnée fut la terre. " - Apocalypse 14:15-16 ;

Ici, la moisson est aussi le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien. Dans Joël :

« Dans le deuil sont les prêtres ministres de Jéhovah ; dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévaste est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile ; honteux sont devenus les laboureurs, dans les lamentations sont les vignerons à cause du froment et de l'orge, parce qu'a péri la moisson du champ. » - Joël 1:9-10, 11.

Ici est décrite la vastation de l'Église, quant aux vrais de la foi et aux biens de la charité, par des choses qui appartiennent au champ, à la vigne et à l'olivaie ; l'Église elle-même est le champ ; et son dernier état, qui a été appelé par le Seigneur Consommation du siècle, est la Moisson.

Dans le Même :

« Mettez la faucille, car mûre est la moisson ; venez, descendez, car plein est le pressoir ; les cuves débordent parce que grande est leur malice. » - ;

Ici encore la moisson signifie la Consommation du siècle ou le dernier état de l'Église dévastée.

Dans Jérémie :

« Retranchez celui qui sème de Babel, et celui qui prend la faucille dans le temps de la moisson. " - Jérémie 50:16.

Dans le Même :

« La fille de Babel (est) comme une aire, (voici) le temps de la fouler, encore un peu quand viendra le temps de sa moisson. » - Jérémie 51:33 ;

Le temps de la moisson, c'est le dernier état de l'Église là. Dans Ésaïe :

« Gémissez, navires de Tharschisch, parce qu'elle a été dévastée, Tyr, tellement qu'il n'y a plus de maison, et qu'il n'entre personne ; dans le silence sont les habitants de l'île, le marchand de Sidon, celui qui traverse la mer, ils te remplissaient ; et parmi les grosses eaux la semence de Schichor, la moisson du Nil, (c'était) sa récolte, au point qu'elle était le marché des nations. » - Ésaïe 23:1-2, 3 ;

Les choses saintes de l'Église qui sont ici décrites, personne ne peut les connaître que d'après le sens interne ; chacun sait que les choses saintes du ciel et de l'Église sont partout dans la Parole, et que c'est de là que la l'amie est sainte ; là, dans le sens de la lettre, il s'agit des marchandises de Tyr et de Sidon, qui ne sont point des choses saintes sans un sens intérieur saint ; quant à ce que ces expressions signifient dans ce sens, on le voit clairement si elles sont développées ; les navires de Tharschisch sont les doctrinaux du vrai et du bien ; Tyr et Sidon sont les connaissances du bien et du vrai ; plus de maison de sorte que personne n'entre, c'est qu'il n'y a plus de bien dans lequel le vrai puisse être implanté ; les habitants de l'île qui sont dans le silence sont les biens plus éloignés ; la semence de Schichor est le vrai scientifique ; la moisson du Nil qui était la récolte est par suite le bien hors de l'Église.

  
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