Bible

 

Jérémie 51:62

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62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

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Arcanes Célestes # 215

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215. Que le Propre ne soit que mal et que faux, c'est aussi ce que j'ai pu constater, en ce que tout ce que les esprits disaient d'après eux-mêmes était tellement le mal et le faux, qu'il suffisait qu'il me fut donné de savoir qu'ils parlaient d'après eux-mêmes, pour que je connusse sur-le-champ que c'était le faux, quoiqu'ils fussent, lorsqu'ils parlaient, dans une si forte persuasion que c'était le vrai, qu'ils n'en doutaient nullement : semblable à eux est l'homme qui est dans le propre. Il m'a pareillement été donné de percevoir que tous ceux qui ont commencé à raisonner sur les choses qui concernent la vie spirituelle et la vie céleste, ou qui appartiennent à la foi, doutaient, et même niaient ; car, raisonner sur la foi, c'est douter et nier : et comme c'est d'après eux-mêmes ou d'après le propre, ce sont de pures faussetés dans lesquelles ils tombent ; par conséquent un abîme de ténèbres, c'est-à-dire, de faussetés : quand ils sont dans cet abîme, la plus légère objection prévaut sur mille vérités ; c'est comme un grain de poussière, qui, appliqué à la pupille de l'œil, intercepte la vue de l'univers et des choses qu'il contient. Le Seigneur parle ainsi de ces hommes, dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et devant leurs faces intelligents. » - Ésaïe 5:21.

Dans le Même :

« Ta sagesse, et ta science, elle, t'a détournée ; et tu as dit dans ton cœur : Moi, et après moi point d'autre ; c'est pourquoi viendra sur toi un mal, dont tu ignores l'origine, et tombera sur toi une affliction que tu ne pourras détourner, et viendra sur toi tout à coup une vastation que tu ne connais point. » - Ésaïe 47:10-11.

Dans Jérémie :

« Tout homme est devenu stupide par la science, tout fondeur est devenu honteux par la statue ciselée ; car mensonge, son idole de fonte, et point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

La statue ciselée, c'est le faux qui appartient au propre, et l'idole de fonte le mal qui appartient au propre.

  
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Arcanes Célestes # 875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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