Bible

 

Jérémie 51:62

Studie

       

62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

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Arcanes Célestes # 5120

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5120. Et je donnai la coupe en la main de Pharaon, signifie l'appropriation par le naturel intérieur : on le voit par la signification de donner la coupe, ainsi donner du vin à boire, en ce que c'est approprier ; car boire est l'appropriation du vrai, numéro 3168 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, 5118. Ici, ainsi qu'il est évident d'après ce qui précède, il s'agit de la régénération du sensuel soumis à la partie intellectuelle de l'homme intérieur, et signifié par l'échanson ; par conséquent il s'agit de l'influx du vrai et du bien, et de la réception dans le naturel extérieur ; mais comme ces choses sont trop éloignées de la conception de ceux qui n'ont aucune idée distincte sur le rationnel et le naturel, ni aucune sur l'influx, il faut en conséquence surseoir à en donner l'explication. En outre, dans la Parole, il est souvent parlé de coupe ou de verre, ou de calice, et ces expressions dans le sens réel signifient le Vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi, qui procède du bien de la charité, ainsi la même chose que le vin ; et dans le sens opposé, elles signifient le faux par lequel est produit le mal, et aussi le faux provenant du mal ; si la coupe signifie la même chose que le vin, c'est parce que la coupe est le contenant et le vin le contenu, et qu'ils constituent en conséquence une seule chose, et qu'ainsi l'un est entendu par l'autre. Que ce soit là ce qui est signifié par la coupe dans la Parole, on le voit clairement par ces passages ; dans David ;

« Jéhovah, tu dresseras devant moi la table en présence de mes ennemis ; tu oindras d'huile ma tête, ma coupe aura abondance. » - Psaumes 23:5.

Dresser la table et oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien de la charité et de l'amour ; ma coupe aura abondance, c'est-à-dire que le naturel sera rempli du vrai et du bien spirituels qui en proviendront.

Dans le Même ;

« Que rendrai-je à Jéhovah ? La coupe des saints je prendrai, et le Nom de Jéhovah j'invoquerai. » - Psaumes 116:12-13 ;

-prendre la coupe des saints, c'est l'appropriation des biens de la foi.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre, d'eau en mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41 ;

Donner à boire un verre d'eau en mon Nom, c'est instruire dans les vrais de la foi d'après une très-faible charité.

Dans Matthieu :

« Puis, prenant la coupe et rendant grâces, il (la) leur donna, disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, celui de la Nouvelle Alliance. » - Matthieu 26:27, Marc 14:23, Luc 22:20.

Il est dit la coupe, et non le vin, parce que le vin se dit de l'Église spirituelle, mais le sang se dit de l'Église céleste, quoique l'un et l'autre signifie le saint vrai procédant du Seigneur ; mais dans l'Église spirituelle, c'est le saint de la foi d'après la charité à l'égard du prochain ; et, dans l'Église céleste, c'est le saint de la charité d'après l'amour envers le Seigneur ; l'Église spirituelle est distinguée de l'Église céleste, en ce qu'elle est dans la charité à l'égard du prochain, tandis que l'Église céleste est dans l'amour envers le Seigneur ; et la sainte cène a été instituée pour représenter et signifier l'amour du Seigneur envers tout le genre humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur. Comme le verre ou la coupe signifiait ce qui devait contenir, et le vin ce qui devait être contenu, et qu'ainsi la coupe signifiait l'externe de l'homme, et le vin l'interne de l'homme, c'est pour cela qu'il a été dit parle Seigneur :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, tandis que les intérieurs sont pleins de rapine et d'intempérance ! Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » - Matthieu 23:25, Luc 11:39.

Là aussi par la coupe, il est entendu dans le sens interne le vrai de la foi ; le cultiver sans le bien de la foi, c'est nettoyer l'extérieur de la coupe, et encore plus quand les intérieurs sont pleins d'hypocrisie, de vol, de haine, de vengeance, de cruauté ; car alors le vrai de la foi est seulement dans l'homme externe, et il n'y a absolument rien de ce vrai dans l'homme interne ; et cultiver le bien de la foi, et s'en imbiber, fait que les vrais sont conjoints au bien dans l'homme intérieur, et même alors les illusions sont acceptées pour des vrais, ce qui est signifié par nettoyer premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. Il en est de même de ces paroles dans Marc :

« Et il y a beaucoup d'autres choses que les Pharisiens et les Juifs ont reçues pour (les) retenir ; des baptisations de coupes et de pots, et de vases d'airain et de lits ; laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, des baptisations de pots et de coupes ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables ; vous rejetez le commandement de Dieu, pour observer votre tradition. » - Marc 7:4, 8-9.

Que le verre ou la coupe, dans le sens opposé, signifie le faux d'où provient le mal, et aussi le faux provenant du mal, on le voit par les passages suivants ; dans Jérémie :

« Ainsi m'a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Prends de ma main cette coupe du vin de la co1ère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t'envoie, afin qu'ils boivent, et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai parmi eux. Je pris donc la Coupe de la main de Jéhovah, et je fis boire toutes les nations vers lesquelles m'a envoyé Jéhovah. » - Jérémie 25:15-16, 17, 28.

La coupe du vin de la colère, c'est le faux par lequel il y a le mal ; si le faux par lequel il y a le mal est signifié, c'est parce que, de même que le vin enivre et rend insensé, de même aussi le faux ; l'ivresse spirituelle n'est autre chose que la folie produite par les raisonnements sur les choses qu'on doit croire, lorsqu'on ne croit que ce que l'on saisit ; de là les faux, et d'après les faux les maux, numéro 1072 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Afin qu'ils boivent et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai ; l'épée est le faux combattant contre le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Livre des Lamentations :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, fille d'Édom, qui habites dans la terre de Us ; aussi vers toi passera la coupe ; tu seras enivrée et tu seras mise à découvert. » - Lamentations 4:2l ; - être enivré de la coupe, c'est devenir insensé par les faux ; être mis à découvert ou à nu sans pudeur, c'est le mal qui en provient, numéros 213, 214.

Dans Ézéchiel :

« Dans le chemin de ta sœur tu as marché, c'est pourquoi je mettrai sa coupe dans ta main ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Tu boiras de ta sœur la coupe profonde et large, tu seras en risée et en moquerie, ample pour prendre, d'ivresse et de douleur tu seras remplie, par la coupe de dévastation et de désolation, la coupe de ta sœur Samarie : et tu la boiras et exprimeras, et ses tessons tu briseras. » - Ézéchiel 23:31, 32, 33, 34.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifié le spirituel de l'Église Céleste ; la coupe y signifie le faux d'après le mal ; comme ce faux dévaste ou détruit l'Église, il est dit la coupe de dévastation et de désolation.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; les lies de la coupe de frémissement tu as bues. » - Ésaïe 51:17.

Dans Habacuc :

« Bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert ; elle fera le tour jusqu'à toi, la coupe de la droite de Jéhovah, en sorte qu'un vomissement ignominieux il y aura sur ta gloire. » - Habacuc 2:16.

Dans David :

« La coupe (est) dans la main de Jéhovah ; et il l'a mêlée de vin, il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; mais les lies ils en suceront, ils boiront, tous les impies de la terre. » - Psaumes 75:9.

La coupe dans ces passages est encore prise pour la folie provenant des faux et des maux qu'ils produisent ; elle est nommée coupe de la colère de Jéhovah, et aussi coupe de la droite de Jéhovah, parce que la nation juive, comme aussi le vulgaire, avait cru que les maux et les châtiments des maux et des faux ne venaient que de Jéhovah, lorsque cependant ils viennent de l'homme et de la tourbe infernale qui est chez lui ; d'après l'apparence et la foi qui en résulte, cela est dit ainsi plusieurs fois, mais le sens interne enseigne comment cela doit cire entendu, et ce qu'on doit croire ; voir à ce sujet, numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 1875, 2335, 2447, 3605, 3607, 3614. Comme la coupe, de même que le vin, signifie dans le sens opposé les faux par lesquels il y a les maux, puis les faux qui proviennent des maux, il en résulte qu'elle signifie aussi la tentation, parce qu'il y a tentation quand le faux combat contre le vrai, et que par suite le mal combat contre le bien ; la coupe est prise pour la tentation et se dit de la tentation, dans Luc :

« Jésus pria, disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de Moi ? Toutefois, que non pas ma volonté, mais la tienne, soit Faite. » - Matthieu 26:39, 42, 44. Marc. Matthieu 14:36 ;

La coupe ici, c'est la tentation ; pareillement dans Jean ;

« Jésus dit à Pierre : Mets ton épée dans le fourreau, la Coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » - Jean 18:11.

Et aussi dans Marc :

« Jésus dit à Jacques et à Jean : Vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire la coupe que Moi je bois, et du baptême dont Moi je suis baptisé, être baptisés ? Ils dirent : Nous le pouvons. Mais Jésus leur dit : La coupe, il est vrai, que Moi je bois, vous boirez ; et du baptême dont Moi je suis baptisé, vous serez baptisés. » Jean 10:38, Matthieu 20:22-23 ;

De là il est évident que la coupe est la tentation, puisque la tentation existe par les maux qui combattent au moyen des faux contre les biens et les vrais, car le baptême signifie la régénération ; et comme celle-ci s'opère par des combats spirituels, il en résulte qu'il signifie en même temps la tentation. Le verre ou la coupe dans le sens entier entièrement opposé signifie le faux d'après le mal chez ceux qui sont profanes, c'est-à-dire, qui sont intérieurement dans les choses opposées à la charité, et qui feignent extérieurement la sainteté ; la coupe est prise dans ce sens dans Jérémie :

« Babel, dans la main de Jéhovah, a été une coupe d'or, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu toutes les nations : c'est pourquoi insensées sont les nations. » - Jérémie 51:7.

Babel signifie ceux qui sont dans le saint externe et dans le profane en dedans, numéros 1182, 1326 ; le faux qu'ils voilent par la sainteté est la coupe d'or enivrant toute la terre, c'est-à-dire qu'ils conduisent dans les erreurs et dans les faux ceux qui sont de l'Église : l'Église est la terre ; les choses profanes qu'ils cachent sous une sainteté externe consistent en ce qu'ils ne tendent qu'à devenir les plus grands et les plus riches de tous, et à être adorés comme des Dieux possesseurs du ciel et de la terre, dominant ainsi sur les âmes et sur les corps des hommes, et cela par les choses Divines et saintes qu'ils mettent en avant ; de là ils paraissent quant à l'homme externe comme des anges, mais quant à l'homme interne ce sont des diables. Il est parlé de Babel d'une manière semblable dans Jean :

« La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et couverte d'or et de pierres précieuses, et de perles, ayant dans sa main une coupe d'or, pleine des abominations et de l'impureté de sa scortation. » - Apocalypse 17:4.

Dans le Même :

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue une demeure de démons, parce que du vin de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations ; et les rois de la terre avec elle ont commis scortation. J'entendis une voix du ciel, disant : Rendez-lui comme elle vous a rendu ; dans la coupe où elle a mêlé, mêlez-lui le double. » - Apocalypse 18:2, 3, 4, 6.

Dans le Même ;

« La grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations s'écroulèrent ; de Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe de la fureur de la colère de Dieu, » - .

Dans le Même :

« Un troisième ange dit d'une voix grande : Si quelqu'un adore la bête et son image, celui-là boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

  
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Bible

 

Genèse 19

Studie

   

1 Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre.

2 Puis il dit: Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit; lavez-vous les pieds; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue.

3 Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent.

4 Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue.

5 Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions.

6 Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui.

7 Et il dit: Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal!

8 Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit.

9 Ils dirent: Retire-toi! Ils dirent encore: Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte.

10 Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte.

11 Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte.

12 Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu.

13 Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l'Eternel. l'Eternel nous a envoyés pour le détruire.

14 Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l'Eternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter.

15 Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville.

16 Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l'Eternel voulait l'épargner; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.

17 Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit: Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.

18 Lot leur dit: Oh! non, Seigneur!

19 Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai.

20 Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive!

21 Et il lui dit: Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.

22 Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar.

23 Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.

24 Alors l'Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Eternel.

25 Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.

26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.

27 Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Eternel.

28 Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.

29 Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.

30 Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.

31 L'aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays.

32 Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.

33 Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l'aînée alla coucher avec son père: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.

34 Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune: Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.

35 Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.

36 Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.

37 L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab: c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour.

38 La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben-Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour.