Bible

 

Jérémie 51:62

Studie

       

62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

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L’Apocalypse Révélée # 343

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343. Retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre, signifie qu'un influx plus proche et par suite plus fort dans les lieux inférieurs, où les bons avaient été conjoints aux méchants, fut retenu et suspendu par le Seigneur. Il faut qu'on sache que le Jugement Dernier a lieu, quand les méchants au-dessous des Cieux dans le Monde des esprits sont multipliés à un tel point, que les Anges dans les Cieux ne peuvent se soutenir dans l'état de leur amour et de leur sagesse, car alors il n'y a pour eux ni soutien ni fondement ; et comme cela existe parla multiplication des méchants au-dessous des Cieux, le Seigneur, pour conserver l'état des Anges, influe par conséquent de plus fort en plus fort avec son Divin, et cela a lieu jusqu'au moment où ils ne peuvent plus être conservés par aucun influx, à moins que les méchants qui sont au-dessous ne soient séparés d'avec les bons ; et cette séparation se fait par l'abaissement et l'approche des Cieux, et par conséquent par un influx plus fort, au point que les méchants ne le supportent pas ; et alors les méchants s'enfuient, et se jettent eux-mêmes dans l'enfer ; c'est aussi cela qui est signifié dans le Chapitre précédent par ces paroles :

— « Ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la face de Celui qui est assis sur le Trône, et de la colère de l'Agneau, parce qu'il est venu le jour grand de sa colère, et qui peut se maintenir ? » — Apocalypse 6:16-17.

— Maintenant, venons à l'explication : Par les quatre Vents est signifié l'Influx des Cieux ; par la terre, la mer et tout arbre, sont signifiés tous les inférieurs et les choses qui y sont ; par la terre et la mer, tous les inférieurs, et par tout arbre, toutes les choses qui y sont. Que le Vent signifie l'influx, et proprement l'influx du vrai dans l'entendement, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah: Des quatre VENTS viens, esprit ; et souille en ces tués, afin qu'ils vivent. » — Ézéchiel 37:9-10.

— « Quatre Chars apparurent, auxquels il y avait quatre Chevaux ; ce sont les quatre VENTS des Cieux. » — Zacharie 6:1-5

— « Il faut que vous soyez engendrés de nouveau. Le VENT souffle où il veut, et tu ne sais d'où il vient, ni où il va. » — Jean 3:7-8.

— « Le Facteur de la terre dispose le globe par sa sagesse ; il tire le VENT de ses trésors. » — Jérémie 10:12-13 ; 51:15-16 ; Psaumes 135:7.

— « Jéhovah fait souffler son VENT, et les eaux coulent ; il annonce sa Parole, ses statuts et ses jugements. » — Psaumes 147:17-18, 19.

— « Qu'il loue Jéhovah, le vent de tempête exécutant sa Parole. » — Psaumes 148:8.

— « Jéhovah fait de ses Anges des vents. » — Psaumes 104:3-4.

— « Jéhovah porté sur les ailes du VENT. » — Psaumes 18:10-11 ; Psaumes 104:3 ;

— les ailes du Vent sont les Divins Vrais qui influent ; c'est pourquoi Le Seigneur est appelé Souffle des narines, — Lamentations 4:20 ; — et il est dit qu'il souffla dans les narines d'Adam âme de vies, — Genèse 2:7 ; — et qu'il insuffla en ses disciples, et leur dit : Recevez Esprit Saint, — Jean 20:21-22 ; — l'Esprit Saint est le Divin Vrai procédant du Seigneur, dont l'influx dans les disciples a été représenté et par suite est signifié en ce qu'il insuffla en eux. Si le Vent et la Respiration signifient l'influx du Divin Vrai dans l'entendement, c'est d'après la correspondance du poumon avec l'entendement ; sur cette correspondance, voir dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LE DIVIN AMOUR ET SUR LA DIVINE SAGESSE 371-429. Comme un influx Divin plus proche et plus fort à travers les Cieux disperse les vrais chez les méchants, c'est pour cela que le Vent signifie la dispersion du vrai chez eux, et par suite leur conjonction avec l'enfer et leur perle, comme on peut le voir par ces passages :

— « J'amènerai sur Élam quatre VENTS des quatre extrémités des Cieux, et je les disperserai. » — Jérémie 49:36.

— « Tu les disperseras, de sorte que le VENT les emporte, et que la tempête les dissipe. » — Ésaïe 41:16.

— « LE SOUFFLE DE JEHOVAH comme un fleuve de souffre les embrase. » — Ésaïe 30:33.

— « Ceux qui machinent l'iniquité par le SOUFFLE DE DIEU périssent, et par l'ESPRIT DE SON NEZ ils sont consumés. » — Job 4:8-9.

— « Découverts ont été les fondements du globe par ta réprimande, Jéhovah, par le SOUFFLE DE L'ESPRIT DE TON NEZ. » — Psaumes 18:16.

— « Voyant je fus dans ma vision, et voici, les quatre VENTS s'élançaient vers la grande mer, et quatre Bêtes montaient. » — Daniel 7:2-3, et suivants.

— « Voici, une TEMPETE DE JEHOVAH, une colère est sortie ; sur la tête des impies elle se précipitera. » — Jérémie 23:19 ; 30:23.

— « Mon Dieu! poursuis-les par ton OURAGAN, par ta TEMPETE épouvante-les. » — Psaumes 83:16.

— « De Jéhovah dans la TOURMENTE et dans la TEMPETE (est) le Chemin. » — Nahum 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Jérémie 25:32 ; Ézéchiel 13:13 ; Hosée 8:7 ; Amos 1:14 ; Zacharie 9:14 ; Psaumes 11:6 ; 50:3 ; 55:9.

— et Psaumes 107, où sont ces paroles :

— « Il dit, et se présenta un VENT DE TEMPETE ; et Dieu fit arrêter la TEMPETE, afin que restassent en silence les flots. » — 107:25, 29 :

— de là on voit clairement ce qui est signifié dans le sens spirituel par ces paroles :

— « Jésus, dans la barque, réprimanda le VENT, et il dit à la Mer : Tais-toi ; et il y eut un calme. » — Marc 4:37 à 39 ; Luc 8:23-24 ;

— ici, par la Mer est signifié l'Enfer, et par le Vent l'influx qui en provient. Il n'est pas signifié autre chose qu'un influx fort par le VENT ORIENTAL, — Ézéchiel 17:10 ; Jérémie 18:17 ; Ézéchiel 19:12 ; Hosée 13:15 ; Psaumes 48:8.

— et aussi par ce même Vent, par lequel fut desséchée la Mer de Suph, — Exode 14:21.

— et dont Moïse parle ainsi :

— « PAR LE VENT DE TES NARINES ont été amassées les eaux ; TU AS SOUFFLE PAR TON VENT, la Mer les a couverts. » — Exode 15:8, 10.

— Maintenant, d'après ce qui vient d'être rapporté, on peut voir que par retenir les quatre Vents, afin que ne soufflât aucun vent sur la terre, il est signifié retenir et suspendre l'influx plus proche et plus fort dans les lieux inférieurs.

  
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Arcanes Célestes # 920

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920. Dans ce verset, le culte de l'Ancienne Eglise est décrit en général ; même par l'autel et l'holocauste, qui furent le principal de tout culte représentatif ; mais je dois d'abord dire ici quel fut le culte de la Très-Ancienne Eglise, et comment le culte du Seigneur par des représentatifs en tira son origine. L'homme de la Très-Ancienne Eglise n'eut d'autre culte que le culte interne, tel qu'il existe dans le ciel, car dans cette Eglise il y avait communication du ciel avec l'homme pour que le ciel et l'homme ne fissent qu'un. Cette communication consistait dans la Perception, dont il a déjà été souvent parlé ; ainsi les Très-Anciens, parce qu'ils étaient Angéliques, étaient des hommes internes ; ils avaient, il est vrai, la sensation des externes qui tiennent au corps et au monde, mais ils n'y faisaient aucune attention ; ils percevaient dans chaque objet des sens quelque chose de Divin et de céleste ; par exemple, quand ils voyaient une haute montagne, ils percevaient l'idée de la hauteur et non celle de la montagne, et par la hauteur ils percevaient le Ciel et le Seigneur ; de là vient qu'on a dit au Seigneur qu'il habite dans les lieux très-hauts ; de là vient qu'il fut appelé Lui-même le Très-Haut et le Très-Elevé, et qu'ensuite son culte fut célébré sur les montagnes : il en a été de même des autres pratiques. Ainsi, quand ils percevaient le Matin, ce n'était pas le matin journalier qu'ils percevaient, mais c'était le céleste qui, dans leur mental, est comme le matin et l'aurore ; de là le Seigneur a été appelé Matin, Orient et Aurore. Quand ils voyaient un arbre, et son fruit et ses feuilles, ils ne s'occupaient pas de ces choses, mais ils voyaient en elles une sorte de représentation de l'homme ; dans le fruit ils percevaient son amour et sa charité, et dans les feuilles sa foi ; de là encore non-seulement l'homme de l'Eglise a été comparé à un Arbre, ainsi qu'à un Jardin, et ce qui est en lui, aux fruits et aux feuilles ; mais il a même été appelé arbre et jardin, et ce qui est en lui, fruits et feuilles. Tels sont ceux qui ont des idées célestes et angéliques. Chacun peut savoir qu'une idée générale régit tout ce qui est particulier, et par conséquent tous les objets des sens, tant ceux qu'on voit que ceux qu'on entend, de sorte même que l'homme ne fait attention à ces objets qu'autant qu'ils entrent dans son idée générale. Par exemple : si l'homme est d'un caractère gai, toutes les choses qu'il entend et qu'il voit lui paraissent comme gaies et riantes ; mais si l'homme est naturellement triste, tout ce qu'il voit et entend lui parait comme triste et affligeant. Il en est ainsi de toutes les autres choses ; car l'affection générale est dans les affections particulières, et fait que l'homme voit et entend les objets particuliers selon l'affection générale, le reste ne se présente même pas à lui, et est pour lui comme absent ou comme n'existant pas. C'est ainsi qu'il en a été à l'égard de l'homme de la Très-Ancienne Eglise ; tout ce qu'il voyait de ses yeux était céleste pour lui, et par conséquent tous les objets en général et chacun d'eux en particulier étaient chez lui comme vivants. De là on peut voir quel fut son Culte Divin ; on peut voir qu'il était interne et qu'il n'avait rien d'externe. Mais quand l'Eglise fut sur son déclin, ce qui arriva chez les descendants, et que cette perception ou communication avec le Ciel eut commencé à périr, il en fut autrement : on ne percevait plus le céleste dans les objets des sens, comme auparavant, mais on y voyait le mondain ; et cela, d'autant plus que le reste de perception allait en diminuant ; et enfin dans la dernière postérité, qui existait immédiatement avant le déluge, on ne saisissait plus dans les objets que le mondain, le corporel et le terrestre. Ainsi le ciel était séparé d'avec l'homme, et ne communiquait avec lui que d'une manière tout-à-fait éloignée. Il s'était fait alors une communication de l'homme avec l'enfer, et il en était résulté une idée générale de laquelle dépendent, comme on l'a dit, les idées de tout ce qui est particulier ; dès lors, quand quelque idée céleste se présentait, elle était regardée comme rien par les hommes, qui en vinrent enfin jusqu'à ne plus vouloir même reconnaître qu'il y eut quelque chose de spirituel et quelque chose de céleste ; ainsi l'état de l'homme fut changé et devint opposé à celui qu'il avait été. Comme le Seigneur avait prévu que tel deviendrait l'état de l'homme, il avait aussi pourvu à la conservation des points de doctrine de la foi, pour qu'on sût par eux ce que c'est que le céleste et ce que c'est que le spirituel. Ces points de doctrine ont été recueillis chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise par ceux qui sont appelés Caïn et par ceux désignés par le nom de Chanoch, ainsi qu'on l'a déjà vu. C’est pour cela qu'il est dit au sujet de Caïn : qu'un signe fut mis sur lui pour que personne ne le tuât ; et au sujet de Chanoch : qu'il fut pris par Dieu. Voir ch. 4 : Vers 15, numéros 393, 394 ; et ch. 5: vers. 24. Ces points de doctrine consistaient seulement en significatifs, et par conséquent en espèces d'énigmes, c'est-à-dire, qu'ils concernaient la signification des choses qui sont sur la terre ; par exemple : la signification des montagnes, qui représentaient les Célestes et le Seigneur ; celle du matin et de l'orient, qui représentaient aussi les Célestes et le Seigneur ; celle des divers genres d'arbres et de leurs fruits qui représentaient l'homme et ses Célestes ; et de même celle des autres objets. C'est en cela que consistaient leurs points de doctrine qui furent recueillis d'après les significatifs de la Très-Ancienne Eglise ; c'est de là que vient aussi le style de leurs écrits. Or, comme le Divin et le Céleste étaient dans ces significatifs ; que même, en raison de leur antiquité, ils les admiraient et s'imaginaient les comprendre, leur culte commença par de semblables significatifs, et le Seigneur le permit. De là leur culte sur les montagnes et dans la profondeur des bois au milieu des arbres ; de là leurs statues en plein air, et enfin les autels et les holocaustes, qui devinrent dans la suite le principal de tout culte. Ce culte tire son origine de l'Ancienne Eglise ; il s'est de là répandu chez ses descendants et chez toutes les nations circonvoisines ; on pourrait ajouter ici plusieurs autres choses ; j'en parlerai, dans la suite, avec la Divine Miséricorde du Seigneur.

  
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